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Christine Woods

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Christine R. Woods est professeur adjoint au Département de gestion et de l'emploi à l'Université de l'économie d'entreprise à Auckland en Nouvelle-Zélande. Elle a poursuivi une formation universitaire en économie, en réussissant son PhD avec une thèse basée sur l'action entrepreneuriale dans une perspective autrichienne.

Ses intérêts de recherche sont focalisés sur la théorie des opportunités, sur l'entreprise familiale et sur l'esprit entrepreneurial. En 2007, en compagnie d'Anthony M. Endres, elle étudia la façon dont les entrepreneurs créent des opportunités en mettant en valeur le subjectivisme. Alors que dans une grande partie de la littérature moderne, l'approche subjective du comportement des entrepreneurs a tendance à être minimisée, Christine Woods et Anthony Endres montrent que ce sont ces éléments «subjectifs» qui expliquent le déclenchement des processus entrepreneuriaux et qui créent des opportunités de profit. L'analyse subjective de la création d'opportunités présente les entrepreneurs comme des fabricants d'images mentales ou des constructions mentales dans le processus de conception de nouvelles entreprises. Les entrepreneurs ont des jugements subjectifs sur les opportunités de profit avant de pouvoir les exploiter. L'objectif principal d'une approche subjectiviste est d'étudier et d'élaborer des généralisations à propos du contenu mental des décisions des entrepreneurs; de telles décisions ne peuvent pas être étudiées comme si elles étaient déterminées uniquement par des événements extérieurs.

Christine Woods se concentre sur l'étude de l'esprit entrepreneurial comme quelque chose de significatif dans le processus de connexion et de construction entrepreneurial. Elle critique l'approche autrichienne d'Israel Kirzner. L'entrepreneur construit des hypothèses opportunes, dit-elle, plutôt qu'il ne les perçoit, à l'exemple d'un individu découvrant des bagages abandonnés au fond d'une gare. Cette pensée critique et alternative présente cependant une vue naïve et erronée de l'école autrichienne. En s'appuyant sur la théorie constructionniste de Georges Kelly et en négligeant l'apport de Friedrich Hayek sur la théorie du constructionnisme psychologique, Christine Woods ne se rend pas compte que ses critiques sont tout autant compatibles avec l'approche autrichienne comme le démontre la théorie de l'entrepreneur thymo-linguistique.

Bibliographie

  • 2007, avec Anthony M. Endres, "The case for more “subjectivist” research on how entrepreneurs create opportunities", International Journal of Entrepreneurial Behaviour & Research, Vol. 13, n°4, pp222-234
  • 2008, avec Paul Tapsell, Potikitanga: indigenous entrepreneurship in a Maori context, Journal of Enterprising Communities: People and Places in the Global Economy, Vol 2, n°3
  • 2017,
    • a. avec P. Woodfield, Deborah Shepherd, "Sustainable entrepreneurship: another avenue for family business scholarship?", Journal of Family Business Management, 7 (1), pp122-132
    • b. avec P. Woodfield, Deborah Shepherd, "Appreciating Entrepreneurship: A New Approach for Field Research", Entrepreneurship Research Journal,