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Gerard Casey

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Gerard Casey, né en 1951, est Professeur de la Faculté de Philosophie de l'University College Dublin, dont il fut le directeur de 2001 à 2006. Il est également professeur auxiliaire à l'Institut Maryvale à Birmingham, au Royaume-Uni, et chercheur associé au Ludwig von Mises Institute, à Auburn, en Alabama, aux États-Unis. En plus d'être diplômé en philosophie (Université de Cork et Université de Notre Dame), il a aussi des diplômes en droit (Université de Londres et University College Dublin).

Gerard Casey a été actif dans la politique irlandaise dans les années 1990 et il a dirigé le Christian Solidarity Party entre 1993 et 1999. Il adopte maintenant une attitude anti-politique avec la philosophie libertarienne.

Il apparaît de temps à autre à la radio et la télévision sur des questions d'actualité sociale et politique. Ses domaines d'intérêts comprennent la philosophie politique et la philosophie du droit.

Publications

  • 2004, "The “Logically Faultless” Argument for Unenumerated Rights in the Constitution", Irish Law Times, Vol 22, n°16 (new series), pp46–48
  • 2012, Against the Criminal State: A Defence of Libertarian Anarchy, London: Continuum
  • 2023, "My Transformation into a Teacher of Liberty", In: Jo Ann Cavallo, Walter Block, dir., "Libertarian Autobiographies: Moving Toward Freedom in Today’s World", Cham, Switzerland: Springer, pp47-51

Citations

  • Les États sont des organisations criminelles. Tous les États, pas seulement les États manifestement totalitaires ou répressifs. Les seules exceptions possibles à cette affirmation radicale sont des mini-États qui sont, en fait, de grosses propriétés privées, comme le Vatican. J'entends bien que cette déclaration soit comprise littéralement et non comme une forme d'exagération rhétorique. L'argument est simple. Le vol, le kidnapping et le meurtre constituent des crimes. Ceux qui se livrent à de telles activités, que ce soit pour leur propre compte ou pour le compte d'autrui, sont, par définition, des criminels. En taxant les habitants d'un pays, l'État se livre à une activité qui équivaut moralement à un vol ; en mettant certaines personnes en prison, en particulier celles qui sont reconnues coupables de crimes dits sans victime, ou lorsqu'il enrôle des personnes dans les forces armées, l'État est coupable d'enlèvement ou de séquestration ; en s'engageant dans des guerres autres que purement défensives ou, même défensives, quand il utilise des moyens de défense disproportionnés et systématiques, l'État est coupable d'homicide ou de meurtre. (Against the Criminal State: A Defence of Libertarian Anarchy)
  • Le libertarisme est-il utopique ? Le libertarisme est souvent critiqué pour avoir une vision naïvement optimiste de la nature humaine. En fait, c'est le libéral moderne qui a une conception utopique de la perfectibilité humaine, tandis que le conservateur moderne penche vers une conception quasi calviniste de notre nature pécheresse inhérente et radicale. Le libertarien n'est engagé dans aucun de ces extrêmes. Certaines personnes sont bonnes ; certains ne le sont pas. Certaines bonnes personnes se comportent parfois mal ; certaines mauvaises personnes se comportent parfois bien. Bien que les libertariens ne fassent preuve ni d'optimisme ni de pessimisme à l'égard de la nature humaine, ils sont attachés à la proposition que la coercition en matière de pratique sociale, d'habitudes sexuelles, de croyance religieuse et d'allégeance politique, viole la nature humaine. (...) Le libertarisme est compatible avec toute théorie de la nature humaine qui ne nie ni explicitement ni implicitement l'importance de la liberté humaine. (Against the Criminal State: A Defence of Libertarian Anarchy)


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