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Richard J. Grant

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Richard J. Grant, né au Canada, est professeur de finance et d'économie à l'université Lipscomb, à Nashville, dans le Tennessee. Il enseigne des cours en économie, en finances (internationales, dette, dérivés) et sur les principes de l'économie. Il est également chercheur au Centre de recherche politique du Tennessee, éditeur des publications de la Free Market Foundation de l'Afrique du Sud et chercheur adjoint à l'UST (United Services and Trust). Avant d'enseigner à l'université de Lipscomb, il était à l'université Wits, en Afrique du Sud et à l'Université de Lethbridge au Canada. Richard J. Grant a travaillé dans des entreprises, dans plusieurs pays à travers le monde. Il fut économiste en chef à la Chambre des mines d'Afrique du Sud, collaborateur à la rédaction et chroniqueur au Financial Mail, à Johannesburg, en Afrique du Sud. C'est aussi un conférencier, un écrivain et un consultant sur les questions économiques. Il a obtenu un doctorat en économie (avec des spécialisations en finance et en économie publique) de l'Université George Mason, aux Etats-Unis.

Richard J. Grant a écrit deux livres et plusieurs monographies et articles (y compris des articles fréquents dans la revue, The Tennessean). Ses intérêts de recherche et de conseil incluent la plupart des domaines de politique publique, les marchés financiers, les finances internationales, la politique monétaire, l'économie de la santé, l'économie de l'environnement (l'eau) et l'économie politique constitutionnelle.

L'institution de règles constitutionnelles pour un système concurrentiel de la création monétaire

Dans sa monographie publiée en 1999 sur la monnaie réelle, il est favorable à l'inscription d'une règle constitutionnelle pour la création monétaire. Car, explique-t-il lorsque les États ont le pouvoir de créer de la monnaie, les taux d'intérêt grimpent très vite à deux chiffres et la valeur de la monnaie se rétrécie à grand pas. Comprendre cela est la première étape vers la protection de nous-mêmes, de nos économies et de nos biens contre les ravages des taux d'intérêt élevés et de l'inflation. L'inflation est une forme coûteuse et destructrice de la fiscalité qui se déroule en catimini.

Sans citer James Buchanan, on reconnait l'influence qu'il a pu avoir sur Richard Grand lorsque celui-ci étudiait à la George Mason University. Nous avons besoin de règles supportable pour une juste politique monétaire, indique-t-il. La monnaie est un moyen d'échange, c'est le messager qui transmet la connaissance du marché nous nous avons tous besoin. L'inflation n'est pas provoqué par des causes naturelles ou surnaturelles mais elle est causée par la sur-émission de la monnaie. Quelquefois, les médias annoncent des raisons de l'inflation à des causes de "surchauffe" et en raison de pressions sur les salaires par exemple. Ceci crée des pressions politiques, mais ceci ne transforme pas la responsabilité pratique de la banque centrale, qui modifie qui seule, par l’intermédiaire de son directeur modifie la base monétaire, M0, parfois appelée la monnaie de base. L'inflation par les coûts ("cost-push") ne force pas la banque centrale d'augmenter l'offre de monnaie.

Richard J. Grant présente le taux d'intérêt du marché comme une combinaison de trois composantes : la préférence temporelle, la prime de risque et la prime de l'inflation des prix. Les taux d'intérêt sont des phénomènes de marché qui reflètent les préférences et les intérêts des épargnants et des emprunteurs. Ils ne peuvent pas être améliorés par un bricolage de la banque centrale. Les banques centrales ne devraient pas interférer avec le marché en exerçant un contrôle légal sur les transactions en devises, en réaction aux contraintes de la balance des paiements ou d'essayer de corriger ou de limiter les taux de change. La monnaie en soi n'est pas un objet d'échange, et les banques centrales ne devraient pas tenter de contrôler la demande de la monnaie en manipulant les taux d'intérêt, et en essayant de modifier le comportement des dépenses de millions d'individus. Ainsi, par leur mauvaise performance, les banques centrales n'ont pas réussi à prouver que leur privilège de monopole est supérieur au système de banque libre (sans restriction, sans privilèges et en système concurrentiel) avec une participation minimale de l'État.

Aussi, Richard J. Grant préconise de chercher une valeur stable ou prévisible de l'unité monétaire en vertu des règles acceptables et que cette règle soit inscrite dans la Constitution par une application générale. Richard Grant s'inspire du système concurrentiel des monnaies avancé par Friedrich Hayek et du système de la banque libre dont certains auteurs autrichiens ont rappelé l'existence dans l'histoire bancaire assez récente. Le système de la banque libre (free banking) est un système par lequel les banques privées sont autorisées à émettre leurs propres billets. Et, la création de monnaie repose sur les dépôts des individus et des entreprises. Ceci signifie que la banque centrale n'aurait pas un monopole accordé par l'Etat ou un groupement d'Etats pour l'émission de billets de banque. Cela serait une alternative qui serait préférable au monopole actuel de la banque centrale avec des billets compensables en matières premières, en or ou dans d'autres matières et produits.

Imposer rationnelle des règles constitutionnelles sur la banque centrale, limiterait son pouvoir, alors que chaque individu aurait la protection du Droit constitutionnel de choisir et de s'approvisionner en monnaies privées alternatives de l'argent privé. Cela fournirait des preuves révélées de la préférence des gens. Ce serait économiquement le moyen le moins coûteux de mettre fin à l'inflation permanente et d'apporter des avantages nets rapidement à toute l'économie.

Publications

  • 2009, commentaire du livre de Thomas E. Woods, "Meltdown: A Free-Market Look at Why the Stock Market Collapsed, the Economy Tanked, and Government Bailouts Will Make Things Worse", Journal of faith and the Academy, Vol II, n°1, spring, pp80-82