https://www.wikiberal.org/api.php?action=feedcontributions&user=Ronnie+Hayek&feedformat=atomWikiberal - Contributions [fr]2024-03-29T06:34:25ZContributionsMediaWiki 1.37.1https://www.wikiberal.org/index.php?title=John_Prince_Smith&diff=20147John Prince Smith2006-10-13T07:52:29Z<p>Ronnie Hayek : /* Présentation */ tournant autoritariste</p>
<hr />
<div>==Présentation==<br />
<br />
'''John Prince Smith''' (Londres, [[1809]] - Berlin, 3 novembre [[1874]]) est un économiste anglais ayant émigré en Allemagne. Il y entame une carrière de publiciste en faveur de la [[liberté]] économique et contre la [[monopole|monopolisation]] de l'industrie par l'[[Etat]], tout particulièrement à des fins belliqueuses. On lui doit de nombreux pamphlets et articles ("Apologie de la liberté industrielle", "Le [[Marché]]", etc.). <br />
<br />
A l'instar de nombreux libéraux du [[XIXe siècle]], partisans de l'[[Etat minimal]], le seul rôle qu'il reconnaisse à l'[[Etat]] est la production de [[sécurité]].<br />
<br />
Sur le modèle de l' ''[[Anti Corn Law League]]'' de [[Richard Cobden]], il crée en décembre [[1846]] une "Union pour le [[libre-échange]]" en compagnie d'économistes et d'industriels allemands. Si bien que l'on peut légitimement le considérer comme le père du [[libre-échangisme]] allemand.<br />
<br />
Entre [[1862]] et [[1866]], il siège comme député de Stettin à la Chambre prussienne.<br />
<br />
Vers la fin de sa vie, il change radicalement ses conceptions politiques et économiques. Dans ''L'Etat et l'économie'', il raille le libre-échangisme comme facteur de paix - thèse qu'il qualifie de "sentimentaliste" - et va même jusqu'à refuser la baisse des dépenses militaires. Pour lui, face à la menace socialiste, un Etat fort est nécessaire, permettnt ainsi à la communauté nationale de surmonter ses divisions et de traverser les épreuves. La puissance publique cesse d'être un veilleur de nuit, garant de la sécurité, mais doit veiller à constituer et préserver une conscience nationale chez les citoyens, de même qu'à les éduquer. Dans cette optique, il conteste désormais le rôle de contrôle budgétaire et politique dévolu au Parlement ainsi que la responsabilité parlementaire des ministres; seul le Kaiser est légitimé à les démettre.<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://www.mises.de/texte/prince-smith/ Textes en allemand de Prince Smith]<br />
* [http://www.mises.org/etexts/johnprincesmith.asp ''John Prince Smith and the German Free Trade Movement'' - par Ralph Raico]<br />
<br />
* [http://www.mises.org/story/1787 ''Authentic German Liberalism of the 19th Century'', par Ralph Raico] <br />
* [http://www.euro92.com/edi/revpress/archives/raico0500.htm ''Le Libéralisme allemand, cet inconnu'' - résumé en français d'un essai de Ralph Raico]<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
[[minarchistes]]<br />
<br />
{{auteurs}}{{minarchistes}}<br />
{{XIXe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Henri_Lacordaire&diff=18939Henri Lacordaire2006-08-15T05:26:01Z<p>Ronnie Hayek : /* Citations */ sur l'ineptie de la censure</p>
<hr />
<div>==Biographie==<br />
<br />
'''Jean-Baptiste-Henri Dominique Lacordaire''' ([[1802]]-[[1861]]) était un religieux dominicain considéré comme un précurseur du catholicisme moderne et aussi de la démocratie chrétienne, et le restaurateur en France de son ordre.<br />
<br />
Souvent cité pour "<nowiki></nowiki>''Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit''" par les anti-libéraux, Lacordaire n'en fut pas moins proche des idées de liberté. C'est ainsi qu'il estime nécessaire de préserver les acquis libéraux de la Révolution de [[1789]]. De même, avec [[Charles de Montalembert]] (futur chef de file des catholiques libéraux), il ouvrira la première école privée française, n'hésitant pas à pratiquer de la sorte une forme de désobéissance civile, puisque l'[[Etat]] détient alors le [[monopole]] complet de l'enseignement (monopole que Lacordaire a contesté toute sa vie). <br />
<br />
En [[1830]], Lacordaire fonde le quotidien catholique L'<nowiki></nowiki>''Avenir''. Le journal défend la [[liberté]] religieuse et la liberté de l'enseignement et prend position pour la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Lamennais et [[Charles de Montalembert]] y collaboreront régulièrement.<br />
<br />
En [[1848]], il lance un nouveau journal, L'<nowiki></nowiki>''ère nouvelle'', et est élu député de gauche de la Constituante par l'électorat de Marseille. Il démissionne très vite. Son action en faveur de la liberté de l'enseignement aboutira au vote de la [[loi]] Falloux en [[1850]].<br />
<br />
== Citations ==<br />
* ''Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.'' (45e conférence de Notre-Dame)<br />
<br />
* ''La liberté n'est possible que dans un pays où le droit l'emporte sur les passions.''<br />
<br />
* ''Etre libre, c'est se possèder soi-même.''<br />
<br />
* ''L'injustice appelle l'injustice ; la violence engendre la violence.''<br />
<br />
* ''Le bonheur est la vocation de l'homme.''<br />
<br />
* ''Laisser faire le bien et aider à le faire est chose plus plus difficile encore que de le faire soi-même.''<br />
<br />
* ''Quelle pitié que les politiques ... qui se croient assez forts pour gouverner le monde avec des écus de cinq francs et des gendarmes!''<br />
<br />
* ''La lecture suffit pour arrêter l'intelligence, la nourrir, l'élever, la purifier ; quoique peu fatigante, elle suffit pour éloigner l'oisiveté.''<br />
<br />
* ''La liberté est l'ensemble des droits, qu'aucune société régulière ne peut ravir à ses membres, sans violer la justice et la raison.''<br />
<br />
* ''Vivre, c'est agir ; agir c'est produire ; produire, c'est tirer de soi quelque chose d'égal à soi.''<br />
<br />
* ''L'enfer n'existe que parce que la censure est impossible à Dieu même : il a préféré, du moins, le régime de l'enfer au régime de la censure. Car, si l'enfer fait des damnés, il fait aussi des hommes et des saints, au lieu que la censure n'eût peuplé le monde que d'idiots immortels.''<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
[[Christianisme]]<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Lacordaire Lacordaire sur Wikipedia]<br />
<br />
[http://www.acton.org/publicat/randl/liberal.php?id=11 Lacordaire dans ''Religion & Liberty'' de l' ''Acton Institute'']<br />
<br />
{{portail histoire}}{{célébrités}}<br />
{{auteurs}}<br />
{{XIXe siècle}}{{libéraux conservateurs}}{{libéraux classiques}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Germaine_de_Sta%C3%ABl&diff=18888Germaine de Staël2006-08-10T06:21:41Z<p>Ronnie Hayek : "libéralisme du sujet" + citation</p>
<hr />
<div>[[Image:Stael.jpg|right]]<br />
<br />
'''Anne-Louise Germaine Necker, baronne de Staël-Holstein''', connue sous le nom de '''Madame de Staël''', (Paris, 22 avril [[1766]] - 14 juillet [[1817]]), romancière et essayiste suisse romande.<br />
<br />
Fille du banquier genevois Jacques Necker, ministre de Louis XVI, et de la vaudoise Suzanne Curchod, elle est élevée dans un milieu d'intellectuels, qui fréquentent notamment le salon de sa mère (Buffon, Marmontel, Grimm, Edward Gibbon, l'abbé Raynal et Jean-François de La Harpe). Elle épouse en [[1786]] le baron de Staël-Holstein, ambassadeur de Suède, son aîné de dix-sept ans. Mme de Staël mène une vie sentimentale agitée et entretient en particulier une relation orageuse avec [[Benjamin Constant]], écrivain et homme politique franco-suisse qu'elle rencontre en [[1794]].<br />
<br />
Sa réputation littéraire s'affirme avec trois ouvrages :<br />
<br />
* ''Lettres sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau'' ([[1788]]),<br />
* ''De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations'' ([[1796]]),<br />
* ''De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales'' ([[1800]])<br />
<br />
Chassée de France par [[Napoléon Bonaparte]] qui la considère comme une redoutable intrigante, elle s'installe dans le château familial de Coppet d'où elle fait paraître :<br />
<br />
* ''Delphine'' ([[1802]])<br />
* ''Corinne ou l'Italie'' ([[1807]])<br />
* ''De l'Allemagne'' ([[1810]])<br />
<br />
Veuve en 1802, elle se remarie en 1811 avec un jeune officier suisse, Albert de Rocca, et rouvre son salon parisien sous la Restauration. Elle meurt en [[1817]] peu de temps après une attaque de paralysie durant un bal chez le duc Decazes.<br />
<br />
Elle laisse inachevé ''Considérations sur les principaux événements de la Révolution française''.<br />
<br />
Selon [[Lucien Jaume]], sa découverte du kantisme lui a permis d'entreprendre l'élaboration d'un "libéralisme du sujet", tâche qu'elle n'a malheureusement pas eu le temps de mener à bien.<br />
<br />
==Citation==<br />
<br />
''Un pays ne peut être gouverné longtemps par des scélérats, mais très longtemps par des demi-honnêtes gens, et c'est l'espèce la plus recherchée comme instrument par les factieux ardents et tyranniques.''<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://www.catallaxia.org/sections.php?op=listarticles&secid=31 Catallaxia]<br />
<br />
{{Auteurs}}{{Précurseurs}}{{libéraux classiques}}{{XIXe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Samuel_von_Pufendorf&diff=18417Samuel von Pufendorf2006-07-09T15:13:25Z<p>Ronnie Hayek : /* Citation */ italiques</p>
<hr />
<div>[[Image:Pufendorf.gif|right|Samuel von Pufendorf]]<br />
<br />
'''Samuel von Pufendorf''' (Chemnitz, 8 janvier [[1632]] - Berlin, 26 octobre [[1694]]), est un juriste et historien allemand. Son ouvrage le plus célèbre reste le ''De Jure naturæ et gentium'' ([[1672]]).<br />
<br />
==Biographie==<br />
<br />
Pufendorf naît dans une famille d'obédience luthérienne, dont le père est pasteur. Doué pour les études, il part s'instruire à l'école princière de Grimma avant de s'inscrire à l'Université de Leipzig. Il y apprend le [[droit]] et la philosophie.<br />
<br />
Il entame ensuite une carrière de diplomate et est capturé pendant la guerre opposant le Danemark et la Suède. Libéré, il enseignera le [[Droit naturel]] à l'Université de Heidelberg, puis - à l'invitation du roi de Suède, [http://www.cosmovisions.com/CharlesXISuede.htm Charles XI] - il donnera cours à Lund. Son traité ''De Jure naturæ et gentium'' ([[1672]]) déclenchera une vive polémique, mais sera défendu par le monarque suédois. Ce soutien ne s'arrêtera pas là, puisque le roi nommera Pufendorf historiographe officiel de la Cour de Stockholm. Il sera d'ailleurs élevé au rang de baron pour services rendus.<br />
<br />
Quelques années plus tard, en [[1688]], le juriste exercera des fonctions analogues à Berlin, avant de s'éteindre en [[1694]]. <br />
<br />
==Ses idées==<br />
<br />
===Droit naturel et contrat social===<br />
<br />
Innovant par rapport à ses prédecesseurs, dont le plus illustre est [[Grotius]], Pufendorf cherche à fonder sa science du [[droit]] sur la méthode mathématique à la lumière de la philosophie cartésienne.<br />
<br />
Tout d'abord, Pufendorf estime que le Droit naturel (défini comme "une [[loi]] qui est perpétuelle parce qu'elle n'est pas soumise aux changements comme les lois positives") s'applique à chaque homme, de par sa nature même. Il s'oppose ainsi aux thèses artificialistes de [[Hobbes]], dont l'argument dit "du fabricant" cherchait à démontrer que la [[justice]] existe parce que l'homme est producteur de lois. Or, pour le philosophe allemand, il n'en est rien : la constitution physique de l'être humain en tant qu'humain le rend titulaire de [[droits]]. La nature de l'homme est voulue par Dieu, mais Pufendorf pense que la Volonté divine peut modifier la nature des êtres créés. <br />
<br />
Contre Hobbes, et annonçant [[John Locke|Locke]], Pufendorf note que, dans l'état de nature, l'homme est déjà un être sociable. La particularité de l'espèce humaine est qu'en plus d'être constituée d'agents physiques, elle se règle grâce à des entités morales (''entia moralia'') simples (magistrats) ou complexes (famille, [[Etat]], etc.) qui n'appartiennent pas totalement à la situation naturelle. La nécessité pour l'homme de se conserver le contraint à observer des règles de sociabilité et, afin d'augmenter sa sécurité, il forme donc des cités. La société [[politique]] est ainsi un être moral composé fondé sur des conventions formalisant le [[contractualisme|contrat social]]. <br />
<br />
Ce contrat se décompose en trois moments:<br />
<br />
- Le pacte d'association, qui unit les personnes souhaitant se regrouper en société politique;<br />
<br />
- Le décret réglant la nature du gouvernement;<br />
<br />
- Le pacte de soumission, comportant lui-même deux temps: d'abord, l'élection du [[souveraineté|souverain]] auquel les contractants accepteront d'obéir. Ensuite, l'engagement réciproque comme tel, le souverain promettant de protéger la vie de ses sujets, tandis que ces derniers consentent à lui obéir.<br />
<br />
===Un absolutisme tempéré par les devoirs du souverain===<br />
<br />
Il convient de noter que le [[contractualisme]] pufendorfien octroie au souverain un droit de vie et de mort sur ses sujets. Il est donc permis de parler d'un [[absolutisme]] pufendorfien. Néanmoins, cette doctrine est fortement amendée par les prescriptions du juriste qui délimite les droits du prince et le soumet à de nombreux devoirs (obligation de tenir ses promesses et donc de protéger ses sujets, interdiction de ravir la [[propriété]] d'autrui, obligation de payer ses dettes et de réparer les dommages qu'il aura éventuellement causés, etc.) La nature du [[pouvoir]] souverain est donc absolue, mais les actions mêmes de l'[[Etat]] sont bornées par de nombreuses interdictions.<br />
<br />
Pourtant, l'absolutisme reste présent chez lui. En témoigne la manière dont Pufendorf examine les relations entre gouvernants despotiques et gouvernés. C'est sans doute aussi en raison de sa confiance dans son système de droit que Pufendorf n'accepte pas le [[droit de résistance à l'oppression]]. Si le Prince se transforme en tyran, il est interdit au peuple de se révolter, et Pufendorf de commenter: "quiconque trouve le fardeau insupportable peut toujours s'en aller ailleurs". Le bien public est, selon lui, tel qu'il vaut mieux accepter de se laisser tuer par l'oppresseur que de le tuer et de provoquer ainsi des troubles funestes.<br />
<br />
Toutefois, notons que Pufendorf distingue soigneusement la question de la soumission au [[pouvoir]] et celle de la [[souveraineté]] du Droit. La première dépend du consentement initial du peuple (cf. le [[contrat social]] décrit supra); tandis que la seconde est inconditionnelle et existe dans toute société avant même l'institution d'un corps politique. Le philosophe écrit à ce sujet :<br />
<br />
::''Il est très faux que tout Empire dépende du consentement de ceux sur qui on l'exerce. Cela n'a lieu qu'à l'égard de l'autorité humaine qui, étant établie entre des créatures naturellement égales, n'est légitime qu'autant qu'elle est fondée sur une convention, par laquelle ceux qui en dépendent se sont dépouillés du [[droit]] et du [[pouvoir]] qu'ils avaient de résister à quiconque voudrait les réduire sous son obéissance. Mais osera-t-on soutenir que Dieu n'a aucun droit de commander à sa créature, à moins qu'elle ne se soumette volontairement à son empire ?''<br />
<br />
Cet extrait incrimine directement la conception hobbésienne d'une souveraineté artificielle et "athée", faisant fi d'une norme antérieure (et supérieure) à la fondation de l'[[Etat]].<br />
<br />
===Le droit des gens, comme recherche de la [[paix]]===<br />
<br />
Du point de vue du droit international (''jus gentium''), Pufendorf reprend la distinction classique entre [[guerre]]s justes et injustes, tout en partant du principe que le bien commun exige le maintien de la [[paix]]. Si la guerre se révèle nécessaire, le belligérant agressé doit cependant rester dans son bon droit (lequel n'est pas incompatible avec l'emploi de la ruse) et se refuser à commettre des crimes de guerre.<br />
<br />
==Citation==<br />
<br />
''L'état de nature, par rapport à ceux qui vivent hors de toute société, n'est point la [[guerre]], mais la [[paix]], dont les principales lois se réduisent à ceci: de ne faire aucun mal à ceux qui ne nous en font point; de laisser chacun dans une paisible jouissance de ses biens; de tenir ponctuellement ce à quoi on s'est engagé; enfin, d'être porté à rendre service à notre prochain, autant que des obligations plus étroites et plus indispensables nous le permettent.''<br />
<br />
== Liens ==<br />
* [http://en.wikipedia.org/wiki/Pufendorf Samuel von Pufendorf] sur Wikipedia<br />
* [http://cepa.newschool.edu/het/profiles/pufendorf.htm Page Pufendorf avec bibliographie et liens intéressants]<br />
* [http://www.taieb.net/auteurs/Pufendorf/jusnV01.html Le droit de la nature et des gens]<br />
<br />
{{portail droit}}{{XVIIe siècle}}{{auteurs}}{{précurseurs}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:N%C3%A9o-conservatisme&diff=18385Discussion:Néo-conservatisme2006-07-08T11:47:06Z<p>Ronnie Hayek : explication</p>
<hr />
<div>Dites, je trouve que c'est un peu exagéré...<br />
<br />
notamment ce passage "S'ils contestent, comme les libertariens et la plupart des libéraux, la légitimité de l'ONU, ce n'est pas pour les mêmes raisons: les seconds le font parce qu'ils n'apprécient guère l'idée d'un "gouvernement mondial", tandis que les premiers se mobilisent contre ce type d'institution... '''parce qu'elle concurrence trop, selon eux, l'influence des Etats-Unis dans les affaires internationales'''.<br />
<br />
Faut pas confondre néo-conservateurs et conservateurs..<br />
<br />
Dostix<br />
<br />
---<br />
<br />
Quelle confusion ? Les néoconservateurs sont opposés à l'Onu, parce qu'elle ne suit pas suffisamment à leur goût les injonctions US. Sais-tu ce que ce sont les néocons, au fond ?<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 9 jan 2006 à 15:36 (CET)<br />
<br />
---<br />
<br />
J'ai remis l'ancienne version du texte. La dernière mouture faisait trop la part belle au ''so-called'' "minarchisme" des néocons. <br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek]][[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 8 juillet 2006 à 11:58 (CEST)<br />
<br />
---<br />
Si c'était juste la référence au minarchisme qui posait problème, il suffisait de l'adapter plutôt que d'éliminer d'un bloc ma tentative de synthèse. Bien la peine que j'y aie passé un bon quart d'heure. [[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 8 juillet 2006 à 12:48 (CEST)<br />
---<br />
<br />
La synthèse entre le point de vue fallacieux de FG et la réalité historique n'était pas vraiment indispensable ! ;-) <br />
<br />
Ceci dit, désolé d'avoir cavalièrement supprimé certains éléments intéressants que tu avais insérés. J'ai donc remis les informations qui me semblaient pertinentes. <br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek]][[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 8 juillet 2006 à 13:47 (CEST)</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Philippe_Duplessis-Mornay&diff=16582Philippe Duplessis-Mornay2006-06-15T06:51:51Z<p>Ronnie Hayek : /* Liens externes */ Bibliographie</p>
<hr />
<div>[[Image:180px-Duplessis-Mornay.jpg|right]]<br />
<br />
'''Philippe Duplessis-Mornay''' (Buhy, 5 novembre [[1549]] - La Forêt-sur-Sèvre, 11 novembre [[1623]]) est l'un des chefs de file du protestantisme français, surnommé le « pape des huguenots ».<br />
<br />
==Biographie==<br />
<br />
Né d’un père catholique (le seigneur de Buhy), Duplessis-Mornay sera converti aux thèses calvinistes par sa mère. Il étudie auprès du successeur de Calvin à Genève, [http://www.memo.fr/article.asp?ID=PER_MOD_099 Théodore de Bèze], dont la théorie des magistrats inférieurs exercera sur lui une forte influence. Devenu juriste, il se met au service de la cause huguenote et se liera d’amitié avec [http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_de_Coligny l’amiral de Coligny], l’une des victimes du [http://www.publius-historicus.com/st-bart2.htm massacre de la Saint-Barthélémy] ([[1572]]), auquel lui-même échappe de peu. Cette tragédie le bouleverse au point qu’il rédige un pamphlet, sous le sobriquet d’ « Etienne Junius Brutus », qui restera célèbre : les ''Vindiciæ contra Tyrannos'' ([[1579]]). Un autre rédacteur est parfois cité : Hubert Languet.<br />
<br />
Ses qualités le font remarquer et apprécier de Henri de Navarre (le futur Henri IV), qui en fait son homme de confiance. C’est ainsi que Duplessis servira d’intermédiaire entre Henri de Navarre et son frère, le roi de France Henri III. Devenu gouverneur de Saumur en [[1589]], il restera fidèle à son illustre ami jusqu'à la fin, même après que ce dernier eut abjuré définitivement le protestantisme en [[1593]]. Après l’assassinat d’Henri IV ([[1610]]), il connaîtra une humiliante destitution prononcée par Louis XIII en [[1621]] et mourra des suites d’une crise d’apoplexie en [[1623]].<br />
<br />
==Ses idées== <br />
<br />
Suivant une logique anti-[[absolutisme|absolutiste]], Duplessis-Mornay entend « ramener le [[pouvoir]] des princes et le [[droit]] des peuples à des principes premiers et évidents ». Il s’agit donc, pour lui, d’établir « la puissance légitime du Prince sur le peuple et du peuple sur le Prince ». Tout d’abord, il estime qu’il existe un [[contractualisme|contrat]] entre les citoyens et le [[souveraineté|souverain]] et écrit sans l’ombre d’une ambigüité :<br />
<br />
:En somme, les princes légitimes reçoivent les [[loi]]s de la main du peuple, et quant à la couronne et au sceptre, marques d’honneur et de puissance, cela les avertit de maintenir les lois, et de tirer leur gloire principalement de la conservation d’icelles. <br />
<br />
En résumé : « le roi est l’instrument et le corps par lequel la loi déploie ses forces. »<br />
<br />
Mais ce contrat repose sur un autre, plus fondamental, qui est celui liant le roi à Dieu. C’est la raison pour laquelle Duplessis-Mornay décrit le souverain comme le « vassal de Dieu ». S’il s’écarte des principes de [[justice]], il entre en conflit avec Lui ainsi qu’avec le peuple qui l’a nommé en échange de lui jurer obéissance. Dès lors, celui-ci est délié du contrat puisque le roi parjure l’a rompu.<br />
<br />
Cependant, il faut bien comprendre que ce [[droit de résistance à l'oppression]] accordé au peuple sous-entend une définition restreinte de ce dernier, que Duplessis se refuse à confondre avec la « populace ». En réalité, reprenant en cela ce qu’écrivait Théodore de Bèze, dans son ''Droit des magistrats'' en [[1574]], seuls les magistrats inférieurs sont aptes à déposer le monarque qui s’est rendu coupable de [[tyrannie]]. Toutefois, comme l’exposera également le jésuite [[Francisco Suarez]], le tyran d’origine peut être renversé par un individu singulier, sans qu’il soit besoin d’une procédure juridique complexe. De même, les ministres qui conseillent de manière malveillante un roi faible et/ou crédule peuvent être renversés par la [[droit contre la force|force]].<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
* Or comme les [[droit naturel|droits de nature et des Gens]], et les lois civiles nous commandent de prendre les armes contre tels tyrans (i. e. les usurpateurs), on peut dire aussi qu'il n'y a raison aucune qui nous puisse persuader le contraire. Il n'entrevient serment, convention, ni obligation publique ou particulière qui nous doive retenir : par ainsi, cas avenant, qu'une tyrannie se voulust fourrer en un [[Etat|Estat]], il est permis au moindre du peuple de repousser telle usurpation. (...) car celuy-là n'est pas Prince qui sans aucun titre légitime s'empare de l'Estat ou des pays d'autruy, ni n'est rebelle celuy qui défend sa patrie avec les armes au poing. (...) celuy qui réprime le destructeur de la patrie et de la discipline publique n'esmeut point de sédition, ains au contraire l'abolit. <br />
<br />
* Par peuple, il faut en effet entendre ceux qui ont autorité sur le peuple, assavoir les Magistrats qui sont inférieurs au roy, et que le peuple a déléguez ou establis en quelque sorte que ce soit, comme consorts de l'empire ou controlleurs des rois, et qui représentent tout le corps du peuple. Nous entendons aussi les Estats, qui ne sont autre chose que l'épitomé ou brief recueil du royaume, ausquels tous affaires publics se rapportent. Tels estoyent les Septante anciens au royaume d'Israel.<br />
<br />
==Bibliographie==<br />
<br />
Didier POTON, [http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2262016585/qid=1150354104/sr=1-1/ref=sr_1_8_1/171-7956339-5478632 ''Duplessis-Mornay, le pape des huguenots''], Perrin, 2000.<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Duplessis-Mornay Article biographique sur Duplessis-Mornay.]<br />
* [http://www.museeprotestant.org/Pages/Notices.php?scatid=6&noticeid=726&lev=1 Brève notice biographique.]<br />
* [http://www.constitution.org/vct/vindiciae.htm ''Vindiciæ contra Tyrannos''.]<br />
* [http://history.wisc.edu/sommerville/367/367-05.htm Page sur la théorie protestante du droit de résistance.]<br />
<br />
{{XVIe siècle}} <br />
<br />
{{précurseurs}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion_utilisateur:Ronnie_Hayek&diff=15926Discussion utilisateur:Ronnie Hayek2006-05-30T09:30:06Z<p>Ronnie Hayek : question sur les fonctions "texte"</p>
<hr />
<div>* Franchement, Ronnie, je ne vois pas pourquoi tu rajoutes des < p align=justify >, ça ne sert à rien ! [[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 3 déc 2005 à 20:55 (CET)<br />
* Oups, moi je le fais aussi, c'est quand même nettement plus sympa aligné, non ?--[[Utilisateur:Khano-et-khayek|Khano-et-khayek]] 3 déc 2005 à 21:48 (CET)<br />
* Mais c'est ''déjà'' aligné, pourquoi perdez-vous du temps à rajouter ça ? [[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 3 déc 2005 à 22:24 (CET)<br />
* Ah ! Pourtant, je le fais parce que je ne vois pas les paragraphes alignés. [[Utilisateur:Ronnie Hayek]][[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 4 déc 2005 à 00:25 (CET)<br />
* Vous avez tout les deux raison :) ! La justification de paragraphes se configure dans Préférences/Préférences diverses. Par défaut, elle n'est pas activée (peut-être faudrait il la mettre à vrai par défaut). [[Utilisateur:Sekonda|Sekonda]] 4 déc 2005 à 11:19 (CET)<br />
* Je viens de faire le test, un utilisateur non connecté a la justification activée.<br />
----<br />
Dans mon cas, la justification n'est pas activée. En fait j'avais compris (à tort) que vous parliez d'alignement à gauche, alors qu'il s'agit pour vous d'alignement à droite (chose qui pour moi est absolument indifférente). Je propose d'éviter les < p align=justify >, puisqu'il y a une option dans les préférences qui est prévue pour ça. [[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 4 déc 2005 à 11:26 (CET)<br />
* Bonne idée. Je tiens à ce que ça soit justifié mais mettre les balises à chaque fois est un peu lourd, si ça peut être configuré par défaut ce serait super.--[[Utilisateur:Khano-et-khayek|Khano-et-khayek]] 4 déc 2005 à 13:36 (CET)<br />
** Oui et ça permettrait à ceux qui n'aiment pas le justifié (comme moi) de ne pas l'avoir ;) Pour l'enlèvement des ''p align="justify"'', il serait pratique d'utiliser un bot (logiciel qui fait des corrections automatiques entre autres - on doit pouvoir en adapter de Wikipédia, je peux me porter volontaire) --[[Utilisateur:Pankkake|pankkake]] 4 déc 2005 à 16:04 (CET)<br />
<br />
--<br />
<br />
Question : où sont passées les fonctions permettant d'insérer les liens URL, liens internes et ''tutti quanti'' ? Je ne les vois plus au-dessus du cadre quand je modifie un texte.<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek]][[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 30 mai 2006 à 11:30 (CEST)</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Social-d%C3%A9mocratie&diff=15249Social-démocratie2006-05-28T19:05:14Z<p>Ronnie Hayek : /* Le cas emblématique de la Suède */ reformulation</p>
<hr />
<div>==Définition==<br />
<br />
La social-démocratie désigne un courant politique de [[gauche]], réformiste et non-[[marxisme|marxiste]]. Historiquement, après la grande rupture de [[1917]], la social-démocratie s'oppose au [[communisme]], et accepte la démocratie pluraliste. Ses caractéristiques sont les suivantes :<br />
<br />
* [[démocratie]] politique, pluralisme politique et social ;<br />
* [[Keynes|keynésianisme]] ou néo-keynésianisme (l'[[Etat]] impulse l'initiative privée, [[politique]] monétaire et budgétaire laxiste) ;<br />
* importance de la [[protection sociale]] et de l'[[État-providence]] ;<br />
* rôle de l'[[Etat]] face à l'économie de marché pour répondre aux "revendications sociales".<br />
<br />
La social-démocratie est passée du statut de théorie politique à celui d'organisation réelle de la société à partir des années 20. C'est en Suède qu'elle a trouvé à s'accomplir avec le plus de force et dans la durée. Tout en conservant les institutions démocratiques classiques, les sociaux-démocrates suédois (influencés par l'économiste Gunnar Myrdal... qui reçut le [[Prix Nobel d'Économie]] en [[1974]], soit la même année que [[Friedrich von Hayek]] !) ont créé un [[Etat]] visant à s'occuper de la vie entière des citoyens. <br />
<br />
==Le cas emblématique de la Suède==<br />
<br />
Parmi les ouvrages ayant permis de montrer au public extérieur la réalité du "modèle suédois", il faut signaler un essai bien informé du journaliste britannique Roland Huntford : [http://www.amazon.com/gp/product/0713902604/103-3573388-4239015?v=glance&n=283155 ''The New Totalitarians''] ([[1971]]), trad. française ''Le nouveau [[totalitarisme]]'', Fayard, [[1975]]. <br />
<br />
Culturellement isolée du reste de l'Europe, la Suède est restée très longtemps en marge économiquement (peu d'industries jusqu'au début du [[XXe siècle]]). Le [[protectionnisme]] et le peu d'informations venant de l'extérieur ont permis le développement d'un parti social-démocrate très marxisant (contrairement à sa réputation de "modération idéologique") qui a fini par occuper totalement le [[pouvoir]] à partir des années 30. <br />
<br />
Formellement, les institutions démocratiques ont continué d'exister et la [[liberté de la presse]] aussi, mais la dissidence politique était socialement très mal vue. En pratique, la réalité politique était tout autre. La Suède était devenue un Etat corporatiste, un peu comme l'Italie fasciste. Non seulement les syndicats et groupes de pression économiques dictaient leur [[loi]], mais de plus ils participaient presque ouvertement à l'élaboration des diverses politiques et [[législation]]s. Certaines organisations dictaient directement leurs désirs aux ministres, lesquels étaient moins puissants que les hauts-fonctionnaires qui étaient légalement sous leurs ordres. <br />
<br />
Les entrepreneurs ne rechignaient pas, car ils étaient déresponsabilisés et échappaient ainsi aux risques de la [[concurrence]]. Certes, la plupart des [[entreprise]]s étaient officiellement toujours de [[droit]] privé, mais les décisions économiques étaient prises en accord avec le [[pouvoir]] [[politique]], l'administration toute puissante et les organisations syndicales. Plus précisément, dans les conseils d'administration, il siégeait un ou deux représentants du [[gouvernement]]. Ce nombre suffisait pourtant à infléchir les décisions de l'entreprise concernée dans le sens voulu par l'Etat. Ce [[corporatisme]], trait caractéristique de la social-démocratie suédoise, on l'a retrouvé dans bien d'autres [[démocratie]]s par la suite (bien qu'il appartînt originellement tant au traditionalisme politique qu'au [[fascisme]]). L'ombre tutélaire de l'Etat planait donc partout.<br />
<br />
Un exemple peu connu du [[dirigisme]] suédois permettra de convaincre le lecteur du caractère hautement intrusif de l'Etat social-démocrate, en l'occurrence dans le domaine urbanistique, l'Etat obligeait les gens (notamment issus de la campagne) à déménager pour aller habiter dans des quartiers construits sur fonds publics. <br />
<br />
Par ailleurs, il existait des "bureaux de tempérance" chargés de surveiller l'accoutumance des citoyens à la boisson. Un assistant social qui repérait un passant titubant pouvait demander sa prise en charge par ce service, lequel avait tout pouvoir pour l'expédier dans un sanatorium. Précision intéressante : l'Etat détenait le [[monopole]] sur l'alcool (en particulier sur la spécialité locale, l'aquavit).<br />
<br />
D'après Huntford, le manque de goût suédois pour l'anticonformisme explique la durée du pouvoir social-démocrate. De même, le peu d'intérêt pour l'[[individualisme]] a favorisé l'imprégnation du dogme social-démocrate. Chaque Suédois devait être considéré comme un outil en vue de réaliser le bien-être de la "Société", un rouage servant les desseins de la "providence" étatique. L'évasion fiscale a peu à peu fini par se développer (l'exemple le plus célèbre demeurant l'expatriation du cinéaste Ingmar Bergman), en raison du montant de plus en plus insupportable des [[impôt]]s. Pas loin d'être considérée comme le crime le plus grave, elle fut frappée par une répression brutale. De leur côté, les vrais délits étaient considérés comme le fait d'individus irresponsables et donc incapables de rendre compte de leurs actes, de sorte qu'ils devaient être soignés de leur asocialité au lieu d'être punis. Nous ne sommes pas loin de l'Etat thérapeutique dénoncé par le psychiatre [[Thomas Szasz]]. <br />
<br />
Quant à la fameuse "liberté sexuelle" locale, elle était là aussi programmée par les hommes de l'Etat. Huntford note que le mot de [[liberté]] n'était utilisé que dans ce contexte. En vérité, il s'agissait de dissocier politiquement la morale amoureuse de l'acte physique pour continuer de contrôler les citoyens tout en leur permettant, dit l'auteur, de ''défouler leurs frustrations politiques à travers l'acte sexuel''. Huntford n'hésite pas à comparer à plusieurs reprises la situation de ce pays à une version concrétisée du ''Brave New World'' de Huxley. <br />
<br />
En bref, sous le gouvernement social-démocrate, ''par la douceur et la persuasion, les Suédois ont obtenu ce qu'aucun régime totalitaire n'a obtenu par des pelotons d'exécution''. <br />
<br />
Au final, ce sombre tableau n'est-il pas également celui de notre présent ?<br />
<br />
==Effets pervers de la social-démocratie==<br />
<br />
Loin de créer une mentalité d'[[assistanat|assistés]], les régimes de l'ex-Bloc de l'Est ont créé chez leurs ressortissants un recours systématique au système-D, qui explique en partie leur dynamisme actuel.<br />
<br />
A l'inverse, dans les social-démocraties, l'individu attend beaucoup plus de l'extérieur (très souvent matérialisé par l'[[Etat]] ou la [[Sécurité sociale]]). Cette attente plus importante peut aussi s'expliquer par le fait que l'Etat est plus à même, dans une social-démocratie, de répondre aux besoins des individus que dans une dictature communiste. (certains décrivent le régime français comme "un [[communisme]] qui a réussi" ?)<br />
<br />
C'est donc paradoxalement les social-démocraties qui créeraient la mentalité la plus propice à l'[[assistanat]].<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
* Lorsque le gouvernement a le pouvoir légal de décider si certaines conditions économiques justifient ou non une intervention, alors plus aucun domaine d'action n'est laissé aux opérations du [[marché]]. Alors, ce ne sont plus les consommateurs qui décident finalement ce qui sera produit, par qui, où et comment —en quelle quantité et avec quelle qualité : ce sont les hommes de l'[[Etat]]. Car aussitôt que les effets du marché libre s'écartent de ce que les autorités étatiques considèrent comme désirable, alors les hommes de l'[[Etat]] interviennent. Ce qui veut dire que le [[marché]] est libre, aussi longtemps qu'il fait ce que les hommes de l'Etat attendent de lui. Il est libre de faire ce que les autorités de l'Etat jugent bon qu'il fasse, mais pas ce qu'elles trouveraient "mauvais" ; et décider de ce qui est bon et de ce qui est mauvais revient aux hommes de l'Etat. De sorte que la théorie et la pratique de l'[[interventionnisme]] conduisent finalement à l'abandon de ce qui devait au départ les distinguer du [[socialisme]] à 100 % pour réintroduire, en leur lieu et place, les principes de la planification économique [[totalitarisme|totalitaire]]." ([[Ludwig von Mises]], ''L'Action humaine'')<br />
<br />
* La social-démocratie repose sur l’[[État-providence]] qui dégénère toujours en Etat [[totalitarisme|totalitaire]] lorsqu’il s’agit de partager la pénurie engendrée par l’[[interventionnisme]] sans limite. ([[Jean-Louis Caccomo]])<br />
<br />
* En réalité, la seule victoire de l’époque actuelle est celle de la social-démocratie, c’est-à-dire la combinaison de l’omnipotence d’une minorité élue et de l’économie mixte (définie non pas seulement par l’existence de nombreuses activités étatiques, mais aussi par une fiscalité forte et discriminatoire ou des réglementations tentaculaires). On est loin de la [[liberté]] individuelle. Ce qui est vrai, c’est que cette social-démocratie manque singulièrement d’appui idéologique et de souffle spirituel. Elle est une sorte d’armistice dans la guerre civile des intérêts organisés. Mais elle n’est pas, elle ne peut pas être une fin des [[idéologie]]s. Son absence de relief intellectuel ne doit pas cacher qu’elle s’inspire d’une « philosophie » particulièrement contestable : elle traduit la domination du pragmatisme et du scepticisme et pour cette raison même, elle ne peut pas annoncer la fin de l’idéologie. ([[Pascal Salin]])<br />
<br />
* Dans une société où les inégalités résultent non de la compétition ou du [[marché]], mais de décisions de l’[[État]], le grand art économique consiste à obtenir de la puissance publique qu’elle dévalise à mon profit mon voisin, si possible sans que celui-ci sache à qui va la somme qu’on lui prend. ([[Jean-François Revel]], ''La Grande parade'')<br />
<br />
* La marche utopique de l'Histoire, but des sociaux-démocrates, est similaire, mais pas tout à fait identique, à celui des [[communisme|communistes]]. Pour ceux-ci, l'objectif était la nationalisation des moyens de [[production]], l'éradication de la classe [[capitalisme|capitaliste]], et l'arrivée au [[pouvoir]] du prolétariat. Les sociaux-démocrates savent qu'il est de loin préférable pour l'Etat socialiste de conserver les capitalistes et une [[économie]] de [[marché]] tronquée, afin qu'ils soient réglementés, confinés, contrôlés, et soumis aux commandements de l'Etat. Le but des sociaux-démocrates n'est pas la "[[lutte des classes]]", mais une sorte d'"harmonie de classes", dans laquelle les capitalistes et le marché sont contraints de travailler et réduits en esclavage pour le bien de la "[[société]]" et de l'appareil d'Etat. Les communistes veulent une dictature de parti unique, où tous les dissidents sont écrasés ou envoyés au Goulag. Les sociaux-démocrates préfèrent de loin une dictature "douce", ce que Marcuse appelait - dans un autre contexte - "la [[tolérance]] répressive", constituée d'un système où deux partis s'entendent sur les points fondamentaux et débattent poliment sur les problèmes mineurs ("devrions-nous augmenter les impôts de cinq ou sept pour cent cette année ?"). La [[liberté]] d'expression et la liberté de la presse seront tolérées par les sociaux-démocrates, mais encore une fois dans des limites étroites et insignifiantes. Les sociaux-démocrates tremblaient devant la brutalité nue du Goulag; ce qu'ils préfèrent, c'est faire subir aux dissidents une "douce" et "thérapeutique" dictature du "dressage sensitif" et de les "éduquer à la dignité des modes de vie marginaux". En d'autres termes, ''Le Meilleur des mondes'' au lieu de ''[[1984]]''. L'"inévitable marche vers la démocratie" plutôt que la "dictature du prolétariat". ([[Murray N. Rothbard]]) <br />
<br />
{{portail politique}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:La_Constitution_de_la_libert%C3%A9&diff=16741Discussion:La Constitution de la liberté2006-05-28T18:56:10Z<p>Ronnie Hayek : </p>
<hr />
<div>* Tu as des nouvelles, Ronnie, de cette traduction ? --[[Utilisateur:(=S=)|(=S=)]] 28 mai 2006 à 18:06 (CEST)<br />
<br />
---<br />
<br />
* Non, je ne sais pas ce qu'il en advient.<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 28 mai 2006 à 20:55 (CEST)</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=N%C3%A9olib%C3%A9ralisme&diff=16647Néolibéralisme2006-05-28T09:30:09Z<p>Ronnie Hayek : correction => fer de lance + déplacement paragraphe Lepage</p>
<hr />
<div>Quand il n'est pas utilisé par des anti-libéraux primaires (c'est-à-dire des gens plus désireux de colporter des clichés en jouant leur rôle si confortable de gardiens héroïques d'un monde en péril, que de réfléchir &ndash; cf. [[néolibéral]]), le terme sert souvent d'étiquette par défaut pour théoriciens en panne d'inspiration ; autant dire que le terme n'a aucun sens pour un libéral, sinon l'[[utilité]] très pratique de pouvoir cerner par le simple indice de l'emploi de ce concept-fantôme, la prévention idéologique de la personne qui s'en sert (révélateur de préjugés qui fonctionne aussi avec [[ultralibéral]]).<br />
<br />
Tout d'abord, dans les années 1930, le terme a servi à désigner un courant de réaffirmation des idées libérales, alors que les idées [[collectivisme|collectivistes]] dominaient les esprits, et dont [[Louis Rougier]] fut en son temps le fer de lance, en organisant le [[Colloque Walter Lippmann]].<br />
<br />
Ensuite, au début des années 1980, les compléments apportés à la théorie &laquo;&nbsp;[[%C3%89cole_n%C3%A9oclassique|néoclassique]]&nbsp;&raquo; (en [[économie]]) ayant fait leur apparition dans le débat public ([[coûts de transaction]], [[théorie des choix publics]], [[anticipations rationnelles]], [[capital humain]], etc.) et puisque le terme de "néo néo classicisme" paraissait peu souhaitable, on les a appelé &laquo;&nbsp;nouveaux économistes&nbsp;&raquo;, puis &laquo;&nbsp;néo-libéraux&nbsp;&raquo; en raison de leur anti-[http://fr.wikipedia.org/wiki/Keyn%C3%A9sianisme keynésianisme]. L'un de ceux-ci, [[Henri Lepage]], a d'ailleurs intitulé un chapitre de ''Demain le libéralisme'' ([[1980]]) : "Les nouveaux libéraux et l'idée de justice".<br />
<br />
<br />
D'autres fois, l'étiquette néo-libérale, qualifie les [[monétarisme|monétaristes]] de l'[[%C3%89cole de Chicago]], alors que beaucoup de théories monétaristes passent par une intervention de l'Etat et des Banques Centrales ; il y a donc un non-sens.<br />
<br />
Enfin, certains détracteurs du libéralisme intègrent au "néo-libéralisme" le courant de pensée de [[L%27Economie de l%27offre]] qui a notamment été animé par [http://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Laffer Laffer] et Gilder, tout deux membres de l’université de Californie du sud, cherchant à montrer que les difficultés économiques contemporaines proviennent d’une insuffisance de facteurs de production due à l'intervention de l'[[Etat]].<br />
<br />
Notons encore, pour clore la chasse aux fantômes, que le terme de &laquo; néo-libéraux &raquo; est aussi souvent accolé aux [[néoconservateur]]s, qui sont aussi libéraux que le ciel est vert.<br />
<br />
{{Lexique}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Nicolas_Oresme&diff=15834Nicolas Oresme2006-05-14T10:44:16Z<p>Ronnie Hayek : /* Citations */ majuscule</p>
<hr />
<div>==Biographie==<br />
<br />
Nicolas Oresme (Bayeux,~ [[1320]] - Lisieux, 11 juillet [[1382]]) est connu comme l'un des grands savants du moyen âge. <br />
<br />
Ayant étudié la théologie et le [[droit]] canon, il exerce de nombreuses charges ecclésiastiques avant de devenir évêque de Lisieux de [[1377]] à [[1382]]. On lui prête souvent la fonction de précepteur du futur roi Charles V. Etienne Gilson lui attribue aussi le mérite d'être le premier auteur à avoir employé le français pour énoncer de grandes vérités scientifiques et philosophiques. <br />
<br />
Ses travaux l'ont conduit à s'intéresser tant aux mathématiques (il est parfois considéré comme un précurseur de la géométrie analytique) qu'à la physique (dans son ''Traité du Ciel et du Monde'', bien avant Copernic, il sape le système aristotélicien en argumentant en faveur de la rotation de la Terre) ou encore l'[[économie]]. Ce dernier domaine est exploré dans son ''Traité du commencement et première invention des monnaies'' ([[1366]]).<br />
<br />
Ainsi, à partir d'un commentaire d'[[Aristote]], il élabore une réflexion sur la [[monnaie]], qui conteste au Prince le droit d'établir arbitrairement la [[valeur]] de la monnaie. Cet acte de [[souveraineté]] - issu du célèbre "droit de battre monnaie" - détruit les relations commerciales établies librement et crée une [[inflation]] dommageable à la prospérité générale. A cet égard, l'homme d'Eglise n'hésite pas à dénoncer cette [[politique]] comme un apanage de la [[tyrannie]].<br />
<br />
Pour [[Jörg Guido Hülsmann]], les intuitions d'Oresme anticipent la théorie des [[cycles|cycles économiques]] et la défense d'une monnaie libre de toute entrave étatique, que prônera l'[[École autrichienne]]. Ses conceptions sont réunies dans le [http://phare.univ-paris1.fr/textes/Oresme/Tractatus.html ''Tractatus de origine, natura, jure et mutationibus monetarum''].<br />
<br />
Ses réflexions juridiques et institutionnelles sont contenues dans son commentaire à sa traduction de la ''Politique'' d'Aristote (entre [[1371]] et [[1374]]). Oresme conteste la légitimité d'une monarchie universelle, copiée sur le modèle de la ''plenitudo potestatis'' pontificale. Pour lui, il s'agit de deux registres différents : la monarchie spirituelle émane de la volonté divine et est régie par le Saint-Esprit, tandis que le pouvoir temporel doit veiller à gérer prudemment les affaires humaines. S'il n'approuve guère les menées séditieuses et le tyrannicide (contrairement à [[saint Thomas d'Aquin]]), l'évêque estime cependant que, lorsqu'un Prince a failli et a outrepassé ses droits, le peuple est autorisé à le sanctionner et, par suite, à le remplacer. Car, selon Oresme, le roi n'est que le dépositaire du pouvoir politique émanant des citoyens (plus précisément, des états généraux). Plus encore, la condition principale à l'existence d'un bon gouvernement n'est pas que règne un prince de valeur, mais que celui-ci se soumette à la [[loi]]. Selon l'historien des idées [http://history.memphis.edu/biogfiles/bio_blythe.html James M. Blythe] (in ''Le Gouvernement idéal et la constitution mixte au moyen âge'', Academic Press-Cerf, Fribourg-Paris, [[2005]]), par cette invocation de la suprématie de la loi, Oresme tranche avec les habitudes des commentateurs aristotéliens.<br />
<br />
En ces différents sens, sa réflexion politique peut être perçue tant comme une anticipation de l'exigence libérale de limiter le [[pouvoir]] que comme une lointaine annonce du crédo démocratique de la [[souveraineté]] populaire.<br />
<br />
Il importe de relever que ce travail de commande pour le roi Charles V déboucha sur des applications pratiques. C'est ainsi que le monarque s'inspira de certaines remarques d'Oresme pour remplacer la procédure de sélection des hauts fonctionnaires par une élection de ceux-ci par le conseil royal.<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
* ''Ce qui peut être déterminé par la loi ne doit pas être laissé à la volonté d'un seul homme. Pour cette raison, plus ces choses sont laissées à la volonté des dirigeants, moins bonne est la "policie" et se rapproche-t-elle davantage de la [[tyrannie]]. Là où les lois n'existent pas, il n'existe pas à proprement parler de "policie", mais c'est une corruption de la "policie".''<br />
<br />
* ''Aristote dit que la loi est l'intellect, parce qu'elle se conforme à la pure [[raison]], sans mélange avec l'appétit sensible. Et ainsi il est plus opportun d'être gouverné par la loi que par la volonté d'un homme.''<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
* [[Christianisme]]<br />
* [[Les Scolastiques]]<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://www.newadvent.org/cathen/11296a.htm Biographie dans la Catholic Encyclopedia].<br />
<br />
* [http://sceco.univ-poitiers.fr/hfranc/NOresme.htm Autre Biographie de Nicolas Oresme].<br />
<br />
* [http://www.mises.org/story/1516 ''Nicholas Oresme and the First Monetary Treatise''] par [[Jörg Guido Hülsmann]].<br />
<br />
* [http://phare.univ-paris1.fr/textes/Oresme/oresmebib.html Bibliographie des écrits économiques de N. Oresme].<br />
{{précurseurs}}<br />
<br />
{{XIVe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Martin_Luther&diff=15879Martin Luther2006-05-14T10:03:30Z<p>Ronnie Hayek : /* Voir aussi */ christianisme</p>
<hr />
<div>[[Image:Luther.jpg|right|Martin Luther]]<br />
<br />
'''Martin Luther''' (10 novembre 1483, Eisleben - 18 février 1546, Eisleben) est un moine allemand qui s'est opposé à des dérives du catholicisme romain et a été l'initiateur du [[protestantisme]] (luthéranisme). Il a traduit la Bible en allemand, « la langue du peuple ». En 1517, il a présenté ''95 thèses contre le trafic des indulgences'', dont la publication marque, au moins symboliquement, le début de la Réforme.<br />
<br />
==Influence de Luther sur le développement du capitalisme==<br />
<br />
Luther va, selon [[Max Weber]], apporter une importante transformation dans la représentation de l'activité professionnelle. Pour le catholicisme, l'action professionelle dans le monde n'a pas de valeur positive pour la recherche du salut. Le retrait hors du monde, le refus de la recherche des biens de ce monde, sont, au contraire, fortement valorisés en tant que voies de salut. A l'inverse, pour Luther, l'activité professionnelle est une tâche que Dieu a donné à accomplir aux hommes : la profession devient une vocation (divine). <br />
<br />
:''« L'unique moyen de vivre d'une manière agréable à Dieu n'est pas de dépasser la morale de la vie séculière par l'ascèse monastique, mais exclusivement d'accomplir dans le monde les devoirs correspondant à la place que l'existence assigne à l'individu dans la société, devoirs qui deviennent ainsi sa « vocation » »''. (Note : vocation se dit en allemand ''Beruf'' qui signifie aussi métier.)<br />
<br />
Luther, par sa doctrine du salut par la foi seule, et du ''Beruf'', réhabilite ainsi la vie laïque et fait du [[travail]] une valeur. Mais cette insistance sur le labeur a pour conséquence qu'il devient une fin en soi. Si bien que la production en vient à être déconnectée de sa finalité qui est la satisfaction du [[consommateur]]. <br />
<br />
<br />
=='''L'[[absolutisme]] de Luther'''==<br />
<br />
La théologie luthérienne pose que Dieu sait de toute éternité quels sont les hommes qui seront sauvés. Cette caractéristique complète la conception pessimiste de Luther (qui renoue avec la tradition augustinienne), selon laquelle chaque homme est incapable d'oeuvrer par lui-même à son salut. Seule la foi peut l'y aider.<br />
<br />
Cette doctrine a pour conséquence que l'Eglise romaine est dénoncée comme une imposture faisant obstacle à la communauté des fidèles, confondue avec le peuple. Dès lors, pour Luther, l'influence de l'Eglise dans les affaires temporelles, et en particulier juridiques, doit être fermement combattue. C'est ainsi que le [[pouvoir]] temporel se voit promu comme unique détenteur du glaive de [[justice]]. C'est aux princes séculiers qu'il revient de défendre la foi contre les hérétiques, d'administrer les biens ecclésiastiques et de garantir la diffusion du message évangélique.<br />
<br />
Etant donné que tout pouvoir émane de Dieu, exprimant donc les desseins de la Providence, Luther considère que l'obéissance au pouvoir temporel s'impose à tous. Les (faibles) limites à cette soumission quasi absolue sont de deux ordres :<br />
<br />
1° Loin de se fonder sur le [[Droit naturel]], il avance que les Princes étant élus par la volonté divine ne sauraient l'enfreindre.<br />
<br />
2° La désobéissance est légitimée seulement en réaction au gouvernement d'un prince impie. Mais il ne s'agit pas pour Luther de promouvoir la [[désobéissance civile]] ni, encore moins, le [[droit de résistance à l'oppression]]. Le bon croyant doit résister passivement, en son for intérieur, quitte à endurer silencieusement la persécution. C'est pourquoi le théologien écrit : ''On ne doit pas résister à la [[tyrannie]], mais la souffrir patiemment.''<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
* [[Émergence du capitalisme selon Max Weber]]<br />
* [[Calvin]]<br />
* [[Christianisme]]<br />
{{portail histoire}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=%C3%89tienne_Bonnot_de_Condillac&diff=15017Étienne Bonnot de Condillac2006-05-13T09:36:34Z<p>Ronnie Hayek : /* Présentation */ lien interne</p>
<hr />
<div>[[Image:Condillac.jpg|thumb|right|Étienne Bonnot de Condillac]]<br />
<br />
==Présentation==<br />
<br />
'''Étienne Bonnot de Condillac''' (30 septembre [[1715]] - 3 août [[1780]]), est un philosophe français.<br />
<br />
Condillac est le premier à penser explicitement les rapports entre l’économie et la politique. [[Murray Rothbard]] et l’[[école de Chicago]] sont les héritiers directs de notre abbé (car il était abbé). Plus fort que [[Cantillon]], Condillac explicite des notions jusque-là floues et incomplètes. Il fonde la [[valeur]] sur l’[[utilité]]. La valeur est donc [[subjectivité de la valeur|subjective]], et même deux fois subjective : elle répond aux besoins du sujet, et elle ne devient valeur que par une estimation subjective. Ce sont donc nos besoins qui déterminent la valeur des choses. Evidemment, on sent moins les besoins dans l’abondance que dans la [[rareté]], mais le fond du nœud est bien là. Comme le dit Condillac dans un éclair de génie,<br />
<br />
"''Une chose n’a pas une valeur parce qu’elle coûte, comme on le suppose ; mais elle coûte, parce qu’elle a une valeur.''"<br />
<br />
On passe de la valeur au [[prix]] par l’[[échange]]. C’est là où Condillac est vraiment génial. Il dit :<br />
<br />
"''Il est faux que dans les échanges on donne valeur égale pour valeur égale.''"<br />
<br />
(en se référant implicitement à [[Thomas d'Aquin]]. Bien au contraire :<br />
<br />
"''Chacun des contractants en donne toujours une moindre pour une plus grande.''"<br />
<br />
L’inégalité des valeurs subjectives est le moteur de l’échange. Et cet échange, s’il est librement consenti, améliore forcément le bien-être des deux parties, qui, sinon, n’échangeraient rien du tout !<br />
<br />
Le seul déplacement d’un objet de la personne A à la personne B augmente le bien-être de l’ensemble des deux personnes si B accorde plus de valeur que A à cet objet ! C’est l’échange qui révèle les prix, car aucun prix n’est absolu, tous sont relatifs. Ils n’apparaissent absolus que parce qu’ils sont exprimés en monnaie, mais même dans ce cas, ils sont relatifs au prix de la monnaie.<br />
<br />
Chez Condillac, la liberté humaine est fondée sur l’[[efficience]] économique, pas sur la morale ou sur la religion. L’échange profite aux parties parce qu’il est libre. La plus petite contrainte exercée sur l’une ou l’autre aboutirait à un moindre bien-être. Il propose de restaurer la liberté des échanges pour réduire les disettes et stabiliser les prix, ce qui, comme le rappelle justement [[Philippe Simonnot]], est aussi scandaleux au XVIIIe siècle, que de vouloir aujourd’hui libérer de ses réglementations ([[SMIC]], [[35 heures]], etc) le [[marché du travail]] pour réduire le [[chômage]].<br />
<br />
Dans son grand tableau, l’Etat a une place : celle de l’[[Etat gendarme]], dont l’[[impôt]] constitue le salaire de protection des propriétaires. Mais le souverain ne peut être protecteur que s’il n’a pas de préférences propres. C’est là le trou noir du raisonnement de Condillac : comment empêcher l’Etat d’avoir ses propres préférences, et à partir de là comment l’empêcher d’interférer sur les préférences des particuliers ? Condillac ne le dira pas.<br />
<br />
==Citation==<br />
<br />
''Une chose n'a pas une valeur, parce qu'elle coûte, comme on le suppose ; mais elle coûte, parce qu'elle a une valeur. Je dis donc que, même sur les bords d'un fleuve, l'eau a une valeur, mais la plus petite possible, parce qu'elle y est infiniment surabondante à nos besoins. Dans un lieu aride, au contraire, elle a une grande valeur ; et on l'estime en raison de l'éloignement et de la difficulté de s'en procurer. En pareil cas un voyageur altéré donnerait cent louis d'un verre d'eau, et ce verre d'eau vaudrait cent louis. Car la valeur est moins dans la chose que dans l'estime que nous en faisons, et cette estime est relative à notre besoin : elle croît et diminue comme notre besoin croît et diminue lui-même.''<br />
<br />
==Bibliographie==<br />
<br />
<br />
* [[1746]] ''Essai sur l’origine des connaissances humaines'' - reprise des idées de [[John Locke]].<br />
* [[1749]] ''Traité des systèmes''. <br />
* [[1754]] ''Traité des sensations'' - ouvrage majeur.<br />
* [[1755]] ''Traité des animaux'' - critique de l’''Histoire naturelle'' de [[Buffon]] de 1749.<br />
* [[1775]] ''Cours d’études'' - 13 volumes, écrit pour le jeune [[Duc Ferdinand de Parme]], fils de [[Louis XV]].<br />
* [[1776]] ''Le Commerce et le gouvernement considéré relativement l’un à l’autre''.<br />
* [[1780]] ''La Logique ou l’art de penser'' - commande du gouvernement de [[Pologne]] pour les écoles palatines.<br />
* [[1798]] ''La Langue des calculs'' - posthume.<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://wikisource.org/wiki/Trait%C3%A9_des_sensations Traité des sensations sur Wikisource]<br />
* [http://wikisource.org/wiki/Essai_sur_l%27origine_des_connaissances_humaines Essai sur l'origine des connaissances humaines sur Wikisource]<br />
* [http://www.taieb.net/auteurs/Condillac/Condillac01.html Biographie de Condillac]<br />
* [http://www.taieb.net/auteurs/Condillac/commerce/ctab1.html ''Le Commerce & le Gouvernement'', 1re partie]<br />
* [http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-87991 Le commerce et le gouvernement considérés relativement l'un à l'autre] sur Gallica<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
* [[Libéraux classiques]]<br />
{{auteurs}}<br />
{{XVIIIe siècle}}<br />
{{libéraux classiques}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Randolph_Bourne&diff=15999Randolph Bourne2006-05-06T10:50:02Z<p>Ronnie Hayek : précisions + liens internes</p>
<hr />
<div>[[Image:Bourne.jpg|right|Randolph Bourne]]<br />
==Présentation==<br />
<br />
'''Randolph Silliman Bourne''' ([[1886]] Bloomfield, New Jersey - [[1918]]) est un écrivain américain, essentiellement connu pour ses essais, au premier rang desquels ''La [[guerre]] est la santé de l'[[Etat]]'' (''War is the Health of the State''), essai inachevé et découvert après sa mort. <br />
<br />
Durant la Première guerre mondiale, les intellectuels américains furent divisés entre les pro-guerre, guidés par le ''liberal'' John Dewey, et les anti-guerre, parmi lesquels figuraient Bourne ou Jane Addams. Bourne a été l'élève de Dewey, mais s'est opposé à sa conception de la guerre qui ne serait qu'un moyen d'apporter, de force, la [[démocratie]] aux peuples vaincus. Dans son essai de [[1918]], ''Le crépuscule des idoles'', Bourne explique que les Américains justifient la guerre par la démocratie, mais que la démocratie elle-même n'est jamais examinée. Il considère que Dewey a trahi son idéal démocratique en ne se focalisant que sur l'apparence du [[gouvernement]] démocratique, plutôt que sur les véritables idées démocratiques. <br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
* ''"One keeps healthy in wartime not by a series of religious and political consolations that something good is coming out of it all, but by a vigorous assertion of values in which war has no part."''<br />
<br />
==Liens externes==<br />
* [http://www.bigeye.com/rbourne.htm Randolph Bourne 1886-1918.]<br />
* [http://randolphbourne.org/ Institut Randolph Bourne.]<br />
<br />
{{XXe siècle}}{{précurseurs}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:Restauration&diff=16666Discussion:Restauration2006-05-02T17:48:17Z<p>Ronnie Hayek : correction</p>
<hr />
<div>Je propose que cette contribution très complète figure parmi les articles de qualité.<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 2 mai 2006 à 19:47 (CEST)</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Suffrage_universel&diff=16502Suffrage universel2006-04-30T15:51:28Z<p>Ronnie Hayek : /* Qu'en pensent les libéraux ? */ égalitarisme</p>
<hr />
<div>==Définition==<br />
Le '''suffrage universel''' est le principe d'expression de la volonté populaire. Le corps électoral est constitué de tous les citoyens et citoyennes en âge de voter à condition qu'ils ne soient pas privés de leurs droits civiques. <br />
<br />
Si, en France, le suffrage universel masculin est admis dès [[1848]], les [[Etats-Unis]] n'ont renoncé qu'en [[1964]] au système des «poll-taxes», qui maintenait dans certains Etats un cens électoral.<br />
<br />
==Qu'en pensent les libéraux ?==<br />
<br />
En [[1863]], dans ''Le Parti libéral, son programme et son avenir'', [[Edouard Laboulaye]], à l'instar de [[Prévost-Paradol]], mais contrairement à [[Constant]] ou à [[Montalembert]], juge cette réforme indispensable pour éduquer la majorité de ses compatriotes à la raison et à la liberté. Avant lui, [[John Lilburne]] notamment avait défendu dès le [[XVIIe siècle]] cette idée. <br />
<br />
Toutefois, pour nombre de [[libéraux]] et de [[libertarien|libertariens]], le suffrage universel, expression de la [[démocratie]], n'est qu'un moyen de sélection des représentants, et surtout pas une fin en soi. [[Hayek]] écrit notamment : « Que dans le monde occidental, le suffrage universel des adultes soit considéré comme le meilleur arrangement, ne prouve pas que ce soit requis par un principe fondamental » (''La Constitution de la liberté''). Il présente l'inconvénient de favoriser les politiques les plus démagogiques, sous couvert d'"acquis sociaux", particulièrement dans des pays comme la [[France]] où la moitié des personnes ne paient pas d'[[impôt]] sur le revenu. Le problème majeur que pose un tel vote est qu'il ne discrimine pas entre les gens qui payent des impôts et ceux qui n'en payent pas (fonctionnaires, retraités, chômeurs, etc.). Autrement dit, ceux dont les [[revenu]]s dépendent de l'impôt ont autant voix au chapitre que ceux qui sont imposés. Le [[droit]] de vote pour tous constitue donc un écart par rapport à l'[[égalité]] devant la [[loi]] et participe donc plus de l'[[égalitarisme]] que de l'[[isonomie]] chère aux libéraux.<br />
<br />
==Citation==<br />
<br />
* ''Que les fonctionnaires, les retraités âgés, les chômeurs, etc., aient le droit de voter sur la manière dont ils doivent être payés sur la poche du reste, et qu'ainsi leur vote soit sollicité par la promesse d'être payés davantage, voilà qui n'est guère raisonnable. Il ne le serait pas non plus si les employés de l'[[Etat]] avaient voix au chapitre pour décider que soient adoptés les projets qu'eux-mêmes ont élaborés, ou si les personnes qui ont à exécuter les ordres de l'Assemblée gouvernementale avaient part aux décisions sur le contenu de ces ordres.'' ([[Friedrich August von Hayek]])<br />
<br />
{{portail politique}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Domingo_de_Soto&diff=16631Domingo de Soto2006-04-29T18:22:42Z<p>Ronnie Hayek : /* Contre l’absolutisme et le machiavélisme */ reformulation</p>
<hr />
<div>'''Domingo de Soto''' (Ségovie [[1495]] - Salamanque [[1560]]), est un théologien dominicain et l’une des figures de proue de [[L'École de Salamanque]]. <br />
<br />
==Biographie==<br />
<br />
Après avoir entamé des études de théologie à la Faculté des Arts d’Alcalá (entre 1513 et 1516), il se rend à Paris pour y suivre l’enseignement de [http://en.wikipedia.org/wiki/John_Mair Jean Mair] (de 1516 à 1519), fortement imprégné de nominalisme. De retour à Alcalá, il rejoint en [[1526]] l'Ordre des Frères Prêcheurs à Burgos. <br />
<br />
Il va ensuite enseigner la théologie à Salamanque, y remplaçant [[Francisco de Vitoria]], qui souffre de problèmes de santé persistants. Dans son cours de physique, Soto anticipe Galilée en recourant à l'exemple d'un projectile pour démontrer le mouvement rectiligne et uniforme des corps, apportant ainsi un démenti à la physique [[Aristote|aristotélicienne]].<br />
<br />
Domingo de Soto prend aussi part à de nombreux débats de son temps, tant au [http://www.publius-historicus.com/c_trente.htm Concile de Trente] sur la question de la grâce (d’où sortira son traité ''De natura et gratia'', en [[1547]]), où il représente à la fois l’empereur Charles Quint et l’ordre des dominicains, que lors de la controverse de Valladolid sur le [[droit]] des Indiens. Dans ce dernier débat, il soutiendra [http://faculty.cua.edu/Pennington/Law508/LasCasas2.html Bartolomé de Las Casas] contre Juan Ginès de Sepúlveda, pour qui les Indiens disposent des mêmes [[droits]] naturels qu’un chrétien. De cette dispute naîtra le grand traité de Soto : ''De iustitia et iuri libri decem'' (entre [[1553]] et [[1557]]), qui sera réédité de nombreuses fois. <br />
<br />
Ensuite, il quitte Salamanque pour servir de confesseur à Charles Quint. En [[1552]], il revient à son université et y obtient la chaire la plus importante, qu’il conservera jusqu'à sa mort en [[1560]].<br />
<br />
==Ses idées==<br />
<br />
===Contre l’[[absolutisme]] et le machiavélisme===<br />
<br />
Soto a fortement contesté la thèse patriarcaliste, suivant laquelle la monarchie serait la seule forme [[politique]] légitime. Adam ayant engendré la descendance humaine, les partisans de l’absolutisme invoquaient cette unique origine pour justifier la subordination de tous les citoyens à un seul homme - Adam ayant été, selon eux, le premier à régner sur l’humanité. La réponse de Soto est qu’il s’agit d’une grave confusion entre la fonction paternelle et la fonction princière. Il n’existe, en effet, aucune relation de causalité entre ces deux rôles. Le père exerce un [[pouvoir]] domestique, selon lequel il est chargé de nourrir sa famille et maintient son autorité sur ses enfants jusqu'à leur vie adulte. Mais cette fonction ne relève pas du domaine politique. On ne peut dire que le père soit le monarque de sa famille. Il est donc impossible de transférer le pouvoir paternel à l’autorité des rois. Ensuite, comme le père n’est pas un [[souveraineté|souverain]] absolu dans sa sphère domestique, il paraît intenable de conférer à un prince ce pouvoir que l’on refuse à un individu ordinaire. Il faut noter que la justification « adamite » de l’absolutisme ne s’éteindra pas aussi vite. C’est [[John Locke]] qui lui portera un coup fatal en répliquant au ''Patriarcha'' ([[1640]]) de [http://www.reynier.com/Anthro/Politique/filmer.html Robert Filmer]. <br />
<br />
Pour Soto, seul est légitime un pouvoir dont les [[loi]]s correspondent au [[droit naturel]]. C’est pourquoi il rejette la thèse luthérienne selon laquelle les sujets ne sont pas liés par les décisions d’un pouvoir incroyant, mais qui leur déconseille de se rebeller contre les actions d'un prince tyrannique - Dieu étant seul juge. En réalité, selon Soto, le caractère croyant ou non d’un souverain importe moins que son respect des lois éternelles. C’est en cela que l’on estimera son action conforme ou non aux principes de [[justice]]. Et, comme chaque individu naît libre et pourvu des mêmes droits que son prochain, le pouvoir politique doit reposer sur le consentement de tous.<br />
<br />
Comme la loi de la nature est « imprimée dans nos esprits », le dominicain réprouve ce qu’il appelle la « doctrine pestifère de Luther » selon laquelle l’homme serait inapte à découvrir le Juste. Si l’homme était incapable de découvrir les règles nécessaires à la vie en société, il serait alors voué à vivre privé de [[liberté]], sous la tutelle de souverains énonçant et appliquant des lois arbitraires. C’est d’ailleurs contre cette conception machiavélique de la politique, opposée à la recherche du Bien commun, que la doctrine politique des théologiens de Salamanque se constituera.<br />
<br />
===La liberté économique===<br />
<br />
Sur le plan économique, le théologien considère que le juste [[prix]] offert sur le marché est celui qui est issu de la libre négociation entre le marchand et l’acheteur. C’est aussi pourquoi il défend la liberté [[contrat|contractuelle]] sur le [[marché]] du [[travail]]. Soto argue qu’aucun dommage n’est infligé aux employés lorsqu’ils reçoivent leur [[salaire]] s’ils ont accepté de travailler pour ce montant. Certes, quelqu’un peut toujours être insatisfait, tôt ou tard, de sa rémunération. Mais cela ne signifie pas qu’elle soit inique. Aussi, Soto recommande aux salariés mécontents de chercher un autre emploi, et non d’incriminer injustement leur employeur.<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
[[Christianisme]]<br />
<br />
{{XVIe siècle}} {{précurseurs}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Minarchistes&diff=14529Minarchistes2006-04-29T10:29:50Z<p>Ronnie Hayek : /* XX<sup>e</sup> siècle */ Frank Chodorov</p>
<hr />
<div>Voir aussi [[minarchisme]].<br />
<br />
==Les caractéristiques des minarchistes==<br />
<br />
* ce sont des [[libertarien]]s favorables à un [[Etat minimal]], aux fonctions strictement définies : [[police]], [[justice]], défense, diplomatie (institutions régaliennes)<br />
* l'éducation, la santé, la [[monnaie]] sont du ressort du privé <br />
* l'[[impôt]] ne finance que le fonctionnement des institutions régaliennes de l'[[Etat]]<br />
* dans tous les autres domaines, ils sont très proches des [[anarcho-capitalistes]]<br />
<br />
==Minarchistes==<br />
===XVII<sup>e</sup> siècle===<br />
* [[John Locke]]<br />
===XVIII<sup>e</sup> siècle===<br />
* [[Wilhelm von Humboldt]]<br />
===XIX<sup>e</sup> siècle===<br />
* [[Frédéric Bastiat]]<br />
* [[Auberon Herbert]]<br />
* [[John Prince Smith]]<br />
* [[Herbert Spencer]]<br />
===XX<sup>e</sup> siècle===<br />
* [[James M. Buchanan]]<br />
* [[Frank Chodorov]]<br />
* [[Richard Epstein]]<br />
* [[Jacques de Guenin]]<br />
* [[Ludwig von Mises]]<br />
* [[Charles Murray]]<br />
* [[Robert Nozick]]<br />
* [[Isabel Paterson]]<br />
* [[Ayn Rand]]<br />
* [[Leonard Read]]<br />
* [[George Reisman]]<br />
* [[Thomas Szasz]]<br />
<br />
----<br />
<br />
{{Citation}}<br />
{{auteurs}}<br />
{{minarchistes}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Pierre_de_Jean_Olivi&diff=15841Pierre de Jean Olivi2006-04-14T10:44:40Z<p>Ronnie Hayek : /* Un précurseur en de nombreux domaines */ correction</p>
<hr />
<div>==Biographie==<br />
<br />
Pierre de Jean Olivi, ou Pierre Jean Olieu, (Sérignan, [[1248]]-[[1298]]) est un moine franciscain.<br />
<br />
Formé au couvent des Franciscains de Béziers, il en est diplômé au titre de bachelier en théologie. Son ordre l'envoie enseigner dans la province de Narbonne. Il participe, avec d'autres membres de l'Ordre des Frères Mineurs, à l'élaboration de la bulle pontificale ''Exiit qui seminat'' de Nicolas IV. <br />
<br />
Il se heurte à plusieurs reprises à son ordre sur des points doctrinaux. Pour lui, l'unité du corps et de l'âme s'opère de manière relativement complexe et selon une architecture bien particulière: ce n'est pas l'âme intellectuelle qui s'unit directement à la matière du corps; elle ne lui est reliée que par le truchement des âmes végétative et sensitive. Son hylémorphisme, proche de celui de saint Augustin, récuse donc que ce soit l'âme intellectuelle qui soit la forme du corps. Cette proposition sera rejetée après sa mort lors du Concile de Vienne en [[1311]].<br />
<br />
==Un précurseur en de nombreux domaines==<br />
<br />
En outre, il propose des considérations originales et se montre un véritable précurseur en diverses disciplines. Par exemple, pour la physique, il estime - à l'opposé d'[[Aristote]] - que l'impulsion donnée à un projectile continue de le mouvoir alors qu'a disparu la cause originelle de son mouvement (loi d'inertie énoncée plus tard par Galilée). <br />
<br />
Mais c'est en [[économie]] qu'il joue un rôle considérable et - à long terme - révolutionnaire. A l'instar d'autres scolastiques ([[saint Thomas d'Aquin]], [[Jean Buridan]], etc.), il construit une théorie anticipant la subjectivité de la [[valeur]], là aussi a contrario de la thèse aristotélicienne alors dominante. En effet, selon celle-ci, deux biens échangés possèdent une valeur égale (conformément à sa notion de [[justice distributive]] chère au Stagirite). Or, pour Olivi, le [[prix]] n'est pas fonction d'une donnée objective, mais résulte au contraire du rapport entre la [[rareté]] du bien et le désir exprimé par l'autre partenaire de l'[[échange]]. A cet égard, Olivi et d'autres auteurs parlent de ''complacibilitas'' (désirabilité) pour évoquer ce que l'[[École autrichienne]] nommera bien plus tard l'[[subjectivité de la valeur|utilité subjective]].<br />
<br />
Par ailleurs, contrairement à ce que laisserait supposer son appartenance à un ordre mendiant, Olivi prend la défense du [[prêt à intérêt]], qu'il justifie comme un dédommagement des affaires que ne peut réaliser le créancier en raison des montants qu'il a prêtés à des tiers (''lucrum cessans'') et parce qu'il existe de nombreuses incertitudes sur les gains futurs (''periculum sortis''). <br />
<br />
Toujours en [[économie]], on lui doit un ''Traité des contrats'' ([[1293]]-[[1295]]), écrit à la fin de sa vie.<br />
<br />
Enfin, sur le plan plus philosophique, il a défendu avec fermeté la thèse du [[libre-arbitre]] en s'appuyant sur la réalité d'attitudes opposées comme la prévoyance et la négligence, l'espoir et la méfiance, etc.<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
[[Christianisme]]<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://plato.stanford.edu/entries/olivi/ Article sur Olivi dans la Stanford Encyclopedia of Philosophy]<br />
<br />
* [http://www.oliviana.org/index.html site web consacré à Olivi et aux franciscains]<br />
<br />
* [http://www.newadvent.org/cathen/11245a.htm Biographie par la Catholic Encyclopedia]<br />
<br />
* [http://www.univ-perp.fr/lsh/rch/crhism/coliv01.htm Présentation de sa vie et de sa pensée]<br />
<br />
{{Portail histoire}}<br />
{{précurseurs}}<br />
{{XIIIe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=In_God_we_trust&diff=16626In God we trust2006-04-13T20:07:29Z<p>Ronnie Hayek : influences socialistes, rien à voir avec le catholicisme comme tel</p>
<hr />
<div>==Définition==<br />
<br />
'''In God we trust''' signifie "en Dieu nous avons confiance" et est la devise inscrite sur le billet de dollar.<br><br />
Elle reflète l'esprit entrepreuneurial fondé sur la croyance voulant que l'accumulation d'[[argent]] est un signe de la grâce chrétienne, qui trouve son origine dans la vision de [[Luther]] et de l'&laquo; éthique [[protestantisme|protestante]] &raquo; (cf. [[Max Weber]]).<br />
<br />
Cette mentalité est complètement incomprise en France où les multiples courants [[socialisme|socialistes]], et le [[marxisme]] en particulier, ont rendu la notion d'investissement "sale" et le [[profit]] condamnable, ce qui a entrainé et entraine encore un retard très grand de la [[France]] en matière d'innovation et de compétitivité économique ainsi qu'un fossé énorme entre le monde de l'[[entreprise]] et l'"intelligentsia" plutôt marxiste et bornée des faiseurs d'opinion.<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
[[Etats-Unis d'Amérique]]<br />
<br />
==Lien externe==<br />
<br />
[http://www.ustreas.gov/education/fact-sheets/currency/in-god-we-trust.shtml History of 'In God we trust']<br />
<br />
{{portail philosophie}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Pierre_Waldeck-Rousseau&diff=16417Pierre Waldeck-Rousseau2006-04-10T10:26:18Z<p>Ronnie Hayek : loi de 1901 sur les associations</p>
<hr />
<div>[[Image:200px-WALDECK.JPG|right]]<br />
<br />
'''Pierre Marie René Ernest Waldeck-Rousseau''', habituellement désigné sous le nom de '''Pierre Waldeck-Rousseau''', né le 2 décembre [[1846]] à Nantes (Loire-Atlantique), mort le 10 août [[1904]], était un homme politique français.<br />
<br />
Il occupa les fonctions de président du Conseil des ministres du 22 juin [[1899]] au 3 juin [[1902]], succédant à Charles Dupuy, et étant à son tour remplacé par Émile Combes.<br />
<br />
Libéral, il est célèbre pour avoir participé à la légalisation des syndicats par la [[loi]] du 21 mars [[1884]] dites Loi Waldeck-Rousseau. Il est également l'inspirateur de la loi du 1er juillet [[1901]] sur les associations, dont il convient de nuancer le caractère libéral. En effet, si elle a permis aux citoyens "ordinaires" de s'associer plus librement qu'auparavant, elle a considérablement restreint la [[liberté]] des congrégations religieuses, dont l'existence dépendait désormais du bon vouloir du législateur. <br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
* [[Emile Ollivier]]<br />
* [[Syndicalisme]]<br />
<br />
{{portail histoire}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=XVe_si%C3%A8cle&diff=14797XVe siècle2006-04-04T14:10:31Z<p>Ronnie Hayek : lien interne Bernard de Sienne</p>
<hr />
<div>[[Bernard de Sienne]]<br />
<br />
_______<br />
<br />
[[Modèle:Encyclopédie|Encyclopédie]]<br />
{{Portail histoire}}<br />
{{chronologie}}<br />
{{XVe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=XIIIe_si%C3%A8cle&diff=14795XIIIe siècle2006-04-04T14:09:44Z<p>Ronnie Hayek : correction lien interne</p>
<hr />
<div>* [[Magna Carta]]<br />
* [[Les Scolastiques]]<br />
* [[Thomas d'Aquin]]<br />
* [[Pierre de Jean Olivi]]<br />
----<br />
<br />
[[Modèle:Encyclopédie|Encyclopédie]]<br />
{{Portail histoire}}<br />
{{chronologie}}{{XIIIe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=John_Locke&diff=14610John Locke2006-04-04T12:04:01Z<p>Ronnie Hayek : /* Droit de résistance */ liens internes</p>
<hr />
<div>[[Image:Locke2.jpg|right|John Locke]]<br />
<br />
'''John Locke''' (Wrington, Somerset, [[1632]] - Oates, Essex, [[1704]]) était un philosophe empiriste [[Royaume-Uni|anglais]], penseur de l'Enlightenment (les [[Lumières]] anglaises).<br />
<br />
== Biographie ==<br />
<br />
John Locke naquit près de Bristol le 29 août 1632. Son père, avocat, puis capitaine au service du parlement en [[1648]], fut ruiné pendant la guerre civile. Locke apprit le latin et le grec, et la philosophie d’[[Aristote]] à l’école de Westminster (1646 – 1652) ; il devint professeur à Oxford en [[1652]]. Il y avait alors une rivalité entre les platoniciens de Cambridge et les aristotéliciens d’Oxford. Depuis quelque temps, la connaissance traditionnelle était mise en cause par des philosophes tels que [[Hobbes]] et [[Bacon]]. Mais Locke s’intéressa véritablement à la philosophie par la lecture de [[René Descartes|Descartes]], vers 1659. Il fut également influencé par des savants tels que Boyle et Sydenham. Lui-même souhaitait devenir médecin.<br />
<br />
Locke fut lié d’amitié avec Lord Ashley, comte de Shaftesbury et ministre de Charles II. Il fut secrétaire du ''Board of Trade'' de 1672 à 1675. À partir de 1675, il voyage en [[France]] (Montpellier, Paris). En 1683, suite à la réaction tory, Shaftesbury et Locke sont exilés d’[[Angleterre]] et se réfugient en Hollande. Locke reviendra dans son pays en 1689.<br />
<br />
== Théorie de la connaissance ==<br />
<br />
=== Le but de Locke et sa méthode ===<br />
<br />
C'est à l'occasion de problèmes moraux et religieux que Locke s'engage dans une analyse critique des pouvoirs de l'[[entendement]], afin de déterminer l'étendue de la connaissance humaine. Locke va se donner pour but de déterminer l’origine, les degrés de certitude et l’étendue des connaissances humaines, leurs fondements et les degrés de foi qu'on peut leur accorder, les opinions et les assentiments que l'on peut légitimement avoir. Cette démarche exclue d’emblée les spéculations cartésiennes sur la [[nature]] de l’[[âme]] et ses rapports avec les mouvements physiologiques. En effet, l’examen porte seulement sur les facultés de l’[[homme]] et sur les objets qui se présentent à son esprit. Cette méthode devrait ainsi permettre de comprendre comment l’entendement forme des idées des choses, et par là, de voir quelles sont les bornes de la [[connaissance]] humaine.<br />
<br />
La méthode consistera à observer les faits de l’âme et à décrire l’expérience de l’intériorité. L’analyse psychologique lockéenne sera ainsi une étude des idées. Cette entreprise est la première formulation précise et rigoureuse du problème critique.<br />
<br />
=== Les idées ===<br />
<br />
Toutes nos connaissances sont faites d’idées, i.e., en un sens large, « tout objet que l’esprit aperçoit immédiatement », ou « quoi que ce puisse être qui occupe notre esprit lorsqu’il pense. », ce qui est une [[définition]] très proche de celle de [[René Descartes|Descartes]]. <br />
<br />
On peut résumer en deux questions leur analyse dans l’''Essai sur l’entendement humain'' :<br />
*comment se forment nos idées ?<br />
*quel rapport nos idées ont-elles avec les choses ?<br />
<br />
Mais Locke procède d’abord à une longue critique de la théorie des [[idée]]s innées.<br />
<br />
==== La critique des idées innées ====<br />
<br />
Puisque Locke se propose de rechercher l’origine de nos idées, la [[théorie]] des idées innées se présente naturellement à l’[[esprit]]. Or, pour Locke, toutes nos idées dérivent en réalité de l’expérience. La réfutation de l’innéisme va lui permettre de justifier sa thèse.<br />
<br />
Tout d’abord, selon l’[[innéisme]], il y a des idées qui sont universelles : le principe d’identité, le principe de contradiction, l’idée que nous avons de Dieu, etc. Mais l’expérience nous montre de manière évidente le contraire : les enfants n’ont pas conscience de ces idées, et il y a d’autres civilisations que la nôtre où des prétendues idées morales innées sont totalement absentes. Sur ce point, l’innéisme est donc insoutenable.<br />
<br />
Mais une idée innée est également une idée qui se trouve dans l’entendement. Or, si elle est dans l’[[entendement]], elle doit être perçue ; d’où il suit que tous les hommes devraient avoir conscience des idées innées dès leur naissance, que ces idées devraient leurs toutes premières idées, l’objet premier de leur esprit, ce qui est manifestement absurde. En effet : ou bien une idée non perçue par l’entendement n’a jamais été dans l’entendement, ou bien elle a été perçue et elle doit donc être connue. Une idée ne peut donc être dans l’[[âme]] sans y être objet de l’entendement. Par définition, l’idée est ce qui est dans l’esprit ; soutenir qu’une idée est dans l’âme sans être conçue, c’est le même que de dire que cette idée n’est pas une idée.<br />
<br />
Il faut donc que toute idée innée soit immédiatement aperçue. Mais il a déjà été dit que les hommes étaient de tous concevoir ces idées. On peut ajouter que non seulement les idées innées sont ignorées par une grande partie de l’humanité, mais qu’en outre lorsque l’on présente à l’entendement et qu’elles ne sont pas comprises immédiatement (ce qui arrive dans l’apprentissage) alors ces idées montrent leur caractère non inné.<br />
<br />
Ce qui est donc critiqué par Locke, c’est la théorie que notre âme contiendrait passivement des idées indépendamment de l’expérience. Cette théorie critiquée n’est pas celle de [[René Descartes|Descartes]] ; en effet, pour Descartes, les idées innées sont idées qui résultent de l’activité de l’entendement. Au final, on ne sait guère à qui Locke adresse ses critiques, peut-être aux platoniciens de Cambridge.<br />
<br />
==== Origine de nos idées ====<br />
<br />
S’il n’y a pas d’idée innée, comment donc formons-nous nos idées ? Locke formule sur ce point la [[métaphore]] de ''l'ardoise vierge'' (tabula rasa) pour décrire l'[[esprit]] humain avant son contact avec le monde. L’esprit ne contient donc aucun caractère, aucune idée. Il ne reste plus que l’expérience : seule l’expérience peut être le fondement de nos connaissances. La matière de notre esprit est donc soient les objets extérieurs (idées qui viennent des sens) soient les opérations de la pensée elle-même (idées qui viennent à la suite de l'action de la réflexion) : dans les deux cas, les idées proviennent de l’expérience. Par les sens, une excitation ou un mouvement sur le [[corps]] nous fait percevoir des [[qualité]]s sensibles ; par la réflexion, l’[[âme]] reçoit l’impression de sa propre activité lorsqu’elle perçoit les choses du monde extérieur.<br />
<br />
Ces idées de la sensation et de la réflexion sont de deux sortes : simples ou complexes.<br />
<br />
==== Les idées simples ====<br />
<br />
Selon Locke les idées simples sont indivisibles et complètes, mais elles ne sont pas toujours claires ; elles sont sans mélange, homogènes et inanalysables : on ne peut donc ni les définir ni les expliquer. On ne peut non plus les communiquer, ni les connaître sans expérience personnelle. Données immédiates de l’expérience, ces idées sont les seuls matériaux de notre [[pensée]].<br />
<br />
Locke distingue deux types d’idées simples : les idées simples de la sensation et les idées simples de la réflexion. <br />
<br />
''Les idées simples de la sensation'' entrent par les [[sens]] sans aucun mélange, et elles sont toutes bien distinctes. Certaines de ces idées sont fournies par un seul sens, comme le [[son]], la [[saveur]], etc. D’autres nous viennent de plusieurs sens à la fois : le [[mouvement]], l’[[espace]], l’[[étendue]], etc. À propos des qualités que nous percevons ainsi, Locke fait trois distinctions :<br />
<br />
Il y a des ''qualités premières'', que nous ne pouvons séparer des [[corps]] : par exemple, la solidité, le mouvement, etc. Ces qualités sont réellement dans la [[matière]].<br />
<br />
Les ''qualités secondes'' sont la [[puissance]] qu’ont les corps de produire en nous des sensations par leurs qualités premières : la [[chaleur]], la [[couleur]], etc. Nous les percevons directement. Ces qualités ne sont pas réellement dans les corps, et leurs apparences varient avec la portée de nos sens. Bien que nous jugions naturellement que ces qualités soient dans les corps, quand elles ne sont pas perçues, ces qualités n’existent pas. Sans un corps et une [[âme]] pour les percevoir, la chaleur, la douleur, etc. n’existent nulle part dans le [[monde]].<br />
<br />
Locke distingue une ''troisième sorte de qualité'' : la puissance que possède les corps de produire ou de recevoir des effets ou des changements tels qu’il en résulte pour nous des altérations de nos [[perception]]s. Le [[feu]] transforme par exemple la matière, que nous percevons alors différemment. Ces qualités sont perçues indirectement et nous ne les attribuons pas naturellement aux corps.<br />
<br />
''Les idées simples de la sensation et de la réflexion'' sont des idées qui résultent de ces deux modes d’expérience : pour Locke, ce sont : le [[plaisir]] et la [[douleur]], joints l’un à l’autre dans presque toutes nos idées ; l’inquiétude (''uneasiness'') ; la puissance ; l’[[existence]] et l’[[unité]] que nous concevons dans toutes les perceptions d’objets et par toute idée.<br />
<br />
''Les idées de réflexion'' peuvent être divisées suivant deux types d’action ; il s’agit de voir si l’on peut découvrir dans chacun des idées simples : <br />
*l’[[entendement]], qui comprend la perception (avoir une idée), la rétention (rappeler ses idées qui en dehors de cet acte ne sont nulle part) et la distinction (capacité de concevoir une idée, d’abstraire, d’où le caractère fictif des idées générales qui n’ont d’existence que dans notre esprit).<br />
*la [[volonté]] : dans ce cas, il ne semble pas y avoir d’idées simples.<br />
<br />
Ainsi, en résumé, nos idées simples, i.e. indivisibles, sont fournies à notre esprit passif par un ou plusieurs sens à la fois, ou sont obtenues par l’impression d’une réflexion seule, ou enfin par une réflexion et une sensation.<br />
<br />
==== Les idées complexes ====<br />
<br />
Les idées complexes sont une combinaison d’idées simples. Locke distingue trois types d’idées complexes.<br />
<br />
Les ''modes'' sont des idées complexes qui ne subsistent pas par elles-mêmes, mais sont comme des affections des substances. Les modes se divisent à leur tour en plusieurs types :<br />
*les modes composés d’un seul type d’idées simples. Ce sont des modifications d’une idée simple : par exemple, deux est l’unité répétée. L’espace vient de l’idée simple d’étendue : c’est l’idée sensible élaborée de distance. La durée nous vient de l’idée de succession ; le nombre, qui comporte une unité strictement déterminée ; l’infini qui se forme par l’addition sans fin du fini<br />
*les modes de [[pensée]] : l’esprit perçoit une grande variété de ses propres modifications quand il réfléchit sur lui-même. On trouve la [[perception]], la [[mémoire]], l’[[attention]], etc.<br />
*les modes de la [[volonté]] : la puissance, la [[liberté]] comme puissance de commencer ou de ne pas commencer une action, de la poursuivre ou non.<br />
*modes mixtes : ce sont des idées indépendantes que l’esprit joint sans que ces modes aient d’existence sensible réelle (ex: le [[mensonge]]).<br />
<br />
Les ''substances'' sont des idées constamment réunies considérées comme appartenant à un [[objet]]. La substance est un tout existant par lui-même, mais nous n’avons pas d’idée précise de la substance en général.<br />
<br />
La ''relation'' est une comparaison telle que l’examen d’une chose contient la considération d’une autre. Les principales relations sont la [[causalité]], l’[[identité]] et la diversité.<br />
<br />
=== La connaissance ===<br />
<br />
Locke a donc établit, par cette analyse des idées, que toutes nos [[connaissance]]s portent sur nos idées, sur les rapports qu'elles ont entre elles et sur leur modifications. La connaissance consiste donc dans la [[perception]] que nous avons de la convenance ou de la disconvenance que nos idées ont entre elles. Connaître, c'est comparer des idées, découvrir qu'elles sont leurs relations, et juger.<br />
<br />
Il distingue quatre sortes de convenances et de disconvenances qui correspondent à peu près à des domaines de la connaissance humaine :<br />
*identité ou diversité ([[logique]])<br />
*relation ([[mathématique]])<br />
*coexistence nécessaire ([[physique]])<br />
*existence réelle ([[métaphysique]])<br />
<br />
Il distingue également quatre sortes de connaissance : des deux premières suit la certitude ; de la troisième l'opinion et la probabilité ; de la quatrième la foi.<br />
<br />
==== Connaissance intuitive ====<br />
<br />
La [[connaissance]] intuitive est la [[perception]] immédiate de la convenance ou de la disconvenance des idées entre elles, sans idée intermédiaire. Cette [[intuition]] est évidente, et elle produit la [[certitude]]. Ainsi, toutes les idées claires et distinctes, i.e. les idées abstraites, sont-elles évidentes ; l'esprit conçoit immédiatement que chaque idée convient avec elle-même et qu'elle disconvient avec toutes les autres. Néanmoins, ces idées ne sont pas des axiomes de la [[pensée]] et des [[science]]s. En effet, ces [[axiome]]s sont inutiles pour saisir des propositions particulières, et ils peuvent nous induire en [[erreur]]. Les idées abstraites sont évidentes du fait qu'elles sont notre œuvre, elles n'ont pas besoin d'être démontrées. Par exemple :<br />
: « Pour ce qui est de ''notre existence'', nous l'apercevons avec tant d'évidence et de certitude que la chose n'a pas besoin d'être démontrée par aucune preuve. Je pense, je raisonne, je sens du plaisir et de la douleur ; aucune de ces choses peut-elle m'être plus évidente que ma propre existence ? Si je doute de tout autre chose, ce doute même me convainc de ma propre existence et ne me permet pas d'en douter. [...] Dans chaque acte de sensation, de raisonnement ou de pensée, nous sommes intérieurement convaincus en nous-mêmes de notre propre être, et nous parvenons sur cela au plus haut degré de certitude qu'il est possible d'imaginer. »<br />
<br />
==== Connaissance démonstrative ====<br />
<br />
La [[connaissance]] démonstrative consiste à comparer des idées et en percevoir la convenance ou la disconvenance par le moyen d'autres idées qui sont des preuves pour la démonstration. C'est la [[raison]] qui perçoit ces liens entre les idées, en suivant le fil de la déduction. La déduction comprend plusieurs degrés :<br />
*découvrir des preuves ;<br />
*ordonner les idées avec clarté et convenablement en sorte que les connexions apparaissent avec évidence ;<br />
*percevoir ces connexions ;<br />
*enfin, conclure.<br />
<br />
Dans le domaine de [[démonstration]], ce sont les mathématiques qui sont le plus haut degré de la certitude, car elle comporte ces quatre degrés. Nous concevons intuitivement les idées abstraites des mathématiques, et ces intuitions claires et distinctes permettent d'en déduire des propriétés. En revanche, le domaine de l'expérience ne fournit pas de telles idées, il ne s'y trouve rien de certain et d'universel, tout y est contingent. Dans le domaine de la démonstration, Locke place également la preuve de l'existence de [[Dieu]] ; c'est, selon lui, la seule existence qui puisse être prouvée et cela, avec une certitude égale à celle des mathématiques. En effet, si nous considérons notre existence, nous savons que quelque [[être]] réel existe ; or, si le non-être ne peut rien produire, alors il y a un être qui existe de toute [[éternité]].<br />
<br />
==== Connaissance sensitive ====<br />
<br />
Nous avons une connaissance intuitive de notre [[existence]] et une connaissance démonstrative de l'existence de [[Dieu]]. Toutes les autres existences nous sont connues par les [[sens]]. L'idée que nous avons d'une chose n'entretient aucune connexion nécessaire avec l'existence même de cette chose ; la [[déduction]] de l'idée à l'existence est donc impossible. Il faut la présence d'un [[objet]] pour que nous puissions en connaître l'existence.<br />
<br />
==== Connaissance religieuse ====<br />
<br />
== Philosophie politique ==<br />
<br />
La philosophie politique de Locke est considérée comme une étape fondatrice de la pensée libérale. Cette [[modernité]] est parfois contestée ; les raisons de cette contestation seront exposées plus bas. <br />
<br />
Dans un premier temps, on peut décrire cette philosophie politique en trois parties :<br />
*la [[loi naturelle]]<br />
*la [[propriété]]<br />
*le [[libéralisme]]<br />
<br />
=== La loi naturelle ===<br />
<br />
Locke décrit ainsi l'[[état de nature]] :<br />
:« un état dans lequel les hommes se trouvent en tant qu'homme et non pas en tant que membre d'une société. » (''Traité du gouvernement civil'', §14)<br />
<br />
Dans cet état, les hommes sont libres et égaux. En effet, aucun homme n'est soumis par nature à quiconque, car on ne peut être assujetti à la [[volonté]] arbitraire d'un autre homme, ni être tenu d'obéir à des lois qu'un autre instituerait pour lui : dans l'état de nature, nul ne détient d'[[autorité]] législative. L'[[égalité]] est une conséquence de cette [[liberté]], car s'il n'existe aucun rapport naturel de sujétion personnelle, c'est par l'absence de distinction manifeste entre les hommes : tous ont les mêmes facultés.<br />
<br />
Néanmoins, la liberté de cet état n'est pas licencieuse ; chacun est tenu d'en faire le meilleur usage exigé par sa conservation (§4). L'état de nature comporte donc déjà certaines règles. S'il n'y a aucune [[loi]] humainement instituée, tous les hommes doivent pourtant obéir à la loi de nature, loi qui est découverte par la [[raison]] (ou par la révélation) et qui est d'origine divine. Cette loi interdit aux hommes de faire tout ce qu'ils désirent ; ils ont le devoir :<br />
*de conserver leur propre vie, qui est un don de [[Dieu]] (§6);<br />
*de respecter la vie, la liberté, les biens d'autrui, car il est nécessaire à leur conservation que chacun veille à la subsistance du genre humain une fois que la sienne propre est assurée ;<br />
*de s'efforcer de mener une vie paisible et harmonieuse avec les autres ; la [[violence]] est ainsi interdite, sauf pour se défendre ou défendre autrui (§7);<br />
*de respecter la parole donnée et d'exécuter les [[contrat]]s (§14).<br />
<br />
La liberté est dans le respect de ces obligations prescrites par les lois de la nature, car c'est en leur obéissant que l'homme est conduit à faire ce qui est conforme à sa nature et à ses intérêts. La liberté n'est donc pas une absence d'obstacle extérieur à la réalisation de son désir, mais dans l'obéissance aux prescriptions divines découvertes par la raison.<br />
<br />
=== La propriété ===<br />
<br />
Le passage de la loi naturelle à la [[propriété]] (dans un sens large) se fait par le [[droit]]. En effet, c'est dans la mesure où l'homme a des [[devoir]]s naturels qu'il est également porteur de droits devant lui garantir la possibilité de réaliser ses devoirs. Ses droits sont donc naturels, liés à sa personne, car ils sont fondés sur sa nature humaine, sur ce qu'exige la réalisation de ce à quoi il est naturellement destiné et que lui a révélé la loi divine.<br />
<br />
Locke énonce trois droits fondamentaux :<br />
*droit à la vie ;<br />
*droit à la [[liberté]] ;<br />
*droit à la jouissance de ses biens.<br />
<br />
Ces droits définissent un domaine d'inviolabilité de la personne humaine ; leur caractère naturel exclut qu'il soit légitime d'en faire échange, ou de ne pas les reconnaître selon des conventions.<br />
<br />
Parmi ces droits précédant toute institution humaine, Locke place donc la jouissance des biens. En effet, la propriété privée est nécessaire pour la conservation de la vie et l'exercice de sa dignité humaine. Il y a donc un droit de posséder tout ce qui est nécessaire à la subsistance.<br />
<br />
Néanmoins, puisque le monde a été donné en commun aux hommes par [[Dieu]], il faut expliquer la légitimité de l'appropriation individuelle :<br />
:« Bien que la terre et toutes les créatures inférieures appartiennent en commun à tous les hommes, chaque homme est cependant propriétaire de sa propre personne. Aucun autre que lui-même ne possède un droit sur elle, le travail de son corps et l'ouvrage de ses mains lui appartiennent en propre. Il mêle son travail à tout ce qu'il fait sortir de l'état dans lequel la nature la laissée, et y joint quelque chose qui est sien. Par là, il en fait sa propriété. Cette chose étant extraite par lui de l'étant commun où la nature l'avait mise, son travail lui ajoute quelque chose, qui exclut le droit commun des autres hommes. » (§27)<br />
<br />
L'homme est donc l'unique propriétaire de sa personne et de son corps, et il jouit d'un droit de propriété exclusif. Il est également propriétaire de son [[travail]] : une chose œuvrée cesse d'être une propriété commune.<br />
<br />
Mais, une fois exposée l'idée de propriété par le travail, il faut encore expliquer comment l'homme est le propriétaire de sa personne ? Locke définit ainsi la personne :<br />
:« C'est, je pense, un être pensant et intelligent doué de raison et de réflexion, et qui peut se considérer soi-même comme une même chose pensante en différents temps et lieux. Ce qui provient uniquement de cette conscience (''consciousness'') qui est inséparable de la pensée, et qui lui est essentiel à ce qu'il me semble : car il est impossible à quelqu'un de percevoir sans aussi percevoir qu'il perçoir. » (''Essai sur l'entendement humain'', II, 27, 9).<br />
<br />
L'identité personnelle est fondée sur la continuité de la conscience dans le temps, et cette conscience constitue l'identité qui, au moyen de la mémoire, se maintient dans le temps et nous permet de nous reconnaître nous-mêmes comme étant les mêmes.<br />
<br />
Or, cette capacité de la conscience :<br />
*est fondamentalement appropriante, puisqu'elle permet de reconnaître des actions et des pensées pour siennes, i.e. qu'elle permet d'identifier un agent responsable vis-à-vis des hommes et du créateur.<br />
*fonde la propriété de soi, en particulier du corps qui est le corps de untel, et qui se présente ainsi à sa conscience (par ses actions et leurs résultats).<br />
<br />
Pour résumer la pensée de Locke sur la [[propriété]], on peut dire que la propriété des choses n'est pas seulement requise pour subsister ; la propriété est une extension de la propriété de la personne. En ce sens, la propriété des biens a le caractère inviolable que la personne humaine. Cette personne est conçue comme un rapport de soi à soi en tant que propriété. Chaque homme est donc le seul propriétaire de sa personne, de sa vie, de sa [[liberté]] et de ses biens.<br />
<br />
=== Le libéralisme ===<br />
<br />
La pensée de Locke peut être considérée comme une pensée fondatrice du libéralisme, et cela, tant sur le plan politique que sur le plan économique.<br />
<br />
==== Le [[libéralisme politique]] de Locke ====<br />
<br />
Sur le plan [[politique]], la question qui se pose à Locke est de savoir si l'on peut penser le [[pouvoir]] politique sans que son institution n'entraîne la perte de la [[liberté]] des individus qui lui sont soumis.<br />
<br />
Les hommes de l'état de nature étant pour Locke des propriétaires, ils sont engagés dans des relations économiques ; ce point tend déjà à faire concevoir un [[État]] qui se contenterait de garantir ce qui est acquis, sans qu'il intervienne dans la [[société]]. Le pouvoir politique n'est donc pas censé instituer l'ordre social par des [[loi]]s, mais il est au service de la société pour corriger les éléments qui tendrait à lui nuire.<br />
<br />
Il suit de là que le pouvoir politique :<br />
*trouve son origine dans le consentement de ceux sur lesquels s'exerce l'[[autorité]] ;<br />
*a sa fin dans la garantie du respect des droits naturels de tout homme, qu'il doit arbitrer les conflits et exercer un [[droit]] de punir.<br />
<br />
Le pouvoir politique est ainsi amputé de ses dimensions [[éthique]] et religieuse ; il ne peut interdire les cultes, il ne s'occupe pas du salut des hommes ni de leur perfection [[morale]]. Ces affaires sont strictement personnelles. L'État est donc un instrument et son rôle est réduit aux intérêts civils et temporels des hommes dont il doit protéger la vie, la liberté et les biens. <br />
<br />
Son étendue étant ainsi limitée, Locke propose une hiérarchisation des pouvoirs, une organisation institutionnelle permettant de contrôler leur exercice, et affirme en conséquence que le peuple a le droit de résister quand le pouvoir dépasse les limites qui lui assignées par sa fonction.<br />
<br />
===== La hiérarchisation du pouvoir =====<br />
<br />
Le contrat social crée une communauté seule détentrice de tous les pouvoirs. Mais, ne pouvant exercer elle-même ses pouvoirs, ceux-ci sont délégués à des magistrats. Dans toute organisation [[politique]], il existe une partie qui défini ce que chaque pouvoir doit faire, et une partie qui désignes les titulaires de ces [[pouvoir]]s auxquels on obéit.<br />
<br />
Tandis que le recours à la force concerne les pouvoirs exécutif et fédératif, le législatif appartient à la société elle-même. Le [[pouvoir législatif]] est pour Locke le pouvoir suprême : ce pouvoir ne peut donc être absolu et arbitraire :<br />
*le [[droit positif]] est subordonné aux lois de la nature ;<br />
*ce pouvoir est la mise en commun du pouvoir des individus : il ne peut y avoir de pouvoir supérieur ;<br />
*ce pouvoir est universel, il ne s'adresse pas aux particuliers en tant que tels ;<br />
*c'est un pouvoir stable et public, il instaure un ordre juridique régulier ;<br />
*il est impossible que le pouvoir législatif prive un homme de ses [[bien]]s, car cette [[propriété]] est inviolable ;<br />
*le pouvoir législatif n'a que le pouvoir de faire des [[loi]]s, et il est absolument dépendant de la communauté : seule cette dernière a le droit de désigner des instances législatives et le droit d'en contrôler l'exercice.<br />
<br />
La hiérarchisation des pouvoirs consistera alors pour Locke à soumettre le [[pouvoir exécutif]] au pouvoir législatif puisque ce dernier est le pouvoir suprême et qu'il est l'expression de la volonté d'une communauté. La règle et le [[droit]] ont donc la primauté et personne n'est au-dessus de la loi. Le pouvoir exécutif est donc naturellement inférieur, car il exécute seulement les décisions du pouvoir législatif. <br />
<br />
Pour éviter la concentration des pouvoirs, il faut les déléguer à des instances distinctes et même déléguer à plusieurs instances le même pouvoir ; par exemple, le législatif peut appartenir à une assemblée et au roi. Mais il est préférable de confier ce pouvoir totalement ou en partie à une assemblée élue et renouvelable, afin qu'aucun individu de la [[société]] ne soit privilégié.<br />
<br />
Cette organisation comporte tout de même des risques d'abus, abus tant du pouvoir exécutif que du pouvoir législatif. Selon Locke, quoiqu'il arrive, et même si le pouvoir a été délégué, la communauté est toujours la seule véritable détentrice de ces pouvoirs. En conséquence, elle a le droit d'en contrôler l'exercice, et elle est seule juge en ce domaine. Si le pouvoir législatif est utilisé abusivement, la communauté déclare nulles les décisions de l'instance judiciaire, et celle-ci s'en trouve dissoute par le fait.<br />
<br />
===== [[Droit de résistance à l'oppression]] =====<br />
<br />
Puisqu'il peut y avoir des abus, et puisque la communauté ne peut en aucun cas être privée de ses droits, il faut que la communauté ait aussi un droit de résistance.<br />
<br />
Locke distingue trois cas où le droit de résistance s'applique :<br />
*trahison d'un magistrat (par exemple, exercice de la force en dehors du droit : usurpation, [[tyrannie]]);<br />
*quand un magistrat néglige sa fonction ;<br />
*sur preuves d'un projet de trahison.<br />
<br />
C'est à la communauté que revient alors le droit de juger, et, lorsque quelqu'un veut exercer un pouvoir pour lequel il n'a pas été désigné (donc lorsque quelqu'un veut exercer un pouvoir qui n'existe pas), la [[désobéissance civile]] est légitime.<br />
<br />
==== Le [[libéralisme économique]] de Locke ====<br />
<br />
=== La justice sociale ===<br />
<br />
[[Image:Locke3.jpg|thumb|left]]<br />
<br />
L'idée d'un état de nature n'est pas seulement pour Locke un moyen de fonder les droits individuels de la [[propriété]] ; en effet, ce droit de propriété, dans sa formulation même, comporte certaines restrictions qui définissent un devoir de charité qui se déduit du devoir de tout homme de préserver le [[genre humain]]. Il y a donc une limite à ce droit inviolable de la propriété individuelle : un propriétaire, même s'il est dans son droit, a le devoir de céder les biens inutiles à sa subsistance, dans la mesure où ces biens peuvent venir en aide à des individus démunis : ces personnes y ont droit, mais à la condition d'être réellement dans l'impossibilité de pourvoir à leurs propres [[besoin]]s.<br />
<br />
Ce devoir de [[charité]] introduit dans l'[[individualisme]] possessif de Locke une solidarité au moins minimale qui le limite. Cette charité est une prescription universelle qui rappelle l'individu propriétaire à la modestie, et qui vient tempérer le libéralisme individualiste de Locke : bien que chacun puisse revendiquer légitimement les [[droit]]s qu'il possède sur ses biens, l'appropriation privée des biens de la Terre n'a en fin de compte sa véritable légitimité que si elle est au bénéfice de tous, car la [[Terre]] est commune, et tout homme y a droit. Ainsi, Locke pense-t-il que son système libéral peut augmenter les ressources de tous les hommes, et remplir ce devoir de charité : <br />
*ce système augmente les ressources disponibles ;<br />
*il réalise de lui-même une distribution des richesses ; le moins bien lotis d'une société se trouve alors dans une situation meilleure que si cette société n'avait pas existé.<br />
<br />
=== La ''Lettre sur la tolérance'' ===<br />
<br />
L'argument central de la ''Lettre sur la tolérance'' est la distinction de l'[[État]] et des [[église]]s, de par leurs différences quant à leurs fins temporelles ou spirituelles et les moyens employés (forces ou persuasion).<br />
<br />
Pour Locke, il est bien clair que seul le magistrat à la charge du pouvoir temporel, qui consiste à maintenir par la [[loi]] un ordre public assurant le bien public et la paix civile. Le magistrat n'a aucun droit sur les intérêts spirituels des individus, car chacun est libre de choisir la manière de vivre dont il estime qu'elle lui assurera le salut. Chacun peut donc adhérer librement aux dogmes qui lui plaisent ; les sociétés religieuses doivent être libres et volontaires, mais n'ont aucune légitimité quant à l'usage de la force, pas plus qu'elles n'ont le droit d'influencer les décisions de l'action politique publique.<br />
<br />
Le pouvoir politique doit donc tolérer les [[secte]]s du moment qu'elles respectent ces conditions ; la mission temporelle de l'État exige de lui qu'il protège les droits de tous les hommes quelles que soient leurs [[croyance]]s, et précisément afin que chaque homme puisse mener sa vie selon les croyances qu'il juge les meilleures, et dont il est de droit le seul juge.<br />
<br />
A cette tolérance [[politique]] et religieuse, Locke apporte néanmoins plusieurs restrictions. Ces restrictions découlent du fait qu'il ne conçoit pas la [[tolérance]] pour elle-même, mais dans le but de concilier la préservation de la [[liberté]] individuelle et la paix civile. <br />
<br />
Locke formule quatre restrictions :<br />
*on ne peut tolérer aucun homme qui soit opposé à la société et aux bonnes moeurs indispensables au maintien de la société civile ;<br />
*on ne peut tolérer que certains s'arrogent des privilèges particuliers, pour eux ou pour leur secte, nuisibles à la société ;<br />
*on ne peut tolérer une [[église]] soumise à une autorité différente de celle du magistrat (par exemple, au pape) ;<br />
*enfin, on ne peut tolérer les athées.<br />
<br />
Locke combat ainsi à la fois l'autoritarisme dogmatique qui détruit les conditions de la [[liberté de conscience]] en imposant certaines conceptions du bien, et l'[[anarchisme]] individualiste qui détruit les conditions de la vie sociale par la recherche sans restriction d'un bien choisi même en toute conscience. La liberté individuelle dans le domaine de la religion doit être aussi grande que possible, elle doit être garantie par des lois, mais elle doit toujours rester compatibles avec les conditions politiques qui lui permettent d'exister.<br />
<br />
== La pédagogie ==<br />
<br />
Locke expose ses idées sur la manière de former un ''gentleman'' dans ses ''Pensées sur l'éducation''. <br />
<br />
== Œuvres ==<br />
<br />
*''Essai sur la tolérance'', 1667<br />
*''Anatomica'', 1668<br />
*''De arte medica'', 1669<br />
*''Lettre sur la tolérance'', 1690 <br />
*''Essai sur l’entendement humain'', 1690<br />
*''Les deux Traités du gouvernement civil'', 1690<br />
*''Pensées sur l’éducation'', 1693<br />
*''Considérations sur les conséquences de la diminution de l’intérêt et de l’augmentation de la valeur de l’argent''<br />
*''Discours sur les miracles''<br />
<br />
== Bibliographie ==<br />
<br />
*''Identité et différence. L’invention de la conscience'', Etienne Balibar, éditions du Seuil, coll. Essais, Paris<br />
*''Introduction à l’Essai sur l’entendement humain de Locke'', Marc Parmentier, PUF coll. Les grands livres de la philosophie, 1999<br />
*''Le vocabulaire de Locke'', Marc Parmentier, éditions Ellipses<br />
*''Expérience et raison. Les fondements de la morale selon Locke'', Jean-Michel Vienne, éditions Vrin, 1991<br />
*''Locke'', Y. Michaud, éditions Bordas, Paris, 1986<br />
*''Nouveaux Essais sur l’Entendement Humain'', G.W. [[Gottfried Wilhelm von Leibniz|Leibniz]]<br />
*''Lettres philosophiques'', [[Voltaire]]<br />
*''Locke'', Jean Didier, 1911 (le présent article a été rédigé sur la base de ce livre)<br />
<br />
== Citations ==<br />
<br />
* « Le peuple ne peut déléguer au gouvernement le droit de faire quoi que ce soit que les individus n'auraient pas le droit de faire eux-mêmes. »<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
* [[minarchistes]]<br />
* [[contractualisme]]<br />
* [[René Descartes|Descartes]]<br />
* [[empirisme]]<br />
* [[Gottfried Wilhelm von Leibniz|Leibniz]]<br />
* [[libéralisme]]<br />
* [[séparation des pouvoirs]]<br />
* [[droit naturel]]<br />
<br />
==Liens externes==<br />
* [http://wikisource.org/wiki/An_Essay_concerning_Human_Understanding An Essay concerning Human Understanding]<br />
* [http://www.catallaxia.org/sections.php?op=viewarticle&artid=47 Le second traité du gouvernement civil]<br />
<br />
== Sources de cet article ==<br />
* [http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Locke John Locke sur Wikipedia]<br />
*[[Discuter:John Locke|Voir l'historique de tous les contributeurs qui ont rédigé l'article]]<br />
<br />
{{portail politique}}{{portail droit}}<br />
{{auteurs}}{{minarchistes}}{{libéraux classiques}}{{XVIIe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Alain_Madelin&diff=15631Alain Madelin2006-04-01T13:50:31Z<p>Ronnie Hayek : /* Responsabilités exercées */ chronologie</p>
<hr />
<div>[[Image:Madelin.jpg|thumb|right|Alain Madelin (copyright [http://olivier.roller.free.fr/ Olivier Roller])]]<br />
<br />
'''Alain Madelin''' est un homme politique français, né le 26 mars [[1946]] à Paris (XIIe arrondissement).<br />
<br />
==Biographie==<br />
<br />
Fils de Gaétan Madelin, ouvrier spécialisé de Renault et d'Aline, femme de ménage, il passe son enfance à Belleville, à Paris.<br />
<br />
Choqué par les accords d'Évian, il s'engage dès ses 16 ans pour la cause nationaliste et devient famillier des bagarres avec les militants d'extrême gauche. En [[1963]] il est à la Fédération des Etudiants Nationalistes où il est responsable de l'action militante, il sera blessé à l'entrée du lycée Turgot dans une bagarre entre lycéens communistes et membres de la FEN. En [[1964]], alors qu'il étudie le droit à Assas, il est l'un des fondateurs du mouvement Occident, mouvement étudiant d'extrême droite, avec Gérard Longuet et Patrick Devedjian. Revenant sur cette époque, il déclare qu'il s'agit d'un<br />
<blockquote><br />
« anticommunisme militant, extrême et passionné, qui a accompagné une bonne partie de ma vie d'étudiant. Et comme à ce moment-là, la France de l'anticommunisme était marginalisée, nous avons été systématiquement confinés à l'extrême droite. En face, ils étaient pour Mao et Pol Pot, pour les Gardes rouges et pour les Khmers rouges. Je ne regrette pas de ne pas avoir choisi ce camp-là ».<br />
</blockquote><br />
Le 12 janvier [[1967]], Occident opère une action commando contre des militants d'extrême gauche qui distribuent des tracts à la faculté de Rouen. Le commando, dont fait partie Madelin, laisse sur le carreau, cinq blessés, dont un grave, crâne fracturé et même percé d'un coup de clé à molette. Ironie du sort, ce blessé grave n'est autre qu'un futur journaliste du ''Monde'' : Serge Bolloch.<br />
<br />
Les militants d'Occident affrontent les manifestants de mai 68 ; à l'issue de la crise le groupuscule est dissous.<br />
<br />
À l'automne 1968, Alain Madelin retourne à la faculté de droit d'Assas, et adhère aux Républicains indépendants de [[Valéry Giscard d'Estaing]]. Il obtient une licence de droit. L'avocat prête serment en [[1971]], mais ne coupe pas vraiment les ponts. Il travaille dans différents instituts et organismes patronaux, notamment avec Georges Albertini, un ex-lieutenant du collaborationniste Marcel Déat, qui fut un des derniers ministres du maréchal Pétain.<br />
<br />
Il intègre l'état-major de Valéry Giscard d'Estaing, qui est élu président en 1974. (idem en 1981)<br />
<br />
En 1978, Alain Madelin est élu député d'Ille-et-Vilaine et devient vice-président du Conseil régional de Bretagne ; il fait sensation en arrivant sans cravate dans l'hémicycle.<br />
<br />
Lorsque la droite gagne les élections législatives en 1986 et que débute la première cohabitation, [[Jacques Chirac]] le nomme ministre de l'Industrie, des Postes et Télécommunications et du Tourisme. Le scénario se répète lorsque la droite gagne les élections législatives en 1993 et qu'[[Édouard Balladur]], premier ministre de la seconde cohabitation, nomme Alain Madelin ministre des Entreprises et du Développement économique.<br />
<br />
Son passage laisse deux traces notables : d'une part les [[contrat]]s de [[retraite]] dit « Madelin », permettant aux non-salariés de se constituer une retraite par capitalisation ; d'autre part une simplification des démarches de création d'[[entreprise]], avec la mise au point du statut d'entreprise unipersonnel ([[EURL]] et EARL).<br />
<br />
En [[1995]], Alain Madelin est élu maire de Redon.<br />
<br />
Lorsque l'UDF se range derrière Édouard Balladur à l'élection présidentielle de 1995, il choisit de soutenir Jacques Chirac. Élu, ce dernier le nomme ministre de l'Économie et des Finances mais ses positions libérales le mènent à la démission au bout de trois mois et il est remplacé par Jean Arthuis. À la victoire de la gauche en 1997, il prend la tête du Parti républicain. À l'été 1997, il renomme ce parti en Démocratie Libérale.<br />
<br />
Il se présente à l'élection présidentielle de 2002, mais ne parvient pas à atteindre le seuil de 5% des voix qui lui permettrait de se faire rembourser ses frais de campagne : financièrement acculé, il rejoint avec son parti l'UMP en 2002.<br />
<br />
Avec [[Henri Lepage]], il a fondé dans les années 90 le (futur cyber) [[Institut Euro 92]], qui constitue depuis lors une réserve inestimable d'articles portant sur des sujets aussi variés que la monnaie, l'environnement, la santé, ou encore l'histoire des idées libérales.<br />
<br />
Il est aujourd'hui avocat au barreau de Paris, divorcé, et a trois enfants.<br />
<br />
==Fonctions et carrière politique==<br />
<br />
===Mandats électifs===<br />
<br />
* Député d'Ille-et-Vilaine (1978-1986, 1988-1993 et depuis 1995).<br />
* Parlementaire européen (1989, 1999-2002).<br />
* Conseiller régional de Bretagne (1992-1998).<br />
* Conseiller général du canton de Redon (Ille-et-Vilaine, 1994-1995).<br />
* Maire de Redon (Ille-et-Vilaine, 1995-2001).<br />
<br />
===Responsabilités exercées===<br />
<br />
* Ministre de l'industrie, des postes et télécommunications et du tourisme (1986-1988).<br />
* Vice-président de l'Union pour la Démocratie française, UDF (1991-1996).<br />
* Ministre des entreprises et du développement économique, chargé des petites et moyennes entreprises et du commerce et de l'artisanat (1993-1995).<br />
* Ministre de l'économie et des finances dans le gouvernement Juppé (18 mai-26 août 1995). <br />
* Président de Démocratie libérale (1997-2002).<br />
<br />
===Sanction disciplinaire===<br />
<br />
* 02/02/[[1984]] Infraction : « Injures ou menace envers le Président de la République française » (Article 73 du Règlement de l'Assemblée nationale) Peine: « Censure simple » (privation pendant un mois de l'indemnité parlementaire). Contexte : pendant le débat portant sur la loi visant le groupe Hersant, François d'Aubert, Alain Madelin et Jacques Toubon avaient mis en cause l'honneur du Président Mitterrand en rappelant les relations que le chef de l'[[Etat]] avait entretenues, au sein d'une revue féminine intitulée ''Votre Beauté'', avec d'anciens responsables du CSAR (i. e. la Cagoule).<br />
<br />
== Ouvrages ==<br />
<br />
* '''Pour libérer l'école, l'enseignement à la carte'' ([[1984]])<br />
* ''Chers compatriotes... Programme pour un président'' ([[1994]])<br />
* ''Quand les autruches relèveront la tête'' ([[1995]])<br />
* ''Le droit du plus faible'' ([[1999]])<br />
<br />
== Liens externes ==<br />
* [http://alainmadelin.com/ Site web d'Alain Madelin]<br />
* [http://www.cerclesliberaux.com/ Les Cercles Libéraux]<br />
* [http://demlib.com/dossiers/liberal/aimer/aimer.htm "Pour aimer et comprendre le libéralisme"] (articles parus au début des années 80 dans ''Le Figaro Magazine'')<br />
<br />
{{célébrités}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=John_Lilburne&diff=16241John Lilburne2006-03-29T08:18:03Z<p>Ronnie Hayek : /* Ses idées */ contre monopole de l'imprimerie</p>
<hr />
<div>[[Image:300px-John Lilburne big 9.gif|right]]<br />
<br />
'''John Lilburne''' ([[1614]]?– 29 août [[1657]]), également connu sous le patronyme de ''Freeborn John'', a été l'un des principaux agitateurs de la guerre civile anglaise des années [[1642]] – [[1650]]. Auparavant puritain, il est devenu Quaker en vieillissant. <br />
<br />
Il a été l'un des leaders des ''[[Levellers]]''. <br />
<br />
==''Freeborn John''==<br />
<br />
En [[1638]], alors âgé de 22 ans, Lilburne importe en Angleterre des publications religieuses hollandaises non autorisées par la Stationers' Company, qui autorisait toutes les publications écrites de l'époque. Lilburne est arrêté à la suite d'une dénonciation et jugé par la [http://www.britainexpress.com/History/tudor/star-chamber.htm ''Star Chamber'']. Il a demandé que ses charges lui soient présentées en anglais, alors qu'à l'époque seul le latin était utilisé. La cour a rejeté sa requête, l'a jeté en prison, et n'a pas voulu entendre ses réclamations, qui visaient à connaître les charges portées contre lui. <br />
<br />
Les autorités l'ont condamné à être flagellé. Il relatera cette épreuve dans ''A Worke of the Beast , or a relation of a most unchristian censure, executed upon J. Lilburne'' ([[1638]]). Libéré en [[1640]] sur ordre du [http://www.british-civil-wars.co.uk/glossary/long-parliament.htm Long Parlement], il a rallié la ''New Model Army'' où il obtint le grade de lieutenant-colonel en [[1645]]. Devant le refus affiché par les hommes de Cromwell de les payer et de leur accorder des droits politiques égaux, plusieurs soldats manifestèrent leur mécontentement. Lilburne prit alors la tête des ''Levellers'' et rédigea avec eux de nombreux pamphlets en très peu de temps.<br />
<br />
De nouveau emprisonné en [[1649]] avec ses amis, il mourut en exil en [[1657]].<br />
<br />
==Ses idées==<br />
<br />
Dans l'''Agreement of the People'' ([[1647]]), Lilburne expose quelques principes jugés comme révolutionnaires:<br />
<br />
* Le [[droit]] pour chacun d'élire ses représentants (tous les deux ans) et la suppression des "bourgs pourris". Il s'agit de circonscriptions tombées en désuétude mais surreprésentées. Par exemple, le bourg d'Old Sarum envoyait au Parlement deux députés... alors que seules cinq maisons y étaient édifiées;<br />
* La [[liberté]] de culte et d'expression; <br />
* L'égalité de chacun devant la [[loi]];<br />
* Protection de la vie et de la [[propriété]] de chacun; <br />
* Abolition de la peine de mort, sauf pour les crimes de sang; <br />
* Proportionnalité des peines;<br />
* Suppression de l'incarcération pour dettes impayées;<br />
* Interdiction de la conscription militaire et protection des objecteurs de conscience; <br />
* Fin des monopoles légaux (en particulier celui de l'imprimerie, qui facilite la censure) et des taxes sur les denrées;<br />
* Impôt proportionnel.<br />
<br />
On notera ici la défense du [[suffrage universel]], d'autant plus exemplaire dans ce contexte de guerre religieuse que les puritains, auxquels appartenaient les ''Levellers'', rejetaient cette idée. En effet, la plupart des sectes puritaines désapprouvaient ce type de réforme, car elle risquait de mettre les "saints" hommes sous la coupe réglée de la "canaille". A ce sujet, [[ Philippe Nemo]] émet deux hypothèses: soit la proposition de Lilburne s'explique par une sorte de scepticisme religieux soit elle participe d'une solution théologique originale.<br />
<br />
Nemo estime qu'à l'encontre du pessimisme augustinien, Lilburne professait une théologie inspirée de [http://www.newadvent.org/cathen/01564b.htm l'antinomianisme]. Pour Lilburne, le Christ était mort pour sauver, non une poignée d'élus, mais bien toute l'humanité. De là, le chef des Niveleurs tire la conclusion que l'homme d'après la Chute n'est pas voué à subir le [[pouvoir]] [[politique]]. Et de justifier ainsi sa position:<br />
<br />
:De même que Dieu a créé chaque homme libre en Adam, de même tous sont également nés libres, et ils sont libérés dans la grâce par le Christ, aucune faute des parents ne suffisant à priver l'enfant de cette liberté. Et bien que cette coutume mauvaise et non chrétienne de la servitude ait été introduite par le conquérant normand, elle n'était qu'une usurpation violente de la loi sous laquelle nous avons été créés, de la nature (...) et elle est maintenant, depuis que la lumière de l'Evangile a brillé, totalement abolie comme étant une chose odieuse au regard de Dieu comme au regard de l'homme.<br />
<br />
==Œuvres==<br />
<br />
* ''The Christian Man’s Triall'' (12 mars [[1638]]).<br />
* ''A Worke of the Beast'' ([[1638]]).<br />
* ''England’s Birth-Right Justified'' (10 octobre [[1645]]).<br />
* ''Postscript to The Free-man's Freedom Vindicated'' (19 juin [[1646]]).<br />
* ''Liberty Vindicated against Slavery'' (21 août [[1646]]).<br />
* ''London’s Liberty in Chains Discovered'' (october [[1646]]).<br />
* ''The Charters of London: Or, the Second Part of Londons Liberty in Chaines Discovered'' (18 décembre [[1646]]).<br />
* ''A Declaration of Some Proceedings'' (14 février [[1648]]).<br />
* ''England’s New Chains Discovered'' ([[1649]]).<br />
* ''The Second Part of England’s New-Chaines Discovered'' (24 mars [[1649]]).<br />
* ''Legall Fundamentall Liberties of the People of England'' (8 juin [[1649]]).<br />
* [http://www.strecorsoc.org/docs/defence1.html ''The Just Defence of John Lilburne''] (23 août [[1653]]).<br />
* ''The Resurrection of John Lilburne, Now a Prisoner in Dover-Castle'' (16 May [[1656]]).<br />
<br />
==Liens externes==<br />
* [http://en.wikipedia.org/wiki/John_Lilburne Wikipédia (en)]<br />
<br />
{{précurseurs}}{{XVIIe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=%C3%89douard_Laboulaye&diff=15803Édouard Laboulaye2006-03-21T11:16:39Z<p>Ronnie Hayek : /* Citations */ sur l'Etat</p>
<hr />
<div>[[Image:Laboulayee-portrait.jpg|right|thumb|Edouard Laboulaye]]<br />
<br />
==Biographie==<br />
<br />
'''Edouard Laboulaye''' ([[1811]]-[[1883]]) est un écrivain et homme politique français.<br />
<br />
Juriste de formation, il obtient une chaire à l'Institut en [[1845]], avant d'enseigner au Collège de France la législation comparée à partir de [[1848]]. A la fois continuateur de [[Benjamin Constant]] (dont il éditera les oeuvres) et de[[ Wilhelm von Humboldt]], il professe un [[libéralisme]] républicain, qui doit beaucoup à sa passion pour les Etats-Unis. <br />
<br />
En [[1863]] sortent coup sur coup ''L'[[Etat]] et ses limites'' et ''Le Parti libéral, son programme et son avenir'', dans lequel il énumère les principes auxquels doit s'attacher, selon lui, tout programme politique visant à la [[liberté]]: aux éléments développés par les auteurs devenus classiques ([[droit]] de [[propriété]], limitation de la [[souveraineté]] étatique, liberté de la presse, liberté de culte), il ajoute - à la suite de [[Stuart Mill]] - le droit de coalition et le [[suffrage universel]]. Contrairement à Constant, il juge cette dernière réforme indispensable pour éduquer la majorité de ses compatriotes à la [[raison]] et à la [[liberté]].<br />
<br />
Opposant résolu à Napoléon III, il publie aussi un pamphlet cinglant et au succès retentissant: ''Le Prince caniche'' ([[1868]]). <br />
<br />
Après la chute du Second Empire, élu député en [[1871]], il mène un combat en faveur de la liberté d'enseignement et en particulier contre le [[monopole]] universitaire. De même, son influence sera grande sur la [[Constitution]] de la IIIe République ([[1875]]). C'est également à son initiative que le sculpteur Bartholdi concevra la Statue de la Liberté pour célébrer l'amitié franco-américaine.<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
* Nous ne nous sommes pas demandés si ces associations seraient religieuses ou laïques. Que des citoyens adoptent un genre de vie et un habit particulier, c'est là un engagement de conscience, un lien spirituel, absolument étranger à l'ordre civil et dont l'[[Etat]] n'a point à s'inquiéter, à moins que l'association n'ait un objet politique. La [[liberté]] religieuse n'est pas moins respectable que toute autre forme de liberté ; et nous n'avons aucun [[droit]] d'exclure de l'enseignement des Français et des citoyens, parce qu'ils s'y croient appelés par une vocation sacrée.<br />
<br />
* La liberté, l'ordre et le bonheur des peuples sont le but des associations humaines, les organisations [[politique]]s ne sont que des moyens et un républicain éclairé est beaucoup plus disposé à devenir un royaliste [[Constitution|constitutionnel]] qu'un partisan de la monarchie [[absolutisme|absolue]]. Entre la monarchie constitutionnelle et la monarchie absolue, la différence est dans le fond.<br />
<br />
* Le temps n'est-il pas venu de comprendre enfin que la civilisation de la vieille Europe est homogène et qu'il est aussi déraisonnable d'inventer un régime politique exclusivement français, en repoussant tout ce que l'expérience a appris aux Américains et aux Anglais? Si l'industrie n'a pas de patrie, la liberté n'en a pas davantage; toutes deux sont l'héritage commun de la chrétienté.<br />
<br />
* La sagesse de l'Etat est une chimère; où donc prend-on ces sages administrateurs, sinon parmi ce peuple qu'à l'avance on déclare incapable et fou? Consultez l'expérience. Les hommes qui forment l'administration, si habiles et si clairvoyants qu'on les suppose, en savent toujours moins que l'[[intérêt]] particulier. Partout où l'Etat intervient, il empêche le travail de s'établir, ou, ce qui n'est pas moins nuisible, il favorise le développement de certaines industries qui ne sont pas viables. Que l'Etat fasse régner la [[paix]] et la sécurité, son rôle est rempli; dès qu'il sort de sa sphère, il porte le désordre et le trouble dans la société. Il n'y a de disette que dans les pays où l'Etat se mêle de régler les approvisionnements; les peuples les plus misérables sont toujours les plus protégés.<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://www.unicaen.fr/mrsh/puc/article.php3?id_article=358 Brève présentation de ''L'Etat et ses limites''.]<br />
* [http://www.unicaen.fr/mrsh/puc/article.php3?id_article=359 ''Questions constitutionnelles''.]<br />
* [http://gallica.bnf.fr/scripts/catalog.php?MA=LABOULAYE%20EDOUARD Oeuvres de Laboulaye.]<br />
* [http://www.hti.umich.edu/cgi/t/text/text-idx?c=moa;idno=ABK4325.0001.001 ''Paris en Amérique''] ([[1863]]) en ligne.<br />
* [http://gallica.bnf.fr/themes/PolXVIIII7.htm Présentation des libéraux "doctrinaires".]<br />
<br />
<br />
{{portail politique}}<br />
{{auteurs}}<br />
{{XIXe siècle}}<br />
{{libéraux classiques}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Alain_Laurent&diff=15470Alain Laurent2006-03-20T10:03:35Z<p>Ronnie Hayek : /* Bibliographie */ présentation sur le site de l'institut Hayek</p>
<hr />
<div>[[Image:Alainlaurent.jpg|thumb|right|Alain Laurent]]<br />
<br />
'''Alain Laurent''' ([[1939]]), philosophe, écrivain, a enseigné la philosophie dans des lycées de la région parisienne. Directeur de la collection "Iconoclastes", co-dirigée avec [[Pierre Lemieux]], aux éditions "Les Belles Lettres", il a fondé et il anime la société de pensée "Raison, Individu, et Liberté", ainsi que la "French Ayn Rand Society". <br />
<br />
Depuis 2004, il dirige une nouvelle collection aux Belles Lettres: "La Bibliothèque classique de la liberté", où sont rééditées des oeuvres connues et moins connues de [[Wilhelm von Humboldt]], <br />
[[Frédéric Bastiat]], [[Ludwig von Mises]], etc. <br />
<br />
==Bibliographie==<br />
* [http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2251443029/liberauxorg-21 ''Le libéralisme américain : Histoire d'un détournement ''], [[2006]] présentation [http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&task=view&id=725&Itemid=1 ici].<br />
* [http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2251441999/liberauxorg-21 ''La philosophie libérale''], [[2002]]<br />
* (avec [[Claude Reichman]]) [http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2251390324/liberauxorg-21 ''Théories contre l'impôt''], [[2000]]<br />
* [http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2200217781/liberauxorg-21 ''Les grands courants du libéralisme''], [[1998]]<br />
* [http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2251390286/liberauxorg-21 ''Laissez-faire !''] (Choix et présentation de textes [[Turgot]]) <br />
* [http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2130466265/liberauxorg-21 ''L'individualisme méthodologique''], PUF/Que sais-je ?, [[1994]]<br />
* [http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2130450784/liberauxorg-21 ''Histoire de l'individualisme''], PUF/Que sais-je ?, [[1993]]<br />
* [http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/202001999X/liberauxorg-21 ''Libérer les vacances''], [[1993]]<br />
* [http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2251410015/liberauxorg-21 ''Solidaire, si je le veux''], [[1991]]<br />
* ''L'Individu et ses ennemis'', Hachette/Pluriel, [[1987]]<br />
* [http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2130389899/liberauxorg-21 ''De l'individualisme : Enquête sur le retour de l'individualisme''], PUF, [[1985]]<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://www.euro92.com/acrob/laurent96.PDF Le conflit libéraux-solidaristes au XIXe siècle] [PDF] sur euro92.com<br />
* [http://bastiat.net/fr/cercle/rencontres/1999-1.html "La Responsabilité individuelle", conférence au Cercle Bastiat] sur Bastiat.net<br />
* [http://www.catallaxia.org/sections.php?op=viewarticle&artid=118 A. Laurent sur Proudhon, extrait de ''La Philosophie libérale''] sur Catallaxia.<br />
<br />
{{auteurs}}{{libéraux conservateurs}}{{XXe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:Louis_Rougier&diff=15845Discussion:Louis Rougier2006-03-13T21:25:57Z<p>Ronnie Hayek : correction de ma réponse précédente</p>
<hr />
<div>* GRECE: merci pour l'info, Ronnie; je me suis commandé ''El genio de Occidente'' et je vous en donnerai des nouvelles d'ici un mois environ, s'il y a quelque chose à rajouter. Qu'entends-tu par "tête pensante": un inspirateur, ou a-t-il une liaison plus serrée avec ce mouvement vraiment pas libéral ? Tu as des références là dessus ? J'ai en ce moment ''La mystique démocratique'' à la maison mais je ne l'ai pas ouvert encore, sinon pour prendre connaissance du sommaire (lu en diagonal son rapprochement du capitalisme avec le protestantisme, qu'il parait avoir recopié de Weber). Comme c'est l'édition de 1929 (dédicacée par l'auteur en personne), évidemment pas de préface d'A de B. --[[Utilisateur:(=S=)|(=S=)]] 12 mar 2006 à 21:56 (CET)<br />
<br />
---<br />
<br />
En fait, Rougier a fait partie du comité de patronage de la revue ''Nouvelle Ecole'' (titre phare de la ND avec ''Eléments''). Il s'y trouvait en compagnie de Mircea Eliade, Julien Freund (introducteur de Carl Schmitt en France) et Jules Monnerot. Alain de Benoist s'est clairement inspiré de certaines de ses idées, notamment son rejet des religions bibliques au profit du paganisme supposément "tolérant" et "antitotalitaire" (ouarf ouarf !). C'est pourquoi AdB a préfacé ''La Mystique démocratique'', du reste. Je pense encore à un livre ancien de Rougier: ''Celse contre les chrétiens'': qui est un hommage à un Romain qui s'en est pris aux chrétiens, parce qu'il les jugeait "inassimilables" à l'Empire (on voit ce qui peut intéresser les Grécistes dans ce genre de rhétorique...)<br />
<br />
Pour moi, LR n'est devenu libéral que par cooptation, mais il démontre aussi que nous devons balayer devant notre porte quand nous disons que LES libéraux ont toujours été ceci ou cela, sous-entendu: toujours irréprochables. Hé non ! Ne pas oublier qu'il y a eu des libéraux procolonialistes au XIXe siècle ou même collaborateurs pendant la 2e guerre, par exemple (Rougier donc ou, pire encore, le juriste Joseph Barthélémy - ministre de la Justice sous Vichy). <br />
<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 13 mar 2006 à 10:15 (CET)<br />
<br />
---<br />
<br />
Dans la thèse suivante, consacrée à la critique néo-droitière du christianisme, il est question de Rougier à plusieurs reprises, notammet de son rejet de l'universalisme: <br />
<br />
http://religion.info/pdf/2005_12_moos_nd.pdf <br />
<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 13 mar 2006 à 11:59 (CET)</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Rose_Wilder_Lane&diff=15584Rose Wilder Lane2006-03-13T20:13:08Z<p>Ronnie Hayek : /* Liens externes */ traduction par H. de Quengo</p>
<hr />
<div>[[Image:Rosewl.jpg|thumb|right|Rose Wilder Lane, durant sa jeunesse]]<br />
<br />
'''Rose Wilder Lane''' (née le 5 décembre [[1886]] - 30 octobre [[1968]]) est une femme-écrivain journaliste américaine, auteur d'un classique [[libertarien]], ''The Discovery of Freedom'' ([[1943]]).<br />
<br />
==Bibliographie==<br />
<br />
*''The Story of Art Smith'' ([[1915]]) (biographie)<br />
*''Henry Ford's Own Story'' ([[1917]]) (biographie)<br />
*''Diverging Roads'' ([[1919]]) (fiction)<br />
*''White Shadows on the South Seas'' (with [[Frederick O'Brien]]) ([[1919]]) <br />
*''The Making of Herbert Hoover'' ([[1920]]) (biographie)<br />
*''The Peaks of Shala'' ([[1923]])<br />
*''He Was A Man'' ([[1925]]) (roman)<br />
*''Hillbilly'' ([[1925]]) (roman)<br />
*''Cindy'' ([[1928]]) (roman)<br />
*''Let the Hurricane Roar'' ([[1932]]) (roman)<br />
*''Old Home Town'' ([[1935]]) (roman)<br />
*''Give Me Liberty'' AKA ''Credo'' ([[1936]]) (essai)<br />
*''Free Land'' ([[1938]]) (roman)<br />
*''The Discovery of Freedom'' ([[1943]]) (essai)<br />
*"What Is This: The Gestapo?" ([[1943]]) (pamphlet)<br />
*''On the Way Home'' ([[1962]]) (autobiographie)<br />
*''The Woman's Day Book of American Needlework'' ([[1963]])<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://en.wikipedia.org/wiki/Rose_Wilder_Lane article "Rose Wilder Lane" de Wikipedia (en anglais)]<br />
* [http://www.kokoom.com/lauraingallswilder/biorose.html Une biographie]<br />
* [http://herve.dequengo.free.fr/Lane/Tdof3_54.htm "Foi païenne et communisme", extrait de ''The Discovery of Freedom''], traduit par [[Hervé de Quengo]].<br />
<br />
{{célébrités}}{{XXe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Raoul_Audouin&diff=16293Raoul Audouin2006-03-12T18:20:07Z<p>Ronnie Hayek : lien interne</p>
<hr />
<div>[[Image:Raoul.jpg|right|copyright Acton Institute]]<br />
<br />
'''Raoul Audouin''' (21 novembre [[1907]] – 6 avril [[2005]]) aura été l'une des figures les plus discrètes du [[libéralisme]] français du [[XXe siècle]] mais non des moins prégnantes. <br />
<br />
==Biographie==<br />
<br />
Dans l'entre deux-guerres, il prit conscience des manipulations monétaires et de l'inflation législative. Isolés, ils n'en ressentirent pas d'amertume : leur foi ne leur permettait pas de laisser le sel s'affadir. <br />
<br />
Croyant, Raoul Audouin l’était profondément, passionnément, et c’est ce qui a donné tout son sens à sa vie et à son œuvre. Un tournant de son existence a certainement été sa rencontre avec [[Pierre Lhoste-Lachaume]], en [[1938]]. Dans le monde bouleversé par la Grande Dépression et le bruit de bottes, la [[liberté]] est en danger. [[Walter Lippmann]] organise à Paris un grand colloque sur « La Cité Libre » : il pressent que les [[totalitarisme]]s marxiste et nazi vont vouloir imposer leur loi à la terre entière, tandis que le camp de la liberté est inconscient, divisé et apeuré. Pierre Lhoste Lachaume fonde le Centre Libéral Spiritualiste Français (CLSF) et s’adjoint les services d’un jeune rédacteur, Raoul Audouin. Tous deux feront équipe jusqu’en 1973, date de la mort du fondateur, Raoul Audouin lui succédant à la tête du CLSF. Ils seront parmi les premiers en France à vouloir défendre la liberté au nom de l’idéal chrétien, marquant par là que le choix du libéralisme n’est ni utilitaire ni [[politique]], mais bien spirituel, parce que la liberté s’ordonne à la dignité de la personne humaine (au demeurant, ce thème est le favori de Jean Paul II).<br />
<br />
Libéral, Raoul Audouin va bien entendu appartenir à l’Internationale des intellectuels libéraux, la [[Société du Mont-Pèlerin]], dont il a été l’un des tout premiers membres. Il sera aussi administrateur de l'Association pour la liberté économique et le progrès social ([[ALEPS]]).<br />
<br />
Puis, à l'âge où d'autres prennent leur retraite, Raoul Audouin commença une "seconde carrière" en traduisant nombre d'auteurs, pour la plupart [[libéraux classiques]]: Mises, Hayek, Berman, Kristol, Kirzner, Novak et tant d'autres. <br />
<br />
==L'écrivain==<br />
<br />
Il se tenait dans l'ombre, pour mieux servir, intimement convaincu que "la liberté consiste à ne pas être empêché de remplir les devoirs qu'on se reconnaît en conscience". Son maître-mot était "Revendiquons nos devoirs d'état". Cela est flagrant dans le dernier livre - préfacé par [[Pascal Salin]] - qu'il a écrit en [[[[1998]]]] et qui est intitulé ''Vivre Libres ou la splendeur de l'économie'' aux Editions Laurens, Paris:<br />
<br />
<blockquote>"Vivre Libre!<br />
<br />
La structure fondamentale de notre société libre est aussi simple que cohérente : devoirs d'état des citoyens et devoirs des gouvernants, c'est tout un, chacun à sa place. Devoirs d'état individuels dans la famille et l'école, le métier et le marché, l’armée et l'église ; devoirs en vers Dieu, envers soi même, le prochain, l'humanité. Devoirs de l'Etat, qui ont des devoirs d'état de l'électeur et de l'élu, du fonctionnaire et du ministre, de l'avocat et du juge...<br />
Qui obéit à son devoir a autorité sur lui-même et sur les autres : c'est sa liberté à lui, bien définie et incontestable car il ne serait pas juste que quiconque l'entrave ; et le devoir de l'Etat est d'empêcher cette injustice, de sanctionner ctete liberté, d'en faire un droit. La notion de droit naturel n'est que l'intuition de cette relation sociale idéale, où la paix régnerait entre les hommes parce que nul ne serait empêché de faire son devoir selon sa conscience. Relation «idéale», car même quand peronne ne l'empêche, l'homme remplit rarement tout son devoir et même fait parfois le contraire.<br />
Concédons encore que l'idée des devoirs différe en partie d'une civilisation à l'autre (le chasseur de têtes de Bornéo tenait pour un devoir d'offrir à sa fiancée le crâne d'un autre guerrier). Mais dans l'ère le la civilisation hellénique et judéo-chrétienne, le contenu empirique de notre droit naturel est très semblable aux consignes simples et évidentes que donnait Jean le Baptiste à ceux qui lui demandaient : Que devons-nous faire, pour entrer dans le royaume ? " (Luc, 3, 12-14). D'ailleurs, il n'y a rien d'irrationnel dans le conseil du Christ disant " Cherchez d'abord le Royaume et la justice, le reste vous sera donné par surcroît " : Qui douterait que la paix et la prospérité gagneraient énormément si, pour répondre à l'amour du Père commun et le répandre, chacun pratiquait honnêteté et la charité ?<br />
Seulement, la réalité est lourdement mêlée de transgressions et d'erreurs. C'est pourquoi la liberté doit être, en société," surveillée ", c'est-à-dire encadrée par la responsabilité personnelle et le pouvoir de la cité. Examiner par un recoupement ce trinôme - liberté, responsabilité, pouvoir - nous permet de récapituler la substance du plaidoyer pour la société de droit naturel. Ayant conclu que la liberté n'est pas un postulat mais le corollaire des devoirs de l'individu, il nous reste à raccorder ce résultat avec celui que l'on doit aussi obtenir en partant du pôle opposé, c'est-à-dire du point de vue de la " société ".<br />
Etant entendu que la société, c'est "tous les autres ", pourquoi est-il ' utile à la société que l'individu soit libre ? Et comment garantir qu'en disposant de sa liberté, il nuit le moins possible aux chances qu'ont ses semblables d'être libres aussi.<br />
La réponse à la première question est que la liberté constitue, dans la société, la fonction exploratrice : l'individu sert les autres, même sans le vouloir ni le savoir,lorsqu'il invente pour ses propres buts des moyens que d'autres pourront imiter et améliorer. Nous l'avons vu spécialement à propos de l'économie, mais c'est presque plus visible encore dans les arts et les sciences.<br />
Autrement dit, l'intérêt social est de mettre le plus possible les individus à même de déployer leurs énergies créatrices. Pour éviter qu'ils s'en servent mal, il faut faire en sorte que les conséquences bonnes ou mauvaises de leurs initiatives retombent le plus directement possible sur eux-mêmes ! La responsabilité remplit, dans la société, la fonction régulatrice. Et comme il est évident que les hommes cherchent volontiers à éluder les sanctions de leurs fautes et erreurs, il est nécessaire d'organiser la responsabilité et d'en faire respecter les règles, au besoin par force : le pouvoir est donc essentiellement fonction stabilisatrice." (Extraits du dernier chapitre).</blockquote><br />
<br />
Bien avant ce livre, Audouin avait essayé de faire comprendre les thèmes qui lui étaient chers en écrivant ''La France que vous cherchez'' (éditions Sedif, Paris, [[1946]]), ''Le corporatisme, pseudo-remède contre l'étatisme'' en collaboration avec son ami, P. Lhoste-Lachaume (aux mêmes éditions, en [[1962]]), ''Coordonnées pour un remembrement social'' en collaboration avec René Berger-Perrin (APEL, Lyon, 1975) et ''Thème et variations sur le Veau d'or'' (Editorial moneda y credito, Madrid, 1982).<br />
En [[1985]], son livre intitulé ''Les lois de la liberté (Libéral et croyant pourquoi ?)'' a été édité par l'Institut economique de Paris.<br />
<br />
Il est à souligner que dans ses livres de 1985 et de 1998, on découvre l’économiste bien sûr, mais aussi le philosophe et le croyant. L’économiste suit de très près l’idée maîtresse de [[Frédéric Bastiat]] : la vie économique est faite d’échanges, le marché est une façon d’aller au devant des besoins des autres, et seul le service de la communauté mérite une rétribution. Il se place délibérément du côté des hommes à qui sont destinés les produits, et non pas de ceux qui fabriquent les produits. L’homme est la fin de toute activité économique. Quant au philosophe et croyant, il voit les beautés et la dignité de la personne humaine, créée à l’image de Dieu, prolongeant lui-même la création, mais aussi les limites des êtres humains.<br />
<br />
A l'occasion d'un hommage qu'il rendait à Raoul Audouin, [[Jacques Garello]] a tenu à conclure son propos en citant la « parabole du vitrail » qui se trouve être l’épilogue de son ouvrage ''Les Lois de la Liberté''. Pour conclure sur l'écrivain, la voici:<br />
<blockquote>« L’Evangile surabonde d’intuitions les plus profondes dans l’âme humaine. Chacun de ses livres est comme un sanctuaire aux vitraux historiés. Pourtant, celui qui se tient à l’extérieur regardera vainement les scènes enchâssées, elles lui paraîtront obscures, étranges.<br />
Mais si quelqu’un a soif de la Paix, de la Liberté et de l’Amour des hommes, qu’il entre dans ces vieux textes et fasse en lui-même le silence : les hautes fenêtres s’illumineront de sens et de splendeur. <br />
Force et bonheur couleront vers lui, de cette révélation qu’un Cœur de Père, plus vaste que l’Univers, s’émeut quand on lui dit MERCI pour les beautés du monde et PARDON pour nos laideurs »</blockquote>. <br />
Comme Jean Paul II, Raoul Audouin éveillait l’enthousiasme des jeunes et on se rappellera leur réaction au cours de la [http://www.libres.org/ XXIIè Université d’Eté de la Nouvelle Economie] de 1999 quand, à la fin de son remarquable exposé, le nonagénaire qu'il était alors a entonné un air d’opéra (il aimait rappeler que son père avait été chanteur) pour dire tout son espoir et toute sa foi dans la liberté.<br />
<br />
==Le traducteur==<br />
<br />
[[Friedrich von Hayek]] a été l’un des penseurs favoris de Raoul Audouin. Il s'étaient cotoyés à la Société du Mont Pelerin. C’est vraisemblablement ce goût prononcé qui l’a poussé, alors qu’il dépassait la soixantaine, à entreprendre une nouvelle carrière : celle de traducteur. Il trouvait anormal et contraire à la propagation des idées libérales en France de ne pas pouvoir disposer d’une bonne traduction de Hayek, ni des autres grands penseurs libéraux qui écrivaient désormais tous en langue anglaise. <br />
Après avoir traduit des extraits de ''The Road to Serfdom'' en 1945 (aux éditions Sedif) sous le titre ''Société Libérale ou collectivisme totalitaire'', Raoul Audouin a, en effet, accompli un travail merveilleux en se lançant dans la traduction des trois tomes du livre de Hayek intitulé ''Droit, législation et liberté''. <br />
<br />
Parallèlement, il a traduit le livre de [[Ludwig von Mises]] intitulé ''L'Action humaine (Traité d'économie)'' pour les Presses Universitaires de France. Dans la Collection Libre Echange, les PUF ont publié la traduction en 1985. Raoul Audouin a résumé la portée du livre en ces termes:<br />
<br />
<blockquote>"Les chefs de file actuels du libéralisme économique considèrent ce livre comme la référence fondamentale sur l'explication du réel social dégagée par les Classiques, les Utilitariens et les Marginalistes. Mais Ludwig von Mises n'a pas seulement mis en ordre et épuré cet énorme héritage: il l'a enrichi de démonstrations définitives dans tous les compartiments de la théorie des marchés et de la monnaie. Surtout, il a lumineusement expliqué comment les manipulations politiques du crédit entraînent de profondes et complexes dislocations dans le système des prix et les courants d'investissement".</blockquote><br />
<br />
Ces traductions d'ouvrages d'économistes de l'Ecole de pensée économique dénommée "autrichienne" ne doivent pas faire oublier les premières traduction de Raoul Audouin aux éditions Sedif, du livre de F. Delpino intitulé ''Appel aux hommes libres'' en 1951, de celui de A. de Graaf, ''Laissez travailler, laissez circuler'' en 1954, de F. Ballvé, ''L'économie vivante'' en 1957.<br />
<br />
''A fortiori'', toutes ces traductions ne faisaient qu'en annoncer d'autres aux PUF, désormais, par exemple celle de Peter Bauer intitulée ''Mirage égalitaire et tiers-monde'' en 1984, celle de Bruno Frey, ''Economie politique moderne'' en 1985 et celle (révision de la traduction de L. Ranchin-Dundas) de Julian Simon, ''L'homme, notre dernière chance''.<br />
<br />
En [[1987]], il publia la traduction de [http://en.wikipedia.org/wiki/Irving_Kristol Irving Kristol], ''Réflexions d’un néo-conservateur'' aux PUF.<br />
<br />
Après avoir créé en [[1992]] ''Le point de rencontre (libéral et croyant)'', un bulletin trimestriel, dont il sera l'éditorialiste impénitent, il s'est adonné à un travail intensif de traduction.<br />
<br />
En [[1993]], il est revenu à Hayek pour publier la traduction de son livre intitulée ''La présomption fatale (Les erreurs du socialisme)'', toujours aux PUF.<br />
<br />
L'année suivante, en compagnie de Jacques Garello, il a publié chez Litec une traduction d'un livre que Hayek avait fait paraître en [[1960]], à savoir ''La constitution de la liberté'' pour Litec.<br />
<br />
En [[2002]], il a fait connaître en France [[Harold Berman]]: ''Droit et Révolution'', traduit par ses soins, est publié par la Librairie de l’Université (Aix en Provence). Ce livre important récapitule la révolution juridique accomplie par la papauté aux XIe-XIIIe siècles. <br />
<br />
En [[2004]], c'est au tour de Avery Dulles avec "[http://www.acton.org/fr/publicat/dulles2.pdf La vérité, socle de la liberté]" qu'il a publié dans ''Le Point de Rencontre'', n° 73, février, pp. 3-18.<br />
<br />
Sa pénultième traduction, celle du livre de [[Israël M. Kirzner]] intitulée<br />
''Concurrence et esprit d'entreprise'' a été éditée par Économica en [[2005]].<br />
<br />
''La vocation d'entreprendre'', de Michaël Novak, et dernière traduction de Raoul Audouin, paraîtra chez François-Xavier de Guibert.<br />
<br />
La maîtrise de la littérature de langue anglaise a permis à Raoul Audouin de rendre la politesse aux anglophones. Il a écrit « Providence and Liberty » où il présente (sous les auspices de l'[http://www.acton.org/fr/ Acton Institute]) une traduction des principaux textes de Frédéric Bastiat : les Américains en feront un succès de librairie.<br />
<br />
{{Auteurs}}{{XXe siècle}}{{libéraux conservateurs}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Pacifisme&diff=16393Pacifisme2006-03-10T15:16:45Z<p>Ronnie Hayek : /* Expliciation de la notion */ correction</p>
<hr />
<div>==Explicitation de la notion==<br />
<br />
La défense de la [[paix]] (à travers la [[tolérance]], le [[libre-échange]], etc.) est une constante de la tradition libérale. Mais cela ne signifie pas que le [[libéralisme]] prône une absence de réaction à l'agression. Au contraire, en ce dernier cas, il importe de rétablir la paix par des moyens libéraux:<br />
<br />
- Voie du [[Droit]];<br />
<br />
- Riposte proportionnée et individualisée; <br />
<br />
- Refus de la torture;<br />
<br />
- Respect des pays et individus neutres par les belligérants. <br />
<br />
La paix défendue par les libéraux n'est donc pas à confondre avec une soumission aveugle à d'éventuelles offensives. Mais le retour à la paix ne peut pas non plus s'opérer de n'importe quelle manière.<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
* La prédilection du [[libéralisme]] pour la paix n'est pas un sport de bienfaisance qui s'accommode fort bien de toute sorte de convictions. Elle répond à l'ensemble de sa théorie sociale où elle s'insère harmonieusement. (...) Le pacifisme libéral est un produit logique de la philosophie sociale du libéralisme. Lorsqu'il entend protéger la propriété et rejeter la [[guerre]], ce sont là deux expressions d'un même principe. [[Ludwig von Mises]]<br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
* [[Paix]]<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://www.catallaxia.org/sections.php?op=viewarticle&artid=273 La politique étrangère libérale] par [[Ludwig von Mises]]<br />
<br />
{{lexique}}<br />
{{portail politique}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Florin_Aftalion&diff=15701Florin Aftalion2006-03-08T20:43:19Z<p>Ronnie Hayek : /* Oeuvres */ nouveau livre</p>
<hr />
<div>[[Image:FLORIN AFTALION.jpg|thumb|right|Florin Aftalion]]<br />
<br />
Florin Aftalion (né en [[1937]]) est un [[économie|économiste]] [[libéral]]. Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs, Docteur ès Sciences Physiques de la faculté des sciences de Paris, il a commencé une carrière d’ingénieur en 1965. Il acquiert en 1972 un MBA puis en 1975 un doctorat de finances à Northwestern University. Il est professeur de Finances à l’Ecole Supérieure de Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC) depuis 1976.<br />
<br />
Il a par ailleurs cofondé et dirigé la collection "Libre Echange" aux Presses universitaires de France.<br />
<br />
==Oeuvres==<br />
* (avec B. Dubois et J. Malkin), ''La Théorie financière de l'entreprise'', PUF, [[1974]].<br />
* (avec C. Viallet) ''La Théorie du portefeuille'', PUF, [[1978]].<br />
* ''Socialisme et économie'', PUF, [[1978]].<br />
* (id.) ''Les Taux d'intérêt'', PUF, [[1984]], coll. "Que Sais-Je ?".<br />
* (avec E. Losq) ''Les Taux de change'', PUF, [[1985]], coll. "Que Sais-Je ?". <br />
* (avec P. Poncet) ''Le Monétarisme'', PUF, [[1981]], coll. "Que sais-Je ?", 1981, rééd. 1995. <br />
* (id.) ''Le MATIF'', PUF, [[1987]].<br />
* ''L'Economie de la Révolution française'', Hachette, [[1987]], coll. "Pluriel" (rééd. PUF, 1996, coll. "Quadrige").<br />
* (et alii) ''Options et futures sur indices boursiers'', PUF, [[1991]]. <br />
* (sous la dir. de Ph. de Saint-Robert) ''L'Europe déraisonnable'', Fr.-X. de Guibert, [[1992]].<br />
* ''La Trahison des Rosenberg'', Lattès, [[2003]].<br />
* (avec P. Poncet) ''Technique des mesures de performance'', Economica, [[2003]].<br />
* ''La Nouvelle Finance et la gestion des portefeuilles'', Economica, [[2004]].<br />
* ''Alerte rouge sur l'Amérique: retour sur le maccarthysme'', Lattès, [[2006]].<br />
<br />
==Liens externes==<br />
* [http://www.conscience-politique.org/international/chroniquesamericaines.htm Chroniques américaines]<br />
<br />
{{célébrités}}<br />
{{Auteurs}}{{XXe siècle}}{{libéraux classiques}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=William_Walwyn&diff=16234William Walwyn2006-02-20T09:50:58Z<p>Ronnie Hayek : présentation + citation</p>
<hr />
<div>[[Image:Notice.jpg|right]]<br />
<br />
'''William Walwyn''' ([[1600]]-[[1681]]) est l'un des membres du groupe des ''[[Levellers]]''.<br />
<br />
==Présentation==<br />
<br />
Cadet d'une famille noble, Walwyn fait fortune comme marchand de soie. Devenu partie prenante des ''[[Levellers]]'', il accorde cependant moins d'importance que [[John Lilburne]] à la ''Magna Carta'', mais plus au concept de l'inaliénabilité des [[droit naturel|droits naturels]]. <br />
<br />
Le souci principal de Walwyn a concerné la liberté [[religion|religieuse]], ainsi qu'en témoigne son pamphlet ''The Compassionate Samaritane: Liberty of Conscience Asserted and the Separatist Vindicated'' ([[1644]]) (parfois attribué à son ami [[Richard Overton]]), publié en réaction aux velléités presbytériennes d'imposer au pays une Eglise nationale, inspirée de l'Eglise écossaise. De même, tout en restant proche des vues arminiennes, il a pris la défense des calvinistes, en affirmant que la persuasion (donc, l'appel à la raison) doit constituer la seule méthode de conversion à la religion. C'est ainsi qu'il écrit dans son ''Compassionate Samaritane'':<br />
<br />
:Si vous employez la [[loi]] du bâton, plutôt que de convaincre et d'unir, vous aurez les hommes d'un préjugé contre vous en les amenant à présumer que vous n'êtes nullement assuré de posséder la vérité, car autrement, vous en feriez usageet vous en remettriez à son efficacité, au lieu de lutter avec des armes dont vous savez (ou, du moins, devriez savoir) qu'elles ne sont pas les armes de la vérité. <br />
<br />
En [[1649]], il est emprisonné, ainsi que les autres ''Levellers'' - alors que, contrairement à ses compagnons, il n'avait pas encouragé la population à se rebeller contre la dictature de Cromwell.<br />
<br />
Walwyn a été l'un des meilleurs pamphlétaires ''Leveller''. On lui doit notamment: ''The Bloody Project'', un brûlot anti-guerre, ''A Still and Soft Voice'', pour répondre aux accusations d'athéisme. <br />
<br />
==Œuvres==<br />
<br />
* ''A New Petition of the Papists'' (1641).<br />
* ''Some Considerations Tending to the Undeceiving Those, Whose Judgments Are Misinformed'' (10 novembre 1642).<br />
* ''The Compassionate Samaritane'' (1644).<br />
* ''Good Counsell to All'' (1644).<br />
* ''A Helpe to the Right Understanding of a Discourse Concerning Independency'' (6 février 1645).<br />
* ''England’s Lamentable Slaverie'' (11 octobre 1645).<br />
* [http://www.constitution.org/lev/eng_lev_02.htm ''Tolleration Justified, Persecution Condemned''] (29 janvier 1646).<br />
* ''A Whisper in the Eare of Mr. Thomas Edwards Minister'' (13 mars 1646).<br />
''A Word More to Mr. Thomas Edwards Concerning the Nationall Covenant'' (19 mars 1646).<br />
* ''A Word in Season'' (18 May 1646).<br />
* ''An Antidote against Master Edwards His Old and New Poyson'' (10 juillet 1646).<br />
* ''The Just Man in Bonds'' (29 juin 1646).<br />
* ''A Pearle in a Dounghill'' (juin 1646).<br />
* ''A Prediction of Mr. Edwards His Conversion, and Recantation'' (11 août 1646).<br />
* ''A Demurre to the Bill for Preventing the Growth and Spreading of Heresie'' (7 October 1646).<br />
* ''A Parable, or Consultation of Physitians upon Master Edwards'' (29 octobre 1646).<br />
* [http://www.strecorsoc.org/docs/walwyn.html#top ''A Still and Soft Voice''] (mars/avril 1647).<br />
* ''Gold Tried in the Fire'' (4 juin 1647).<br />
* ''The Poore Wise-man’s Admonition unto All the Plaine People of London and the Neighbour-Places'' (10 juin 1647).<br />
* ''The Bloody Project'' (21 août 1648).<br />
* ''The Vanitie of the Present Churches'' (12 mars 1649).<br />
* ''English Souldiers’ Standard'' (5 avril 1649).<br />
* ''The Fountain of Slaunder Discovered'' (30 mai 1649).<br />
* ''Walwyn’s Just Defence'' (juin/juillet 1649).<br />
* ''Juries Justified'' (2 décembre 1651).<br />
* ''For a Free Trade'' (mai 1652).<br />
<br />
{{précurseurs}}{{XVIIe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:Levellers&diff=16251Discussion:Levellers2006-02-15T12:07:22Z<p>Ronnie Hayek : correction</p>
<hr />
<div>Ronnie, qui est l'auteur de la citation ? est-ce une citation collective ? Fabrice 15 fév 2006 à 12:31 (CET)<br />
<br />
----<br />
<br />
Oui, c'est une déclaration collective. Désolé de cet oubli, je suis allé un peu trop vite en publiant cette citation.<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 15 fév 2006 à 13:03 (CET)</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Jean_Buridan&diff=16176Jean Buridan2006-02-13T20:52:58Z<p>Ronnie Hayek : portail histoire</p>
<hr />
<div>'''Jean Buridan''' ([[1300]] env.-apr. [[1358]]) a été recteur de l’université de Paris en 1328 et en 1340, commentateur d’[[Aristote]] et logicien. L’enseignement en logique de Jean Buridan (''Summulae logicae'') dépend de celui de Pierre d’Espagne et de celui d’[[Guillaume d'Ockham|Ockham]]. <br />
<br />
S’il reçoit du premier la distinction entre la « signification » d’un nom et sa « valeur de suppléance » ou de « substitution », il estime avec le second que toutes les parties d’une énonciation, et non seulement le terme substantif, peuvent remplir la fonction de suppléance. De même, la notion de « simple valeur de suppléance », au sens où l’entendait Pierre d’Espagne, fait place chez lui à la notion de « valeur de suppléance matérielle » des concepts et des noms. Il distingue encore le « concept indifférent », qui désigne plusieurs individus, du « concept propre », qui n’en désigne qu’un seul. Cette distinction est à l’origine de la distinction des « concepts premiers » et des « concepts seconds », et de la double façon de désigner l’[[individu]] et l’universel, selon que les concepts les expriment d’une manière appropriée (''individuum pro subjecto'' ; ''universale pro subjecto'') ou signifient la manière de les concevoir (''individuum pro forma'' ; ''universale pro forma''). <br />
<br />
Cette théorie de l’universel conduit à une théorie de la science, dont toutes les propositions concernant un même sujet universel trouvent en celui-ci leur unité. Quoique disciple d’Ockham, Buridan rejette sa notion de « valeur de suppléance personnelle », selon laquelle un terme commun tient la place de réalités individuelles. Cela l’amène à dire que, dans l’ordre de la « signification » et dans celui de la « valeur de suppléance », le mot n’a pas par lui-même de vertu propre, et à condamner l’ockhamisme en sa qualité de recteur de l’université (1340). Il rejette l’idée qu’une mutation quantitative supprime l’immutabilité de l’essence et, dans un autre ordre, que toute preuve se réduise au premier principe. <br />
<br />
À la thèse de Nicolas d’Autrecourt selon laquelle on ne peut prouver l’existence d’une chose à partir de l’existence d’une autre, il oppose donc sa notion de démonstration à partir de prémisses hypothétiques. Sans doute est-ce en raison de cette position épistémologique qu’il n’atteint pas la certitude philosophique sur le problème de savoir si l’homme est libre. Dans ses commentaires des livres d’Aristote (notamment sur la philosophie de la nature et la métaphysique), il défend, entre autres, les idées de rotation de la Terre, d’érosion, d’ ''impetus'' comme qualité de nature permanente.<br />
<br />
Jean Buridan est également un lointain précurseur de l'[[École autrichienne]]. En effet, à l'encontre de l'enseignement aristotélicien, il soutient qu'un échange entre deux parties ne concerne pas des biens d'égale valeur. Si les biens échangés étaient équivalents, les participants à cette transaction ne procèderaient pas à cette opération. Autrement dit, si l'échange a lieu, c'est en vue d'une amélioration de la situation de chacun des individus y prenant part. <br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
* [[Subjectivité de la valeur]]<br />
<br />
{{Portail histoire}}<br />
{{précurseurs}}{{Auteurs}}{{XIVe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:Les_Scolastiques_et_l%27Ecole_de_Salamanque&diff=16076Discussion:Les Scolastiques et l'Ecole de Salamanque2006-02-08T22:05:21Z<p>Ronnie Hayek : d'accord</p>
<hr />
<div>Cette entrée sert-elle vraiment à quelque chose ? Ces liens ne seraient-ils pas mieux sur Ecole de Salamanca ?--[[Utilisateur:Khano-et-khayek|Khano-et-khayek]] 8 fév 2006 à 16:26 (CET)<br />
<br />
---<br />
<br />
Tout à fait d'accord. Elle fait double emploi.<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek]][[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 8 fév 2006 à 23:05 (CET)</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Thomas_Gordon&diff=15980Thomas Gordon2005-12-26T19:47:08Z<p>Ronnie Hayek : création (à compléter)</p>
<hr />
<div>{{ébauche}}<br />
<br />
'''Thomas Gordon''' (Kirkcudbright, ?? - 28 juillet [[1750]]) est connu comme le co-auteur des ''Cato's Letters'' ([[1720]]-[[1723]]). <br />
<br />
==Voir aussi==<br />
<br />
[[John Trenchard]]<br />
<br />
{{précurseurs}}{{XVIIIe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Justin_Raimondo&diff=15369Justin Raimondo2005-12-24T19:28:10Z<p>Ronnie Hayek : lien externe</p>
<hr />
<div>http://fabrice.ribet.free.fr/raimondo.gif<br />
<br />
'''Justin Raimondo''' (né en [[1951]]) est un auteur [[libertarianisme|libertarien]], et le directeur du site [http://www.antiwar.com antiwar.com]. Il participe à de nombreux projets, depuis sa résidence de San Francisco. <br />
<br />
==Ses idées==<br />
<br />
Militant infatigable du non-[[interventionnisme]] militaire américain, il dénonce sans faiblir sur son site les ennemis des [[valeur]]s de [[liberté]], fondatrices de la république américaine. A cet égard, les [[néoconservateur]]s, dont l'héritage intellectuel [[marxisme|marxiste]] et le goût pour la violence [[guerre|guerrière]] sont notoires, figurent parmi ses cibles de choix. D'après Raimondo, les [[néocon]]s, tout à leur volonté d'exporter la [[démocratie]] comme Trotsky aspirait à une révolution mondiale permanente, ont trahi le message des Pères fondateurs à l'origine de la nation américaine. C'est pourquoi il n'hésite pas à voir en ces trotskistes mal dégrossis les "anti-américains" les plus dangereux. Ce virage [[étatisme|étatiste]] de la droite américaine a d'ailleurs été fustigé dans son essai [http://www.fff.org/freedom/0494g.asp ''Reclaiming the American Right: The Lost Legacy of the Conservative Movement''] ([[1993]]), dont un chapitre est disponible [http://www.mises.org/journals/jls/10_2/10_2_1.pdf ici].<br />
<br />
En plus de ses écrits pamphlétaires, Raimondo s'est distingué par une biographie de [[Murray N. Rothbard]], parue en [[2000]]. <br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://en.wikipedia.org/wiki/Justin_Raimondo Wikipedia]<br />
<br />
{{XXe siècle}} <br />
{{célébrités}}{{auteurs}}{{anarcho-capitalistes}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=John_Trenchard&diff=15977John Trenchard2005-12-22T18:12:00Z<p>Ronnie Hayek : citation</p>
<hr />
<div>'''John Trenchard''' ([[1662]] - 17 décembre [[1723]]) est un pamphlétaire anglais, connu pour avoir écrit, en compagnie de [[Thomas Gordon]], les ''Cato's Letters'' ([[1720]]-[[1723]]).<br />
<br />
==Biographie==<br />
<br />
Opposant au roi d'Angleterre Guillaume III, Trenchard appartient au camp des Whigs. Après avoir écrit différents libelles antigouvernementaux avec [[Walter Moyle]], il rencontre [[Thomas Gordon]]. Ensemble, ils écriront la série des ''Cato's Letters'' (tirant leur nom de Caton le Jeune, et non du belliqueux Caton l'Ancien), dans lesquelles ils défendent un point de vue libéral radical : défense de la [[liberté d'expression]], dénonciation de la [[corruption]] [[politique]] et des [[monopole]]s légaux, opposition aux [[guerre]]s d'agression, etc. L'intégralité de leur oeuvre commune paraîtra en [[1724]].<br />
<br />
Peu avant son décès, il siégera au Parlement comme représentant de Taunton.<br />
<br />
Quelques décennies plus tard, les ''Cato's Letters'' feront l'objet d'un véritable culte auprès des futurs révolutionnaires américains, puisque Trenchard et Gordon étaient des adversaires résolus de toute entreprise coloniale. <br />
<br />
C'est aussi en hommage à cet ensemble de pamphlets que [[Murray N. Rothbard]] baptisera la fondation libertarienne à la création de laquelle il a contribué: le [http://www.cato.rg Cato Institute].<br />
<br />
==Citations==<br />
<br />
* Tous les hommes sont nés libres; la [[liberté]] est un don qu'ils reçoivent de Dieu lui-même; et ils ne peuvent pas l'aliéner par leur [[consentement]], quoiqu'ils puissent éventuellement en être privés par leurs méfaits. Aucun homme ne peut donner à d'autres la vie et les libertés, la [[religion]] ou la [[propriété]] acquise de sa postérité, laquelle naîtra aussi libre que lui-même est né, et ne pourra jamais être liée par ce trafic vicié et ridicule. <br />
<br />
* Quand le poids de l'infamie est divisé entre beaucoup de gens, nul d'entre eux n'est écrasé par son propre fardeau.<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://oll.libertyfund.org/ToC/0226.php ''Cato's Letters'' en ligne]<br />
<br />
* [http://www.uark.edu/depts/comminfo/freespeech/trenchard.html Présentation de la vie et l'oeuvre de John Trenchard et Thomas Gordon]<br />
<br />
* [http://www.lewrockwell.com/vance/vance18.html ''Cato on the Evils of War and Standing Armies''] par [[Laurence M. Vance]]<br />
<br />
{{XVIIIe siècle}}<br />
{{auteurs}} {{précurseurs}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:Anarcho-capitalistes&diff=15721Discussion:Anarcho-capitalistes2005-12-06T22:41:45Z<p>Ronnie Hayek : </p>
<hr />
<div>Dilbert, le nom de Huerta de Soto apparaît-il en rouge chez toi aussi ?<br />
<br />
[[Utilisateur: Ronnie Hayek]] [[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 3 sep 2005 à 15:53 (CEST)<br />
<br />
----<br />
Non, il me conduit à la bonne page. Il faut vider ton cache!!![[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 3 sep 2005 à 17:20 (CEST)<br />
<br />
---<br />
<br />
Hollcombe est plutôt minarchiste :<br />
<br />
http://www.independent.org/pdf/tir/tir_08_3_holcombe.pdf<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek]]<br />
----<br />
Tiens, c'est drôle, Simonnot dans ses "39 leçons" le met dans l'école anarcap : Rothbard, Nozick, Spooner, '''Holcombe''', Friedman (le fils), Morris et Linda Tannehill (et leur "maître spirituel, Molinari). Onzième leçon, "De la mafia". [[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 6 déc 2005 à 21:56 (CET)<br />
<br />
Oui, oui, Simonnot opère cette classification. Mais il parle de Holcombe bien avant dans le même ouvrage en le présentant comme un représentant de l'Ecole du "Public Choice". Surtout, il explique que, pour Holcombe, l'Etat acquiert une légitimité en offrant sa protection contre tribut (ce qui semble bien correspondre à sa thèse exposée dans l'article mis en lien).<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek]][[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 6 déc 2005 à 23:41 (CET)</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:Anthony_de_Jasay&diff=15877Discussion:Anthony de Jasay2005-11-10T21:25:44Z<p>Ronnie Hayek : </p>
<hr />
<div>Avec tout ce qu'il semble avoir écrit, ce serait bien d'expliquer sa pensée et de mettre quelques citations...[[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 10 nov 2005 à 22:07 (CET)<br />
<br />
Tu as évidemment raison, mais je ne connais pas suffisamment son oeuvre pour le faire. Je ne l'ai pour ainsi dire quasiment pas lu (sauf quelques articles). P. Lemieux explique que l'un des intérêts de De Jasay est qu'il a réussi à démontrer l'absurdité du [[contractualisme]]. Je cite donc l'éminent auteur québecois: "Le contractualisme, soutient de Jasay, est antinomique, logiquement contradictoire: si le contrat social est indispensable parce que les individus ne tiennent pas leurs promesses dans l'état de nature, pourquoi alors respecteraient-ils ce contrat-là ? Ou bien les gens ont généralement intérêt à exécuter leurs contrats, et un grand contrat social est inutile; ou bien, l'intérêt personnel les pousse à violer leurs promesses, et le contrat social est impossible." <br />
<br />
Intéressant, non ?<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek]][[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 10 nov 2005 à 22:25 (CET)</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Anthony_de_Jasay&diff=15350Anthony de Jasay2005-11-10T20:59:39Z<p>Ronnie Hayek : lien conférence "démocratie et justice sociale"</p>
<hr />
<div>http://www.catallaxia.org/images/sections/jasay.gif<br />
<br />
Economiste anglo-hongrois vivant en France, '''Anthony de Jasay''' est un représentant contemporain de l'[[école autrichienne]]. <br />
<br />
==Bibliographie==<br />
<br />
===Ouvrages===<br />
<br />
* '' Social Contract, Free Ride: A Study of the Public Goods Problem'', [[1989]]<br />
* ''Choice, Contract, Consent: A Restatement of Liberalism'', [[1991]]<br />
* ''L'Etat - La Logique du Pouvoir Politique'', [[1994]]<br />
* ''Before Resorting to Politics '', [[1996]]<br />
* ''Against Politics '', [[1997]]<br />
* ''Justice and its Surroundings'', [[2002]]<br />
<br />
===Articles===<br />
<br />
"The Ethics and Mechanics of Social Democracy or Having it Both Ways", ''Economic Affairs'' 7,Institute of Economic Affairs, pp. 34-37, [[1987]]<br />
<br />
"Pour une Tyrannie Paresseuse", ''Commentaire'' 10, 317-325, [[1987]]<br />
<br />
"The Quality of Life in Capitalist and Socialist Economies", Paper for the PWPA Colloquium on "The Common Heritage and Future of Europe" in Dubrovnik, 1er au 5 octobre [[1987]]<br />
<br />
"Is Limited Government Possible?", ''Critical Review'', Volume 3, Number 2, [[1989]] / G. Radnitzky and H. Boullion (eds) - ''Government: Servant or Master?'', Editions Rodopi, [[1993]] [reprinted in Against Politics]<br />
<br />
"A Stocktaking of Perversities", ''Critical Review'', Volume 4, Number 4, [[1990]]<br />
[reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"The Twistable is not Testable: Reflexions on the Political Thought of Karl Popper", ''Journal des Economistes et des Etudes Humaines'', vol. 2, no. 4, December [[1991]] [reprinted in Against Politics]<br />
<br />
"Public Goods: Contribution and Benefit", ''Journal of Public Finance and Public Choice'', Vol IX, [[1991]]<br />
<br />
"After socialism, what ?", ''National Review'', May 27, [[1991]], pp. 25-29<br />
<br />
"Rational Choice in Conflict", Gerard Radnitzky (ed.) - ''Universal Economics: Assessing the Achievements of the Economic Approach'', Paragon House Publishers, [[1992]]<br />
<br />
"Taxpayers, Suckers, and Free Riders", ''Journal of Theoretical Politics'' 5, No. 1, [[1993]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
" Ownership, Agency, Socialism", Gerard Radnitzky and Hardy Boullion (eds) - ''Government: Servant or Master?'', Editions Rodopi, [[1993]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"Slicing the Cake Nobody Baked", Originally published as "Comment on Brian Barry, 'Justice, Freedom and Basic Income':Slicing the Cake Nobody Baked" in Horst Siebert (ed.) - ''The Ethical Foundations of the Market Economy'', J.C.B. Mohr, [[1994]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"Public Goods Theory", ''The Elgar Companion to Austrian Economics'', Peter J. Boettke ed. (Edward Elgar Publishing 1994) 276-284<br />
<br />
"The Glass is Half-full", ''Constitutional Political Economy'', vol. 5, no.3, [[1994]] [reprinted in Against Politics]<br />
<br />
"The Cart before the Horse. On Emergent and Constructed Orders, and their Wherewithal", Christoph Frei & Robert Nef (eds.), ''Contending with Hayek'', Peter Lang, [[1994]], p. 29-44<br />
<br />
"[http://www.cato.org/pubs/journal/cj14n1-10.html The Rule Of Forces, The Force Of Rules]", ''The Cato Journal'', Volume 14, No. 1, [[1994]] [reprinted in Against Politics]<br />
<br />
"Disjunction, Conjunction", Nirls Karlson (ed.) - ''Can the Present Problems of Mature Welfare States such as Sweden be Solved?'', Stockholm: City University Press, [[1995]]. [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"Liberties, Rights, and the Standing of Groups", Pal Foss (ed.) - ''Economic Approaches to Organizations ans Institutions'', Aldershot, [[1995]] [reprinted in Against Politics]<br />
<br />
"Conventions: Some Thoughts on the Economics of Ordered Anarchy", Max Planck Institute for Research into Economic Systems (ed.), Lectiones Jenenses, Volume 3, [[1995]] [reprinted in Against Politics]<br />
<br />
"Values and the Social Order", Gerard. Radnitzky and H. Bouillon (eds) - ''Values and the Social Order'' vol. 1, Ashgate, [[1995]] [reprinted in Against Politics]<br />
<br />
"On Redistribution", ''Advances in Austrian Economics'', Volume 2, [[1995]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"[http://www.libertarianstudies.org/journals/jls/jls11_2.asp Frogs' Legs, Shared Ends and the Rationality of Politics]", ''Journal of Libertarian Studies'', Volume 11, No. 2, Summer [[1995]] [reprinted in Against Politics]<br />
<br />
"Right, Wrong, and Economics", Paper delivered at a Liberty Fund Colloquium on the work of [[George Stigler]] in Chicago in May [[1995]] and subsequently published in ''Journal des Economists et des Etudes Humaines'', Vol. 6, No. 4, December [[1995]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"The Bitter Medicine of Freedom", Roger Michener (ed.) - ''The Balance of Freedom'', Paragon House, [[1995]] / Hardy Bouillon (ed.) - ''Libertarians and Liberalism: Essays in Honour of Gerard Radnitzky'', Avebury, [[1996]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"[http://www.mises.org/journals/rae/pdf/R91_5.pdf Hayek: Some Missing Pieces]" - ''Review of Austrian Economics'', Volume 9, No.1, [[1996]] (pdf) [reprinted in Against Politics]<br />
<br />
"Self-contradictory Contractarianism", J.T. Sanders and J. Narveson (eds) - ''For and Against the State'', Rowman & Littlefield, [[1996]] [reprinted in Against Politics]<br />
<br />
"[http://www.utdt.edu/departamentos/derecho/hk_lp.pdf The Paretian Liberal, his Liberties and his Contracts]" (Anthony de Jasay & Hartmut Kliemt) ''Analyse & Kritik'', Issue 1, [[1996]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"[http://www.cato.org/pubs/journal/cj16n2-1.html Justice As Something Else]", ''The Cato Journal'', Volume 16, No. 2, Fall [[1996]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"Who Gave Us Order? On Exclusion, Enforcement, and Its Wherewithal", Gerard Radnitzky (ed) - ''Values and the Social Order'' vol. 3, Ashgate, [[1997]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"Justice", ''The New Palgrave Dictionary on Economics and the Law'', Vol. 2, p. 400-409, [[1998]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"Prisoners’ Dilemma and the Theory of the State", ''The New Palgrave Dictionary on Economics and the Law'', Vol. 3, p. 95-103, [[1998]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"[http://www.independent.org/tii/content/pubs/review/TIR31_Jasay.html Is National Rational ?]", ''The Independent Review'', Volume 3, Number 1 Summer [[1998]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"[http://www.gmu.edu/jbc/fest/files/jasay.htm Taking Criticism in the Grand Manner]", ''Contribution to James M. Buchanan online Festschrift'', [[1999]]<br />
<br />
"Gerechtigkeit", ''Analyse & Kritik'', Issue 2, [[1999]]<br />
<br />
"[http://www.independent.org/tii/content/pubs/review/TIR41_jasay.html On Treating Like Cases Alike (Review Essay)]", ''The Independent Review'', Volume 4, Number 1, Summer [[1999]] [reprinted in Justice and its Surroundings]<br />
<br />
"[http://www.liberalia.com/htm/aj_empirical_evidence.htm Emperical Evidence]" [reprinted in ''Justice and its Surroundings'']<br />
<br />
"Violence: The Disease and the Vaccine", ''Economic Affairs'', Institute of Economic Affairs, Volume 21, no. 1, [[2001]], pp. 35-36<br />
<br />
"The Concept of Rule-Bound Collective Choice and the Idea of Constitutional Safeguards", Hardy Bouillon (ed.) ''Do Ideas Matter? Essays in Honour of Gerard Radnitzky'', July [[2001]]<br />
<br />
"[http://www.cato.org/pubs/journal/cj21n3/cj21n3-1.pdf Between Colbert and Adam Smith]", ''Cato Journal'', Volume 21 Number 3, Winter [[2002]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/Jasaydog.html#affiliation Your Dog Owns your House]", ''The Library of Economics and Liberty'', April 22, [[2002]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/Jasaywork.html Thirty-five Hours]", ''The Library of Economics and Liberty'', July 15, [[2002]]<br />
<br />
"[http://www.fee.org/vnews.php?nid=5203 How Not to Combat Corporate Corruption]", ''Ideas on Liberty'', October [[2002]]<br />
<br />
"[http://www.units.it/%7Eetica/2003_2/jasay.pdf Efficiency, Opportunism and Pious Lies]", ''Etica & Politica'', Vol. 5, No. 2, [[2003]]<br />
<br />
"Permission, Prohibition, Presumption: Three Ps in Political Philosophy", ''The Salisbury Review'', Vol.22 No.2, Winter [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/Jasaysons.html The Sins of the Fathers and the Sins of the Sons: Economic Consequences of a United States of Europe]", ''The Library of Economics and Liberty'', March 3, [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/JasayTurkey.html Turkey Knocking on Europe's Door]", ''The Library of Economics and Liberty'', April 7, [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/Jasaypride.html What Price Pride? On the Hidden Costs of Economic Illiteracy]", ''The Library of Economics and Liberty'', April 7, [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.iea.org.uk/files/upld-article58pdf?.pdf More Nonsense on Stilts: Mr Bentham Is At It Again]", ''Institute of Economic Affairs'', Discussion Paper 7<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/JasayGermany.html Float or Sink? The Millstone of the "Social Market" in Germany]", ''The Library of Economics and Liberty'', May 15, [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/JasayVirtue.html Capitalism and Virtue: Politicians Do Not Understand the Economy, But Do Managers?]", ''The Library of Economics and Liberty'', June 2, [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/Jasayenemy.html Property and its Enemies, Part I:"Design Faults" in Locke's Theory of Property Taint Ownership with Guilt]", ''The Library of Economics and Liberty'', August 4, [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/Jasaymyth.html Property and its Enemies, Part II: Is Ownership a Myth?]", ''The Library of Economics and Liberty'', August 4, [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/Jasayfree.html Property and its Enemies, Part III: How to Get a Free Lunch? Just Apply for It.]", ''The Library of Economics and Liberty'', September 1, [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/Jasayeuro.html Free-Riding on the Euro]", ''The Library of Economics and Liberty'', September 17, [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/Jasaychild.html Shall We Borrow from the Children?]", ''The Library of Economics and Liberty'', November 3, [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.cne.org/pub_pdf/2004_02_16_jasay_loose_or_strict.pdf Liberalism, Loose or Strict]", Centre for the New Europe, December [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/Jasaytadpole.html A Tadpole Constitution, Part I: How Confederacy Could Turn into a Federal Superstate]", ''The Library of Economics and Liberty'', December 3, [[2003]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2003/JasaytadpoleII.html A Tadpole Constitution, Part II: Majority Rule by Any Other Name]", ''The Library of Economics and Liberty'', January 7, [[2004]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2004/Jasayunions.html The Things Labour Unions Are Up To (Promoting general prosperity is not one of them)]", ''The Library of Economics and Liberty'', February 12, [[2004]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2004/Jasaypiper.html Some Democratic Economics . If We Pay the Piper, Whose Tune Will He Play?]", ''The Library of Economics and Liberty'', March 01, [[2004]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2004/Jasayrussia.html Third Time Lucky in Russia . Can Putin Build a Real Economy from Oil and Rigour?]", ''The Library of Economics and Liberty'', April 05, [[2004]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2004/Jasayluck.html Economic Theories of Social Justice . Risk, Value, and Externality]", ''The Library of Economics and Liberty'', May 03, [[2004]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2004/Jasaygap.html Economic Theories and Social Justice Part II. Who Minds the Gap?]", ''The Library of Economics and Liberty'', June 07, [[2004]]<br />
<br />
"[http://www.econlib.org/library/Columns/y2004/Jasaycircus.html "Bread and Circuses" in the Modern Welfare State: Is the Worm Finally Turning?]", ''The Library of Economics and Liberty'', August 2, [[2004]]<br />
<br />
"Anthony de Jasay, Werner Guth, Hartmut Kliemt and Axel Ockenfels - Take or Leave? Distributional Conflict in an Ongoing Game.", ''Kyklos'' (Forthcoming 2004)<br />
<br />
===Articles de journaux===<br />
<br />
"The Vicious Circle of Social Kindness", ''Financial Times'', April 29, [[1994]]<br />
<br />
"[http://kevin.kretz.net/wsj1105.html Freedom to Strike, Or Right to Strike?]", ''Wall Street Journal Europe'', November 5, [[1997]]<br />
<br />
"How to stifle employment by social protection", ''Wall Street Journal Europe'', March 21, [[1998]]<br />
<br />
"[http://www.cne-network.org/cne/columns/jasay-20000210-wsje.ht 'Hostile' Takeovers: Mannesmann's Courtesy Could Prove Rare]", ''Wall Street Journal Europe'', February 10, [[2000]]<br />
<br />
"[http://www.cansofunds.com/france.htm The Hobbling of Private France]", ''Wall Street Journal Europe'', April 4, [[2000]]<br />
<br />
"Europe's Social-Democratic 'Government'", ''Wall Street Journal Europe'', April, 5 December, [[2000]]<br />
<br />
===Conférence===<br />
<br />
[http://www.libres.org/francais/universite_d_ete/tocqueville_2005/retranscriptions/dejasay_democratie_4205.htm "La démocratie et la justice sociale"]<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://www.catallaxia.org/sections.php?op=listarticles&secid=43 Catallaxia]<br />
* [http://www.againstpolitics.com/ Against Politics]<br />
<br />
{{portail philosophie}} {{portail économie}}<br />
{{XXe siècle}}<br />
{{auteurs}}{{libéraux classiques}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Antony_de_Jasay&diff=15876Antony de Jasay2005-11-10T20:57:09Z<p>Ronnie Hayek : Antony de Jasay déplacé vers Anthony de Jasay</p>
<hr />
<div>#REDIRECT [[Anthony de Jasay]]<br />
</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Leonard_Read&diff=15849Leonard Read2005-11-02T18:01:26Z<p>Ronnie Hayek : Bibliographie + italiques</p>
<hr />
<div>[[Image:Read.jpg|thumb|right|Leonard Read]]<br />
<br />
'''Leonard E. Read''' ([[1898]] - [[1983]]) a créé la Foundation for Economic Education (FEE) en mars [[1946]], le premier [[Think-tanks|think tank]] [[libertarien]] aux [[Etats-Unis]].<br />
<br />
En tant que président de la ''Chamber of Commerce'' de Los Angeles, il a combattu les politiques économiques marxistes et keynésiennes qui prévalaient alors, réfutant les accusations d'appauvrissement des travailleurs par la "bourgeoisie", et rejetant les arguments keynésiens selon lesquels le [[capitalisme]] est instable et génère un [[chômage]] de masse.<br />
<br />
Il est l'auteur de 27 ouvrages. Son texte le plus célèbre est "Moi, le crayon" (''I, pencil''), publié en 1958, illustration de la métaphore de la [[main invisible]] : des millions de personnes participent à la création d'un simple crayon ([[division du travail]]), et aucune ne serait capable de le fabriquer à elle seule.<br />
<br />
==Bibliographie==<br />
* ''Accent on the Right''.<br />
* ''Anything That's Peaceful''.<br />
* ''Castles in the Air''.<br />
* ''Deeper Than You Think''.<br />
* ''To Free or Freeze''.<br />
* ''The Freedom Freeway''.<br />
* ''Government: An Ideal Concept''.<br />
* ''Having My Way''.<br />
* ''How Do We Know?''.<br />
* ''Let Freedom Reign''.<br />
* ''The Love of Liberty''.<br />
* ''Pattern for Revolt''.<br />
* ''Seeds of Progress''.<br />
* ''Talking to Myself''.<br />
* ''Then Truth Will Out''.<br />
* ''Vision''.<br />
* ''Who's Listening?'' <br />
<br />
==Liens externes==<br />
* [http://herve.dequengo.free.fr/Read/Read1.htm Moi, le crayon] (traduction française)<br />
* [http://en.wikipedia.org/wiki/Leonard_E._Read Leonard E. Read] sur Wikipedia<br />
* [http://www.libertyhaven.com/freemarketorganizations/thefoundationforeconomiceducation/readfounder.shtml An article on Read] par Mary Sennholz<br />
* [http://www.libertyhaven.com/thinkers/leonarderead/leonardportrait.shtml An article on Read] par Edmund A. Opitz<br />
* [http://www.disinfopedia.org/wiki.phtml?title=Leonard_Read Entry on Leonard Read] sur Disinfopedia<br />
* [http://www.fee.org/ Foundation for Economic Education]<br />
<br />
{{auteurs}}{{minarchistes}}{{XXe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:Ralph_Raico&diff=15813Discussion:Ralph Raico2005-10-17T20:21:17Z<p>Ronnie Hayek : </p>
<hr />
<div>Quelqu'un peut-il ajouter la date de naissance de Ralph ?<br />
<br />
Fabrice 17 oct 2005 à 13:59 (CEST)<br />
<br />
Très bonne suggestion... mais je ne l'ai pas trouvée. Dès que je la connaîtrai, je la mentionnerai.<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek]] 17 oct 2005 à 20:40 (CEST)</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:Loi&diff=15662Discussion:Loi2005-10-16T16:09:47Z<p>Ronnie Hayek : </p>
<hr />
<div>La section "définition libertarienne de la loi" me semble complètement incompatible avec l'anarcho-capitalisme justnaturaliste et doit donc être complété. Je m'y attellerai dans les prochains jours.<br />
<br />
--[[Utilisateur:Melodius|Melodius]] 12 aoû 2005 à 18:36 (CEST)<br />
<br />
En effet, ceci est par exemple erroné: "pour les libertariens 'les parties ne connaissent pas de loi, seuls des contrats volontaires' : la loi est non seulement sans objet, mais elle est de plus liberticide." Il y a une faute logique: comment un contrat pourrait-il être validé s'il ne se fonde sur aucune loi, sur aucun principe juridique ? Quid aussi du jusnaturalisme, qui semble passer ici à la trappe ?<br />
<br />
--[[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]]<br />
<br />
Je voudrais bien qu'on m'explique QUI dans une société anarcap promulgue des lois, et de quel droit ? L'absence de lois n'implique pas l'absence de règles ; tout peut se régler par des clauses dans les contrats. Au pire, les lois, si elles existent (mais pourquoi existeraient-elles ?), sont redondantes par rapport au droit naturel [[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 13 aoû 2005 à 19:59 (CEST)<br />
<br />
L'opposition que tu établis entre règles et lois me paraît fallacieuse. Les lois sont des règles, à l'évidence. Et toutes les lois ne relèvent pas du droit étatique. De plus, que sont le droit de vivre, le droit de propriété, etc. sinon des lois du Droit naturel ? Evitons de réinventer l'eau chaude, encore une fois. Tous ces principes sont découverts par la raison, et ce n'est pas parce que certains ne voudront jamaiss s'y conformer qu'ils devront rester impunis. Sinon, ce serait retomber dans le piège de l'anomie chère aux anars de gauche. <br />
<br />
Pour en venir aux contrats, tu ne sembles pas t'apercevoir que le simple contractualisme est insuffisant et ne constitue en rien un progrès libéral s'il ne se conforme pas aux prérequis du Droit naturel. Pour sa part, le Droit naturel n'est pas affaire de contrat, mais est un ensemble de lois objectives et universelles. En revanche, les clauses d'un contrat doivent respecter le DN pour être légitimes. Ce sont deux instruments juridiques distincts.<br />
<br />
--[[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 13 aoû 2005 à 22:44 (CEST)<br />
<br />
<br />
J'utilise le terme de "loi" dans son sens courant : la loi est la production d'une instance législative de même que l'oeuf est la production de la poule. D'ailleurs sur wikipedia on lit : "La loi est une norme juridique votée par le Parlement". Dans ce sens, il n'y a pas de "loi" en anarcapie. Je vais modifier le texte de l'article dans ce sens. [[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 14 aoû 2005 à 10:16 (CEST)<br />
<br />
Restent plusieurs problèmes:<br />
<br />
- Dans la partie sur la loi vue par les libertariens, tu écris: "Le libéralisme distingue soigneusement entre ce qui est légal (imposé par la loi) et ce qui est légitime (conforme au droit, plus précisément au droit naturel)." Ne faudrait-il pas remplacer "libéralisme" par "libertarianisme" ? Et, bien que ce soit indiqué en début de paragraphe, insister sur le caractère étatique de la loi que tu critiques ?<br />
<br />
- Ensuite, tu as conservé l'erreur relative aux contrats.<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 15 aoû 2005 à 14:06 (CEST)<br />
<br />
----<br />
Il est bien précisé qu'on prend loi dans son sens courant (production d'une instance législative), et dans ce sens ce que j'ai écrit est juste. Quant à la distinction légal/légitime, elle est autant libérale que libertarienne, pour moi.[[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 15 aoû 2005 à 15:34 (CEST)<br />
<br />
----<br />
Cet article ne fait pas suffisamment la distinction entre la vision libérale classique et celle des anarcaps, ainsi qu'entre les notions de positivisme juridique, de droit naturel et d'ordre spontané hayékien. Ces deux dernières visions ne sont pas identiques, mais à bien des égards opposées. Voir par exemple ceci: http://www.nhinet.org/raeder.htm. Il me semble important de faire oeuvre "catholique" et de ne pas privilégier un point de vue personnel, celui de Dilbert en l'occurrence, qui est certes intéressant, mais très hétérodoxe.<br />
<br />
--[[Utilisateur:Melodius|Melodius]] 16 aoû 2005 à 12:03 (CEST)<br />
<br />
A la réflexion, je vois un autre problème: nous sommes en train de mener une discussion sous l'article "loi" qui porte en fait sur différentes théories du droit et devrait être menée à cet article.<br />
<br />
Je propose de remplacer tout cet article par un article de ce type:<br />
<br />
"Loi<br />
<br />
1. formule générale non impérative énonçant un rapport constant entre phénomènes (lois physiques, lois biologiques, etc.)<br />
<br />
2. règle exprimant un idéal, une norme non impérative(lois morales, lois de l’esthétique)<br />
<br />
3. Norme impérative de caractère général, abstrait et permanent.<br />
<br />
On distingue classiquement entre [[loi naturelle]] et [[loi positive]].<br />
<br />
Voir [[droit]]."<br />
<br />
<br />
--[[Utilisateur:Melodius|Melodius]] 16 aoû 2005 à 12:25 (CEST)<br />
<br />
----<br />
Mon point de vue n'est en rien hétérodoxe, il est anarcap pur et dur (si vous preniez la peine de lire ce qui est écrit, vous verriez dans quel sens j'emploie le terme de "loi"). Quant à remplacer tout l'article, c'est montrer peu d'égards envers ceux qui l'ont rédigé. Un article se complète (et il est clair qu'il doit l'être), s'améliore, se rectifie s'il y a des erreurs, mais il faut une bonne raison pour le remplacer complètement. Egalement, il est inutile de singer wikipedia en donnant toutes les définitions possibles de "loi" (on ne va pas disserter sur les lois de la physique ou de l'architecture).[[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 16 aoû 2005 à 23:39 (CEST)<br />
<br />
----<br />
Bon, si tu le prends sur ce ton-là, ça promet.<br />
<br />
Le respect dont nous devons faire preuve est surtout envers le lecteur. Entre nous, il s'agit d'un effort collaboratif en vue d'un but, et pas d'un concours pour savoir qui a raison.<br />
<br />
Je trouve que l'article actuel est mauvais, et j'ai essayé d'expliquer pourquoi. Il me semble par ailleurs utile, lorsqu'on va parler de "loi naturelle", d'expliquer en quoi elle diffère d'une "loi de la nature". Je ne cherche pas à imiter wikipédia, dont l'article sur le sujet est d'ailleurs nullissime, mais à tirer les enseignements des discussions sur liberaux.org.<br />
<br />
Si enfin il faut mettre les points sur les "i", tu es peut-être anarcap, mais certainement pas jusnaturaliste, terme que tu appliques à tes opinions à tort. A mon avis, tu as inventé le libertarianisme hayékien, ce qui est très bien, mais n'est pas la même chose. Cela signifie notamment que la personne qui va lire l'article tel qu'il est rédigé actuellement va se dire, soit que l'auteur n'a rien compris au jusnaturalisme, soit qu'il s'agit d'une tentative de manipulation particulièrement grossière.<br />
<br />
Le wiki n'est pas un lieu de débat; je n'essaie pas de virer tes opinions, mais d'inclure également celle des libertariens jusnaturalistes.<br />
<br />
--[[Utilisateur:Melodius|Melodius]] 17 aoû 2005 à 11:11 (CEST)<br />
<br />
Ah, encore une remarque: je me tue à répéter depuis des mois sur liberaux.org qu'un droit purement contractuel est une vue de l'esprit (mal informé).<br />
<br />
Deux questions de pure logique pour te le démontrer :<br />
<br />
1. quel est le contrat qui m'empêche de buter un inconnu ?<br />
2. qu'est-ce qui m'oblige à respecter un contrat si ce n'est une "méta-règle", en l'occurrence une loi ?<br />
<br />
--[[Utilisateur:Melodius|Melodius]] 17 aoû 2005 à 11:24 (CEST)<br />
<br />
Je n'ai rien contre les méta-règles, simplement pour moi elles constituent le droit naturel, et n'ont pas nécessairement à être écrites. Je pense que tu cèdes à un tropisme européen/continental (par opposition à anglo-saxon/common law) qui te fait réclamer à tout prix des lois (au sens, loi=production d'un organe législatif). En anarcapie, où est l'organe législatif ? et de quel droit légifère-t-il ? [[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 17 aoû 2005 à 23:34 (CEST)<br />
<br />
Dilbert, juste une question. Qui a écrit ceci ? Je cite:<br />
<br />
"Ce livre décrit les grandes lignes d’un système de droit libertarien mais il demeure une esquisse, de simples prolégomènes à ce que, je l’espère, sera un jour le Code libertarien dans son achèvement. On doit faire le voeu qu'à l’avenir il se trouvera des théoriciens et des juristes pour forger jusque dans le détail un système de droit libertarien ; un tel Code sera en effet nécessaire au bon fonctionnement de ce qui, nous pouvons l’espérer, sera demain la société de liberté naturelle."<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 18 aoû 2005 à 09:15 (CEST)<br />
----<br />
Quand il parle de "code", je ne suis pas sûr que Rothbard pense à quelque chose du style du Code civil napoléonien. En anarcapie, d'ailleurs, un tel code n'engagerait personne. A nouveau, puisqu'apparemment vous avez du mal à comprendre (le faites-vous exprès, ou êtes-vous tellement dévôts de la "loi" ?), je n'ai rien contre la loi, norme juridique (pas forcément écrite, mais rationnellement démontrable). J'affirme seulement que la loi ''dans son sens courant'' (production d'un organe législatif) n'a pas sa place en anarcapie.[[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 18 aoû 2005 à 09:33 (CEST)<br />
<br />
En Anarcapie, les gens seront tenus de respecter le Code libertarien. Cela me paraît assez clair, sinon à quoi servirait le Droit ? <br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 18 aoû 2005 à 09:41 (CEST)~<br />
<br />
Le droit naturel est supérieur à tout "code", et peut se passer de tout code.[[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 18 aoû 2005 à 10:33 (CEST)<br />
----<br />
<br />
Le droit naturel est composé de lois naturelles, tant en Anglais qu'en Français. Si tu ne me crois pas, va vérifier. <br />
<br />
Je ne vois pas par ailleurs pourquoi ces lois naturelles ne pourraient être couchées par écrit et collectées dans un code, ce qui en fera ipso facto également des lois positives.<br />
<br />
Tu es en train de te focaliser sur des mots auxquels tu donnes par ailleurs une signification qu'ils n'ont pas.<br />
<br />
--[[Utilisateur:Melodius|Melodius]] 18 aoû 2005 à 10:43 (CEST)<br />
<br />
Et pour preuve:<br />
http://www.google.be/search?hl=fr&q=lois+naturelles+droit+naturel&meta=<br />
<br />
J'aimerais qu'on arrête de perdre du temps à des discussions oiseuses; il suffit de faire une recherche google ou d'ouvrir un bon dictionnaire pour clore ce débat.<br />
<br />
Et histoire d'enfoncer le clou en ce qui concerne la définition du droit naturel, in English, histoire d'éviter les accusations intemptestives de "bonapartisme" : http://www.iep.utm.edu/n/natlaw.htm<br />
<br />
--[[Utilisateur:Melodius|Melodius]] 18 aoû 2005 à 10:56 (CEST)<br />
<br />
"Je ne vois pas par ailleurs pourquoi ces lois naturelles ne pourraient être couchées par écrit et collectées dans un code" : force m'est de constater qu'une telle chose (un "code libertarien") n'existe pas. Donc c'est vous qui perdez du temps en discussions oiseuses<br />
en mettant en avant une pure fiction (un "code libertarien") que nos adversaires ne manqueront pas de vous jeter à la figure.[[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 18 aoû 2005 à 11:30 (CEST)<br />
<br />
----<br />
1. as-tu lu les liens renseignés ? Si oui, acceptes-tu enfin mon point de vue sur la question ?<br />
2. le "code libertarien" existera dans une société libertarienne, et de toute façon cette discussion n'a aucun intérêt et servait à illustrer la confusion que tu opères entre "loi" et "loi positive".<br />
<br />
On perd BEAUCOUP de temps là. Sommes-nous d'accord ou pas pour modifier ces articles dans un sens plus juridique ?<br />
<br />
--[[Utilisateur:Melodius|Melodius]] 18 aoû 2005 à 11:37 (CEST)<br />
<br />
----<br />
S'il s'agit de faire le remplacement qui tu proposes ci-dessus, c'est à dire tout supprimer et faire un renvoi à [[droit]] (comme si le droit et la loi, ''jus'' et ''lex'', c'était la même chose !!!), il est évident que je ne suis pas d'accord.[[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 19 aoû 2005 à 12:57 (CEST)<br />
<br />
----<br />
Dilbert, si tu oubliais ton ego deux minutes ?<br />
<br />
Il ne s'agit pas de "tout supprimer" mais de définir le terme de "loi" (j'ai fait une proposition) et de discuter de théories du droit dans la rubrique appropriée, en essayant de rendre justice aux uns et aux autres.<br />
<br />
--[[Utilisateur:Melodius|Melodius]] 19 aoû 2005 à 13:11 (CEST)<br />
<br />
----<br />
Ton intention initiale (msg du 16/8 : "remplacer tout cet article par ...") m'avait semblé être de tout supprimer. S'il s'agit juste de préciser les définitions liminaires, OK. [[Utilisateur:Dilbert|Dilbert]] 19 aoû 2005 à 16:41 (CEST)<br />
<br />
----<br />
J'ai complété et précisé la terminologie ("loi positive" plutôt que "loi") dans "loi libertarienne".<br />
<br />
Je persiste à croire qu'il faudrait compléter très sérieusement ce qui existait et le transférer vers un nouvel article "théories du droit" ou alors le fondre avec l'article "droit" actuel et compléter le résultat.<br />
<br />
En effet, nous n'avons pas abordé le libertarianisme utilitariste à la Friedman, ni réellement expliqué les théories hayékiennes et classiques.<br />
<br />
--[[Utilisateur:Melodius|Melodius]] 19 aoû 2005 à 18:01 (CEST)<br />
<br />
Pour une raison de logique, j'ai déplacé la partie "conception libérale" avant "conception libertarienne". Ensuite, j'ai modifié en profondeur cette section, afin d'en corriger certaines erreurs et confusions et de la rendre plus claire.<br />
<br />
[[Utilisateur:Ronnie Hayek]][[Utilisateur:Ronnie Hayek|Ronnie Hayek]] 16 oct 2005 à 18:09 (CEST)</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:Auberon_Herbert&diff=15782Discussion:Auberon Herbert2005-10-01T19:10:17Z<p>Ronnie Hayek : </p>
<hr />
<div>> "Il est donc difficile de le classer parmi les anarcho-capitalistes ou les '''minarchistes'''."<br />
<br />
Est ce bien ce que tu voulais dire ? Il a l'air minarchiste (et est dans cette catégorie).<br />
[[Utilisateur:Sekonda|Sekonda]] 1 oct 2005 à 20:08 (CEST)<br />
<br />
Tu fais bien de me signaler cette phrase. Je viens de la modifier pour la rendre plus précise: "Il est donc difficile de savoir s'il faut le classer parmi les anarcho-capitalistes ou les minarchistes".<br />
<br />
C'est moi qui l'avais rangé parmi les minarchistes, mais parce qu'il fallait bien le classer quelque part.<br />
<br />
[[Utilisateur: Ronnie Hayek]]</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Peter_T._Bauer&diff=15712Peter T. Bauer2005-09-30T15:31:25Z<p>Ronnie Hayek : italiques + liens internes</p>
<hr />
<div>==Biographie==<br />
<br />
Peter Thomas Bauer (Budapest, [[1915]] - Londres, [[2002]]), économiste spécialisé dans l'aide au développement.<br />
<br />
D'origine hongroise, il entreprend des études d'économie à Cambridge dont il sort diplômé. Poursuivant une carrière d'enseignant (entre 1960 et 1983 à la London School of Economics and Political Science), il se fait également connaître par ses travaux sur les relations économiques entre le monde occidental et ce que l'on commence à nommer le "Tiers monde". Il devient membre de la [[Société du Mont-Pèlerin]].<br />
<br />
[[Margaret Thatcher]] l'élève au rang de Pair du Royaume en 1983.<br />
<br />
==L'oeuvre==<br />
<br />
Dès les années 50, Bauer a publié des travaux qui éclairaient d'un jour nouveau la réalité de l'aide internationale aux pays pauvres. Il constate d'abord que ces aides, loin d'extraire les habitants de la [[pauvreté]], les y enfoncent davantage. De surcroît, les dirigeants politiques locaux sont ceux qui bénéficient largement de ces subventions, puisqu'il s'agit en vérité d'aide intergouvernementale.<br />
<br />
Surtout, Bauer observe que les recettes économiques recommandées par les gouvernements occidentaux à ces [[Etat]]s du "Tiers monde" sont imprégnées de préjugés dirigistes et anti-économiques, empêchant de la sorte l'émergence de la prospérité.<br />
<br />
==Liens externes==<br />
<br />
* [http://cepa.newschool.edu/het/profiles/bauer.htm Présentation générale et bibliographie]<br />
* [http://www.euro92.com/edi/revpress/index.html ''In Memoriam Peter Bauer'']<br />
* [http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/article.php?ID=52&limba=fr ''Qui a créé la pauvreté ?''] <br />
* [http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/article.php?ID=139&limba=fr ''L'Aide étrangère au Tiers monde: récompense à l'appauvrissement ?'']<br />
<br />
{{auteurs}}<br />
{{libéraux classiques}}{{XXe siècle}}</div>Ronnie Hayekhttps://www.wikiberal.org/index.php?title=Discussion:Int%C3%A9r%C3%AAt_g%C3%A9n%C3%A9ral&diff=14662Discussion:Intérêt général2005-03-23T19:57:09Z<p>Ronnie Hayek : </p>
<hr />
<div>Je pense qu'ici on peut développer un peu plus. Notamment sur la vision de la concurrence, en se référant à Bastiat, en disant qu'elle est le moteur du progrés, etc... Et que l'intérêt général prétendu de étatistes est en pratique des intérêts corporatistes, et particularistes, qui agissent au détriment des autres individus de manière illégitime.<br />
Je veux bien le faire, mais demain, ce soir, je n'ai pas le temps.<br />
<br />
[[Utilisateur:Etienne|Etienne]]<br />
<br />
----<br />
<br />
Pour la concurrence, je crois qu'il vaudrait mieux mettre le passage sur Bastiat dans l'article [[concurrence]]. Par contre, tu fais bien de mentionner le côté corporatiste.<br />
<br />
Gadrel.<br />
<br />
----<br />
<br />
Un lien interessant, à partir duquel je vais partir pour présenter la notion d'intérêt général du point de vue du droit positif (c'est une réflexion de membres du Conseil d'Etat) : http://www.conseil-etat.fr/ce/rappor/index_ra_li9902.shtml<br />
<br />
Je distinguerais de manière différente les deux notions de "l'intérêt général" :<br /><br />
1) Les deux notions<br /><br />
2) Position étatiste/Critique libérale de cette position<br /><br />
3) Position libérale et justification. On évoque la concurrence.<br /><br />
<br />
Etienne<br />
<br />
-----<br />
<br />
Etienne, n'oublie pas d'ajouter des liens internes (Etat, main invisible, Bastiat, laissez-faire, etc.)<br />
<br />
Ronnie Hayek<br />
<br />
<br />
-----<br />
<br />
Je l'avais mis dans la catégorie "page à wikifier" en attendant, je vais le faire sur l'instant.<br />
Merci pour la correction des fautes, j'espère qu'il n'y en avait pas trop.<br />
Un avis sur l'article sinon? N'hésite pas à modifier ce que tu veux, notamment sur Rousseau, je ne suis pas un spécialiste du personnage.<br />
<br />
Etienne<br />
<br />
---------<br />
<br />
Sur le fond, je n'ai rien à ajouter: ton article me semble limpide. Et ton approche de Rousseau me paraît correcte.<br />
<br />
Ronnie Hayek</div>Ronnie Hayek