Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


Frédéric Georges-Tudo

De Wikiberal
Aller à la navigation Aller à la recherche
Frédéric Georges-Tudo
Journaliste, auteur

Dates 1968 -
Frédéric Georges-Tudo
Tendance libéral classique
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur Frédéric Georges-Tudo

Citation Lorsqu'il fut inventé il y a fort longtemps, l’impôt n'était rien d'autre qu'une prise de guerre, un butin réclamé par le vainqueur au vaincu, une confiscation des biens d’autrui par l’usage de la force. C’est d’ailleurs pour cette raison que fisc et confiscation ont la même racine..
Interwikis sur Frédéric Georges-Tudo

Frédéric Georges-Tudo, né en 1968, est un journaliste économique et un auteur français de tendance libérale classique. Il publie régulièrement des chroniques sur le site Contrepoints.

Dans ses deux premiers ouvrages publiés en 2012 et 2015, il s’intéresse essentiellement aux questions de fiscalité confiscatoire et de droit naturel des individus à tenter de s’enrichir.

Ancien rédacteur en chef adjoint des magazines L’Entreprise puis Management, il est aujourd’hui spécialisé dans le conseil et les contenus éditoriaux pour les entreprises.

Œuvres

  • 2012 : Salauds de riches ! - essai sur les boucs émissaires préférés des Français, éditions François Bourin
  • 2014 : contribution à l’ouvrage collectif Libres !!
  • 2015 : Piketty, au piquet ! Le Capital au XXIe siècle : enquête sur une imposture, éditions du Moment

Citations

  • N’en déplaise aux accros de l’observation infinitésimale des disparités salariales, une explosion du dernier barreau de l’échelle constitue en fait une très bonne nouvelle. Dès lors qu’elle s’accompagne d’un accroissement de la taille du gâteau à partager, elle est le signe d’un dynamisme retrouvé. Elle symbolise aussi l’émergence d’une nouvelle élite prête à tirer tout un pays vers le haut. Pendant des millions d’années, les inégalités de niveau de vie sont restées quasi inexistantes. Chacun végétait dans sa caverne et tout allait pour le pire dans le pire des mondes. Puis quelques-uns plus tenaces, plus futés, plus courageux que la masse se sont peu à peu détachés. L’histoire s’est répétée et amplifiée avec les Grecs et les Romains. Deux civilisations qui ne brillaient sûrement pas pour leur coefficient de Gini, mais qui ont fortement contribué à sortir les êtres humains de leur misère. Et on peut en dire tout autant de l’industrialisation du XIXe siècle. Elle est le point de départ d’une bourgeoisie triomphante, mais aussi et surtout d’une fantastique mutation de la société. Ce prélèvement dans les poches du plus grand nombre par une infime minorité n’est donc que pur fantasme. (Salauds de riches !)
  • Le mépris de Piketty pour la misère humaine se situe tout simplement dans la droite ligne de celui des Trotski, Lénine, Mao et autres Castro. L’auteur du Capital au XXIe siècle a beau revisiter l’anticapitalisme à sa manière, aucune déviance n’apparaît par rapport à l’objectif initial de cette idéologie. Encore et toujours, le plan consiste à transférer la totalité des richesses produites par les individus vers une entité abstraite nommée État. Cela bien sûr afin de lui permettre d’exercer tous les pouvoirs. Certes, l’économiste préconise d’y aller « en douceur » à l’aide d’un pillage progressif – quoique ultrarapide – par l’impôt. Pas de grand soir, cette fois, mais toujours la même coercition en préambule au totalitarisme. (Piketty, au piquet !)

Liens externes