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Modèle:Économie:Lumière/04 2007

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En économie, le marginalisme est la théorie d'après laquelle la valeur économique résulte de « l'utilité marginale ». Cette théorie s'est développé autour de 1870 et a été considérée comme la « révolution néo-classique » ou « révolution marginale ».

La révolution marginale est souvent perçue comme l'un des meilleurs exemples de « découverte multiple » dans l'histoire de la science économique. En effet, simultanément mais indépendamment, trois penseurs européens - William Stanley Jevons, Carl Menger et Léon Walras - vont développer le concept d'utilité marginale.

Le développement du marginalisme a engendré un changement de paradigme. En effet, alors qu'Adam Smith, David Ricardo et les classiques définissent la valeur relative d'un bien comme la quantité de travail nécessaire pour le produire (valeur-travail), les marginalistes analysent cette notion via l'utilité marginale. Ainsi, on passe de l'économie classique à l'économie néoclassique ou à l'économie autrichienne.

Le marginalisme met en évidence la valeur de la dernière unité détenue, dite valeur marginale. Au fur et à mesure que le niveau de détention ou de consommation d'un bien s'élève, les suppléments de satisfaction que l'individu retire d'une augmentation d'une unité de détention ou de consommation sont de plus en plus faibles. L'exemple canonique est celui de l'eau. Comme il y a beaucoup d'eau, le dernier verre se vend très bon marché. Même si les premières gouttes valent autant que la vie elle-même, les quelques dernières gouttes ne servent qu'à arroser la pelouse ou laver la voiture. Nous constatons alors qu'une marchandise de très grande valeur telle que l'eau se vend pour presque rien parce que la dernière goutte ne vaut presque rien, écrit l'économiste Paul Samuelson.