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Modèle:Politique:Lumière/05 2007

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Une société étatisée peut selon les libertariens être divisée en plusieurs classes:

  • la classe dirigeante exploiteuse :
Il s'agit des hommes de l’État, qui vivent de l'impôt (les "receleurs d'impôt", selon Murray Rothbard) et ont le monopole de la violence légale. Ce sont les parasites de premier niveau : politiciens, bureaucrates, policiers, soldats, un certain nombre de fonctionnaires (percepteurs, douaniers, inspecteurs du travail, etc) dont le "travail" n'a de sens que par l'existence de l’État. On peut y rajouter tous les élus à quelque niveau que ce soit, censés gérer les "biens publics".
  • la classe des exploiteurs non dirigeants :
Sans faire partie forcément de l’État, ces personnes bénéficient indirectement de l'existence de l’État. Ce sont :
- les parasites de second niveau : activistes, lobbies et groupes d'intérêt, organisations et partis politiques, syndicats, associations ou corporations subventionnées par l’État (directement ou via le protectionnisme), etc.
- les profiteurs (free riders), qui pourraient très bien exercer leurs talents dans une société non étatisée, mais qui profitent de la coercition étatique (tout en la subissant aussi sous certains aspects) : PDGs de multinationales en cheville avec les politiciens ou l'Administration, scientifiques, chercheurs ou artistes subventionnés ou "engagés" politiquement, activistes, juristes ou avocats qui bénéficient de l'arbitraire du droit positif et du maquis juridique qui en résulte, professions de santé chapeautées par la sécurité sociale, enseignants du public, sportifs des équipes nationales, etc.
  • la classe des assistés :
Il s'agit de ceux qui sont maintenus dans la pauvreté par l’État qui s'en sert comme un alibi pour justifier son interventionnisme.
  • la classe des travailleurs, producteurs-esclaves :
Tous les autres, qui ne sont ni des assistés, ni des exploiteurs (peu importe qu'ils soient salariés, entrepreneurs, ou autre). Classe la plus nombreuse, maintenue idéologiquement et légalement dans la sujétion aux autres classes.

Dans une société anarcho-capitaliste, les trois premières classes n'ont plus de raison d'être.