Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


William D. Bygrave

De Wikiberal
(Redirigé depuis Wiliam D. Bygrave)
Aller à la navigation Aller à la recherche

William D. Bygrave est né le 30 mai 1937 à Ickleford, au Royaume-Uni. C'est un enseignant en management qui a obtenu, en 1989, le Prix honorifique "Heizer award Academy" pour ses travaux en management et particulièrement, sur ses recherches sur l'entrepreneur, les découvertes d'opportunités, l'entrepreneuriat et l'esprit d'entreprise.

Il est diplômé de l'université d'Oxford, au Royaume-Uni) (Master of Arts en 1959 et PHD en philosophie en 1964) puis de l'université de Boston, en 1989 (Docteur en administration des affaires). En 1994, l'université de Gand lui décerna le diplôme de "Docteur honoris causa".

Sa carrière professionnelle a été remplie : Président, trésorier de la Deltaray Corporation, à Woburn, dans le Massachusetts, aux Etats-Unis de 1969 à 1979. Il fut professeur à la "Southeastern Massachusetts University", à Dartmouth, de 1979 à 1982. Il quitta ce poste pour aller enseigner au "Bryant College", à North Smithfield, dans le Rhode Island de 1982 à 1985, puis au Babson College, à Wellesley, dans le Massachusetts, de 1985 à 1991. A partir de 1991, il dirigea le centre d'études entrepreneuriales. En 1993, il fut professeur invité à l'Institut européen d'administration des affaires à Fontainebleau, en France.

L'approche épistémologique de la théorie de l'entrepreneuriat

William Bygrave soutient que l'étude sur l'entrepreneuriat doit se détacher du paradigme de la physique et des approches quantitatives pour trouver sa propre logique. Il suggère que l'on a besoin de faire plus de recherches qualitatives sur le terrain pour mieux comprendre ce que font réellement les entrepreneurs.

La recherche sur l'entrepreneuriat se développe en tant que science de gestion en faisant émerger ses propres méthodes et ses propres théories. Cette discipline utilise des concepts issus de diverses disciplines, qui nécessitent l'examen des questions centrales et des outils appropriés. Wiliam D. Bygrave effectue plusieurs recommandations pour les méthodes de recherche sur le paradigme de l'entrepreneuriat

  • Utiliser moins l'approche de la physique afin d'éviter le réductionnisme dans la recherche sur l'entrepreneuriat et se concentrer sur la recherche dans son ensemble par le biais d'études de cas;
  • Eviter de se reposer sur des modèles théoriques et favoriser les modèles empiriques. William Bygrave considéait, au début de sa carrière académique que la connaissance empirique de la recherche entrepreneuriale était insuffisante pour construire des théories robustes
  • Ne pas être préoccupé par des analyses statistiques sophistiquées. En effet, les entreprises réalisent des événements uniques et leur compréhension est l'un des objectifs de la recherche en entrepreneuriat. Aucune analyse statistique complexe ne remplacera les études de terrain sur des événements uniques
  • Effectuer plus de recherche sur le terrain. La recherche sur l'entreprenariat doit atteindre le cœur du processus de démarrage d'une entreprise,
  • Proposer plus d'études longitudinales car l'esprit d'entreprise est un processus qui évolue avec le temps. Ne pas faire d'études transversales, c'est perdre une grande partie de la richesse découlant d'études longitudinales
  • Développer la motivation de chercheurs dévoués sur l'entrepreneuriat pour obtenir une recherche empirique de meilleure qualité
  • Compiler une bases de données dérivées du terrain. Il est difficile de faire des recherches valables sur les bases de données que d'autres ont construites car il peut y avoir des pièges inconnus. Donc, la recherche sur l'esprit d'entreprise doit créer ses propres ensembles de données à partir de données brutes
  • Avoir moins d'obsession sur l'idée d'une science révolutionnaire. Il vaut mieux souligner l'excellence dans la recherche, plutôt que de glorifier la science extraordinaire et de déprécier la science ordinaire. Une excellente science de routine est souvent plus précieuse qu'une science révolutionnaire.

Publications

  • 1989,
    • a. "The entrepreneurship paradigm (I) : a philosophical look at its research methodologies", Entrepreneurship Theory & Practice, automne, vol 14, n°1, pp7-26
    • b. "The entrepreneurship paradigm (II) : chaos and catastrophes among quantum jumps?", Entrepreneurship Theory and Practice, hiver, pp7-30
  • 1990, avec N.C. Churchill, et al., dir., "Frontiers of Entrepreneurship Research 1990. Proceedings of the Tenth Annual Babson College Entrepreneurship Research Conference", Center for Entrepreneurial Studies, Babson College
  • 1991, avec C. W. Hofer, "Theorizing about entrepreneurship", Entrepreneurship Theory and Practice, 16(2), pp13‐22
  • 1992,
    • a. avec C. W. Hofer, "Researching Entrepreneurship", Entrepreneurship : Theory & Practice, vol 16, n°3, pp91-100
    • b. avec J. A. Starr, "The second time around: The outcomes, assets, and liabilities of prior start-up experience", In: S. Birley, I. MacMillan, dir., "International perspectives on entrepreneurship research", Amsterdam: North Holland, pp340–363
    • c. avec N. C. Churchill, S. Birley, D. Muzyka, C. Wahlbin, W. E. Wetzel, dir., "Frontiers of Entrepreneurship Research", Wellesley, MA: Babson College
  • 1993, "Theory building in the entrepreneurship paradigm", Journal of Business Venturing, vol 8, n°3, pp255-280
  • 1994,
    • a. dir., "Frontiers of entrepreneurship research", Babson Park, MA: Babson College
    • b. avec J. Petty, J. Shulman, "Mergers and acquisitions: A means of harvesting the venture", Managerial Finance, 20(1), pp43-52
  • 1997, "The Entrepreneurial Process", In: William D. Bygrave, dir., "The Portable MBA in Entrepreneurship", 2nd edition, New York: John Wiley & Sons, pp1–26
  • 1999, avec Maria Minniti, "The Microfoundations of Entrepreneurship", Entrepreneurship: Theory and Practice, 23(4), pp41-52
  • 2000,
    • a. avec Maria Minniti, "The Social Dynamics of Entrepreneurship", Entrepreneurship: Theory and Practice. 24(3), pp25-36
    • b. avec A. L. Zacharakis, Dean Shepherd, "Global Entrepreneurship Monitor: National Entrepreneurship Assessment: United States of America", Kaufmann Center for Entrepreneurial Leadership, Kansas City
  • 2001, avec Maria Minniti, "A Dynamic Model of Entrepreneurial Learning", Entrepreneurship: Theory and Practice. 25(3), pp5-16
  • 2002,
    • a. avec M. Hay, E. Ng, P. Reynolds, "A study of informal investing in 29 nations composing the global entrepreneurship monitor (GEMK)", In: William D. Bygrave, C. G. Brush, Per Davidsson, James O. Fiet, P. G. Greene, R. T. Harrison, M. Lerner, G. D. Meyer, J. Sholl, A. Zacharakis, dir., "Frontiers of entrepreneurship research", Wellsley, MA Babson College, pp366–380
    • b. avec P. D. Reynolds, E. Autio, L. W. Cox, M. Hay, "Global Entrepreneurship Monitor, 2002 Executive Report", Wellesley, MA: Babson College
  • 2003,
    • a. avec Maria Minniti, "US Global Entrepreneurship Monitor Report", The E.M. Kauffman Foundation, Kansas City, MO et Babson College
    • b. avec M. Cowling, "Entrepreneurship and Unemployment : Relationship Between Unemployment and Entrepreneurship in 37 Nations Participating in the Global Entrepreneurship Monitor", Babson College
  • 2006, avec Maria Minniti, E. Autio, "Global Entrepreneurship Monitor-Executive Report 2005", Wellesley, Mass., London, UK: Babson Collage-London Business School
  • 2007, avec M. Quill, "Global Entrepreneurship Monitor: 2006 Financing Report", London, UK and Babson Park, MA: London Business School and Babson College