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Éric Verhaeghe

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Éric Verhaeghe est un écrivain français né le 9 décembre 1968 à Liège. Il a été président de l'Association pour l'emploi des cadres (APEC) de 2009 à 2011.

Présentation

Après une formation classique, notamment à l'université Paris-I, où il étudie la philosophie et l'histoire, Éric Verhaeghe entame un parcours dans le service public, notamment à la Ville de Paris et au ministère de l'Éducation nationale.

Il est élève de l'École nationale d'administration (promotion Copernic) en 2000-2002.

En 2007, il rejoint la Fédération Française des Sociétés d'Assurance, et devient président de l'Association Paritaire pour l'Emploi des Cadres (APEC) en 2009, au titre du MEDEF, qu'il quitte en janvier 2011[1].

En novembre 2011, il fonde le cabinet d'innovation sociale Parménide, spécialisé dans l'élaboration de réseaux sociaux. En décembre 2012, il est élu à l'unanimité Président de l'association Réavie[2].

Il est proche des idées conservatrices, même s'il fait parfois siennes certaines idées libérales, en économie en particulier.

Publications

  • 2011 : Jusqu'ici tout va bien, Éditions Jacob-Duvernet. L'auteur analyse l'économie de marché et dénonce l'appropriation de la démocratie par une élite aristocratique.
  • 2011 : Au cœur du MEDEF : Chronique d'une fin annoncée, Éditions Jacob-Duvernet.
  • 2012 : Faut-il quitter la France ? : Le premier essai sur la démocratie liquide, Éditions Jacob-Duvernet.
  • 2016 : Ne t'aide pas et l’État t'aidera - le livre noir de la sécurité sociale, Éditions du Rocher.

Citations

  • « Faut-il ici rappeler que le salariat est une invention de la révolution française ? Assez rapidement après la suppression des corporations qui donnaient un statut aux producteurs, les révolutionnaires ont préféré le contrat de travail au contrat de louage pour encadrer les relations entre le donneur d’ordres et le fournisseur de main-d’œuvre. Pour les révolutionnaires, la meilleure façon de stabiliser la production, et d’éviter l’absentéisme sur les chantiers ou dans les usines, a consisté à prévoir une relation à durée indéterminée entre chacune des parties, ce que le contrat de louage ne permettait pas. (...) On a oublié aujourd’hui l’aberration que constitue cette invention, qui prolonge, modernise, la relation féodale : le salarié appartient à vie à son employeur qui lui doit le couvert et la subsistance. » (29/09/2015)
  • « Il faut défaire l’emprise sur la vie sociale de quelques grandes entreprises, souvent issues du public, qui ont par leur structure capitalistique la capacité de dominer. C’est le cas fameux des entreprises dites « too big to fail » (trop grosses pour faire faillite). Alors que le citoyen est obligé de trouver un contrat d’assurance pour toute activité, les banques, par exemple, ont droit à la garantie gratuite de l’État, quoi qu’elles fassent ». (20/01/2011)
  • « Quand George Orwell avait imaginé son Big Brother, il lui avait prêté les traits d'un État policier surveillant la vie de chacun. La Sécurité sociale lui a donné un autre visage : celui d'une mère possessive qui est le plus souvent là quand on a besoin d'elle, mais qui, en contrepartie de sa disponibilité, tyrannise ses enfants jusqu'à ne tolérer de leur part aucune forme d'autonomie. C'est le prix à payer pour la sécurité : elle étouffe la liberté. » (Ne t'aide pas et l'État t'aidera, 2016)

Notes et références

  1. L'humanité, 20 janvier 2011
  2. News Assurances


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