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Mihai Vladimir Topan

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Mihai Vladimir Topan
Économiste

Dates 1979 -
Mihai Vladimir Topan
Tendance École autrichienne
Nationalité Roumanie Roumanie
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Citation
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Mihai Vladimir Topan, né en 1979, est le fondateur de l'Académie Privée en Roumanie, vice-président académique de l'Institut Ludwig von Mises de Roumanie, professeur agrégé au Département des relations économiques internationales (AS, de Bucarest, membre du Conseil scientifique du Centre de recherche pour les relations économiques internationales, membre fondateur de la Property and Freedom Society (Bodrum, Turquie), Senior Fellow du Cobden Centre (Londres), ancien élève du College of New Europe (Bucarest).

Mihai Vladimir Topan a obtenu son doctorat en économie et en affaires internationales (en 2009) avec une thèse portant sur l'entreprise dans les affaires internationales. Une approche du point de vue de l'école autrichienne. Il donne des cours sur les politiques économiques comparées, les concepts et principes économiques, le commerce international, les politiques commerciales, la gouvernance d'entreprise et les marchés financiers internationaux.

Mihai Topan prône une démarche scientifique dont la base épistémologique d'une théorie doit viser principalement la vérité et doit bannir toute démarche qui s'inscrit dans des déclarations inutiles du genre que "tout est relatif" ou "il n'y a pas de vérité absolue". Dans son approche de la théorie de l'entreprise, Mihai Topan porte son attention sur le processus du marché réel (marché constitué d'entrepreneurs réels dont certains ont des succès et d'autres sont défaillants, certains font des profits et d'autres des pertes. Ce monde réel est constitué d'incertitudes, d'activités entrepreneuriales qui anticipent le marché. Ces actions entrepreneuriales de coordination par l'intermédiaire de prix réels du marché monétaire est en perpétuel rééquilibre. Donc, une construction théorique et imaginaire d'un monde en équilibre parfait, nie l'existence de la dynamique des acteurs en concurrence, où l'incertitude disparaît et, avec elle, tout ce qui constitue le monde du marché réel: profits et pertes, entrepreneuriat, concurrence réelle, innovation et créativité, monnaie et calcul entrepreneurial en termes monétaires, etc.

Le principal inconvénient de la théorie moderne des entreprises, nous dit Mihai Topan, est d'escamoter l'incontournable réalité de l'action humaine. En voulant suivre la théorie de l'équilibre générale, la théorie de l'entreprise moderne, dans ses nombreuses variantes, tente de construire une réalité avec une entreprise, une organisation, une unité commerciale mais dans laquelle l'élément intentionnel humain, le facteur téléologique déterminant, est quasiment absent. Lorsque la théorie de l'entreprise traite de la fonction de production, comme chez Ronald Coase, le "mécanisme des prix" est impersonnel. L'approche qui vise à réduire les coûts de transaction a une allure mécanique et déshumanisé qui rend la théorie irréelle. Lorsque la théorie de l'entreprise aborde la production comme un agrégat de ressources, ou même quand l'entreprise est vue comme un «paquet de contrats», la présence de l'action humaine fait défaut. Il est certain que les ressources, les contrats et les coûts de transaction existent réellement mais ces éléments ne peuvent pas produire d'effets par eux-mêmes sans établir comme prémisses, l'action humaine.

Le reproche majeur adressé à Ronald Coase, ainsi qu'à tous ses successeurs, est de vouloir expliquer la présence de l'entreprise en la mettant, d'une manière ou d'une autre, en contraste avec le marché. Du coup, les prix, le marché, les opportunités entrepreneuriales, les jugements entrepreneuriaux et les anticipations du marché semblent être des éléments strictement externes à l'entreprise. Celle-ci efface la présence de l'entrepreneur au profit du manager dont l'objectif est de réaliser le bon fonctionnement de l'entreprise et de suivre ou façonner son organisation interne. Or, une théorie de l'entreprise ne peut pas systématiquement séparer l'entrepreneur du marché, et elle ne peut pas réduire la présence de l'entreprise à une problématique de distribution des ressources.

Bibliographie

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    • b. "Elemente de epistemologie economică din perspectiva Şcolii Austriece", Revista OEconomica. - Societatea Romana de Economie - SOREC, n°3
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    • d. "Krugman, Baby-Sitting the Economy", Revista OEconomica - Societatea Romana de Economie - SOREC, n°4
  • 2010, "Liberalism vs. etatism: permanenta şi inevitabila dezbater", ŒCONOMICA, n°2,
  • 2012,
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    • b. "Notă despre John Dunning şi explicaţia eclectică a multinaţionalelor", Revista OEconomica. - Societatea Romana de Economie - SOREC
  • 2013, "Orthodoxy and the Extensive Social Division of Labour" [Ortodoxia şi diviziunea socială extinsă a muncii], Revista OEconomica. - Societatea Romana de Economie - SOREC
  • 2015,
    • a. avec Jora Octavian-Dragomir, Radu Cristian Muşetescu, Matei-Alexandru Apăvăloaei, "Corporate Scene Investigation : a praxeological attempt to sketch the profile of the entrepreneur in modern business", Amfiteatru economic : an economic and business research periodical. - Bucharest : Editura ASE, Vol 17, n°38, pp456-473
    • b. avec Carmen Elena Dorobat, "Entrepreneurship and Comparative Advantage", The Journal of Entrepreneurship. - Entrepreneurship Development Institute of India, Vol 24, n°1, pp1-16
  • 2016, avec Cristian Paun, "Capital structure in the global shipping industry", Panoeconomicus. - Novi Sad, Vol 63, n°3, pp359-384
  • 2018, "Austrian economics and transaction cost economics: notes on a doubtful compatibility", In: Matt McCaffrey, dir., "The Economic Theory of Costs: Foundations and New Directions", London: Routledge, pp208-224

Liens externes


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