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Merle Thorpe

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Merle Thorpe, né en 1879, décédé en 1955, était un éditeur et défenseur du conservatisme économique aux États-Unis. Il a dirigé Nation’s Business, un magazine qui est devenu une voix influente pour la défense du libre marché. Il a joué un rôle clé dans la promotion des principes de l'entreprise individuelle et de la liberté économique, s'opposant fermement au collectivisme et à l'interventionnisme gouvernemental. Son héritage continue d'influencer le débat politique et économique contemporain.

Une figure emblématique du conservatisme économique américain

  • . Engagement en faveur de la libre entreprise. Merle Thorpe a consacré sa vie à défendre la libre entreprise et le capitalisme. En tant qu'éditeur de Nation’s Business, il a utilisé sa plateforme pour promouvoir les avantages de l'entreprise individuelle, de la concurrence libre et loyale, et de la minimisation de l'intervention gouvernementale dans l'économie. Il croyait fermement que le marché libre était le moteur de la prospérité économique et du progrès social.
  • . Consistance dans ses paroles et ses actions. Tout au long de sa carrière, il a maintenu une cohérence remarquable entre ses paroles et ses actions. Ses éditoriaux et discours étaient en accord avec ses convictions profondes en faveur du libre marché et de la responsabilité individuelle. Il a refusé de dévier de ses principes, même lorsque cela aurait pu être politiquement ou économiquement avantageux.
  • . Défense des principes fondamentaux. Merle Thorpe a été un ardent défenseur des principes fondamentaux du capitalisme, tels que la liberté d'entreprendre, la propriété privée et la primauté du marché libre. Il a combattu vigoureusement les politiques interventionnistes et collectivistes qui menaçaient ces valeurs, tout en prônant la responsabilité personnelle et le mérite individuel dans la réussite économique. Son engagement indéfectible envers ces principes a fait de lui une figure emblématique du conservatisme économique aux États-Unis.

Les débuts de sa carrière

  • . Nomination à la direction de Nation’s Business. En 1916, Merle Thorpe a été nommé à la direction de Nation’s Business, un magazine qui visait à promouvoir les intérêts des entreprises et de la libre entreprise. Cette nomination a marqué le début de sa carrière dans le journalisme économique et son engagement à défendre les valeurs du capitalisme et de la libre entreprise à travers ses écrits.
  • . Période de gestation de l'ère du New Deal. Les débuts de la carrière de Merle Thorpe coïncidaient avec une période de gestation de ce qui allait devenir l'ère du New Deal aux États-Unis. Pendant cette période, il a été témoin des premiers mouvements en faveur d'une plus grande intervention du gouvernement fédéral dans l'économie pour faire face aux défis économiques et sociaux.
  • . Prises de position précoces contre l'expansion du gouvernement fédéral. Dès les débuts de sa carrière, Merle Thorpe a pris des positions précoces contre l'expansion du gouvernement fédéral. Il a exprimé des inquiétudes quant à la croissance de la bureaucratie et des contrôles gouvernementaux, ainsi que la tendance croissante à recourir à Washington pour résoudre divers problèmes socio-économiques. Ces prises de position ont jeté les bases de son engagement constant contre l'interventionnisme gouvernemental et le collectivisme tout au long de sa carrière.

Les avertissements et prédictions de l'envahissement de l'État dans la société américaine

  • . Reconnaissance précoce des contrôles fédéraux croissants. Dès les années 1920, Merle Thorpe a été parmi les premiers à reconnaître la croissance des contrôles fédéraux et de la bureaucratie aux États-Unis. Il a observé avec inquiétude l'expansion des pouvoirs et des compétences du gouvernement fédéral, ainsi que son intrusion croissante dans la vie économique et sociale du pays.
  • . Publication de séries d'articles critiques dans les années 1920 et 1930. Merle Thorpe a utilisé sa position d'éditeur pour publier des séries d'articles critiques dans les années 1920 et 1930, mettant en lumière les dangers de la croissance du gouvernement et de l'interventionnisme économique. Ses écrits ont mis en garde contre les conséquences néfastes des politiques qui privilégiaient le contrôle gouvernemental au détriment de la liberté individuelle et de l'entreprise privée.
  • . Perspicacité sur la montée du paternalisme et de la dépendance envers l'État. Merle Thorpe a démontré une perspicacité remarquable sur la montée du paternalisme et de la dépendance envers l'État dans la société américaine. Il a prévu les dangers de cette tendance croissante à attendre que le gouvernement résolve tous les problèmes et fournisse des solutions pour chaque aspect de la vie, avertissant des conséquences néfastes de cette dépendance croissante envers l'État.

Combat contre la stigmatisation de la grande entreprise

  • . Soutien à la grande entreprise. Merle Thorpe a répondu de manière convaincante à la lettre d'un lecteur qui s'interrogeait sur son soutien à la grande entreprise par rapport à son soutien au peuple. Il a articulé sa réponse dans sa rubrique "À travers les lunettes de l'éditeur" en soulignant que soutenir la grande entreprise ne signifiait pas nécessairement négliger les intérêts du peuple. Il a utilisé des exemples concrets pour illustrer que la réussite de petites entreprises individuelles pouvait également bénéficier à la société dans son ensemble.
  • . Argumentation en faveur de la coexistence de la grande entreprise et de la petite entreprise. Merle Thorpe a développé une argumentation solide en faveur de la coexistence pacifique de la grande entreprise et de la petite entreprise. Il a souligné que la taille d'une entreprise en soi ne détermine pas son impact sur la société, mais plutôt la manière dont elle exerce ses activités. Il a défendu l'idée que tant que les entreprises, quelles que soient leur taille, opèrent dans le respect des lois et des principes éthiques, elles peuvent coexister et contribuer à la prospérité économique.
  • . Perception de la petite entreprise comme rempart contre le totalitarisme. Merle Thorpe avait une vision profonde de la petite entreprise comme rempart contre le totalitarisme. Il considérait que la diversité des petites entreprises, souvent gérées par des individus indépendants et créatifs, constituait une force contre la concentration excessive de pouvoir entre les mains du gouvernement ou des grandes corporations. Il voyait la petite entreprise comme un symbole de liberté économique et comme une garantie contre le totalitarisme et le contrôle excessif de l'État sur l'économie.

Fondements de sa philosophie économique

  • . Rejet des subventions gouvernementales et de l'ingérence étatique dans l'économie. Merle Thorpe était farouchement opposé aux subventions gouvernementales et à l'ingérence étatique dans l'économie. Il considérait que de telles politiques faussaient la concurrence et décourageaient l'innovation, en favorisant la dépendance à l'égard de l'État plutôt que l'initiative individuelle et l'entrepreneuriat. Il prônait un marché libre et équitable, où les entreprises prospèrent grâce à leur mérite et à leur efficacité, sans l'intervention bureaucratique. Il a été influencé par des penseurs comme Lord Macaulay, qui prônaient un rôle limité du gouvernement et la primauté de la liberté individuelle. Tout au long de sa carrière, il a défendu avec constance des principes de non-ingérence gouvernementale, insistant sur le fait que le gouvernement devrait se limiter à ses fonctions légitimes et ne pas s'immiscer dans les affaires économiques et individuelles des citoyens.
  • . Opposition aux politiques de soutien agricole. Merle Thorpe s'est également opposé aux politiques de soutien agricole. Il voyait ces mesures comme des formes de paternalisme gouvernemental qui entravaient la liberté économique et créaient des distorsions sur le marché. Il préconisait plutôt des politiques économiques basées sur la responsabilité individuelle et la libre entreprise, où chacun serait récompensé en fonction de ses efforts et de ses mérites.
  • . Opposition au changement aveugle mais reconnaissance de l'adaptabilité nécessaire. Bien que Merle Thorpe ait été opposé au changement aveugle et à l'interventionnisme gouvernemental, il reconnaissait également l'importance de l'adaptabilité dans une société en évolution. Il croyait que le progrès était nécessaire, mais que celui-ci devait être guidé par des principes et des valeurs fondamentales, plutôt que par des impulsions politiques ou des modes passagères. Ses écrits et discours reflètent cette vision équilibrée, mettant en avant la nécessité d'une évolution prudente et réfléchie, tout en restant fidèle à ses principes conservateurs.

L'importance de la spéculation et de l'entrepreneuriat

Merle Thorpe a régulièrement insisté sur l'importance de la spéculation et de l'entrepreneuriat dans une économie libre. Pour lui, ces éléments étaient essentiels à la vitalité et à la croissance d'une économie prospère. Voici quelques points clés qui illustrent son point de vue sur ce sujet :

  • . Moteurs de l'innovation. Merle Thorpe croyait fermement que la spéculation et l'entrepreneuriat étaient les moteurs de l'innovation économique. Les entrepreneurs, en prenant des risques calculés et en investissant dans de nouvelles idées et technologies, sont les principaux catalyseurs du progrès économique.
  • . Création de richesse. Selon Merle Thorpe, la spéculation et l'entrepreneuriat sont également des moteurs essentiels de la création de richesse. En prenant des risques et en investissant dans de nouvelles entreprises et industries, les entrepreneurs contribuent à la croissance économique et à l'augmentation de la prospérité générale.
  • . Flexibilité et adaptabilité. Merle Thorpe soulignait que la spéculation et l'entrepreneuriat sont intrinsèquement liés à la flexibilité et à l'adaptabilité dans une économie libre. Les entrepreneurs sont souvent les premiers à identifier de nouvelles opportunités commerciales et à ajuster leurs stratégies en fonction des changements du marché, ce qui permet à l'économie de s'adapter rapidement aux évolutions.
  • . Encouragement de l'initiative individuelle. En mettant en avant l'importance de la spéculation et de l'entrepreneuriat, Thorpe encourageait également l'initiative individuelle et la prise de risque. Il croyait que chaque individu a le potentiel de devenir un entrepreneur et de contribuer à la croissance économique, à condition que les conditions économiques et réglementaires le permettent.

En résumé, Merle Thorpe considérait la spéculation et l'entrepreneuriat comme des piliers fondamentaux d'une économie libre et dynamique. Il voyait en eux les moteurs de l'innovation, de la création de richesse et de l'adaptabilité économique, et encourageait leur promotion et leur protection dans le cadre d'un environnement économique favorable à l'initiative individuelle et à la libre entreprise.

Littérature secondaire

  • 1959, Fred DeArmond, "Merle Thorpe, champion of the forgotten man", Springfield, Mo., Mycroft Press