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Robert G. Anderson

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Robert G. Anderson
Économiste

Dates
Tendance Libéral classique
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Robert G. Anderson

Citation
Interwikis sur Robert Anderson

Robert G. Anderson est un économiste qui a étudié sous la tutelle de deux éminents économistes autrichiens, Ludwig von Mises et Hans Sennholz. Il a enseigné l'économie au Grove City College et au Hillsdale College. En outre, il a été un membre actif de l'équipe éditoriale de la Foundation for Economic Education pendant de nombreuses années.

Après une carrière académique prolifique, Robert Anderson a pris sa retraite en 1992. Sa contribution à l'enseignement de l'économie et à la diffusion des idées économiques libérales a probablement eu un impact durable sur de nombreux étudiants et intellectuels dans le domaine de l'économie.

Leçon tirée de Pithole : Les Effets de l'Intervention étatique

L'article de Robert Anderson, écrit en 1962, dans la revue The Freeman, nous transporte dans l'histoire de Pithole, une ville pétrolière florissante qui a connu une ascension fulgurante suivie d'un déclin tout aussi rapide. Il souligne le rôle crucial joué par le marché dans l'évolution économique d'une région et met en évidence les conséquences néfastes potentielles de l'intervention gouvernementale.

Le Boom et la Chute de Pithole

L'article décrit l'émergence de Pithole, qui est devenue une ville prospère grâce à la découverte du pétrole en 1864. En quelques années, la ville a connu une croissance exponentielle, devenant l'une des principales actrices de l'industrie pétrolière nationale. Cependant, cette prospérité n'a été que de courte durée, car les puits ont commencé à se tarir, et de nouveaux champs pétroliers ont été découverts ailleurs, entraînant l'exode des habitants et la disparition progressive de la ville.

Hypothèses sur l'Intervention Gouvernementale

L'auteur souligne l'absence d'aide gouvernementale à l'époque de Pithole. Contrairement aux temps modernes, il n'y avait pas de grand gouvernement prêt à intervenir et à fournir une assistance financière en cas de crise. Cette absence d'interventionnisme gouvernemental a laissé Pithole à elle-même face à son déclin, sans mesures de sauvetage artificielles.

L'auteur imagine les différentes formes d'intervention gouvernementale qui auraient pu se produire si Pithole avait existé à notre époque. Il évoque la possibilité d'un soutien gouvernemental aux prix du pétrole via une "oil bank" (Une banque pétrole), ou une subvention à la compagnie ferroviaire desservant la ville pour des raisons de défense nationale. Ces hypothèses nous poussent à réfléchir sur les conséquences potentielles de telles interventions dans l'économie.

Conséquences d'une Intervention Gouvernementale

L'auteur met en garde contre les conséquences imprévisibles de l'intervention gouvernementale. Si l'État avait tenté de sauver Pithole de l'extinction, cela aurait pu temporairement préserver la ville, mais quel en aurait été l'impact sur l'industrie pétrolière en plein essor ? L'article souligne l'importance du marché dans la prise de décisions économiques efficaces, et comment une intervention gouvernementale peut perturber ce processus naturel d'adaptation et de progrès.

En analysant les raisons du déclin de Pithole, l'auteur met en évidence trois facteurs clés : la disponibilité de biens ou services moins chers ailleurs, un changement dans les préférences des consommateurs et la perte de capacité de production de la région. Pithole remplissait ces trois critères, ce qui a conduit à sa disparition en tant que ville prospère.

Leçon pour Aujourd'hui

Robert Anderson conclut en soulignant la pertinence de cette leçon économique pour nos temps modernes. Alors que certaines régions peuvent connaître des difficultés économiques, l'intervention gouvernementale massive n'est pas toujours la solution. Au lieu de freiner le changement économique, il est essentiel de promouvoir l'innovation, l'investissement et la formation pour permettre aux communautés de prospérer dans un environnement économique en constante évolution. La leçon de Pithole nous rappelle qu'une approche équilibrée entre les initiatives privées et la régulation gouvernementale est souvent la plus bénéfique pour favoriser une croissance durable et une économie dynamique.

La Vérité face au Pessimisme du Disaster Lobby : Défendre la Libre Entreprise et la Liberté

Dans l'article intitulé "Root of All Evil: Debunking the Disaster Lobby's Pessimism", écrit en 1971, par Robert Anderson, fait le condensé d'un discours de M. Shepard, rédacteur en chef de Look magazine. Il expose sa vision concernant les préoccupations environnementales et les tendances pessimistes qui prévalent dans la société, alimentées par ce qu'il appelle le "Disaster Lobby."

Le contexte de l'article est marqué par une période de préoccupations croissantes concernant l'environnement, les problèmes de pollution, les questions sociales et les craintes liées à l'avenir de la planète. Le Disaster Lobby, représentant divers groupes activistes et défenseurs de l'écologie et de la consommation responsable, s'attaque aux politiques industrielles et gouvernementales, exigeant des changements radicaux pour sauver la planète et protéger les citoyens.

Le thème central de cet article est de réfuter le pessimisme propagé par le Disaster Lobby en mettant en avant la vérité scientifique et en défendant la libre entreprise. Robert Anderson soutient que les problèmes environnementaux sont souvent exagérés et que la société se porte mieux que ce que les pessimistes laissent entendre. Il met en garde contre les conséquences néfastes d'une approche extrême basée sur la peur et plaide en faveur d'une perspective équilibrée, mettant en avant les progrès réels réalisés grâce à la technologie et à la libre entreprise.

Les vérités sur les problèmes environnementaux

Robert Anderson réfute l'idée selon laquelle la combustion des carburants par l'industrie épuise l'oxygène de la Terre, affirmant que les niveaux d'oxygène dans l'air sont constants depuis 1910, d'après les recherches de la National Science Foundation. De même, il contredit la croyance selon laquelle l'air est de plus en plus pollué, en citant des données du Département des Ressources Aériennes de New York qui montrent une diminution des polluants atmosphériques depuis 1965.

Robert Anderson aborde ensuite la question de la pollution de l'eau. Il met en évidence le romantisme du Disaster Lobby à l'égard de l'époque préindustrielle, lorsque les rivières et les lacs semblaient cristallins. Cependant, il rappelle que ces sources d'eau prétendument pures étaient en réalité le foyer d'épidémies dévastatrices, comme le choléra et la fièvre jaune. Il souligne que les progrès dans le traitement de l'eau ont rendu notre approvisionnement en eau bien plus sûr aujourd'hui qu'auparavant.

Le commentaire démystifie également les craintes liées à la surpopulation, en soulignant que le taux de natalité aux États-Unis a baissé depuis 1955 et que la tendance pourrait conduire à une baisse de la population dans un futur lointain. Anderson invite à ne pas céder à la panique concernant la surpopulation, tout en offrant des perspectives équilibrées sur le sujet.

Enfin, Robert Anderson plaide pour une perspective équilibrée sur les problèmes environnementaux. Il reconnaît l'importance de traiter les défis environnementaux sérieusement, mais encourage également à ne pas céder au pessimisme excessif. L'auteur rappelle les progrès réalisés dans la lutte contre la pollution et l'amélioration de la qualité de vie grâce à l'innovation technologique et à la libre entreprise. Il met en garde contre l'adoption de mesures excessives et appelle à une approche basée sur la vérité scientifique et l'évaluation rationnelle des solutions.

La défense passionnée de la libre entreprise et de la liberté

Robert Anderson célèbre les progrès réalisés grâce à ce système économique dynamique, notamment l'accès accru à des biens de luxe, des avancées technologiques et des améliorations de la qualité de vie. Il souligne comment la libre entreprise a permis aux consommateurs de choisir librement ce qu'ils souhaitent acheter, influençant ainsi la production et la distribution des produits en fonction de la demande réelle.

Il soutient que la liberté économique va au-delà des avantages matériels. Elle garantit la possibilité pour chaque individu de prendre des décisions économiques en fonction de ses préférences et de ses besoins personnels, ce qui renforce la dignité et l'autonomie de chaque citoyen.

Le Disaster Lobby, présente un paradoxe qui prône la liberté dans certains domaines (comme la liberté d'expression et de protestation) tout en réclamant un contrôle strict sur l'économie. Robert Anderson met en évidence les incohérences de cette position, soulignant comment la liberté économique est aussi un aspect essentiel de la liberté générale d'un individu.

Enfin, Robert Anderson plaide pour l'importance de la responsabilité individuelle et d'une régulation équilibrée. Il reconnaît que la libre entreprise ne peut être un laisser-faire total, mais soutient qu'une régulation adéquate peut être mise en place pour protéger l'environnement, garantir la sécurité des produits et prévenir les abus, tout en préservant la liberté entrepreneuriale et la libre concurrence.

Informations complémentaires

Publications

  • 1977, "Don't Be Fuelish", The Freeman, October, Vol 27, n°10, pp579-583 -L'auteur prévient qu'une crise du carburant provoquée par l'État donne lieu à une publicité hypocrite.)
  • 1979,
    • a. "Two Ways of Life", The Freeman, October, Vol 29, n°10
    • b. "The Assault on Capital", The Freeman, November, Vol 29, n°11

Liens externes



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