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Blue Dogs

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Les Blue Dogs democrats en 2009, avec Barack Obama

Les Blue Dogs (Chiens bleus) sont des représentants américains, membre de l'aile centriste du parti démocrate. Ils ont eu jusqu'à cinquante-deux membres en 2009, siégeant au Congrès[1]. La Blue Dog Coalition qui les réunit à été fondée en 1995, après la victoire des républicains aux élections de novembre 1994. Signe de la polarisation croissance de la politique aux États-Unis, ils ne sont plus que 10 en 2023.

Origine

Les membres de la Blue Dog Coalition sont souvent des représentants élus dans des districts anciennement républicains et qui cherchent donc à ne pas s'aliéner la base des électeurs conservateurs. Ce sont principalement des représentants d'états du sud du pays.

Elle comprend également d'anciens républicains et a compris des démocrates passés ultérieurement chez les républicains. Les Blue Dogs sont proches des New Democrats, mais ceux-ci sont une faction à part entière du parti alors que les Blue Dogs sont uniquement des parlementaires.

La coalition comprenait 37 membres du Congrès en 2006. Le nom de blue dog provient de l'expression yellow dog (chien jaune), utilisée dans le Sud; on qualifiait ainsi un électeur qui voterait toujours démocrate, même si le candidat du parti était un chien jaune. Les blue dogs se définissent comme des yellow dogs choked blue par la direction du parti[1]. De 52 membres en 2009, ils chutent à 10 en 2023.

Positions

Par certains aspects, les Blue Dogs sont plus libéraux et conservateurs qu'une bonne partie de la chambre des représentants ; attachés aux libertés individuelles et au conservatisme fiscal, ils se rapprochent souvent des positions libérales. Ainsi, leur site internet présente un compteur de la dette américaine pour attirer l'attention sur la dette publique, qui s'établit à plus de 11.000 milliards $. Ils sont également favorables au droit au port d'armes. Le 22 juillet 2009, ils ont réussi à faire passer une loi selon laquelle aucune dépense ne peut être votée si son financement n'est assuré[1]

Cependant, ce vernis libéral est fortement ébranlé par d'autres positions comme des discours souvent protectionnistes, une volonté de réduire l'immigration ou l'opposition au mariage homosexuel. En outre, les votes des membres de cette coalition sont fortement alignés sur ceux du parti démocrate et leur rôle centriste est en partie exagéré : seuls douze d'entre eux votèrent contre le « sauvetage » de l'industrie automobile en décembre 2008. Seuls 10 s'opposèrent au plan de relance de Barack Obama.

Une étude menée en 2006 par le journal New American montrait que le plus libéral des représentants et des sénateurs était alors le libertarien Ron Paul.

Notes et références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 "Blue Dog Day", The Economist, 30 juillet 2009, [lire en ligne]

Voir aussi


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