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Earl Zarbin

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Earl Zarbin
Journaliste

Dates
EarlZarbin02.jpg
Tendance Libéral classique
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Earl Zarbin

Citation
Interwikis sur Earl Zarbin

Earl Zarbin, vit à Phoenix, dans l'Arizona, aux USA. Il fut journaliste et rédacteur en chef de "The Arizona Republic", prenant sa retraite anticipée à la fin de 1988. Il a commencé sa carrière de journaliste pour "The Arizona Daily Star", à Tucson, en 1953, alors qu'il fréquentait l'Université de l'Arizona. Il fut diplômé en mai 1954, avec un BA en histoire. Il a servi deux ans dans l'armée américaine, s'enrôlant en mai 1948 et libéré honorablement en mai 1950.

Earl Zarbin est l'auteur de six livres d'histoire de l'Arizona, dont quatre qui portent sur le sujet de l'eau, dont "Barrage de Roosevelt: une histoire jusqu'en 1911" (publié en 1984). Il a contribué à divers articles du "Journal of Arizona History". Après avoir quitté "The Arizona Republic", il a écrit pour le journal spécialisé en histoire, "Un journal tout le temps : les 100 premières années de la République d'Arizona" (1990). Par la suite, il a travaillé à temps partiel pour le Central Arizona Project (CAP) pendant plus de 15 ans. Le CAP achemine l'eau du fleuve Colorado par un canal long de 336 milles vers les comtés de Maricopa, Pinal et Pima. En plus d'écrire, il a donné de nombreuses conférences et guidé les visiteurs lors de visites des installations du CAP. Aujourd'hui, il écrit quotidiennement des rimes "Je pense que je suis ..." sur le blog Liberty.me.

Une croyance forte que la liberté ne s'appelle pas mais qu'elle se vit personnellement par un leadership exemplaire

Dans sa jeunesse, Earl Zarbin a été influencé politiquement par un grand-père unioniste. Il a pris conscience de la philosophie de la liberté au début des années 1960 alors qu'il était âgé d'environ 30 ans. Quelqu'un lui a offert la revue The Freeman et, plus tard, il reçut une copie du livre "Anything That's Peaceful" de Leonard E. Read, fondateur de la Foundation for Economic Education (FEE).Il ne pouvait pas imaginer comment la philosophie de la liberté pouvait changer sa vie de cette façon aussi brusque et bénéfique.

Un dimanche après-midi de l'été 1968, il décida d'écrire d'un trait son premier essai libéral et il le soumit au rédacteur en chef de "The Freeman", Paul L. Poirot. C'est ainsi que son article : "Chacun sur son propre cheval blanc", fut publié en octobre 1968 dans la revue libérale. Dans cet article, il exprime la futilité de rechercher un leader pour lui demander de faire ce qui peut être fait par soi-même. Cette idée de leadership exemplaire est reprise dans son article de 1970 ("Un symbole vivant). Pour lui, une personne paisible, productive et responsable est la première et l'unique étape utile qui mène vers la paix.

Dans un article de 1980, toujours dans The Freeman, il précise la notion de libre entreprise où tout individu a autant le droit de se considérer comme un homme d'affaires ou comme étant en affaires que les personnes qui sont généralement identifiées par le grand public comme étant en affaires. Il prévient du danger de définir la libre entreprise sans mentionner clairement la liberté des individus de s'organiser et de fonctionner dans un but lucratif. Il faut tenir compte, nous dit Earl Zarbin que les entreprises sont composées d'individus, ce qui est évident mais les figures de style métonymiques tendent à dépersonnaliser les entreprises de la même manière qu'elles le font pour définir l'Etat.

Écarter le plus possible l'État de la liberté d'entreprise

Sa conviction personnelle en tant que journaliste est que la liberté de la presse ne peut exister que dans le cadre où le système économique d'une société est basé sur la liberté. Dans un article écrit en 1974 dans la revue The Freeman, Earl Zarbin se rebelle contre l'affirmation selon laquelle les entreprises privées doivent être réglementées pour protéger l'intérêt public ou pour maintenir l'économie nationale en équilibre. L'intérêt public de l'État est acceptable, dit-il, si cela signifie d'écarter la présence néfaste des voleurs, des cambrioleurs et des autres tricheurs afin qu'ils n'interfèrent pas avec les activités pacifiques des honnêtes gens. De même, ajoute-t-il, l'intérêt public de l'État est nécessaire afin d'apporter le règlement pacifique des différends contractuels dans un système judiciaire juste.

L'intérêt public consiste donc à préserver la liberté de chacun d'agir pacifiquement en son propre nom. Or, Earl Zarbin précise que la notion d'intérêt public est aujourd'hui dévoyée. Elle implique que l'État détermine les salaires qui doivent être versés aux travailleurs, qu'il fixe les prix des biens et des services, qu'il bloque le niveau des bénéfices et qu'il crée ou qu'il applique des faveurs spéciales pour certaines entreprises, industries et d'autres groupes. Earl Zarbin est absolument opposé à cette dérive du sens de l'intérêt public et déplore que les choix et les jugements individuels aient été remplacés par des membres du gouvernement qui pensent qu'ils sont mieux à même de prendre de telles décisions. Il précise également que l'État n'a pas plus d'autorité morale ou légale pour maintenir l'économie nationale en équilibre qu'il n'en a pour agir dans "l'intérêt public", au-delà de la protection de la vie, de la liberté et de la propriété.

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