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John Adams

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John Adams
homme politique

Dates 1735-1826
John Adams
Tendance
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur John Adams

Citation
Interwikis sur John Adams
Histoire des États-Unis

John Adams, né le 30 octobre 1735 Braintree, Massachusetts et décédé le 4 juillet 1826 à Quincy, Massachusetts, est un homme politique américain. Figure de la Révolution américaine, il fut le premier vice-président et le deuxième président des États-Unis de 1797 à 1801.

Biographie de John Adams

Fis de fermier, il fait des études de droit et s’établit comme avocat à Boston en 1768. Bien que figure éminente du mouvement patriote, il défend les soldats britanniques accusés du « massacre de Boston » (1770).

Représentant du Massachusetts au Congrès Continental de 1774 à 1778, dont il va être un membre très actif, il propose la nomination de George Washington à la tête de l’armée continentale (1775). Partisan de l’indépendance, il va être l'artisan de la constitution d’une marine américaine. Il est un des rédacteurs de la déclaration d’indépendance américaine.

Ministre plénipotentiaire en Europe, il parvient à conclure un traité très avantageux avec les Britanniques sans en référer aux Français et négocie le traité d’amitié et de commerce avec les Pays-Bas (1782). Il est nommé ambassadeur à Londres en 1785 avant d’être élu vice-président en 1788 et réélu en 1792. A ce titre, il préside le Sénat où il joue un rôle actif. Il rejoint le parti fédéraliste de Alexander Hamilton.

Le 3 novembre 1796, il est élu président face à Thomas Jefferson, chef de l’opposition, qui devient son vice-président. Il est le premier président à s’installer à Washington le 1er novembre 1800. Certains historiens ont considéré que sa principale faute avait été de conserver les ministres nommés par son prédécesseur : Adams apparaît comme un président vertueux mais médiocre politicien. Ses efforts pour gouverner en accord avec les deux grands partis se révèlent un échec, notamment en raison de la guerre entre la France et la Grande-Bretagne.

Un état de quasi guerre existe entre les États-Unis et la France directoriale qui reproche aux Américains de laisser les Britanniques utiliser leur drapeau. Les corsaires guadeloupéens attaquent de nombreux navires américains. En raison de cet état de guerre, quatre lois sur les « étrangers et la sédition » sont adoptées (juin-juillet 1798) qui le rendent impopulaire et suscitent la violente hostilité des jeffersoniens. L’arrivée au pouvoir de Napoléon favorise le rétablissement de relations plus cordiales avec la France.

Critiqué au sein même de son parti, aux élections de 1800, il est écarté au profit des candidats de l'opposition, Burr et Thomas Jefferson, et se retire de la vie politique à l’expiration de son mandat, en mars 1801 : il devait refuser en 1824 de présider la convention de réforme de la constitution du Massachusetts, en raison de sa santé défaillante.

Il avait épousé en 1764 Abigail Smith, fille de pasteur opposée à l’esclavage, et leur fils John Quincy Adams devait être à son tour président des États-Unis. John Adams est mort le jour de la fête nationale, et le cinquantenaire de l’Indépendance, au même moment que son rival et ami Thomas Jefferson, ce qu’il ignorait, ses derniers mots étant : Thomas Jefferson vit toujours.

Jugements sur John Adams

  • « He means well for his country, is always an honest man, often a wise one, but sometimes, in some things, absolutely out of his senses. » (Benjamin Franklin, cité in Van Doren, Benjamin Franlin, 1938, p. 695)
  • « The Colossus of that Congress—the great pillar of support to the Declaration of Independence, and its ablest advocate and champion on the floor of the House. » (Thomas Jefferson, cité in Lipscomb & Bergh, eds. Writings of Thomas Jefferson (1903), vol. 13, p. xxiv.)
  • « Madison was the great intellectual ... Jefferson the ... unquenchable idealist, and Franklin the most charming and versatile genius... but Adams is the most captivating founding father on most counts. » (Robert Rutland, cité in J.J. Ellis, Passionate Sage: The Character and Legacy of John Adams, 1993, p. 230)

Citation

  • « L'idée que le peuple est le meilleur gardien de sa liberté n'est pas vraie. Il est le pire envisageable, il n'est pas un gardien du tout. Il ne peut ni agir, ni juger, ni penser, ni vouloir »

Littérature secondaire

  • 1952, Zoltan Haraszti, "John Adams and the Prophets of Progress", Cambridge, MA: Harvard University Press
  • 1954, George A. Peek, dir., "The Political Writings of John Adams", New York: Liberal Arts Press
  • 1959, Lester J. Cappon, dir., "The Complete Correspondence Between Thomas Jefferson, Abigail and John Adams 1777-1804, 1812-1826", 2 volumes, University of North Carolina Press, Chapel Hill, North Carolina
  • 1964, Edward Handler, "America and Europe in the Political Thought of John Adams", Cambridge, MA: Harvard University Press

Voir aussi


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