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Charles LaDow

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Charles R. La Dow, originaire de San Diego, en Californie, a consacré sa vie à l'éducation en tant qu'enseignant d'histoire. Cependant, l'âge de la retraite a ravivé sa quête de connaissances et son désir de partager des idées. Animé par une passion profonde pour la préservation et la promotion de la liberté individuelle, il a choisi de poursuivre son engagement envers les idées sociales et politiques en les consignant dans la revue "The Freeman".

Les Réflexions Éclairées de Charles LaDow : Liberté, Réindustrialisation et Enjeux Sociaux

À travers les pages de la publication, The Freeman, publiée par la Foundation for Economic Education, Charles R. La Dow a partagé ses réflexions perspicaces sur divers sujets touchant les sciences sociales et économiques. Son intérêt pour la maximisation de la liberté individuelle était au cœur de sa démarche intellectuelle. Il était convaincu que la liberté constituait un pilier essentiel de la société, et il a cherché à explorer comment les idées du libéralisme pouvaient influencer la voie rapide vers un avenir plus prospère et éclairé.

Son article tel que "Si nous voulons la réindustrialisation", publié en juillet 1984, témoigne de sa préoccupation pour les enjeux économiques et industriels auxquels faisait déjà face la société américaine à cette époque. Il était profondément engagé dans la question de la réindustrialisation et cherchait des solutions pour revitaliser l'économie américaine tout en préservant les valeurs fondamentales de liberté individuelle.

Loin d'être confiné à des considérations économiques, Charles La Dow explorait également des sujets liés à l'environnement et à la relation complexe entre l'humanité et la nature. "Mère Nature : Amie ou Ennemie ?", paru en avril 1976, reflète son désir de comprendre comment les choix sociétaux peuvent influencer notre rapport à la nature et à ses ressources.

Ses écrits, tels que "Le droit d'avoir tort et l'obligation d'avoir raison", publié en novembre 1973, remettent en question les notions conventionnelles de vérité et d'erreur, soulignant l'importance du débat d'idées dans une société libre.

En explorant des thèmes tels que la philanthropie, le dévoiement sémantique du libéralisme aux États-Unis, et les enjeux économiques à travers le prisme de la liberté individuelle, Charles La Dow a laissé un héritage intellectuel qui continue d'inspirer et de stimuler la réflexion sur les défis contemporains de la société.

La Philanthropie Libre contre l'État Providence : Un Regard Critique

Dans son article intitulé "Free Giving vs. the Welfare State", publié dans la revue "The Freeman" en 1972, Charles LaDow explore les distinctions fondamentales entre la philanthropie libre et l'État providence. Le texte examine les avantages et les inconvénients de ces deux approches en ce qui concerne la générosité et le soutien apporté aux individus dans le besoin.

La Persistance de la Générosité Volontaire

L'auteur débute en soulignant le maintien de la générosité volontaire malgré la croissance du fardeau fiscal imposé par l'État providence. Les appels à la philanthropie se multiplient, tant par le biais du courrier quotidien que des médias, ce qui témoigne du succès continu des causes soutenues par des fonds privés. Les institutions philanthropiques financées par des dons privés démontrent visuellement cette vitalité. Bien que la déductibilité fiscale réduise partiellement le coût des dons, les individus de toutes les classes sociales en assument toujours une partie. La motivation première pour donner réside dans la possibilité, offerte dans le secteur privé, de soutenir des causes que l'individu souhaite sincèrement appuyer, avec la certitude de pouvoir retirer son soutien en cas de désaccord avec l'orientation d'une organisation.

Philanthropie Privée vs. Philanthropie Publique

Charles LaDow compare ensuite la "philanthropie privée" avec la "philanthropie publique" soutenue par l'État providence. Il met en lumière la motivation individuelle qui sous-tend la philanthropie privée, ainsi que la sécurité offerte par le choix de la destination des fonds. En revanche, il explique que la philanthropie publique est motivée par le gain individuel en tant que membre d'un groupe abstrait. L'État providence, par sa législation de classe, encourage la cupidité individuelle fondée sur l'appartenance à un groupe distinct. Cette dynamique favorise la recherche d'une part plus importante des fonds publics par chaque groupe, instaurant ainsi une dépendance aux ressources de l'État.

Les Facteurs Complexes de la Philanthropie Publique

L'auteur souligne que la motivation derrière la philanthropie publique dans le cadre de l'État providence révèle une complexité issue de facteurs de groupe et de classe qui influencent la façon dont les individus perçoivent et recherchent les avantages sociaux de l'État. Les programmes de bien-être social de l'État providence, destinés à fournir un soutien financier, médical et social, sont souvent conçus en tenant compte de critères de classe, visant spécifiquement des groupes définis par leur statut économique ou social. Cette approche entraîne une incitation pour les individus à rechercher des avantages en fonction de leur appartenance à ces groupes, au détriment de leurs besoins individuels.

Les Risques de concurrence entre Groupes

Charles LaDow souligne que l'idée de "cupidité individuelle" dans ce contexte ne signifie pas nécessairement que chaque individu est égoïste, mais plutôt que les incitations et les avantages du système encouragent à maximiser les bénéfices pour soi-même et pour son groupe. Cette approche peut favoriser la compétition pour obtenir la part la plus importante des prestations publiques, créant ainsi une mentalité de rivalité entre les groupes plutôt qu'une culture de solidarité.

Les Limites du Modèle de l'État Providence

L'auteur critique également les incohérences du système de l'État providence, où même les personnes riches peuvent bénéficier de prestations publiques tout en profitant d'une aisance financière personnelle. Il remet en question l'idée selon laquelle l'abandon du système de l'État providence conduirait automatiquement à une dépression économique. Il soutient plutôt que la concurrence ouverte, comme observée à Hong Kong et lors de la reprise rapide de l'Allemagne et du Japon après la guerre, peut être plus efficace.

Rôle bénéfique de la Générosité et de la Solidarité privée

Charles LaDow conclut son article en soulignant la générosité et la solidarité du peuple américain, même en présence de l'État providence. Il suggère que laisser les fonds destinés aux programmes de bien-être public entre les mains des individus pourrait favoriser des actions de bienfaisance plus efficaces et renforcer les émotions positives de générosité et de gratitude au sein de la société.

En résumé, l'article de Charles LaDow analyse de manière approfondie les différentes approches de la générosité et du soutien aux personnes dans le besoin. Il encourage la philanthropie libre comme une méthode plus souple et efficace pour répondre aux besoins de la société, tout en remettant en question les inefficacités et les distorsions générées par l'État providence.

Le Détournement du Mot "Libéralisme" par les Radicaux Sociaux Américains

Dans son article intitulé "Why Is Liberalism Endemic?", publié en octobre 1974 dans la revue The Freeman, Charles LaDow explore la question de la persistance du "libéralisme" moderne dans son sens américain et son détournement par les radicaux socialistes. L'auteur cherche à clarifier les conceptions du libéralisme et à identifier pourquoi les idées socialistes ont supplanté le libéralisme classique dans le discours politique.

Charles LaDow commence par différencier le libéralisme classique, qui a été historiquement associé à des idées de liberté individuelle et de marché libre, du "libéralisme" contemporain aux États-Unis, conception qui a émergé au cours du dernier siècle. Il souligne que ce dernier terme a été confondu avec le socialisme, et même John Dewey, un philosophe et éducateur influent, a déclaré que le "libéralisme" devait se transformer en "radicalisme". L'auteur établit donc une distinction cruciale entre le libéralisme traditionnel et le "libéralisme" modernisé qui en réalité représente des idées socialistes.

L'article explore ensuite pourquoi les idées socialistes continuent de prospérer malgré les échecs manifestes de politiques de gauche au cours des décennies précédentes. L'auteur s'interroge sur les raisons pour lesquelles les électeurs semblent tolérer ces politiques, même si elles peuvent mener à des situations de faillite nationale. Plusieurs explications sont proposées : la dépendance des individus défavorisés envers l'État-providence, les politiques de nivellement économique basées sur un sentiment de culpabilité, l'influence des syndicats qui bénéficient du maintien de l'État-providence, et la popularité persistante de l'égalitarisme au détriment de la liberté.

Charles LaDow évoque également les observations d'Alexis de Tocqueville sur la propension américaine à privilégier l'égalité par rapport à la liberté, ce qui s'accorde avec la montée du populisme. Cependant, il remet en question la sincérité de ce sentiment en soulignant que la société américaine manifeste à la fois une fascination pour les personnalités riches et célèbres, et un mépris pour les individus vivant dans la misère. Il suggère que l'égalité peut être un concept superficiel et que les politiques de redistribution peuvent être motivées par une avidité individuelle sous prétexte d'égalité.

L'auteur identifie ensuite la "cupidité individuelle" comme un moteur de la croissance de l'État-providence. Il explique comment le système encourage le recours à la force gouvernementale pour obtenir des avantages que le marché libre ne fournirait pas. Les hommes d'affaires, par exemple, cherchent à obtenir des privilèges gouvernementaux au lieu de s'appuyer sur la concurrence et le commerce honnête. Cette dynamique contribue à l'expansion de l'État.

Enfin, l'article soulève l'importance du système d'éducation publique dans la persistance du "libéralisme" moderne tel qu'il est entendu aux États-Unis. Charles LaDow suggère que les écoles publiques sont influentes dans la diffusion des idées socialistes, car elles sont financées par les fonds publics et bénéficient d'un système éducatif orienté vers le statisme et la dépendance vis-à-vis de l'État. Il met en évidence la responsabilité du système éducatif dans la propagation de l'idéologie socialiste et comment cela a un impact sur la pensée des générations futures.

En conclusion, l'article de Charles LaDow analyse la confusion autour du terme "libéralisme" et expose comment les idées socialistes ont réussi à supplanter les principes classiques du libéralisme. Il souligne l'influence de facteurs tels que la cupidité individuelle, la culpabilité collective et le système d'éducation publique dans la persistance du socialisme appelé "libéralisme" moderne aux États-Unis.

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