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Giambattista Vico

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Giambattista Vico
Philosophe

Dates 1668 - 1744
Giambattista Vico
Tendance Conservateur
Nationalité Italie Italie
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Citation
Interwikis sur Giambattista Vico

Giambattista Vico, né le 23 juin 1668 à Naples et décédé le 23 janvier 1744 à Naples, était une figure éminente des Lumières italiennes et il est considéré comme l'un des premiers penseurs du Contre-Lumières. Il était un philosophe, rhétoricien, historien et juriste qui offrait une perspective critique sur les tendances rationalistes dominantes de son temps.

La remise en cause du rationalisme moderne

Searchtool-80%.png Article détaillé : rationalisme.

Giambattista Vico a remis en question l'application du rationalisme moderne, en particulier l'analyse cartésienne et le réductionnisme, aux complexités de la vie humaine. Il a fait valoir que ces approches étaient insuffisantes pour comprendre la richesse et la profondeur de la culture et de l'histoire humaines. Au lieu de cela, Vico a plaidé pour un retour à l'antiquité classique et aux sciences humaines de la Renaissance, qui, selon lui, offraient une compréhension plus complète de la nature humaine et de la société.

L'une des contributions notables de Vico a été son exploration des sciences sociales et de la sémiotique. Il a cherché à établir les fondements de ces domaines, reconnaissant l'importance d'étudier le comportement humain, les institutions et les expressions culturelles. Vico a souligné le rôle du langage, des symboles et des artefacts culturels dans la formation des sociétés humaines, affirmant qu'ils portent une signification inhérente et peuvent être étudiés comme des signes de compréhension humaine et de dynamique sociale.

Dans ses œuvres, telles que "La nouvelle science" (Scienza Nuova), Vico a proposé une vision cyclique de l'histoire, contrastant avec la conception linéaire dominante du progrès. Il a soutenu que les sociétés humaines traversent des schémas de développement récurrents, qui incluent des étapes de barbarie, d'héroïsme et de civilisation. Cette vision cyclique reconnaissait le potentiel de régression ou de déclin des sociétés, mettant en garde contre une croyance simpliste dans le progrès continu.

Les idées de Vico ont eu une influence sur la remise en question du discours dominant des Lumières de son temps. Il a souligné les limites du rationalisme pour expliquer les complexités de l'expérience humaine, soulignant l'importance du contexte culturel, du développement historique et du rôle de la providence divine dans la formation des affaires humaines.

Bien que le travail de Vico n'ait pas été largement reconnu de son vivant, ses idées ont gagné en reconnaissance et en influence aux XIXe et XXe siècles, en particulier dans les domaines de l'anthropologie, de la sociologie et de l'herméneutique. Son accent sur l'importance de la culture humaine, la compréhension historique et les limites du rationalisme continue de trouver un écho auprès des chercheurs contemporains à la recherche d'une approche holistique des sciences sociales et humaines.

La Distinction entre Sciences Naturelles et Sciences Humaines selon Giambattista Vico

Une Perspective Précurseure des Sciences Humaines Modernes

Giambattista Vico est un philosophe italien du XVIIIe siècle qui a présenté une distinction entre les sciences naturelles et les sciences humaines. Dans son ouvrage majeur intitulé "La Science Nouvelle", Vico propose une perspective unique qui anticipe les sciences humaines modernes.

Vico s'oppose au rationalisme et s'inspire plutôt de la pensée de Platon, tout en s'appuyant sur des principes chrétiens. Bien qu'il croie en un Dieu créateur et en une providence divine, il développe une pensée originale qui pose les bases des sciences humaines.

Selon Vico, la vérité et les faits sont convertibles. Il affirme que l'homme connaît réellement ce qu'il produit en le comparant à Dieu. Cette idée originale est exprimée par le concept de "verum factum", la vérité factuelle ou vérité du fait. Ainsi, la vérité peut être comprise à partir des faits et les faits eux-mêmes sont vrais.

Vico distingue les sciences naturelles, qui étudient les phénomènes régis par des lois universelles, des sciences humaines. Pour lui, les sciences humaines doivent prendre en compte les caractéristiques constantes et invariables des peuples et leur évolution dans le temps. Ces caractéristiques culturelles, que Vico appelle les "faisceaux", préfigurent ce que la sociologie étudiera plus tard.

Bien que Giambattista Vico soit contemporain de Montesquieu, il est possible qu'il ait influencé ce dernier dans son ouvrage "De l'esprit des lois", qui aborde également la question des caractéristiques des peuples. Vico pourrait ainsi être considéré comme un précurseur des idées sociologiques développées ultérieurement.

En résumé, Giambattista Vico propose une distinction entre les sciences naturelles et les sciences humaines dans son ouvrage "La Science Nouvelle". Il affirme que la vérité peut être comprise à partir des faits et développe une approche originale qui préfigure les sciences humaines modernes en mettant l'accent sur les caractéristiques culturelles des peuples.

L'Approche Linguistique et la Vérité des Faits selon Giambattista Vico

Gianbattista Vico propose une distinction entre les sciences naturelles et les sciences humaines. Selon lui, Dieu est le créateur du monde et des lois universelles qui le régissent, ce qui fait de lui la meilleure source de connaissance de la nature. L'homme, quant à lui, peut progresser dans sa compréhension en étudiant les phénomènes et en cherchant à en déduire des lois universelles. Cependant, sa connaissance est limitée par le fait qu'il n'est pas lui-même le créateur de toutes choses.

Vico introduit une méthode originale basée sur la philologie pour accéder à la vérité inhérente à un peuple et à sa culture. Selon lui, l'étude de la langue d'un peuple est essentielle car elle est le véhicule des idées qu'il a développées. Il suggère d'analyser les mots et leur étymologie pour découvrir la vérité cachée derrière eux. Cette méthode peut sembler arbitraire, mais Vico pense qu'en remontant aux origines des mots italiens, par exemple, on peut retrouver la sagesse antique de l'Italie.

Vico accorde une grande importance à l'étymologie du mot "intelligence" pour soutenir sa théorie du "verum factum", selon laquelle la vérité est liée aux faits. L'intelligence, qui est la faculté de connaître, provient de l'idée de "rassembler" ou "assembler" les éléments qui composent les mots afin de comprendre l'idée qu'ils expriment. Vico fonde son critère de vérité sur cette étymologie et sur une conception théologique du savoir divin.

En tant que disciple de Platon, Vico distingue les idées éternelles et immuables pensées par Dieu des représentations mentales liées à notre corps, qui impliquent une certaine spatialité. Il critique le rationalisme qui considère les mathématiques comme le modèle parfait de connaissance, car il soutient que l'idée d'un triangle, telle que pensée par Dieu, diffère de notre représentation mentale du triangle. Vico souligne ainsi la différence entre les idées et les représentations mentales humaines.

En résumé, Giambattista Vico distingue les sciences naturelles des sciences humaines. Il met en avant l'importance de l'étude de la langue et de l'étymologie pour accéder à la vérité inhérente à un peuple. Il défend la théorie du "verum factum" selon laquelle la vérité est liée aux faits, et souligne la distinction entre les idées divines et les représentations mentales humaines.

La Connaissance Véritable : La Distinction entre Créateur Divin et Créature Humaine

Dans sa présentation, Gianbattista Vico propose une distinction entre les sciences naturelles et les sciences humaines. Il soutient que Dieu, en tant que créateur du monde et des lois universelles, possède une connaissance parfaite de la nature. L'homme, en revanche, ne peut connaître que ce qu'il a lui-même créé, et sa connaissance est donc limitée.

Vico développe sa théorie du « verum factum » selon laquelle la vérité et le fait sont liés. Il affirme que la connaissance véritable réside dans la capacité à concevoir et créer quelque chose, à en être le concepteur et la cause. Dieu occupe ainsi une position privilégiée en tant que créateur et connaît parfaitement toutes choses, tandis que l'homme, en tant que créature limitée, ne peut comprendre que ce qui est relatif à sa propre création.

Vico souligne également le rôle privilégié du concepteur dans la connaissance. Il affirme que la meilleure façon de connaître quelque chose est de l'avoir soi-même réalisé. Ainsi, la connaissance véritable découle de l'action de création.

En opposition à la théorie de Descartes selon laquelle la seule certitude réside dans la pensée ("Je pense, donc je suis"), Vico affirme que la pensée seule ne suffit pas à connaître la vérité. La conscience humaine est liée à des idées dont l'origine divine nous échappe, et la pensée ne peut pas mener à une connaissance véritable sans une compréhension de l'idée divine à l'origine de ce à quoi nous pensons.

En résumé, Gianbattista Vico distingue les sciences naturelles des sciences humaines. Il souligne que la connaissance véritable réside dans la capacité à concevoir et créer, ce qui place Dieu en tant que connaissant suprême. L'homme, en tant que créature limitée, ne peut connaître que ce qu'il a lui-même créé. De plus, Vico critique la théorie de Descartes en affirmant que la pensée seule ne suffit pas à atteindre la vérité sans une compréhension de l'idée divine à l'origine de nos pensées.

Les cycles de l'histoire humaine : La vision de Gianbattista Vico sur les âges

La présentation de Gianbattista Vico sur la distinction entre les sciences naturelles et les sciences humaines met en évidence plusieurs points clés. Il souligne que la connaissance scientifique est limitée dans sa capacité à comprendre la nature créée par Dieu. La pensée humaine, y compris la conscience et la réflexion, est conditionnée par des mécanismes qui nous échappent. Vico critique la prétention de Descartes selon laquelle la pensée seule peut fonder une science, affirmant que cela néglige le fait que nous ne sommes pas les concepteurs de notre propre esprit.

La Science Nouvelle de Vico : Une Analyse Cyclique de l'Histoire Humaine et le Rôle de la Langue

Vico propose une approche alternative en se concentrant sur ce que l'homme a réellement créé, à savoir la civilisation, la culture et les faits historiques. Il affirme que la véritable science réside dans la compréhension des lois communes à l'histoire des nations et des manifestations de la volonté humaine à travers les coutumes et l'organisation sociale. Bien que Dieu soit toujours présent dans sa pensée, Vico met en avant une forme de progrès historique et une "providence divine".

La présentation souligne également la complexité et la difficulté de comprendre pleinement les œuvres de Vico, notamment son ouvrage majeur intitulé "La Science Nouvelle". Les structures narratives et les anecdotes historiques mélangées rendent parfois difficile l'extraction d'idées philosophiques claires. Cependant, malgré ces défis, l'œuvre de Vico est considérée comme une contribution importante à la réflexion sur les sciences humaines et la compréhension de la nature de la connaissance.

L'analyse de Vico se base sur l'idée que l'humanité évolue à travers des cycles historiques, passant de l'enfance à la maturité. Il distingue trois âges : l'âge des dieux, l'âge des héros et l'âge des hommes. Chaque âge est caractérisé par une langue, un droit et une morale spécifiques.

Dans l'âge des dieux, l'humanité est dans un état de superstition et de barbarie, et la communication se fait principalement par des gestes. Les phénomènes naturels sont interprétés comme la volonté des dieux.

Dans l'âge des héros, il y a un système de gouvernement hiérarchique, avec des modèles à suivre et une partie du peuple dominée par une élite.

Enfin, dans l'âge des hommes, il y a une promulgation de l'égalité entre les individus et un gouvernement égalitaire.

Vico affirme que chaque civilisation peut être catégorisée selon ces trois âges, et que chaque âge a sa propre langue, son propre droit et sa propre morale. Il soutient également que la providence divine guide les événements historiques pour le bien de l'humanité, transformant les éléments destructeurs en éléments constructifs à long terme.

Vico met en avant l'importance de la langue pour comprendre les autres aspects de la civilisation. Dans l'âge des dieux, la langue est principalement mentale et la communication se fait par des gestes. Dans l'âge des héros, la langue devient plus complexe et symbolique, reflétant la hiérarchie sociale. Dans l'âge des hommes, la langue devient plus claire et favorise l'égalité entre les individus.

En résumé, Gianbattista Vico propose une analyse cyclique de l'histoire humaine, en distinguant trois âges correspondant à des stades de développement de la civilisation. Chaque âge est caractérisé par une langue, un droit et une morale spécifiques, et la providence divine guide les événements pour le bien de l'humanité. La langue est considérée comme un élément clé pour comprendre les autres aspects de la civilisation.

Les mythes, les images et la vérité de l'humanité : L'approche de Vico

Vico met en évidence le rôle des mythes et des images dans la transmission de la vérité et dans l'expression de la condition humaine. Les mythes, tels que celui de Sisyphe, sont interprétés comme des allégories représentant des réalités sociales et morales.

Dans l'âge des dieux, la superstition et la divination sont prédominantes, tandis que dans l'âge des héros, une élite gouverne et impose sa vision du bien et du mal. Enfin, dans l'âge des hommes, les individus s'appuient sur leur propre expérience pour gouverner et l'égalité entre les individus est valorisée.

Vico soutient que la science de l'homme, contrairement aux sciences naturelles, doit prendre en compte la dimension historique et culturelle de l'humanité. Les langues, les lois et les coutumes propres à chaque civilisation sont des éléments essentiels pour comprendre la vérité de l'homme et de son évolution. Il met en avant le rôle des images et des mythes dans la transmission de la vérité et dans la formation de la conscience collective.

En résumé, Giambattista Vico souligne l'importance de la dimension historique et culturelle dans la compréhension de l'homme. Les mythes et les images jouent un rôle essentiel dans la transmission de la vérité et dans l'expression de la condition humaine. Vico met en évidence les différentes étapes de l'évolution de l'humanité, marquées par des âges distincts, et la nécessité d'interpréter les symboles et les allégories pour comprendre la vérité de l'homme.

Les cycles de l'histoire humaine : Les âges, les mythes et l'évolution des gouvernements selon Vico

Vico présente une analyse des différentes périodes de l'histoire humaine, en mettant en avant l'évolution des croyances et des modes de gouvernement. Dans l'âge des dieux, l'humanité est superstitieuse et imagine des entités divines pour expliquer les phénomènes naturels. Les sacrifices et la divination sont considérés comme des éléments nécessaires pour civiliser les premières sociétés humaines.

Dans l'âge des héros, une élite gouverne et les héros deviennent des modèles à suivre, remplaçant les dieux craints autrefois. Les mythes de cette période contiennent des vérités allégoriques qui reflètent des réalités sociales, comme l'oppression des esclaves.

Enfin, dans l'âge des hommes, il y a une promulgation de l'égalité entre les individus et un gouvernement basé sur l'expérience. La superstition diminue et les décisions morales reposent sur des révélations divines.

Vico souligne également l'importance des images et des représentations figuratives pour la transmission des idées, tant au niveau individuel que collectif. Les mythes et les histoires anciennes renferment une sagesse poétique et doivent être interprétés symboliquement pour en déduire la vérité.

En résumé, Giambattista Vico propose une analyse cyclique de l'histoire humaine, mettant en avant l'évolution des croyances, des gouvernements et des modes de transmission des connaissances. Il souligne l'importance des mythes et des images pour comprendre les vérités de chaque époque, tout en tenant compte des différentes formes de gouvernement et de la place du divin dans la société.

L'évolution de la pensée humaine : de la divine à l'humaine, selon Vico

Giambattista Vico fait la distinction entre les sciences naturelles et les sciences humaines, mettant l'accent sur l'évolution de la pensée et de la civilisation humaines à travers l'histoire. Il met en évidence le passage d'une influence divine à une perspective centrée sur l'humain, avec une réduction de l'imagination et une augmentation de la pensée abstraite et de la raison.

Vico explore le développement du langage comme exemple de cette progression. Initialement, à l'ère des dieux, le langage s'appuyait sur les hiéroglyphes comme forme de communication sacrée. À l'ère des héros, le langage s'est transformé en symboles héroïques, et finalement, à l'ère des humains, il a évolué en signes conventionnels et en langage parlé. Ce développement démontre la capacité de l'humanité pour la pensée abstraite et la civilisation auto-créée.

Cependant, Vico soutient que la compréhension des trois produits de la culture humaine - la langue, le droit et la morale - nécessite une science de l'esprit humain. Il retrace la progression logique des images aux signes conventionnels, ce qui le distingue d'Émile Durkheim, qui cherchait à établir une physique sociale dans la sociologie.

Vico identifie également trois coutumes qui restent constantes à travers les civilisations : la religion, le mariage et les enterrements. Il suggère que l'abandon de l'une de ces coutumes conduit à la corruption sociétale. Vico observe des modèles culturels et sociaux récurrents à travers différentes civilisations, quelle que soit leur distance géographique ou temporelle, donnant un aperçu des régularités humaines et des jalons culturels.

Alors que Marx reconnaît le génie de Vico à reconnaître que les humains produisent leurs propres civilisations et histoires, l'approche idéaliste de Vico, qui inclut la providence divine, le distingue du matérialisme de Marx. Vico croit que la providence divine façonne le cours de l'histoire humaine, introduisant la possibilité d'une régression vers la barbarie, même avec le développement de la raison humaine et des connaissances scientifiques.

En résumé, l'analyse de Vico fait la distinction entre les sciences naturelles et humaines, soulignant la progression de la pensée et de la civilisation humaines. Il met l'accent sur le rôle de la langue, des coutumes et des régularités culturelles dans la compréhension de la société humaine. Cependant, sa perspective idéaliste, y compris la providence divine, le différencie des approches matérialistes comme celle de Marx.

Giambattista Vico fait la distinction entre les sciences naturelles et les sciences humaines, soulignant le rôle de la providence divine dans l'évolution de l'histoire humaine. Contrairement à Hegel, Vico maintient une perspective idéaliste plutôt que panthéiste et met l'accent sur la nature cyclique du développement humain. Il prévient que l'humanité peut régresser vers un état de barbarie malgré les progrès de la raison et des connaissances scientifiques. Vico soutient que si les humains peuvent comprendre leur culture, ils ne peuvent pas prédire quand la providence divine conduira à une régression ou à une résurgence de formes de société plus primitives et violentes. Il appelle à la conscience de soi par l'étude des créations humaines mais met en garde contre l'hypothèse d'une progression linéaire et immuable dans l'histoire. Les idées philosophiques de Vico mettent en lumière à la fois les faiblesses et les forces de l'humanité et rappellent l'importance de ses contributions, même si son travail a été négligé.

Le principe du droit naturel : l'unité des idées et la nature humaine

Vico aborde le concept du "droit naturel" en soulignant son principe fondamental. "Le principe du droit naturel est le juste dans son unité, autrement dit, l’unité des idées du genre humain concernant les choses dont l’utilité ou la nécessité est commune à toute la nature humaine". Selon lui, le droit naturel se réfère à ce qui est juste dans son unité, c'est-à-dire la convergence des idées partagées par l'ensemble de l'humanité concernant les choses qui sont utiles ou nécessaires à la nature humaine dans son ensemble.

Vico considère que le droit naturel ne dépend pas des lois ou des conventions établies par les sociétés humaines, mais qu'il découle de principes universels qui sont inhérents à la nature humaine elle-même. Il met l'accent sur le fait que ces principes sont communs à tous les êtres humains, indépendamment de leur culture, de leur époque ou de leur lieu de vie.

Ainsi, le droit naturel représente une sorte de consensus moral et intellectuel qui émerge de la compréhension partagée des besoins, des valeurs et des aspirations communes à toute l'humanité. Il s'agit de principes fondamentaux qui sont intrinsèques à la nature humaine et qui guident notre perception du juste et de l'injuste.

En résumé, Vico affirme que le principe du droit naturel réside dans la notion du juste en tant qu'unité des idées partagées par l'ensemble de l'humanité concernant les choses qui sont utiles ou nécessaires à la nature humaine dans son ensemble. Cela met l'accent sur la dimension universelle et commune des principes moraux et éthiques qui régissent notre compréhension du droit et de la justice.

Informations complémentaires

Publications

  • 1725, "Scienza Nuova", Pompa, Leon,
    • Traduit en anglais en 2002, "The First New Science", Cambridge: Cambridge UP

Littérature secondaire

  • 1969,
    • Isaiah Berlin, "A note on Vico’s concept of knowledge", In: G. Tagliacozzo et al., dir., "Giambattista Vico: An international symposium", Baltimore : Johns Hopkins University Press, pp371–377
    • G. Tagliacozzo et al., dir., "Giambattista Vico: An international symposium", Baltimore : Johns Hopkins University Press
  • 1976, Isaiah Berlin, "Vico and Herder: Two Studies in the History of Ideas", Chatto and Windus
  • 1988, Angel Castellan, "Cuando una afirmación se convierte en interrogante: Vico en Alberdi?", In: Fernando Devoto, Gianfranco Rosoli, dir., "L’Italia Nella Società Argentina", Rome: Centro Studi Emigrazione, pp17–43
  • 2000, Isaiah Berlin, "Three Critics of the Enlightenment: Vico, Hamann, Herder", Pimlico, ISBN 0-7126-6492-0


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