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Jeffrey St. John

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Jeffrey St. John
Journaliste

Dates (1930-1997)
Tendance objectiviste
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Jeffrey St. John

Citation
Interwikis sur Jeffrey St. John

Jeffrey St. John (14 juillet 1930 - 3 janvier 1997), était un journaliste, chroniqueur et auteur de presse écrite et audiovisuelle connu pour ses opinions objectivistes. Né à Philadelphie le 14 juillet 1930, Il est décédé le 3 janvier 1997 d'un cancer du poumon à son domicile de Randolph, en Virginie. Il avait 66 ans.

Il fut adopté à l'âge de 14 mois par un couple canadien, et jusqu'à ses 14 ans, il vivait avec eux dans un ranch de 200 acres près de Calgary, au Canada. Ce n'est pas qu'il fut malheureux au ranch, mais il en est vite parti avec 200 $ avancés par des amis. Il a, alors, commencé une odyssée qui l'a conduit de Vancouver à Dobbs Ferry, N.Y., puis à la Louisiana State University.

40 années de carrière de journalisme sans diplôme mais avec des idées

Bien qu'il ait travaillé pour l'Associated Press à Baton Rouge, en Louisiane, Jeffrey St. John a véritablement débuté dans le journalisme pendant la guerre de Corée, lorsqu'il a travaillé comme correspondant-cameraman pour le Pacific Stars and Stripes. Il n'a jamais obtenu son diplôme universitaire, mais il était très bien informé, aidé par une mémoire presque photographique et un appétit omnivore pour la lecture.

Durant les quatre décennies de sa longue carrière, Jeffrey St. John a travaillé à la radio et à la télévision en tant qu'animateur de talk-show, journaliste et commentateur pour des stations à New York, à Washington et à San Francisco, en incluant CBS Television and Radio, Mutual Broadcasting, NBC's Program "Today" et ABC Radio.

Il a écrit et narré une chronique appelée "Headlines and History", une émission radiophonique quotidienne traduite en 26 langues et diffusée par "Voice of America". Il a reçu deux Emmy Awards pour son travail à la télévision. Au début des années 1970, il a commenté une émission dénommée "Spectrum", une série d'opinion radiophonique quotidienne sur CBS.

Sur le papier, Jeffrey St. John a établi un certain nombre de chroniques dans le New York Times, le Wall Street Journal et le Christian Science Monitor. Il était chroniqueur affilié pour le Copley News Service et collaborait régulièrement avec le Saturday Review et Barron's.

Un spécialiste de la constitution américaine, provocateur et grand lecteur

Il a également écrit huit livres, dont une trilogie sur la fondation des États-Unis: "Constitutional Journal: A Correspondent's Report on the Convention of 1787" (Journal constitutionnel: rapport d'un correspondant sur la convention de 1787), "Child of Fortune: Ratification of the US Constitution and Battle for a Bill of Rights" ("Enfant de la fortune : ratification de la constitution américaine et bataille pour un projet de loi sur les droits") et "Forge of Union, Anvil of Liberty" ("Forge de l'union, enclume de la liberté").

Il a écrit cette trilogie comme s'il était un journaliste envoyé sur le terrain. Dans une chronique captivante et colorée, Jeffrey St. John fait découvrir comment James Madison a dû combattre à la fois les amis et les ennemis de la Constitution pour adopter une Déclaration fédérale des droits lors du premier Congrès. Il explique comment Georges Washington et James Madison ont anticipé l'avenir de l'Amérique tournées vers ses frontières occidentales et non vers Europe. Il décrit les intrigues espagnoles et britanniques et, comment les tribus indiennes naturellement hostiles à la frontière américaine, menaçaient la survie du nouveau gouvernement national. Jeffrey St. John adopte un style très divertissant, basé sur des sources documentées. Ses livres sont à la fois une histoire populaire et une contribution importante à l'étude de la fondation de la République américaine.

Même s'il méprisait généralement la politique et les politiciens, Jeffrey St. John a effectué, en 1966, une tentative infructueuse sur la liste du Parti conservateur pour le siège du 17e district du Congrès de New York, qui avait été libéré par John V. Lindsay qui souhaitait faire campagne pour la mairie de New York.

Il aimait provoquer en citant Henry Mencken, qui déclarait que tous les journalistes sont des ignorants et fiers de l'être. Mais, contrairement à la plupart des journalistes, qui ne lisent pas assez de livres, Jeffrey St. John disposait d'une énorme bibliothèque à son domicile qu'il parcourait régulièrement dans ses moments de repos.

Publications

  • 1967,
    • a. "News in Focus: The Death of a Daily Newspaper" (Part I), The Objectivist, Vol 6, n°6, June
      • Repris en 1990, In: "The Objectivist (1966-1971)", Publisher: Second Renaissance Press, pp282-284
    • b. "News in Focus: The Death of a Daily Newspaper" (Part II), The Objectivist, Vol 6, n°7, July
      • Repris en 1990, In: "The Objectivist (1966-1971)", Publisher: Second Renaissance Press, pp299-304
  • 1976, "Jimmy Carter's betrayal of the South", Ottawa, IL : Green Hill Publishers
  • 1978, "Panama Canal and Soviet imperialism : war for the world waterways", Washington: Heritage Foundation
  • 1987, "Constitutional Journal: A Correspondent's Report on the Convention of 1787", Jameson Books, Ottawa, Ill.
  • 1990, "A Child of Fortune : A Correspondent's Report on the Ratification of the U. S. Constitution and the Battle for a Bill of Rights", Jameson Books, Incorporated, Ottawa, IL, U.S.A.
  • 1992, "Forge of union, anvil of liberty", Ottawa, Ill.: Jameson Books Inc.

Liens externes

  • "Anarcho-capitalism or limited government? Débat entre Roy Childs et Jeffery St. John qui s'est tenu le 1er mars 1971. Il s'intègre à la Conférence sur le Libertarianisme du printemps 1971 à l'Université de Columbia. il a pris naissance à la suite de la "Lettre ouverte à Ayn Rand" de Roy Childs dans laquelle il attaque le concept de gouvernement limité et prône l'anarcho-capitalisme. Jeffery St. John défend le point de vue objectiviste favorisant un gouvernement limité dans cet échange animé et informatif. La session de questions-réponses à la fin inclut une question de Murray Rothbard