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François Guizot

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François Guizot
Historien, homme politique

Dates 1787 - 1874
Guizot.jpg
Tendance Libéral-conservateur
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur François Guizot

Citation « Le but du gouvernement représentatif est d'empêcher à la fois la tyrannie et la confusion, de ramener la multitude à l'unité en la provoquant à la reconnaître et à l'accepter elle-même. »
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Catallaxia

François Guizot est un homme politique et historien français né à Nîmes le 4 octobre 1787 et mort à Saint-Ouen-le-Pin, Calvados, le 12 septembre 1874. Comme l'a fort bien écrit Laurent Theis, à propos de ce pair intellectuel de Tocqueville, de ce compagnon politique de Thiers : « aucun professeur, chez nous, n'exerça un tel rayonnement, aucun homme de gouvernement ne demeura si longtemps aux affaires. » Il a été la figure dominante de l'orléanisme au XIXe siècle.

Les premières années

Sa famille paternelle et maternelle appartient à la bourgeoisie cévenole aisée. Le calvinisme tient une place importante : son grand-père et un grand-oncle ont été pasteurs au Désert, cette clandestinité à laquelle sont contraints les protestants français jusqu'en novembre 1787 peu après sa naissance. Son père, André Guizot, avocat prometteur, se range du côté des Girondins pendant la Révolution française et finit sur l'échafaud le 8 avril 1794. En 1799, sa mère, Elisabeth Bonicel, s'installe à Genève : dans cette cité cosmopolite et calviniste, il apprend l'allemand et l'italien et développe ses aptitudes artistiques.

Il fait son droit à Paris en 1805, préparant ainsi une carrière d'avocat à Nîmes dans les traces de son père. Il fréquente dans les cercles littéraires les survivants de l'esprit des Lumières, Madame d'Houdetot, l'abbé Morellet et la veuve de Lavoisier, Madame de Rumford. Son entrée dans la haute société est favorisée par Philippe-Albert Stapfer, ancien ministre de la république helvétique, qui lui confie l'éducation de ses fils, et par Jean-Baptiste Suard, pilier de l'Institut et directeur du Publiciste, qui lui ouvre les voies du journalisme. Il rencontre ainsi Pauline de Meulan (1773-1827), d'une famille de l'aristocratie libérale ruinée par la Révolution, son aînée de 14 ans, qu'il épouse en 1812. Elle sera non seulement sa compagne mais aussi sa collaboratrice et son inspiratrice. Ils établissent ensemble une nouvelle édition française de l'Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain d'Edward Gibbon, travail qui permet à Guizot d'obtenir une chaire d'histoire à la faculté des lettres de Paris (1812).

Entrée dans l'arène politique sous la Restauration

Grâce à Pierre-Paul Royer-Collard, il devient secrétaire général du ministère de l'Intérieur lors de la première Restauration : il élabore un projet de loi sur la presse qui établissant une censure à titre temporaire, lui sera beaucoup reproché par la suite. Remplacé aux Cent Jours, il est envoyé à Gand auprès de Louis XVIII par les monarchistes constitutionnels pour tenter de battre en brèche l'influence des Ultras. Ce voyage de Gand lui sera également très souvent reproché. Entré au Conseil d'État et secrétaire général du ministère de la Justice au début de la Seconde Restauration, il se lance dans le débat politique avec un premier essai polémique, Du gouvernement représentatif et de l'État actuel de la France (1816) où il défend la monarchie constitutionnelle à l'anglaise.

C'est alors que se constitue l'école doctrinaire dont il est l'esprit le plus avancé et le membre le plus actif. Il rédige avec sa femme pendant dix-huit mois une revue, les Archives philosophiques, politiques et littéraires. Avec le ministère Decazes, les Doctrinaires sont au pouvoir et Guizot nommé directeur général de l'administration départementale et communale au ministère de l'Intérieur (1819). Commissaire du roi dans la discussion des projets de loi sur la presse, il s'exprime pour la première fois à la tribune de la Chambre des députés. L'assassinat du duc de Berry (1820) fait éclater le groupe des Doctrinaires. Guizot, clairement dans l'opposition de gauche, est révoqué du Conseil d'État.

Dans les opuscules qu'il publie entre 1820 et 1822, qui sont applaudis à gauche et exécrés à droite, il dénonce l'esprit contre-révolutionnaire du gouvernement Villèle. Il reprend son enseignement consacré à l'histoire du gouvernement représentatif mais dès 1822 et jusqu'en 1828 son cours est suspendu. Sa popularité dans la jeunesse en est accrue. Les premiers volumes de l'Histoire de la Révolution d'Angleterre (1826-1827) ont un retentissement considérable. Sa réputation est d'être le plus grand professeur d'histoire de son temps. Il participe à la presse libérale (Le Globe fondée en 1824) et fonde La Revue française (1828), et préside la Société de la morale chrétienne (1828) qui veut faire pièce à la Congrégation, et surtout la société « Aide toi le ciel t'aidera » (1827) afin de mobilier les électeurs.

La mort de son épouse est une perte douloureusement ressentie mais il se remarie, l'année suivante (1828) avec la nièce de Pauline, Élisa Dillon, de seize ans plus jeune que lui, qui lui apporte à son tour un précieux appui intellectuel et littéraire. Il est élu député de Lisieux, Calvados, le 24 janvier 1830, sans mettre les pieds dans sa circonscription. Il soutient l'Adresse des 221 et se fait facilement réélire après la dissolution de la Chambre. Il se rallie sans enthousiasme à Louis-Philippe et lance la formule fameuse : « La Charte sera désormais une vérité. »

L'homme de pouvoir

Ministre de l'Intérieur le 10 août 1830, il s'en va le 2 novembre quand le mouvement paraît l'emporter sur la résistance. Il va être désormais l'homme des idées conservatrices sous la Monarchie de Juillet. Rentré au pouvoir dans le « ministère de tous les talents », il va occuper le ministère de l'Instruction publique presque sans interruption de 1832 à 1837. Son grand titre de gloire est la loi du 28 juin 1833 qui fait obligation à chaque commune d'ouvrir une école de garçons et à chaque département une école normale. C'est la première fois qu'est organisé l'enseignement primaire : le nombre d'enfants scolarisés va doubler sous le règne de Louis-Philippe. Mais cette même année est marquée par un nouveau drame personnel : il perd sa seconde femme. Son fils François succombe en 1837 alors que Guizot vient d'acquérir le Val-Richer, ancienne abbaye, à proximité de Lisieux.

Soucieux d'enraciner le régime, il s'emploie à l'intégrer dans l'histoire nationale avec la fondation de la Société de l'histoire de France et d'un comité chargé de diriger recherches et publications de documents inédits relatifs à l'histoire de France, participe à la rénovation de l'École des Chartes et au rétablissement de l'Académie des Sciences morales et politiques. L'opposition lui reproche la politique répressive notamment suite à l'attentat de Fieschi contre le roi (1835), bien qu'il ne soit ni ministre de l'Intérieur, ni président du Conseil. Il quitte le gouvernement le 15 avril 1837 et mène une violente opposition au cabinet Molé qui finit par tomber en 1839. Cette attitude est très sévèrement critiquée, les positions des deux hommes étant proches, et attribuée à l'ambition. De même la liaison de l'homme politique avec Dorothée de Lieven, ancienne maîtresse de Metternich et du prince de Galles, réputée agent secret du tsar, fait un effet détestable.

Le 5 février 1840, il est envoyé comme ambassadeur à Londres sans pouvoir empêcher un traité entre les puissances écartant la France dans la question d'Orient. La chute de son rival Adolphe Thiers le fait revenir au gouvernement. Ministre des Affaires étrangères à compter du 29 octobre 1840, il va être le véritable chef du gouvernement présidé par le maréchal Soult même s'il ne devient président du conseil que très tardivement (19 septembre 1847) et rester au pouvoir jusqu'à la chute du régime. Sa politique se résume en trois mots : paix, prospérité, stabilité. Sur le plan extérieur, il s'agit de s'entendre avec l'Angleterre, entente cordiale qui finit par sombrer en 1846 avec l'affaire compliquée des mariages espagnols qui le contraint à se tourner vers l'Autriche. Libéral sur le plan intellectuel, il est interventionniste en économie : la loi sur les chemins de fer (11 juin 1842) organise un financement mixte entre l'État, les collectivités locales et les compagnies industrielles, le protectionnisme douanier est renforcé. Il fait voter une loi pour réglementer le travail des enfants (1841) et s'efforce de moderniser les maisons d'arrêt et les hospices.

Sur le plan politique, il s'emploie à disposer à la Chambre du plus grand nombre possible de députés soutenant le gouvernement, notamment des fonctionnaires que l'on pouvait révoquer s'ils votaient contre le pouvoir. Il refuse obstinément toute réforme électorale, tout abaissement du cens. Ainsi la recherche de la stabilité sert de prétexte à l'immobilisme politique. La multiplication des scandales souligne le climat de corruption du régime, même si Guizot est personnellement irréprochable. Orateur exceptionnel, trop convaincu de la magie de son verbe, il se persuade de plus en plus qu'il a raison partout et toujours. En 1848, le principal cri de ralliement devait être : « À bas Guizot ! »

Fin de parcours

Chassé par la révolution de février 1848, il doit se cacher et gagner Bruxelles puis Londres. A soixante ans, sa carrière politique est brisée pour toujours. Sa tentative de se faire élire député en 1849 est un échec humiliant même s'il se réinstalle avec sa famille dans sa demeure du val-Richer. Il s'efforce de favoriser la fusion dynastique mais les divisions des monarchistes permettent à Louis-Napoléon de faire son coup d'État en 1851. Il poursuit cependant la chimère d'un rapprochement entre Orléans et Bourbons jusqu'en 1858.

Il est désormais un patriarche respecté. Après avoir achevé son Histoire de la Révolution d'Angleterre, il s'attelle à la rédaction de ses Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps où il s'efforce de justifier sa politique ce qui fait dire à Tocqueville : « Il est et sera, je crois, jusqu'à sa mort, batailleur par tempérament. » Son influence est extrêmement importante à l'Institut. Il avait été admis à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres puis, le 28 avril 1836, élu à l'Académie française en remplacement du comte Antoine-Louis Destutt de Tracy, et reçu par le comte Philippe-Paul de Ségur le 22 décembre de la même année. Il avait eu la voix de son adversaire politique, Thiers. Sept jours après sa réception, Guizot votait pour Victor Hugo par opposition à Mignet, l'ami de Thiers qui venait de prendre le pouvoir. En 1841, favorable à la candidature de Victor Hugo, il était arrivé à l'Académie après la clôture du scrutin et fut parmi les abstentionnistes.

Sous l'Empire, il vote pour les candidats les plus cléricaux pourvu qu'ils soient les adversaires du régime impérial ; Falloux, Lacordaire, de Carné, Autran, de Champagny, Auguste Barbier ; il combat toujours Jules Janin et est le meilleur allié de Dupanloup. Ses discours de réception sont extrêmement attendues et courues : il reçoit Montalembert, Biot, le père Lacordaire en présence de l'Impératrice, Prévost-Paradol, Gratry. Il se rallia à l'empire libéral et vota pour Émile Ollivier ; il empêche, après l'élection de Littré en 1871, l'évêque d'Orléans, Dupanloup, de donner sa démission, ainsi qu'il en avait manifesté l'intention.

En dépit de ses déclarations favorables au catholicisme, contre la progression de l'athéisme et du matérialisme, il continue de jouer un rôle actif dans l'Église réformée et obtient en 1871 un synode général qui s'ouvre le 6 juin 1872. Il publie d'ailleurs une étude sur Calvin qui « a grandement contribué au progrès de la liberté dans les sociétés chrétiennes » et « a séparé la société religieuse de la société civile. » Il patronne, sollicité par Émile Boutmy, la création de l'École libre des sciences politiques.

La fin de la vie de Guizot est attristée par un pénible incident, à la suite d'une discussion au sujet du discours qu’Émile Ollivier devait prononcer en 1874, pour sa réception qui n'avait pas encore eu lieu ; Guizot, voulant défendre le rôle des signataires de l'adresse des 221 que Ollivier critiquait, jugea sévèrement les paroles et les actes de celui-ci en 1870. A cette occasion devait être rendu public l'aide financière, ce qu'ignorait totalement Guizot, qu'avait accordé Napoléon III à son fils Guillaume qui avait des dettes de jeu.

Guizot avait été nommé grand-croix de la Légion d'honneur.

Le libéralisme de Guizot

L'orléanisme fait homme

Le courant doctrinaire, fondé par Guizot, qui devient ensuite l’orléanisme, va tenter d’enraciner le pouvoir dans des groupes de notables, de façon à intégrer les groupes sociaux importants dans le Parlement, la presse, le Conseil d’État, les universités. En réalité c’est le personnel judiciaire, administratif ou la haute hiérarchie de l’armée qui vont diriger le pays et non ces « classes moyennes », cette bourgeoisie d’affaires dont Guizot prétend faire l’éloge.

Selon Lucien Jaume, le grand problème qui pèse sur la pacification de la vie politique en France est, outre la condition ouvrière, le quasi-interdit qui frappe les associations, les corps intermédiaires - ce qui rejoint l’impossibilité du pluralisme : on redoute le retour des « privilèges » et des congrégations religieuses si jamais on ouvrait la porte à la constitutions de corps associatifs puissants. Pourtant, la contradiction du libéralisme orléaniste est qu’il voudrait faire naître des regroupements d’intérêts et ce qu’il appelle une « nouvelle aristocratie » pour les tâches politiques. Les conditions historiques expliquent largement la contradiction que l’on peut exprimer ainsi : selon un « libéralisme par l’État », et non contre l’État, le groupe qui gouverne avec Guizot et après Guizot, veut une légitimation par la société mais en même temps il redoute la société. La monarchie de Juillet va être le banc d’essai, et l’échec, de cette contradiction, en débouchant sur la révolution de 1848. La monarchie libérale de 1830, née de la révolution finit dans la révolution (et certains libéraux comme Odilon Barrot ou Duvergier de Hauranne portent la responsabilité de cet effondrement de Louis-Philippe).

Un critique impitoyable de la souveraineté

Il importe néanmoins de rendre justice à Guizot sur au moins un point d'importance: s'il doit être classé parmi les libéraux, c'est bien parce que ses conceptions politiques prennent leur source dans une profonde défiance envers les théories absolutistes. Sa critique de l'absolutisme est énoncée dans De la Souveraineté en 1823. Il s'y livre en particulier à une critique dévastatrice de Jean-Jacques Rousseau que ne renierait pas Benjamin Constant:

"Le souverain, dit Rousseau, par cela seul qu'il est, est toujours ce qu'il doit être." Etrange timidité de la pensée humaine, même aux jours de la plus grande audace! Rousseau n'a pas osé porter le dernier coup à l'orgueil de l'homme et dire que, nul pouvoir n'étant, ne pouvant être ici-bas tout ce qu'il doit être, nul n'a droit de se dire souverain. Ainsi soit qu'affirmant l'infaillibilité on en déduise la souveraineté, soit que posant d'abord la souveraineté en principe, l'infaillibilité en découle à son tour, on est poussé, par l'une ou l'autre voie, à reconnaître, à sanctionner un pouvoir absolu. Et le résultat est également imposé soit que des gouvernements oppriment, soit qu'on prenne pour souverain le peuple ou le roi. La conséquence est odieuse, inadmissible en fait et en droit; nul pouvoir absolu ne saurait être légitime. Donc le principe est menteur. Donc, il n'y a, sur la terre, point de souveraineté, point de souverain.

« Enrichissez-vous ! »

Liberté Chérie, dans ses argumentaires, fait le point sur cette formule attribuée à tort à Guizot :

Pauvre Guizot ! Il ne survit guère dans la mémoire historique nationale que pour cette phrase tronquée, qu'il n'a sans doute jamais prononcée ou, du moins, pas dans ces termes-là. La formule complète de Guizot aurait été : "Enrichissez-vous par le travail et par l'épargne, et vous deviendrez électeur". Elle prend alors toute sa signification, dans un contexte historique où la Monarchie de juillet devait répondre à une demande politique en faveur de l'abaissement du cens pour élargir le corps électoral. En répondant aux solliciteurs qu'ils n'avaient qu'à devenir plus riches pour payer davantage d'impôts et donc devenir électeurs, Guizot retournait l'argument. L'ennui, c'est qu'il n'a sans doute jamais prononcé cette formule. En tout cas, son dernier biographe, Gabriel de Broglie, n'a pu la retrouver exactement comme telle. Au cours de banquets électoraux, Guizot a beaucoup tourné autour de thèmes similaires, mais il n'a jamais réussi à trouver cette expression synthétique qui sera, finalement, forgée contre lui par ses adversaires politiques. Au moins correspondait-elle à son état d'esprit, et d'ailleurs la Monarchie de juillet a sombré de ne pas avoir voulu élargir le suffrage censitaire. Plutôt que d'attendre un enrichissement généralisé qui rende tout le monde électeur, la Révolution de 1848 a décrété le suffrage universel sans condition de ressources. [1]

Citations

  • « Le but du gouvernement représentatif est d'empêcher à la fois la tyrannie et la confusion, de ramener la multitude à l'unité en la provoquant à la reconnaître et à l'accepter elle-même. »
  • « Les révolutions emploient presque autant d'années à se terminer qu'à se préparer. » (Histoire parlementaire de France)
  • « L'esprit de révolution, l'esprit d'insurrection est un esprit radicalement contraire à la liberté. » (Histoire parlementaire de France)
  • « Le développement intellectuel et moral des individus ne marche pas aussi vite que le développement de leur existence matérielle ».(Histoire parlementaire de France)
  • « Les événements sont plus grands que ne le savent les hommes. » (Essais sur l'histoire de France)
  • « Voici à quelles sources le mot démocratie puise sa puissance. - C'est le drapeau de toutes les espérances, de toutes les ambitions sociales de l'humanité, pures ou impures, nobles ou basses, sensées ou insensées, possibles ou chimériques. »(De la démocratie en France)
  • « La diversité des pouvoirs est également indispensable à la conservation et à la liberté. »(De la démocratie en France)
  • « Vous pouvez amonceler injure sur injure, mensonges sur mensonges, vous n'élèverez jamais votre entassement de calomnies à la hauteur de mon dédain ». (cité par Victor Hugo, Choses vues)

Bibliographie

Œuvres de Guizot

  • Dictionnaire des synonymes de la langue française, 1809.
  • De l'état des beaux-arts en France, 1810.
  • Annales de l'éducation, 6 vol., 1811-1815.
  • Vie des poètes français du siècle de Louis XIV, 1813.
  • Quelques idées sur la liberté de la presse, 1814.
  • Du gouvernement représentatif de l'état actuel de la France, 1816.
  • Essai sur l'état actuel de l'instruction publique en France, 1817.
  • Du gouvernement de la France depuis la Restauration. Des conspirations et de la justice politique, 1820.
  • Des moyens de gouvernement et d'opposition dans l'état actuel de la France, 1821.
  • Du gouvernement de la France et du ministère actuel, id.
  • Histoire du gouvernement représentatif en Europe, 2 vol., id.
  • De la peine de mort en matière politique, 1822.
  • Essai sur l'histoire de France du Ve au Xe siècle, 1823.
  • Histoire de Charles Ier, 2 vol., 1827.
  • 1828, "Histoire générale de la civilisation en Europe: depuis la chute de l’empire romain jusqu’à la Révolution française", Paris: Didier & Cie


  • Histoire de la civilisation en France, 4 vol., 1830.
  • Le presbytère au bord de la mer, 1831.
  • Rome et ses papes, 1832.
  • Le ministère de la réforme et le parlement réformé, 1833.
  • Essais sur l'histoire de France, 1836.
  • Monk, étude historique, 1837.
  • De la religion dans les sociétés modernes, 1838.
  • Vie, correspondance et écrits de Washington, 1839-1840
  • Washington, 1841
  • Madame de Rumfort, 1842.
  • Des conspirations et de la justice politiques, 1845.
  • Des moyens de gouvernement et d'opposition dans l'état actuel de la France, 1846.
  • M. Guizot et ses amis. De la démocratie en France, 1849.
  • Pourquoi la révolution d'Angleterre a-t-elle réussi ? Discours sur l'histoire de la révolution d'Angleterre, 1850.
  • Études biographiques sur la révolution d'Angleterre, 1851. * Études sur les beaux-arts en général, id.
  • Shakespeare et son temps, 1852.
  • Corneille et son temps, id.
  • Abélard et Héloïse, 1853.
  • Édouard III et les bourgeois de Calais, 1854.
  • Histoire de la république d'Anleterre, 2 vol., 1855
  • Sir Robert Peel, id.
  • Histoire du protectorat de Cromwell et du rétablissement des Stuarts, 2 vol., 1856.
  • Mémoires pour servir à l'histoire de mon temps, 8 vol., 1858-1867.
  • L'amour dans le mariage, 1860.
  • L'Église et la société chrétienne en 1861, 1861.
  • Discours académiques, id.
  • Un projet de mariage royal, 1862.
  • Histoire parlementaire de France, recueil de discours, 5 vol., 1863.
  • Trois générations, id.
  • Méditations sur l'essence de la religion chrétienne 1864.
  • Guillaume le Conquérant, 1865.
  • Méditations sur l'état actuel de la religion chrétienne, 1866.
  • La France et la Prusse responsables devant l'Europe, 1868.
  • Méditations sur la religion chrétienne dans ses rapports avec l'état actuel des sociétés et des esprits, 1868.
  • Mélanges biographiques et littéraires, id.
  • Mélanges politiques et historiques, 1869.
  • L'histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, 5 vol., 1870-1875.
  • Le duc de Broglie, 1872.
  • Les vies de quatre grands chrétiens français, 1873.

Littérature secondaire

  • 1966, Karl Weintraub, "Visions of Culture: Voltaire, Guizot, Burckhardt, Lamprecht, Huizinga, Ortega y Gasset", University of Chicago Press
  • Pierre Rosanvallon, Le Moment Guizot, Gallimard, 1985
  • Laurent Theis, François Guizot, Fayard, 2008, ISBN 2213636532, [prés. en ligne]

Notes et références

  1. Ce texte, écrit par Antoine Cassan, a été initialement publié sur Catallaxia et aujourd'hui dans "Dix idées reçues, dix réfutations" sur Contrepoints.

Liens externes


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