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Che Guevara

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Ernesto Guevara (né le 14 juin 1928 à Rosario, Argentine, et exécuté le 9 octobre 1967 à La Higuera, Bolivie), plus connu sous le nom de Che Guevara ou Le Che est un marxiste et une figure importante de la dictature cubaine.

Figure emblématique dans les sociétés occidentales, il restera dans l'histoire pour son stalinisme intransigeant et sa barbarie sanguinaire.

Présentation

Il naît en 1928 dans une famille de la bourgeoisie de Buenos Aires.

Il rejoint les castristes en 1955 et se fait immédiatement remarquer par sa violence : « Un gamin, guérillero de sa colonne, qui a volé un peu de nourriture, est immédiatement fusillé, sans autre forme de procès »[1]. Régis Debray, qui l'accompagna en Bolivie, dit de lui qu'il était un « partisan de l'autoritarisme à tout crin »[2].

En 1958, il occupe la charge de « procureur » du tribunal révolutionnaire de la prison de la Cabana qui exécute plus d'une centaine de policiers et militaires du régime précédent jugés coupables de crimes de guerre ou de compagnons de route trop « tièdes ». En 1960, dans la péninsule de Guanaha, c'est lui qui instaure les premiers camps de travaux forcés, sous le vocable de camps de « travail et de rééducation ». Il s'y fait remarquer une nouvelle fois par sa violence et son intransigeance.

Il occupe ensuite plusieurs postes importants dans le gouvernement cubain qui écarte les démocrates. Quand il est nommé ministre de l'Industrie, directeur de la banque centrale puis ministre de l'Économie, le tout sans la moindre notion élémentaire de la discipline, il impose par la force le modèle soviétique et ruine la banque centrale et le pays.

Écarté du régime castriste, il tente sans succès d'exporter la révolution au Congo puis en Bolivie, où il est capturé et exécuté par l'armée bolivienne. Cette fin tragique fait de lui une icône pour les mouvements révolutionnaires en mal d'idole mais ne suffit pas pour masquer la violence extrême du personnage et son marxisme dogmatique.

Citations

  • « Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons à fusiller tant que cela sera nécessaire. Notre lutte est une lutte à mort. » 11 décembre 1964, devant l'Assemblée générale des Nations-Unies[3].
  • « Les exécutions sont non seulement une nécessité pour le peuple de Cuba mais également un devoir imposé par ce peuple. » 5 février 1959[3]
  • « Celui qui n'a pas lu les quatorze tomes des écrits de Staline ne peut pas se considérer comme tout à fait communiste. »[3]
  • « La haine comme facteur de lutte ; la haine intransigeante de l’ennemi, qui pousse au-delà des limites naturelles de l’être humain et en fait une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer. »[3]
  • « La jeunesse doit apprendre à penser collectivement. Il est criminel de penser de manière individuelle ! »

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Stéphane Courtois et alii, Le Livre noir du communisme, 2000, p.711-713.
  2. Régis Debray, Loués soient nos seigneurs, Gallimard, 1996, p.184
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 "Che Guevara, l'autre vérité", in Historia N°720, décembre 2006

Littérature secondaire

Liens externes


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