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Le Livre noir du communisme

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Le Livre noir du communisme
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Auteur : Stéphane Courtois (dir.), Nicolas Werth, Jean-Louis Panné, Andrzej Paczkowski, Karel Bartosek, Jean-Louis Margolin
Genre
histoire
Année de parution
2000
procès intenté au communisme réel, un réquisitoire général après les terrifiants témoignages accumulés depuis L'Aveu d'Arthur London, ou L'Archipel du Goulag, d'Alexandre Soljenitsyne.
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Sous la direction de Stéphane Courtois, Paris, 2000, un collectif d'historiens s'est livré à un recensement des victimes des régimes marxistes-léninistes dans Le Livre noir du communisme. Stéphane Courtois écrit dans la préface que « [l]e total approche la barre des cent millions de morts. »[1]

Le Livre noir du communisme est un procès intenté au communisme réel, un réquisitoire général après les terrifiants témoignages accumulés depuis L'Aveu d'Arthur London, ou L'Archipel du Goulag, d'Alexandre Soljenitsyne. On ressort accablé de cette litanie d'exactions sanglantes. Les purges de Staline, les famines idiotes du Grand Bond en avant ont une monstruosité abstraite. Mais ce qui, dans cet ouvrage, laisse sans voix, ce sont les très nombreuses paroles de survivants. Rescapés de la Kolyma, du Laogai chinois ou de l'Angkar khmer rouge, ils sont des dizaines dont les filets de voix font jaillir des visages blessés, des vies en miettes. Et leurs petites voix confluent pour donner mille visages, mille âmes, à la foule anonyme des centaines de millions de victimes.

Le Livre noir du communisme rend compte de l'abjecte réalité du crime de masse, où, derrière des prétextes idéologiques, se dissimulent les nombreuses complicités, la bestialité des bourreaux et de leurs chefs. Sans doute le meilleur bilan à ce jour du marxisme et du communisme.

Citations

  • Il faut voir qu'il y a toujours, même dans les démocraties, une fraction importante de gens qui n'aiment pas la liberté et préfèrent la tyrannie. C'est la tentation totalitaire. Certains pour l'exercer, d'autres pour subir cette tyrannie, ce qui est plus mystérieux. Si on discrédite Stéphane Courtois et Le Livre noir du communisme, c'est que cela souligne que des milliers d'auteurs de manuels scolaires, d'intellectuels et d'artistes ont soutenu un régime criminel. Il n'est pas agréable de l'entendre. (Jean-François Revel, Le Figaro, 24 février 2000[2])
  • En 1997 paraissait un ouvrage dont il fut d’emblée évident qu’il ferait date : Le Livre noir du communisme : crimes, terreur, répression. Il dénonçait, quatre-vingts ans après la révolution d’Octobre, les crimes du communisme et, plus particulièrement, ceux du régime soviétique. Le bilan en était accablant : quatre-vingts millions de morts, douze fois celui des camps de la mort. (...) En réalité, la distorsion du regard requise pour les crimes du communisme tient à des raisons idéologiques ; elle procède du refus obstiné à admettre que le communisme était un totalitarisme. Elle est à peu près la même partout et, en France, elle équivaudrait à renier de vastes pans de l’histoire politique et idéologique, de la Révolution française à l’adoration professée par des écrivains, des penseurs et des artistes pour Joseph Staline. La liste en est longue. Et, pour plus d’un, inscrire Lénine, Staline et leurs sectateurs au tableau de ceux qui commirent des crimes contre l’humanité serait organiser l’office funèbre du socialisme. (...) La distorsion demeure donc. Le constat désabusé d’un historien respecté tel que François Furet dans Le Passé d’une illusion n’y a rien changé. (Gérald Messadié, 4 000 ans de mystifications historiques, 2011)

Notes et références

  1. Stéphane Courtois, Préface au livre noir du communisme, p.8
  2. Jean-François Revel, « Le terrorisme intellectuel : Un moyen de faire taire une vérité qui gêne », Le Figaro, 24 février 2000

Lien externe


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