Gian Piero de Bellis

Gian Piero de Bellis
Webmilitant
Dates	né en 1950
Tendance	libertarien
Nationalité	Italie
Articles internes	Autres articles sur Gian Piero de Bellis
Citation	Une peste a éclaté et s'est répandue partout dans le monde durant le XXe siècle. Elle s'est insinuée dans les esprits et s'est emparée des corps, elle a influencé les attitudes et orienté les actions, elle a dominé la vie et signé la mort d'individus et de communautés. Le nom de cette peste est l'étatisme.
Interwikis sur Gian Piero de Bellis

Gian Piero de Bellis, né en 1950, est un libertarien italien vivant en Suisse. Il se démarque au sein des sphères intellectuelles et idéologiques libertariennes en étant favorable à la panarchie, il est le webmaster de panarchy.org et polyarchy.org. Sa résidence à St-Imier, en Suisse, laisse entrevoir une possible influence de son environnement politique suisse sur sa perspective idéologique. Sa présence en ligne, largement orientée vers la panarchie, témoigne de son engagement significatif dans le domaine numérique. En parallèle, son investissement dans l'écriture et la traduction contribue efficacement à la diffusion de ses idées au-delà des frontières linguistiques, renforçant ainsi son statut d'influenceur au sein de la mouvance libertarienne.

Publications

• 2013, "Magic Words and False Gods. Communicating beyond society, market, and hypostatization", The Freeman, October, vol 63, n°8, pp6-7

Citations

• « La panarchie est une méthodologie sociale basée sur le principe du volontarisme et la pratique de la tolérance. »
• « Une peste a éclaté et s'est répandue partout dans le monde durant le XXe siècle. Elle s'est insinuée dans les esprits et s'est emparée des corps, elle a influencé les attitudes et orienté les actions, elle a dominé la vie et signé la mort d'individus et de communautés. Le nom de cette peste est l'étatisme. »
• « Le terme "étatisme" s'applique à un système de pouvoir caractérisé par le contrôle et la domination (absolue ou relative) de l'état par rapport à chaque réalité et activité, avec la suppression ou la soumission de chaque corps intermédiaire ou antagoniste. Clairement, il n'y a aucune entité physique appelée "État" mais des bureaucrates de tout genre dans les différents secteurs (politique, administratif, judiciaire, militaire, financier, etc.) qui travaillent en plein accord à l'alimentation des couches parasitaires dont eux-mêmes sont le noyau central. »
• « L'étatisme a été le résultat (quasi) inévitable d'un long processus historique de transformations tumultueuses mises en branle par l'industrialisation, à la fin duquel la volonté de pouvoir et la suppression des angoisses, les besoins de divinités terrestres et la recherche de sécurité, sont apparus et se sont mélangés à d'autres phénomènes et ont donné vie au Léviathan. »
• « L'augmentation de la productivité au travers de l'introduction de moyens et des façons de produire toujours plus efficaces a conduit à une augmentation de production. L'État est devenu, à une échelle gigantesque, le contrôleur et le distributeur de cette production massive. Et c'est ici que se trouve la ruse de l'étatisme. Avec l'introduction de l'assistanat étatique, il a donné vie à une version revue et ajournée de l'antique cargaison de "panem et circenses" à la plèbe romaine. Le but a été le même, c’est-à-dire manipuler les masses et accaparer leur faveur. »
• « Le nazisme a été l'expression la plus claire, la plus avancée et aussi la plus horrible de l'étatisme dans tous les secteurs de la vie culturelle, politique et économique. Comme expérience sociale il rivalisa avec le communisme russe. En effet, Hitler et Staline peuvent être considérés comme les chefs de deux bandes criminelles, semblables sous tous les aspects, qui d'abord se partagent le butin (par exemple à travers le pacte Molotov — von Ribbentrop et le partage de la Pologne) mais ensuite sont destinés à se combattre pour le contrôle exclusif du territoire. »
• « La thèse qui veut que derrière chaque aventure impérialiste il y ait de fabuleux gains économiques, des richesses et des trésors indescriptibles, est tellement plausible qu'elle est (quasiment) acceptée universellement même quand elle est totalement niée par les faits. Clairement cette croyance a été commode à l'état quand il a dû trouver des justifications rationnelles pour ses folies de puissance. Mais, en réalité, l'impérialisme, dans son ensemble, a été une aventure extrêmement coûteuse qu'aucun capitaliste sensé n'aurait prise en considération ou réalisée si sa fortune personnelle avait été en jeu. »

Liens externes

• 2004 : Polyarchie : un Manifeste
• 2009 : À propos de la Panarchie

• page Twitter
• Panarchie
• Polyarchie
• Problémistique
• World Wide Wisdom (centre de documentation)