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Howard Dickman

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Howard Dickman est rédacteur en chef adjoint des fonctions éditoriales au "Wall Street Journal" et chercheur associé au Centre de la philosophie sociale et politique de Bowling Green State University, dans le Ohio. Il a obtenu un Bachelor of Arts (1972) en histoire de la Wesleyan University dans le Connecticut, puis une maîtrise et un doctorat (1977) en histoire à l'Université du Michigan.

Avant de rejoindre le journal le Wall Street Journal, il était le président adjoint des programmes à la "National Endowment for the Humanities" de 2003 à 2005, rédacteur en chef adjoint de la revue "Reader Digest" de 1985 à 2003, et rédacteur en chef du magazine "Harper" de 1983 à 1984.

Admirateur d'Ayn Rand, Howard Dickman se rappelle que tout comme pour lui, le livre "Atlas Shrugged" a transformé des millions de lecteurs sur les idées de liberté. Il retient un message important du livre à savoir que nous disposons tous d'un droit profond à être heureux et le propre bonheur de chacun est une valeur.

L'analyse des idées du syndicalisme et de la négociation collective aux USA

Son livre, "Démocratie industrielle en Amérique : les origines idéologiques de la politique nationale sur les relations de travail», publié par Open Court en 1987, eut un impact important dans l'analyse des libertariens et il a obtenu particulièrement les compliments d'une autorité intellectuelle, d'influence autrichienne, Sylvester Petro qui lui avait conseillé le sujet. Howard Dickman réussit brillamment à montrer comment les théories abstraites s'incarnent dans la réalité concrète des actions humaines, des institutions et, finalement, dans les lois.

Dans ce livre, Howard Dickman effectue une recherche exhaustive sur les auteurs européens et américains qui sont responsables de la "descente progressive dans le chaos du syndicalisme" qui, dans les années 1970 et 1980, menaça la survie économique de la Grande-Bretagne et qui cloua les États-Unis zu sol dans son développement. Il a construit son cadre d'analyse sur une base philosophique et économique explicite en s'appuyant sur les idées de Ludwig von Mises, d'Ayn Rand, de William Hutt, de Sylvester Petro et de Friedrich Hayek.

Il choisit de considérer les idées comme des forces qui sous-tendent le cours des événements comme les flux et reflux des marées. Cela lui permet de placer les relations de travail dans un contexte politique beaucoup plus large qu'une simple analyse de la pensée générale anti-capitaliste, ou de s'appuyer sur les doctrines anti-concurrentielles. Howard Dickman ne commence pas son étude à partir de la guerre civile en Amérique, comme beaucoup l'avaient fait avant lui mais en remontant au XIVe siècle en Europe, au système des guildes médiévales, "afin de traquer, à leurs sources, les origines intellectuelles de la pensée démocratique industrielle".

Dans le contexte de la société médiévale, la sécurité l'emportait sur la notion de liberté. Aussi, les guildes existaient afin de protéger le statut social et économique des marchands et des artisans. Elles leur permettaient d'assurer une position sûre dans l'ordre social et leur donna peu à peu une conception de la propriété dans leur travail ou dans leur façon de vivre. Cette volonté d'imposer les règles tarifaires entre les membres de la guilde ne s'est pas faite sans heurt et violence. Certains marchands tentèrent de pratiquer, contrairement aux principes de la guilde, des préférences tarifaires à certains membres. Certains membres de la guilde, veules et sanguinaires, recrutaient des nervis afin d'assassiner des non-membres qui refusaient d'être liés au taux de la guilde, ainsi que de nombreux combats sanglants surgirent dans la ville afin de conserver le monopole du travail.

La théorie d'Adam Smith désapprouvée

Howard Dickman contre les arguments qui furent avancés pour étayer la position pro-syndicale comme les théries des "Droits corrompus" (argument présentant les employeurs comme initiant une "violence industrielle" en privant les travailleurs de leur «droit » au travail ou à leur salaire). Mais, Howard Dickman présente des arguments économiques pour contrer des éléments que l'on retrouve chez Adam Smith.

Howard Dickman affirme, contrairement à Adam Smith, que les travailleurs ne sont pas forcément en position de désavantage en cas de négociation avec les employeurs. Du fait de la mobilité et de l'homogénéité de la force de travail, les ouvriers dont le taux de salaire est inférieur à la moyenne se déplacent vers les rémunérations les plus élevées. De plus, Adam Smith adopte la «théorie de la valeur travail» c'est à dire que le travail est la cause et la mesure de toute valeur économique. Ceci est en contradiction complète avec la théorie de la valeur subjective des autrichiens. Enfin, Adam Smith considérait que les travailleurs devraient recevoir «le produit complet de leur travail » et que les récessions se produisent lorsque les travailleurs des entreprises ne sont pas rémunérés suffisamment pour « racheter ce qu'ils produisent ". Ces derniers éléments ont été contredits par les opposants au Marxisme et au keynesianisme.

Informations complémentaires

Publications

  • 1976, commentaire du livre d'Anthony C. Sutton, "Wall Street and FDR", The Business History Review, Vol 50, n°4, Winter, pp541-543
  • 1980, commentaire du livre de James P. Johnson, "The Politics of Soft Coal: The Bituminous Industry from World War I through the New Deal", The Business History Review, Vol 54, n°4, Business History and the History of Technology, Winter, pp541-543
  • 1981, commentaire du livre de Saul Engelbourg, "Power and Morality: American Business Ethics, 1840-1914", The Public Historian, Vol 3, n°3, Business and History, Summer, pp160-162
  • 1983, commentaire du livre de Dominick Armentano, "Antitrust and Monopoly: Anatomy of a Policy Failure", Public Choice, Vol 41, n°2, pp337-339
  • 1987, Industrial Democracy in America: Ideological Origins of National Labor Relations Policy, La Salle, Illinois: Open Court
  • 1991, commentaire du livre d'Anthony Woodiwiss, "Rights v. Conspiracy: A Sociological Essay on the History of Labour Law in the United States", The Business History Review, Vol 65, n°2, Summer, pp436-438
  • 1993, dir., The Imperiled Academy, Transaction Books, Rutgers University, New Brunswick, paperback: ISBN 1-56000-675-7 cloth: ISBN 1-56000-097

Littérature secondaire

  • 1987, Christopher L. Tomlins, commentaire du livre de Howard Dickman, "Industrial Democracy in America: Ideological Origins of National Labor Relations Policy", The Journal of Economic History, Vol 47, n°4, Dec., pp1065-1066
  • 1988,
    • Robert Bidinotto, commentaire du livre de Howard Dickman, "Industrial Democracy in America: Ideological Origins of National Labor Relations Policy", The Freeman, February, Vol 38, n°2
    • Daniel R. Ernst, commentaire du livre de Howard Dickman, "Industrial Democracy in America: Ideological Origins of National Labor Relations Policy", The Journal of American History, Vol 75, n°1, Jun., pp287-288
    • James A. Gross, commentaire du livre de Howard Dickman, "Industrial Democracy in America: Ideological Origins of National Labor Relations Policy", The American Historical Review, Vol 93, n°4, Oct., pp1133-1134
    • Gus T. Ridgel, commentaire du livre de Howard Dickman, "Industrial Democracy in America: Ideological Origins of National Labor Relations Policy", Southern Economic Journal, Vol 55, n°1, Jul., p246
  • 1989,
    • Milton Derber, commentaire du livre de Howard Dickman, "Industrial Democracy in America: Ideological Origins of National Labor Relations Policy", Industrial and Labor Relations Review, Vol 42, n°3, April, pp460-462
    • Robert A. McGuire, commentaire du livre de Ellen Frankel Paul et Howard Dickman, "Liberty, Property, and Government: Constitutional Interpretation Before the New Deal", The Journal of Economic History, Vol 49, n°4, Dec., pp1046-1048
  • 1990,
    • Richard P. Adelstein, commentaire du livre de Ellen Frankel Paul et Howard Dickman, "Liberty, Property, and Government: Constitutional Interpretation Before the New Deal", The Business History Review, Vol 64, n°1, Government and Business, Spring, pp172-175
    • Gary L. McDowell, commentaire du livre de Ellen Frankel Paul et Howard Dickman, "Liberty, Property, and the Foundations of the American Constitution", The Journal of American History, Vol 77, n°2, Sep., pp653-654
    • Harold L. Platt, commentaire du livre de Ellen Frankel Paul et Howard Dickman, "Liberty, Property, and Government: Constitutional Interpretation Before the New Deal", The Journal of Economic History, Vol 50, n°2, Jun., pp498-499
    • Robert J. Steamer, commentaire du livre de Ellen Frankel Paul et Howard Dickman, "Liberty, Property, and Government: Constitutional Interpretation Before the New Deal", The Journal of American History, Vol 77, n°2, Sep., pp683-684
  • 1991, William W. Fisher III, commentaire du livre de Ellen Frankel Paul et Howard Dickman, "Liberty, Property, and Government: Constitutional Interpretation Before the New Deal", The Business History Review, Vol 65, n°1, Small Business and Its Rivals, Spring, pp169-171
  • 1994, Bruce A. Shuman, commentaire du livre de Howard Dickman, "The Imperiled Academy", The Library Quarterly, Vol 64, n°3, Jul., pp339-341

Liens externes