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James Schall

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James Schall, de son nom complet, James Vincent Schall, né le 20 janvier 1928, décédé le 17 avril 2019, fut un prêtre catholique romain jésuite, enseignant, écrivain et philosophe américain. Professeur de philosophie politique au Département de l'Université Georgetown, il a marqué de son empreinte le monde académique et intellectuel. Sa retraite de l'enseignement en décembre 2012 a été marquée par une dernière conférence, intitulée "La Joie Finale", parrainée par le Tocqueville Forum.

Présentation biographique

  • . Une Vie et une Carrière Distinguées. Né à Pocahontas, James Schall a grandi dans l'État de l'Iowa, où il a suivi sa scolarité dans des écoles publiques locales avant de terminer ses études secondaires à Knoxville en 1945. Après avoir servi dans l'armée américaine de 1946 à 1947, il a rejoint la Compagnie de Jésus en 1948. Ses études l'ont mené à l'Université de Santa Clara en Californie, où il a obtenu un master en philosophie en 1955, et à l'Université Gonzaga, où il a décroché un doctorat en théorie politique en 1960.
  • . Un Engagement Académique Mondial. James Schall a enseigné à diverses institutions à travers le monde, notamment à l'Institut des sciences sociales de l'Université pontificale grégorienne de Rome et au Département de gouvernement de l'Université de San Francisco. Son approche pédagogique était nourrie par une variété de sources, allant des Écritures chrétiennes à des philosophes tels qu'Aristote et des penseurs contemporains comme les papes Jean-Paul II et Benoît XVI.
  • . Contributions Érudites et Engagement Intellectuel. Tout au long de sa carrière, James Schall a été un auteur prolifique, publiant plus de 30 livres et éditant plusieurs autres. Son influence s'étendait également à travers ses nombreux essais, critiques de livres et colonnes régulières dans des publications telles que Crisis et Gilbert! magazine. Expert dans la pensée de G.K. Chesterton, il a édité deux volumes des œuvres complètes de cet auteur et il a écrit ses propres essais sur la conversion catholique.
  • . Un Défenseur de la Vérité et de la Raison. James Schall était un défenseur infatigable de la vision de Benoît XVI sur la culture occidentale, la qualifiant de "dictature du relativisme". Il croyait fermement en la capacité de la raison humaine à comprendre la révélation divine et à discerner le bien du mal. Son engagement en faveur de la famille traditionnelle et de la morale chrétienne lui a valu une réputation d'intellectuel courageux et de voix authentique dans un monde de plus en plus sécularisé.

Une Remise en Question des Idées Reçues sur la richesse

Dans son ouvrage iconoclaste, "Religion, Wealth and Poverty", le père Schall entreprend une analyse incisive des croyances religieuses communément acceptées et les trouve toutes défaillantes. En tant que prêtre jésuite, il remet en question les dogmes établis et propose une réévaluation radicale de la relation entre la religion, la richesse et la pauvreté.

  • . La Critique de la "Justice Sociale". Le père Schall adopte une perspective critique envers la notion de "justice sociale", la considérant comme une tentative de centralisation du contrôle économique entre les mains de l'État, au détriment des citoyens. Pour lui, cette approche risque de renforcer le pouvoir étatique au détriment de la liberté individuelle et de l'initiative privée.
  • . La Valorisation de la motivation pour la recherche du Profit. Contrairement aux préjugés courants, James Schall défend le motif du profit comme un catalyseur essentiel pour améliorer la condition des pauvres. Il voit dans l'entrepreneuriat et la recherche du profit une force motrice qui stimule la croissance économique et crée des opportunités pour les plus démunis.
  • . La Critique des Programmes de l'État-Providence. L'auteur critique vivement les programmes de bien-être gouvernementaux, les considérant comme des moteurs de dépendance plutôt que des solutions durables à la pauvreté. Selon lui, ces programmes peuvent perpétuer un cycle de dépendance et de démobilisation des individus, les éloignant ainsi de l'autonomie et de la responsabilité personnelle.
  • . Une Vision Alternative sur la Pauvreté. James Schall défend une vision alternative de la pauvreté, affirmant que la richesse des riches n'est pas la cause de la pauvreté des moins fortunés. Il voit dans le système économique démocratique capitaliste une opportunité de progrès pour tous, affirmant que la liberté d'entreprise et la libre concurrence offrent les meilleures chances d'amélioration de la condition des pauvres.
  • . Opposition à la Position Traditionnelle de l'Église. Enfin, l'auteur prend position contre l'opposition persistante de l'Église au capitalisme démocratique, qu'il considère comme le dernier meilleur espoir pour les pauvres. Il plaide pour une réévaluation de la position de l'Église sur le capitalisme, mettant en avant le rôle potentiellement positif de la religion en tant qu'institution créatrice de richesse et de progrès économique.

Réfutation de la notion pacifiste vis-à-vis de la défense et des armes

James Schall adopte une approche réaliste et pragmatique, soulignant que les armes peuvent jouer un rôle positif dans la société en tant que moyen de dissuasion et de défense contre les agressions extérieures. Il rejette ainsi l'idée selon laquelle la paix peut être préservée uniquement par le désarmement unilatéral ou la non-violence absolue.

  • . Principe de Dissuasion. James Schall argumente que les armes, lorsqu'elles sont utilisées de manière responsable et légale, ont la capacité de dissuader les agresseurs potentiels et de prévenir les conflits armés. Il met en avant le principe selon lequel une capacité de défense crédible est souvent la meilleure garantie de paix, en décourageant les ennemis potentiels de lancer des attaques.
  • . Réalisme Face à l'Aggression. En refusant l'idéalisme pacifiste absolu, James Schall reconnaît la réalité de la violence et de l'agression dans le monde. Il affirme que les êtres humains sont susceptibles de recourir à la force pour atteindre leurs objectifs, et que dans de telles circonstances, il est nécessaire d'avoir des moyens de défense adéquats pour protéger la sécurité et l'intégrité des individus et des nations.
  • . Responsabilité de la Défense. James Schall souligne également la responsabilité morale et légale des gouvernements à assurer la sécurité de leurs citoyens. Il soutient que la possession et l'utilisation légitimes d'armes sont des éléments essentiels de cette responsabilité, permettant aux États de remplir leur devoir fondamental de protéger le bien-être et les droits de leurs citoyens.
  • . Équilibre entre Pacifisme et Réalisme. En fin de compte, James Schall cherche à trouver un équilibre entre les idéaux pacifistes et les réalités de la violence dans le monde. Il reconnaît la valeur de la paix et de la non-violence, tout en insistant sur la nécessité de maintenir une capacité de défense adéquate pour prévenir les menaces et protéger les innocents. Sa réfutation de la notion pacifiste vis-à-vis de la défense et des armes reflète ainsi une approche nuancée et réfléchie des questions de sécurité et de paix.

Dévoiement de la notion de justice sociale

  • . Mauvaise utilisation de la notion de justice sociale pour justifier la redistribution forcée des revenus. La notion de justice sociale est souvent invoquée pour légitimer la redistribution forcée des revenus, où les richesses sont prélevées chez les individus prospères pour être redistribuées à ceux qui sont moins fortunés. Cette approche est souvent perçue comme une réponse à l'inégalité économique et comme un moyen de garantir un niveau de vie décent pour tous les membres de la société. Cependant, cette interprétation de la justice sociale est souvent dévoyée pour justifier des politiques de redistribution excessives et coercitives. Les défenseurs de cette approche soutiennent que la redistribution forcée est nécessaire pour corriger les inégalités économiques et promouvoir la justice sociale en assurant une répartition équitable des ressources. Ils affirment que les riches ont une responsabilité morale envers les pauvres et que la société dans son ensemble bénéficie d'une répartition plus équitable des richesses.
  • . Argumentation contre l'idée que la redistribution forcée est juste. James Schall remet en question la légitimité de la redistribution forcée en soulignant que cela constitue une violation de la liberté et de la propriété individuelles. Selon lui, le principe de justice fondamentale est de respecter les droits de propriété des individus et de ne pas les priver de leurs biens par la force. Il soutient que la redistribution forcée ne fait que perpétuer l'injustice en violant les droits des individus prospères pour le bénéfice des moins fortunés. De plus, il souligne que la redistribution forcée crée un climat de dépendance et d'assistanat qui nuit à la dignité humaine et à l'autonomie des individus. Plutôt que de promouvoir la responsabilité personnelle et l'initiative, cette approche encourage la passivité et la dépendance vis-à-vis de l'État. Enfin, James Schall argumente que la redistribution forcée ne résout pas les causes profondes de la pauvreté et de l'inégalité économique. Au lieu de cela, il propose des solutions axées sur la promotion de l'éducation, de l'emploi et de l'entrepreneuriat, qui permettent aux individus de prospérer de manière durable sans compromettre leurs droits individuels.

En somme, James Schall plaide en faveur d'une approche de la justice sociale qui respecte les droits individuels et encourage l'autonomie et la responsabilité personnelle, plutôt que de recourir à des politiques de redistribution forcée qui sapent ces valeurs fondamentales.

Mauvaise Perception de l'économie d'entreprise

  • . Analyse de la manière dont les entreprises sont présentées dans les milieux religieux. Dans de nombreux milieux religieux, les entreprises sont souvent présentées de manière négative, perçues comme des entités axées uniquement sur le profit et l'exploitation. Les prédications et les enseignements religieux peuvent parfois dépeindre les entreprises comme des acteurs immoraux qui cherchent à accumuler des richesses au détriment des travailleurs et de la société dans son ensemble. Cette perception est souvent renforcée par une rhétorique populiste qui oppose les intérêts des entreprises à ceux des travailleurs et des plus démunis. Les discours religieux peuvent mettre l'accent sur les inégalités économiques et condamner les bénéfices réalisés par les entreprises comme injustes et immoraux.
  • . Critique de la démonisation des profits. James Schall critique vivement la démonisation des profits dans les milieux religieux, soulignant que cette attitude contribue à diaboliser le moteur principal de l'économie. Il souligne que les profits ne sont pas intrinsèquement mauvais, mais qu'ils jouent un rôle essentiel dans la création de richesse et dans le fonctionnement efficace des entreprises. James Schall met en lumière le fait que les profits sont un incitatif fondamental pour l'innovation, l'investissement et la croissance économique. Sans la perspective de réaliser un bénéfice, les entreprises n'auraient pas la motivation nécessaire pour développer de nouveaux produits, investir dans de nouvelles technologies ou créer de nouveaux emplois. De plus, il souligne que les profits ne sont pas nécessairement accumulés au détriment des travailleurs ou de la société. Les entreprises contribuent à l'économie en fournissant des emplois, en stimulant la consommation et en soutenant les communautés locales par le biais de taxes et de donations philanthropiques.

En conclusion, Schall plaide en faveur d'une vision plus équilibrée de l'économie d'entreprise dans les milieux religieux, mettant en avant le rôle crucial des entreprises dans la création de richesse et dans le progrès économique. Il exhorte à dépasser la démonisation des profits pour reconnaître leur importance pour le bien-être économique et social de la société.

Rôle adapté de l'État pour subvenir aux besoins des pauvres

  • . Débat sur le rôle de l'État par rapport à l'Église dans l'aide aux pauvres. Il existe un débat persistant sur le rôle respectif de l'État et de l'Église dans l'aide aux pauvres. Traditionnellement, l'Église a joué un rôle central dans la prestation d'aide aux plus démunis, offrant des services sociaux, des soins de santé, et des secours aux personnes dans le besoin. Cependant, au fil du temps, l'État est devenu de plus en plus impliqué dans la fourniture de ces services, souvent au détriment de l'influence et de l'efficacité des organisations religieuses. Certains soulignent que l'État devrait jouer un rôle prédominant dans la fourniture d'aide aux pauvres en raison de sa capacité à mobiliser des ressources à grande échelle et à mettre en œuvre des politiques sociales cohérentes. Mais d'autres personnes, comme James Schall, défendent le rôle unique de l'Église dans l'aide aux pauvres, soulignant sa proximité avec les communautés locales et sa capacité à fournir une assistance individualisée et spirituelle.
  • . Opposition à la vision de l'État comme principal pourvoyeur de soins et de soutien aux pauvres. James Schall s'oppose fermement à la vision de l'État comme principal pourvoyeur de soins et de soutien aux pauvres. Il argumente que cette approche réduit les individus à des récepteurs passifs de l'aide gouvernementale, sapant ainsi leur autonomie et leur dignité. De plus, Schall soutient que l'État n'est pas toujours efficace dans la prestation de services sociaux, souvent en raison de bureaucratie lourde et de politiques mal conçues. En outre, James Schall met en garde contre le risque de dépendance accrue à l'égard de l'État, ce qui peut conduire à une culture de l'assistanat et à une perte du sens de la responsabilité personnelle. Il préconise plutôt une approche plus équilibrée où l'État travaille en partenariat avec les organisations religieuses, les organismes de bienfaisance et les initiatives communautaires pour fournir une assistance aux plus démunis.

Critique du paternalisme derrière le concept de l'option préférentielle pour les pauvres

  • . Examen de la philosophie derrière l'option préférentielle pour les pauvres. L'option préférentielle pour les pauvres est un concept qui trouve ses origines dans la théologie catholique et qui souligne la priorité morale de venir en aide aux plus démunis et aux marginalisés de la société. Selon cette philosophie, les chrétiens sont appelés à prendre soin des pauvres de manière privilégiée, en leur accordant une attention particulière dans les politiques sociales, les pratiques économiques et les actions individuelles. Ce concept repose sur une interprétation des enseignements évangéliques, mettant en avant la préoccupation de Jésus pour les pauvres et les exclus de la société. Il s'inspire également des principes de justice sociale et de solidarité, affirmant que la dignité humaine de chaque personne doit être respectée et que les besoins des plus vulnérables doivent être prioritaires dans les décisions politiques et économiques.
  • . Critique de l'intellectualisme paternaliste associé à cette philosophie de l'option préférentielle pour les pauvres. James Schall souligne que cette approche peut parfois conduire à une attitude condescendante envers les pauvres, les percevant comme des bénéficiaires passifs de la charité plutôt que comme des agents capables de contribuer à leur propre bien-être. De plus, il met en garde contre le risque d'une approche trop bureaucratique et centralisée de l'aide aux pauvres, qui peut limiter la liberté individuelle et décourager l'initiative personnelle. Il soutient que la véritable solidarité implique de reconnaître la dignité et la capacité des personnes défavorisées à participer activement à leur propre élévation et à celle de leur communauté. Enfin, James Schall critique l'idée que l'option préférentielle pour les pauvres justifie des politiques de redistribution forcée ou des programmes d'assistance qui créent une dépendance à long terme. Il plaide plutôt en faveur d'une approche de la lutte contre la pauvreté qui encourage l'autonomie, la responsabilité personnelle et l'émancipation des individus les plus démunis.

En conclusion, Schall reconnaît l'importance de l'option préférentielle pour les pauvres en tant que principe moral fondamental, mais il met en garde contre les risques d'un intellectualisme paternaliste qui pourrait entraver le véritable progrès social et économique des populations marginalisées.

La place de la charité incluse dans une action de développement économique

  • . Récit illustratif de l'attitude charitable d'un homme d'affaires. James Schall propose un récit illustratif qui met en lumière l'attitude charitable d'un homme d'affaires. Il relate l'histoire d'un entrepreneur qui, bien qu'ayant réalisé des profits considérables, cherche à contribuer au bien-être des pauvres de manière significative. Plutôt que de se contenter de distribuer une partie de ses bénéfices sous forme de charité, cet homme d'affaires envisage de réinvestir une part importante de ses profits dans des initiatives visant à promouvoir la croissance économique et à créer des opportunités d'emploi pour les personnes défavorisées. Ce récit souligne l'importance de l'engagement philanthropique des entreprises dans la lutte contre la pauvreté. Plutôt que de se limiter à des actes de charité ponctuels, cet homme d'affaires cherche à avoir un impact durable en investissant dans des projets socialement responsables et en contribuant à la création d'une économie plus inclusive.
  • . Argumentation en faveur de la croissance économique comme moyen principal d'aider les pauvres. James Schall soutient que la croissance économique génère des emplois, augmente les revenus et crée des opportunités pour les individus afin de sortir de la pauvreté de manière durable. Plutôt que de dépendre de la charité et des programmes d'assistance gouvernementaux, les individus peuvent bénéficier davantage de l'accès à un emploi rémunéré et à des opportunités d'avancement économique. De plus, James Schall souligne que la croissance économique favorise le développement des infrastructures, des services publics et des institutions qui sont essentiels pour améliorer les conditions de vie des communautés les plus défavorisées. En encourageant un environnement favorable aux affaires et en favorisant l'innovation et l'investissement, la croissance économique peut contribuer de manière significative à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration du bien-être social.

Publications

  • 1967, "Reason, Revelation, and the Foundations of Political Philosophy", Baton Rouge: Louisiana State University Press
  • 1968, "Redeeming the Time", New York: Sheed & Ward
  • 1971,
    • a. "Human Dignity and Human Numbers", Staten Island, NY: Alba House
    • b. "Play On: From Games to Celebrations", Philadelphia: Fortress Press
  • 1976, "Far Too Easily Pleased: A Theology of Contemplation, Play and Festivity", Los Angeles: Benziger-Macmillan
  • 1977,
    • a. "The Sixth Paul", Canfield, OH: Alba Books
    • b. "Welcome, number 4,000,000,000!", Canfield, OH: Alba Books
  • 1978, "The Praise of "Sons of Bitches": On the Worship of God by Fallen Men", Slough, England: St Paul Publications
  • 1981,
    • a. "Christianity and Life", San Francisco: Ignatius Press
    • b. "Christianity and Politics", Boston: St. Paul Editions
    • c. "Revelation, Reason, and Politics: Catholic Reflections on Strauss", Gregorianum, n°2 et n°3
    • d. dir., "The Whole Truth about Man: John Paul II to University Faculties and Students", Boston: St. Paul Editions
  • 1982,
    • a. "Church, State, and Society in the Thought of John Paul II", Chicago: Franciscan Herald
    • b. "Liberation Theology", San Francisco: Ignatius Press
    • c. "On the Pertinence of Catholic Intelligence", Center Journal, Fall
    • d. "Religion and National Security", International Security Quarterly, Summer
  • 1983, "Political Theory, Religion, and War", Catholicism-in-Crisis, Jan.
  • 1984,
    • a. "The Politics of Heaven and Hell: Christian Themes from Classical, Medieval, and Modern Political Philosophy", Lanham, MD: University Press of America
    • b. "Political Philosophy and Catholicism", Divus Thomas, n°3
  • 1985, "Unexpected Meditations Late in the XXth Century", Quincy, IL: Franciscan Press
  • 1986,
    • a. "The Altar and the Throne", In: Stanley Atkins, Theodore McConnell, dir., "Churches on the Wrong Road", Chicago: Gateway
    • b. "Religious Teaching on Economics: Catholicism and the American Experience. The Best of 'This World'", Lanham, MD: University Press of America
    • c. avec Jerome Hanus, dir., "Studies in Religion and Politics", Lanham, MD: University Press of America
  • 1987,
    • a. "Human Rights as an Ideological Project", American Journal of Jurisprudence, Vol 32
    • b. "Reason, Revelation, and the Foundations of Political Philosophy", Baton Rouge: Louisiana State University Press
  • 1988, "Another Sort of Learning", San Francisco: Ignatius Press
  • 1992, "What Is God Like?: Philosophers and 'Hereticks' on the Triune God: The Sundry Paths of Orthodoxy from Plato, Augustine, Samuel Johnson, Nietzsche, Camus, and Flannery O'Connor, even unto Charlie Brown and the Wodehouse Clergy", Collegeville, MN: The Liturgical Press/Michael Glazer
    • Nouvelle édition en 1995, Manila, P.I., by St. Paul's
  • 1994,
    • a. "Does Catholicism Still Exist?", Staten Island, NY: Alba House
    • b. "Idylls and Rambles: Lighter Christian Essays", San Francisco: Ignatius Press
  • 1996, "At the Limits of Political Philosophy: From "Brilliant Errors" to Things of Uncommon Importance", Washington: The Catholic University of America Press
  • 1997, "Jacques Maritain: The Philosopher in Society", Lanham, MD: Rowman & Littlefield
  • 2000, "Schall on Chesterton: Timely Essays on Timeless Paradoxes", Washington: The Catholic University of America Press