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Karol Boudreaux

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Karol Boudreaux
Juriste

Dates
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Tendance Analyste économique du droit de propriété

Economiste du développement

Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Karol Boudreaux

Citation
Interwikis sur Karol Boudreaux

Karol Boudreaux est une juriste américaine spécialiste des droits fonciers. Elle supervise le groupe de surveillance sur les pratiques et les ressources des droits fonciers au sein du groupe Cloudburst dans la région de Washington, DC. Auparavant, elle était directrice des investissements chez Omidyar Network, où elle travaillait avec le portefeuille des droits de propriété. Elle est diplômée en littérature anglaise à l'Université Rutgers (Douglass College) et elle a obtenu un diplôme en droit (JD) à l'Université du Virginia School of Law. Elle connaît parfaitement les régimes fonciers dans beaucoup de pays africains, particulièrement le Rwanda, le Ghana, la Somalie, l'Éthiopie, le Nigéria ou l'Afrique du sud et l'impact des droits de propriété des entrepreneurs agricoles locaux sur le développement économique et social.

Une carrière vouée à promouvoir les droits de propriété pour servir le développement économique des entrepreneurs pauvres d'Afrique

Karol Boudreaux fut chercheuse principale de l'association "Enterprise Africa!", un projet de recherche qui étudie, analyse et effectue des rapports sur les solutions entrepreneuriales pour lutter contre la pauvreté en Afrique. Elle est membre du Groupe de travail sur les droits de propriété à la Commission des Nations Unies pour la réhabilitation des Droits dans les pays pauvres. Elle a collaboré avec l'Agence pour le développement international (USAID) sur les droits de propriété en Afrique.

Avant de rejoindre l'USAID, elle était instructrice et doyen adjointe de la faculté de droit de l'Université George Mason (GMU) et chercheuse principal au Mercatus Center de GMU. En outre, elle a enseigné pendant quatre ans à l'Université Clemson au département d'études juridiques, après quoi elle fut directrice des programmes à la Fondation d'éducation économique à Irvington-on-Hudson, dans l'Etat de New York. Elle siège actuellement au conseil consultatif du projet "Benchmarking the Business of Agriculture" de la Société financière internationale, elle a été membre du groupe de travail sur les droits de propriété de la Commission des Nations Unies sur l'autonomisation juridique des personnes pauvres et elle fourni son expertise juridique au groupe Openworld Villages fondé par Mark Frazier.

Les solutions de l'économie de marché pour résoudre les problèmes complexes de la pauvreté des agriculteurs

Les principaux domaines de recherche de Karol Boudreaux comprennent les droits de propriété, le développement économique, les droits de l'homme et le droit international[1]. L'objectif actuel de ses recherches est d'étudier l'Afrique contemporaine de manière à comprendre comment les arrangements institutionnels aident ou entravent le développement humain et économique sur le continent.

Dans un article publié en 2017 et republié en 2021, avec un titre plus évocateur, "Comment l'innovation dans le secteur de l'assurance pourrait aider les agriculteurs pasteurs[2] d'Afrique de l'Est", sur le blog de Studentsforliberty.org, Karol Boudreaux explique qu'une entreprise d'assurance privée a développé une innovation qui peut sortir de la misère les agriculteurs des pays défavorisés. Lorsqu'on parle des difficultés des paysans de l'Afrique de l'Est, les journalistes utilisent souvent des formules de rhétorique pour exprimer leur émotion lorsque des millions de personnes risquent de faire face à la faim douloureuse ou à une malnutrition aiguë. Mais, dans la réalité flagrante hors de notre regard, ce sont surtout la famine et la mort cruelle qui viennent achever la vie d'innocents enfants. Aux catastrophes météorologiques, viennent s'ajouter des raisons de politiques gouvernementales qui aggravent les conditions en retirant la gouvernance traditionnelle des terres que les communautés pastorales ont développés au fil des siècles. Avec le droit statutaire, les pasteurs perdent leurs droits coutumiers d'accès à la terre et à l'eau : leur liberté de mouvement est limitée ainsi que leur capacité à commercer avec les autres habitants.

Alors, en étudiant, les communautés pastorales de l'Éthiopie et de Somalie, Karol Boudreaux s'aperçut que des entrepreneurs privés peuvent sauver et développer l'économie agricole, là où l'État et certains organismes internationaux ont échoué. En 2010, une micro-assurance dont l'expertise statistique repose sur un indice du stock de bétail est devenue accessible aux éleveurs au Kenya, puis à l'Éthiopie en 2012. L'assurance utilise une technologie, proche de l'intelligence artificielle, de télédétection du bétail pour identifier la quantité de végétation, dont une partie de fourrage, est disponible sur le lieu pâturage. Ces données sont combinées avec un entrepôt de statistiques sur la couverture végétale pour identifier le niveau de risque de dommages. Cette évaluation des risques sert à calculer un taux de prime de police d'assurance. Les éleveurs sont remboursés selon une estimation de perte moyenne[3]. Karol Boudreaux précise que les ventes « de détresse »[4] et la dépendance à l'aide alimentaire ont été réduites grâce aux assurances dont les versements servent à acheter du fourrage, à payer des soins vétérinaires ou à acheter de nouveaux animaux.

Informations complémentaires

  1. Tout au long de sa carrière, Karol Boudreaux a soutenu l'amélioration du régime foncier et les droits aux ressources des personnes du monde entier. Elle a mené des recherches sur le terrain dans dix pays et a publié plus de 30 articles, documents d'orientation et chapitres de livres, ainsi qu'une monographie sur les droits de propriété.
  2. Les pasteurs dépendent du bétail pour survivre. Ils se déplacent souvent d'un endroit à un autre pour nourrir et abreuver leur bétail dans des régions où il y a un peu de verdure. Mais une combinaison aggravée de sécheresse et d'incapacité politique fait des ravages. Pour les pasteurs, la sécheresse signifie que l'herbe ne pousse plus sur les pâturages surpâturés. Les sources d'eau, que ce soit dans les puits, les sources ou les rivières, sont épuisées ou asséchées. Les bovins, les chameaux, les moutons et les chèvres sur lesquels les communautés comptent pour se nourrir et gagner leur vie perdent du poids, tombent malades et souvent finissent par mourir avant d'être vendus. En désespoir de cause, de nombreuses personnes s'installent dans des camps informels à proximité des villes ou dans des camps humanitaires à la recherche de nourriture et de soins médicaux.
  3. Les agents d'assurance n'ont pas besoin de se déplacer sur place. Ils utilisent l'imagerie satellite pour identifier les zones où des pertes sont susceptibles de se produire.
  4. Sans assurance, les ventes de détresse sont des ventes faites en précipitation lorsque le pasteur voit que ses animaux risquent de périr alors, le prix du marché s'effondre en raison de l'abondance massive du bétail. Et, les recettes des éleveurs deviennent alors faméliques.

Bibliographie

Textes externes





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