Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


Utilisateur:Lexington/Zucman

De Wikiberal
Aller à la navigation Aller à la recherche
Taxe Zucman
Définition de Lexington/Zucman : Impôt de 2% sur la fortune
Gabriel Zucman, promoteur de la taxe Zucman

Penseurs
Courants Socialisme
Exemples
Étymologie De son promoteur, Gabriel Zucman
Synonymes Impôt sur la fortune, ISF
Antonymes

Citation
Articles internes Autres articles sur Lexington/Zucman

La Taxe Zucman, du nom de son promoteur, l'économiste d'extrême gauche Gabriel Zucman, est un projet d'impôt sur la fortune de 2%. Il est largement décrié et décrédibilisé car détruisant plus de recettes fiscales qu'il n'en génère, mais utilisé comme marqueur politique en particulier très à gauche.

Les riches paient-ils vraiment moins d'impôts ?

Les défenseurs de la taxe Zucman la défendent généralement en arguant, sur la base des travaux de Gabriel Zucman, que les plus riches paieraient moins d'impôts. Cette affirmation est basée sur une déformation des chiffres et des choix de présentation qui ont valu à son auteur d'être écarté de Harvard. Plus en détails :

  • Les prestations sociales versées ne sont pas prises en compte, alors que les prélèvements sociaux sur le travail pour financer retraite ou assurance santé constituent l'écrasante majorité de la fiscalité des plus modestes

En prenant en compte les prestations sociales, le tableau change totalement et ne soutient absolument pas les thèses d'extrême gauche :

Prélèvements obligatoires nets en France.png


Quand on regarde réellement la vue d'ensemble, les riches paient nettement plus d'impôts que la moyenne :

  • 90% de l'impôt sur le revenu est payé
  • Au Royaume-Uni, les 1% de foyers gagnant le plus paient 29,1% de l'impôt sur le revenu[1]

De nombreux économistes dénoncent publiquement ce détournement militant des chiffres, parmi lesquels Sylvain Catherine, Antoine Lévy, Gilles Raveaud[2], etc.

Il est à noter que Gabriel Zucman a été écarté de Harvard spécifiquement pour des craintes de manipulation de ces résultats[3]. L'économiste Phillip Magness note ainsi, après une analyse poussée de ses travaux, et du différentiel entre ses travaux universitaires et les chiffres avancés dans le débat public : « Gabriel Zucman tordait ses résultats empiriques à travers une série de manipulations de données hautement suspectes et non conventionnelles, affectant à la fois le haut et le bas de la distribution des taux d'imposition » ("It turned out that Zucman was bending his empirical results through a series of highly suspect and unconventional data manipulations, affecting both the top and bottom ends of the tax-rate distribution."[3])


Comme le résume le journal américain (de gauche) The New York Times, M. Zucman a été écarté de Harvard « entre autres en raison de craintes que les travaux de recherche de M. Zucman ne permettent pas de soutenir les arguments que celui-ci tient dans le débat public » (“partly over fears that Mr. Zucman’s research could not support the arguments he was making in the political arena.”)[4]

L'impôt sur la fortune détruit plus de recettes fiscales qu'il n'en crée

Evolution de la part de la population étant millionnaire par pays entre 2023 et 2028. En rouge, le Royaume-Uni et les conséquences du durcissement de sa fiscalité

Le Royaume-Uni en 2024 a fait un choix de durcissement net de sa fiscalité sur le capital "10 800millionnaires ont quitté le Royaume-Uni en 2024, soit un départ toutes les 45 minutes. C'est le résultat d'une étude réalisée par le think tank Adam Smith Institute qui explique aussi que le pays est en passe de perdre la plus grande proportion de résidents fortunés au monde d'ici à 2028, passant de 4,55 % en 2024 à 3,62 % en 2028, soit une baisse de 20 %."


Résultat, un exil fiscal record, de plus de 10.000 millionnaires en 2024, et une


https://www.lepoint.fr/monde/le-wexit-ou-quand-les-ultra-riches-decident-de-quitter-le-royaume-uni-18-06-2025-2592305_24.php

Pareillement, la Norvège a mis en place un système de taxe sur le capital en 2021, moindre que celle envisagée par la taxe Zucman. La mise en place de cette taxation a déclenché un exil fiscal important pour le pays, avec 80 milliardaires et multi-millionaires quittant le pays en 2022[5]. En 2024, « cet exode s'est poursuivi avec 43 grands contribuables supplémentaires partis ». En net, « la Norvège a perdu environ 500 millions de livres sterling par an en recettes fiscales »[6]


L'ancien ministre des finances suédois Anders Borg, artisan de la suppression de cette même taxe dans son pays en 2007, commenta alors l'expérience norvégienne : « comme suédois, j'ai l'impression que la Norvège vit ce que nous avons vécu dans les années 1970 et 1980, quand société après société quittaient le payés, coûtant très cher au pays »[7].

https://www.brusselsreport.eu/2024/09/11/the-failure-of-norways-wealth-tax-hike-as-a-warning-signal/

La suppression de l'ISF en France a permis de réduire l'exil fiscal et de plus que compenser la perte des recettes fiscales concernées

Sur le court terme, la taxe Zucman et ses avatars détruisent donc indubitalement des recette fiscales. Mais le pire effet est sur le long terme ; l'impôt sur la fortune détruit de la richesse pour les pays qui le mettent en place car il détruit les incitations à innover et créer des entreprises

Même les sociétés financées par des fonds d'investissement de capital risque (venture capital) finissent à plus de 50% par la faillite rapide. Pareillement, une large part des sociétés de bio technologies, même cotées, finit malheureusement en faillite, malgré le fait d'être passées par des valorisations souvent élevées.


CAE

Un totem politique

Comme l'écrasante majorité des sujets, il est détourné dans le débat médiatique par un usage de manipulations peu discrètes :

  • Les promoteurs de la taxe Zucman soutiennent que les 1% les plus riches ont vu la part de leur patrimoine dans le PIB augmenter de 94%. Qui pourrait ne pas être choqué ? Mais on compare un flux (le PIB) à un stock (le patrimoine), comparaison sans aucun sens. Si on applique la même comparaison (absurde) non pas sur les 1% les plus riches mais sur les 99% autres pourcents, la hausse est supérieure, puisque la hausse est de +178% contre +94%. Les chiffres ne soutiennent donc nullement le « besoin » d'une fiscalité différenciée pour les plus aisés

Le secrétaire au trésor Lawrence, membre de l'administration Clinton,

Notes et références

Liens externes


La liberté guidant le peuple.png Accédez d'un seul coup d’œil au portail consacré au libéralisme politique.