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Christian Gerondeau

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Christian Gerondeau
Essayiste

Dates 1938 -
Christian Gerondeau, penseur iconoclaste de l'écologie et du réchauffement climatique
Tendance Écolosceptique
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur Christian Gerondeau

Citation
Interwikis sur Christian Gerondeau

Christian Gerondeau, né le 23 mars 1938, est un haut fonctionnaire et essayiste française connu pour ses prises de position en faveur de l'automobile ou contestant les réponses apportées face au réchauffement climatique.

Biographie de Christian Gerondeau

Il est ingénieur diplômé de l'École polytechnique (1957) et de l'École des Ponts.

Il est connu pour être un précurseur, n'hésitant pas à prendre le contre-pied de la pensée unique. Dans les années 1970, il est l'un des premiers à croire à une réduction possible du nombre de morts sur les routes, à un moment où le consensus fait de l'insécurité routière une fatalité. Connu sous le nom de « Monsieur Sécurité » par son action comme premier délégué interministériel à la Sécurité Routière, il initie les limitations de vitesse et le port de la ceinture en France[1].

Il est également l'auteur des plans actuels du RER (Réseau express régional d'Île-de-France).

En 1977, il devient secrétaire général adjoint du Mouvement des sociaux-libéraux, parti politique fondé par Olivier Stirn. Il participe également alors à la fondation du Carrefour social-démocrate et du groupe Avenir radical-socialiste, différents partis centristes qui, pour partie, fusionnent avec l'UDF.

Plus récemment il fut chef de mission pour la Commission européenne et la Banque mondiale. Il deviendra ensuite président de la Fédération française des automobiles clubs et des usagers de la route ou FFACUR. Depuis 2008, il est président délégué de l'Automobile Club Association, suite à la fusion de la FFACUR avec les automobile clubs.

Christian Gerondeau est aujourd'hui Président Délégué à la Mobilité et à l'Environnement et président de X Climat, un groupe de l'association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique.

Il est lauréat 2009 du Prix renaissance de l'économie[2], et membre du conseil scientifique de l’Association des Climato-Réalistes.

Travaux et prises de position

Automobile

En 1994, alors que la réduction du recours à la voiture commence à devenir un discours récurrent, il souligne que l'automobile est un progrès économique et social qu'il serait dangereux et illusoire de vouloir supprimer. Il détaille alors sa vision dans Les Transports en France : quelques vérités bonnes à dire, qui soulignent avec prescience le danger des mesures liberticides dans les transports : « Dans la plupart des cas, la voiture permet de multiplier le nombre et la diversité des activités quotidiennes et de réduire massivement le temps perdu en déplacements. Elle est ainsi un vecteur essentiel de liberté et de qualité de vie de nos contemporains. [...] Quel que soit le critère employé, il apparaît [...] que les transports par route répondent à environ 95% des besoins du pays et les transports ferrés et publics à 5% »[3].

Il prend alors, à rebours de l'opinion dominante de l'époque, la défense de l'énergie nucléaire, largement revenue en grâce depuis. Il n'hésite pas à affronter de manière frontale les mouvements écologistes et leurs contradictions sur ce sujet : « Si l'on songe que le nucléaire est actuellement l'unique solution pour produire massivement de l'électricité sans rejeter de gaz à effet de serre, l'hostilité [des écologistes] à son égard est un flagrant exemple d'idéologie prenant le pas sur la rationalité »[4].

Écologie

Dans son livre Écologie, la grande arnaque (2007), il dénonce, « le terrorisme intellectuel et le règne sans partage du politiquement correct de l'écologie » et prend à contre-pied les solutions préconisées par les environnementalistes. Il y dénonce ce qu'il considère comme une collusion entre scientifiques, extrême gauche et mouvements altermondialistes.

Dans CO2 : un mythe planétaire (2009), il énonce le « paradoxe Gerondeau ». Selon lui, la réduction des émissions de gaz à effet de serre ne sert à rien car l’homme utilisera inexorablement toutes les énergies fossiles, pétrole, gaz naturel et charbon, en ayant trop besoin pour les laisser inexploitées dans le sol. Selon lui, les ressources financières consacrées à la réduction des émissions pourraient être utilisées à meilleur escient. Il dénonce aussi ce qu'il présente comme les paradoxes, les contradictions, et les manipulations des données par des groupes de pression comme le GIEC, sur un réchauffement qui, dit-il, a arrêté sa progression depuis 1998, sur des mesures irréalistes par rapport aux besoins des pays en développement, et sur le gaspillage de l’argent public en la matière[5].

Dans Écologie, la fin : Vingt ans de décisions ruineuses (2012), il conteste l'origine anthropique du changement climatique et dénonce l'interventionnisme étatique en matière d'écologie et le détournement des investissements vers des impasses économiques, techniques et sociales. En particulier, il appelle à réévaluer les ressources financières consacrées à la réduction des émissions de CO2 pour les recentrer sur des mesures réalistes, alors que l'essentiel des nouvelles émissions proviendra des pays en développement. Il rappelle le rôle indispensable de la technologie pour faire face aux enjeux du réchauffement climatique.

Il détaille sa pensée dans trois nouveaux ouvrages parus en 2021 et 2022 sur La Religion écologiste, aux éditions de l'Artilleur, et qui se révèlent des succès de librairie.

Politique

Dans Candide au pays des libéraux, il tente de démontrer à l'aide d'exemples concrets que le socialisme produit moins de résultat social que le libéralisme. En particulier, il s'attaque à la pensée commune qui considère que le modèle français est plus social que le modèle américain, comparant par exemple le revenu moyen d'une famille américaine avec celui d'une famille française.

Citations

  • « L'écologie c’est la négation de la liberté humaine et la volonté d’imposer au peuple les mesures nécessaires à son bonheur. L’écologie est la nouvelle maladie infantile du communisme. Ses principaux animateurs sont passés du rouge au vert. Ils ont été repeints, mais ils défendent toujours la même vision du monde : l’individu ne sait pas ce qui est bon pour lui, c’est à la société de le lui apprendre. » (30 juillet 2014[6])
  • « Puisque la teneur de l’atmosphère en CO2 est inéluctablement appelée à s’accroître du fait de l’activité humaine, est-ce grave ? Fort heureusement, tout conduit à répondre que non. (...) Selon les données disponibles, la concentration de CO2 dans l’atmosphère était du temps des dinosaures cinq fois plus élevée qu’à l’heure actuelle, sans inconvénients pour la vie animale, mais au grand bénéfice de la végétation et notamment des fougères géantes qui couvraient alors la planète. Par ailleurs, le gaz carbonique n’est pas un produit dangereux, puisque nous en émettons chaque fois que nous respirons. (...) Il faudra qu’un jour un chef d’État ou de gouvernement ose enfin dire la vérité, c’est-à-dire que rien ne prouve qu’il y ait un lien entre le CO2 et le climat, que de toute manière, il est illusoire d’imaginer que nous pourrions agir sur le volume planétaire des émissions et qu’enfin, même si le climat devait varier pour une raison ou pour une autre, nous saurions y faire face sans difficulté majeure. Qui osera le premier tenir ce langage de vérité auquel les autres chefs d’État se rallieraient à coup sûr, car le fruit de l’illusion est mûr et ne demande qu’à tomber ? Qui osera dire que le Roi est nu ? » (Écologie, la fin des illusions : Vingt ans de décisions ruineuses, 2012)
  • « Nous [français] sommes de très loin les meilleurs au sein des grands pays industriels, grâce au nucléaire et à un parc automobile sobre. Nous émettons deux fois moins que les autres. Or, sous l'influence d'un politiquement correct venu d'ailleurs, nous dépensons des sommes colossales pour construire des éoliennes qui ne fonctionnent qu'un quart du temps, subventionner des biocarburants aux rendements dérisoires ou bâtir des infrastructures inutiles, le tout sous prétexte de «sauver la planète», qui justifie désormais tout et n'importe quoi, sans aucun impact perceptible sur nos émissions. » (Débat avec Dominique Voynet, Le Figaro Magazine, 2007[4])

Notes et références

  1. Cette démarche qui s'est poursuivie sur plusieurs décennies a permis de diviser par 4 le nombres de tués (de plus de 16 000 en 1972 à 3994 en 2010) ; cf. 2010 sur les routes : moins de 4000 morts, sur Le Figaro.fr
  2. Liste des Prix Renaissance de l’Économie sur le site du Cercle Renaissance
  3. Christian Gerondeau, Les Transports en France : quelques vérités bonnes à dire, 1994
  4. 4,0 et 4,1 "Débat avec Dominique Voynet : l'écologie est-elle une arnaque ?", Figaro Magazine du 28 septembre 2007
  5. Note de lecture de Valérie Péan, Agrobiosciences.org, Science et société. Sélection d’ouvrage, 20 Mars 2009
  6. Entretien avec les Enquêtes du Contribuables

Publications

  • 1979, La mort inutile
  • 1991, Les transports urbains
  • 1994, Les transports en France : Quelques vérités bonnes à dire
  • 1998, Candide au pays des libéraux, Albin Michel, Paris
  • 2003, La Saga du RER et le Maillon manquant
  • 2004, Les danseuses de la République : SNCF, transports publics et autres, L'Harmattan, Paris
  • 2007,
    • L'écologie et les imposteurs, Descartes et Cie
    • Écologie, la grande arnaque, Albin Michel, Paris, Acheter sur Amazon
  • 2009, CO2 : un mythe planétaire, Les éditions du Toucan, Paris
  • 2012, Écologie, la fin des illusions : Vingt ans de décisions ruineuses, Les éditions du Toucan, Paris
  • 2019, Le CO2 est bon pour la planète: Climat, la grande manipulation , L'artilleur, Acheter sur Amazon
  • 2020, Rebâtir la France par l'éducation et l'enseignement, L'Artilleur
  • 2021, La Religion écologiste : climat, CO2, hydrogène : la réalité et la fiction, Paris, L'Artilleur, Acheter sur Amazon
  • 2022,
    • La Religion écologiste 2 : Les 12 mensonges du GIEC, L'Artilleur, Acheter sur Amazon
    • La Religion écologiste 3 : La Voiture électrique et autres folies, L'Artilleur, Acheter sur Amazon
  • 2023, Le Climat par les chiffres : Sortir de la science-fiction du GIEC, L'Artilleur, Acheter sur Amazon

Liens externes


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