Vous pouvez contribuer simplement à Wikibéral. Pour cela, demandez un compte à adminwiki@liberaux.org. N'hésitez pas !


Technosolutionnisme

De Wikiberal
Aller à la navigation Aller à la recherche
Le nucléaire est un exemple des ambiguïtés des critiques du « technosolutionnisme ». Seule énergie fiable décarbonnée, elle est pourtant largement critiquée par les écologistes, pour des raisons discutables

Le technosolutionnisme, ou solutionnisme technique, est la confiance dans la technologie pour résoudre les problèmes du moment, tels que le réchauffement climatique.

Alors que le terme devrait être positif, il est généralement utilisé dans une optique négative par des écologistes radicaux. Dans une logique révélatrice d'une pensée « pastèque », certains environnementalistes considèrent en effet que si l'on ne communie pas dans une remise en cause totale de la société actuelle, et en particulier du libéralisme économique, c'est que l'on est « climatosceptique »[1]. Alors qu'il sera de toute façon impossible de répondre aux enjeux sans la science, ce positionnement anti-scientifique et anti-progrès d'une large part du mouvement écologiste questionne sur la motivation réelle de certains mouvements.

Quelques technologies intéressantes sur le réchauffement climatique

A rebours de ceux qui rejettent la science, on se doit de noter que de la recherche scientifique émane de nombreuses pistes pertinentes pour faire face aux enjeux du réchauffement climatiques, ou faciliter l'adaptation à une température plus élevée. On peut penser, dans le champ de la géo-ingénierie, à :

  • l'énergie nucléaire. C'est une des solutions étudiées par le GIEC[2]
  • la capture du CO2. Sans en faire l'alpha et l'oméga de tout, même le GIEC le promeut[3]
  • le refroidissement des océans
  • la modification du rythme des pluies

Enfin, si l'on se base sur l'histoire, il est tout aussi possible que les solutions ne soient même pas encore identifiées, mais que la créativité humaine nous surprendra

Qui est pertinent pour discuter des solutions à apporter au réchauffement climatique ?

Si l'on accepte les prémices d'une action nécessaire face au réchauffement climatique au delà des solutions scientifiques, on est néanmoins en droit de remettre en cause les pistes économiques et politiques envisagées par des scientifiques ou des activistes.

Le glaciologue Jean Jouzel s'est ainsi exprimé dans la presse en septembre 2023 pour dire : « le capitalisme est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique »[4]. Quelque soit la qualité de ses qualifications pour parler du réchauffement climatique, de son ampleur ou, par exemple, de l'évolution idéale du CO2 dans le futur, on est en droit de questionner la pertinence d'un glaciologue pour juger du meilleur système politique ou économique pour atteindre un objectif, alors que l'histoire montre clairement que ce sont dans les régimes communistes que la pollution a été la pire. On pourra souligner les désastres économiques de l'URSS, comme l'assèchement de la mer d'Aral[5]. Aujourd’hui encore, sur les dix endroits les plus pollués de la planète, cinq sont situés en Russie ou en Asie centrale, à chaque fois dans l'ancienne URSS[6]

Par certains aspects, on est tenté de penser à l'écofascisme, doctrine politique littéralement revendiquée et assumée par certains.

Synonymes du technosolutionnisme

Les critiques du technosolutionnisme parlent parfois de cornucopianisme.

Bibliographie

Notes et références

Voir également


Société.png Accédez d'un seul coup d’œil au portail actualités du libéralisme.


5244-cameleonhelp-buddylivegreen.png Accédez d'un seul coup d’œil au portail écologie.