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Interventionnisme

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L'interventionnisme désigne un type de politique par laquelle l'État s'ingère dans l'économie ou dans les structures sociales d'un pays à des fins diverses.

Définition de l'interventionnisme

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L'interventionnisme est intrinsèquement lié à la raison d'être de la politique et de l'État. Il s'agit pour cette organisation d'accorder des faveurs à telle ou telle corporation au détriment des droits des individus (notamment, au travers de la taxation, de la règlementation, ou de la subvention).

Toutes les activités humaines sont susceptibles d'être perturbées par les interventions de l'État, depuis la production de la sécurité (monopole policier, judiciaire et militaire) jusqu'à l'industrie du divertissement (ex : les litanies sur l' « exception culturelle ») en passant par le secteur de l'alimentation (fixation du prix du pain) ou le marché immobilier (contrôle des loyers), etc. La liste pourrait s'allonger indéfiniment.

L'interventionnisme est le plus souvent d'ordre domestique, mais il peut aussi se traduire par des actions dirigées vers des zones extérieures à la juridiction habituelle de l'État ; pensons aux politiques bellicistes. Chaque fois, la liberté des administrés s'en voit réduite, tandis que ces politiques bénéficient à quelques privilégiés, amis du pouvoir.

L'interventionnisme social-démocrate s'exerce avec le plus de vigueur dans le domaine de l'économie, par la subvention, le protectionnisme, les réglementations en faveur de certains acteurs économiques, etc. Comme le disait Jean-Baptiste Say, dans son Traité d'économie politique : "S'il y a quelque bénéfice à retirer d'une entreprise, alors elle n'a pas besoin d'encouragement ; s'il n'y a point de bénéfice à en retirer, alors elle ne mérite pas d'être encouragée."

On parle parfois d'"ingénierie sociale" pour désigner tous les "efforts" que la technocratie (les "ingénieurs sociaux") déploie pour "améliorer" la société, efforts qui n'aboutissent qu'à l'aggravation de la situation :

En apparence, il semble à beaucoup que le libre marché est un endroit chaotique et anarchique, alors que l'intervention du gouvernement impose des valeurs d'ordre et de communauté à cette anarchie. En fait, la praxéologie - l'économie - montre que la vérité est tout à fait l'inverse. (Murray Rothbard)

La théorie de Murray Rothbard : l’intervention binaire et triangulaire

Rothbard invente des catégories d'analyse originales pour comprendre les effets économiques de l'intervention de l'État. Il fait la distinction entre l’intervention binaire dans laquelle l'envahisseur force un sujet à un échange ou à un don unilatéral d'un bien ou d’un service, et l’intervention triangulaire dans laquelle l'envahisseur force ou prohibe un échange entre un couple de sujets.

Tous les types d'intervention sont des cas de relation hégémonique, où entrent en relation l'ordre et l'obéissance :

  • le type binaire entre envahisseur et sujet,
  • le type triangulaire entre envahisseur et au moins deux sujets. Les interventions binaire et triangulaire sont des types de relation qui comportent l'échange de biens ou de services, la première entre deux personnes incluant l'envahisseur (l'envahisseur et le sujet), la deuxième entre deux personnes n’incluant pas l'envahisseur (un couple de sujets qui échangent).

Dans le premier cas, il y a un échange qui, autrement, ne se serait jamais produit sans intervention. Dans le second cas, s'insère un échange qui se produirait autrement dans des conditions différentes. En focalisant son attention sur l'intervention de l'État dans l'économie, Rothbard considère comme cas d'intervention binaire le budget du gouvernement, la taxation, les frais de fonctionnement du gouvernement, l'inflation ; et comme cas d'intervention triangulaire le contrôle des prix et des produits, dans lequel il fait même entrer les analyses du monopole.

Les raisons profondes de l'interventionnisme étatique

L'interventionnisme est inséparable de l'étatisme :

  • contrairement à une entreprise, l’État n'a aucune exigence de rentabilité, le coût de ses actions n'est jamais évalué et les politiciens sont irresponsables, ne subissant jamais les conséquences de leurs actes : quelle que soit la décision politique, les décideurs ne sont pas les mêmes que les payeurs, qui ne sont pas les mêmes que les bénéficiaires ;
  • n'importe quelle intervention trouve toujours une justification, les politiciens s'ingéniant à cacher les conséquences négatives de leurs actions pour ne se prévaloir que des conséquences positives (parabole de la vitre brisée) ; la justification la plus courante, outre le prétendu "intérêt général", est la prétendue défaillance du marché ; une autre justification (notamment pour entrer en guerre contre un pays étranger) est l'intérêt supérieur du pays, intérêt totalement fictif ou qui se ramène à quelques intérêts particuliers ;
  • l'existence de l'État découlant de la loi du plus fort, rien ne peut entraver son action (si ce n'est une dette publique excessive, la désincitation causée par un impôt excessif ou une révolte politique des spoliés) : l'interventionnisme est donc extrêmement difficile à freiner ;
  • comme l'explique la théorie du choix public, l'interventionnisme permet aux élus et fonctionnaires de justifier leur existence en favorisant certains groupes sociaux au détriment d'autres : il y a toujours une clientèle pour l'interventionnisme, l'illusion fiscale empêchant les spoliés de prendre conscience de leur statut.

Mécanisme général de l'interventionnisme étatique

Thomas Sowell décrit ainsi les 3 phases successives qu'emprunte tout interventionnisme étatique :

  1. invoquant une "défaillance du marché" (ou une question de société quelconque), les hommes de l’État ou leurs intellectuels idéologues identifient un "problème" causé par ce "dysfonctionnement" du marché (ou de la société) ;
  2. ils proposent une solution à ce problème, solution qui passe par un interventionnisme accru et le plus souvent un accroissement des impôts, ce qui leur permettra par la même occasion d'accroître leur pouvoir et leur richesse ;
  3. devant les nouveaux dégâts induits par l'intervention, les hommes de l’État expliquent que leurs idées n'ont pas été appliquées correctement ou trop timidement ; ils ont un nouveau plan pour faire face aux nouveaux dysfonctionnements (retour à la première étape).

Cette description rejoint le "principe des calamités" énoncé par Michel de Poncins : une calamité d'origine publique conduit toujours à une autre calamité publique pour soi-disant corriger la première :

[L'action étatique] ignore nécessairement l'impossibilité des comparaisons interpersonnelles ; elle produit nécessairement toutes sortes d'effets non prévisibles et non désirés ; mais précisément à cause de ces incohérences, elle est conduite à se renforcer indéfiniment. (Pascal Salin, 1994, préface à L'Etat - La logique du pouvoir politique d'Anthony de Jasay)

Exemples

Un exemple en bande dessinée

Dans Obélix et Compagnie, bande dessinée parfois prise à tort pour une critique de la spéculation capitaliste[1], les Romains décident de corrompre les irréductibles Gaulois en leur achetant à prix fort des menhirs, dans l'espoir que la richesse les transforme en "décadents" et qu'ils cessent ainsi d'être une menace[2]. Attiré par la perspective de devenir "l'homme le plus important du village", Obélix se transforme en un riche entrepreneur fabricant de menhirs. Le village change rapidement d'aspect et s'organise selon une nouvelle division du travail tirée par la "demande" romaine. Astérix et Panoramix décident de prendre les Romains à leur propre piège en suscitant une concurrence dans le village en matière de fabrication de menhirs. Jules César et l'État romain se trouvent submergés de menhirs et s'emploient à les revendre à Rome, en créant une demande chez les Romains par une astucieuse campagne de marketing (d'autant plus remarquable que le menhir n'a aucun usage pratique). La forte demande de menhirs qui s'ensuit suscite une nouvelle concurrence à Rome même ("achetez le menhir romain"), ce qui fait chuter les prix. Le résultat final est que l’État romain s'est appauvri davantage sans être parvenu à réaliser aucun des buts initiaux de son interventionnisme.

Cet album illustre brillamment plusieurs caractéristiques de l'interventionnisme étatique :

  • l'action vise un but très douteux, voire irréalisable (s'il était réalisable et utile, il se produirait sans interventionnisme, étant pris en charge par la société civile et les entreprises) ;
  • les coûts de cette action sont, soit ignorés, soit largement sous-estimés (la politique est conduite sans qu'on se préoccupe de son coût) ;
  • l'interventionnisme a des effets indéniables à court terme (notamment des effets d'aubaine), qui s'estompent rapidement car l'interventionnisme, absurdité économique, devient insoutenable pour l’État (qui ne dispose pas de ressources infinies) ;
  • l'échec inévitable ou les conséquences négatives de l'action étatique se heurtent à l'irresponsabilité institutionnelle des gouvernants (les décideurs ne sont pas les payeurs, les payeurs ne sont pas les bénéficiaires) ;
  • quand on tire le bilan de l'intervention, on n'a abouti qu'à une destruction nette de richesse (voir aussi la loi de Bitur-camember).

Citations

  • L’essence du gouvernement est qu’il agit sur les citoyens par l’intermédiaire de la contrainte. En conséquence, il ne peut avoir d’autre fonction que la légitime défense des droits individuels. Il n’a pas d’autre autorité que celle de faire respecter la liberté et les propriétés de tous... Au-delà, je mets au défi quelqu’un d’imaginer une intervention de l’État qui ne soit pas une injustice. (Frédéric Bastiat)
  • Imaginant que tout ordre est le résultat d'un dessein, les socialistes en concluent que l'ordre pourrait être amélioré par un meilleur dessein émanant de quelque esprit supérieur. Le socialisme mérite pour cette raison une place dans tout inventaire sérieux des diverses formes d'animismes. (Friedrich Hayek)
  • Si on tire les conséquences du fait qu'on ne peut pas comparer les jugements de valeur entre personnes, il s'ensuit qu'on ne peut jamais dire que l'intervention de l'État accroisse l'utilité sociale, et donc accroisse la production. L'intervention de l'État ne peut pas être rationalisée, elle est nécessairement arbitraire et destructrice. Elle détruit les conditions dans lesquelles le raisonnement économique est possible. (François Guillaumat)
  • Toute intervention de l’État, parce qu'elle viole la propriété naturelle, réduit la liberté de produire et d'échanger : elle détruit toujours la production. Entravant la liberté de certains alors qu'elle en épargne d'autres, elle est toujours une atteinte à la concurrence. En permettant à certains de prendre des décisions dont les autres seront forcés de subir les conséquences, elle fausse la production et l'utilisation des informations. (François Guillaumat, thèse de 2001)
  • Piloter l’économie est une tâche en soi qui n’a pas de sens et qui condamne toute action publique à l’échec puisque les grandeurs économiques globales que l’on prétend réguler (comme la consommation des ménages, l’investissement des entreprises ou les prix, salaires et taux d’intérêts) résultent fondamentalement de décisions prises librement par des acteurs aux motivations variées et aux contraintes diverses. Et empêcher les acteurs de prendre leurs décisions et d’assumer leurs responsabilités, c’est franchir un pas supplémentaire dans l’étouffement progressif de la liberté individuelle, ce qui est le plus sûr moyen de condamner toute l’économie. (Jean-Louis Caccomo)
  • Plus ils organisent, plus la désorganisation est générale : plus ils dirigent les affaires, moins elles se laissent diriger. Ils trouvent la société dirigée de plus en plus difficile à diriger. En essayant de réglementer la vie d’un peuple, on multiplie le nombre des appétits et des résistances égoïstes et isolées... Arrivés à ce point, les peuples doivent, s’ils veulent éviter des désastres plus grands encore, essayer de guérir en recouvrant plus de liberté. (Walter Lippmann)
  • Il n'y a quasiment aucun acte de gouvernement interférant avec le processus du marché qui, considéré du point de vue des citoyens concernés, ne puisse être qualifié de confiscation ou de cadeau (...). Il n'existe pas de méthode juste et équitable pour exercer l'énorme pouvoir que l'interventionnisme met dans les mains des corps législatif et exécutif. (Ludwig von Mises)
  • L'interventionnisme ne peut être considéré comme un système économique durable. C'est une méthode destinée à passer du capitalisme au socialisme par une série d'étapes successives. (Ludwig von Mises, Middle of the Road Policy Leads to Socialism)
  • Le slogan selon lequel il faudrait absolument « faire quelque chose » perd beaucoup de sa séduction pour quiconque s’est aperçu que ceux qui veulent agir ainsi n’ont absolument aucune conscience de ce qu'ils font. (Ludwig von Mises)
  • Presque tous les hommes, et surtout ceux qui remplissent des places, croient que rien ne va de soi-même et que tout est perdu si le gouvernement ne se mêle de tout. (Condorcet, Lettres sur le commerce des grains)
  • Le commerce et les affaires, s'ils n'avaient pas de ressort propre, n'arriveraient jamais à rebondir par-dessus les embûches que les législateurs leur suscitent perpétuellement et, s'il fallait juger ces derniers en bloc sur les conséquences de leurs actes, et non sur leurs intentions, ils mériteraient d'être classés et punis au rang des malfaiteurs qui sèment des obstacles sur les voies ferrées. (Henry David Thoreau)
  • Si l'on rejette le laissez-faire en raison de la faillibilité et de la faiblesse morale de l'être humain, alors on doit également rejeter, pour la même raison, toute espèce d'action gouvernementale. (Ludwig von Mises)
  • L'État fort interviendra quand il le faudra, poussé par des motifs supérieurs, sans égard pour les intérêts particuliers. (Adolf Hitler)
  • Si les marchés sont imparfaits, les politiques sont aussi imparfaites que les marchés. (Paul Krugman)
  • Il ne sait rien et croit tout savoir. Cela présage indubitablement une carrière politique. (George Bernard Shaw)
  • Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait... et il faisait tout ça aux frais des contribuables. (citation fréquemment attribuée à Winston Churchill, mais probablement due à Willy Brandt)
  • En économie, l’État peut brimer à coup de textes, écraser à coup d'impôts, massacrer à coup de démagogie, éventuellement retarder une catastrophe à coup d'aides, mais il ne peut pas inventer des produits, trouver des clients. (Thierry Desjardins)
  • Avez-vous remarqué que les étatistes sont constamment en train de « réformer » leur propre ouvrage ? Réforme de l’éducation, réforme de la santé, réforme de la protection sociale, réforme des impôts. Le fait même qu’ils soient toujours occupés à « réformer » est un aveu implicite de leur échec toutes les fois précédentes. (Lawrence Reed)
  • Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. (devise Shadok)
  • Aujourd'hui comme hier, l'interventionnisme est comparable à ces remèdes qui soulagent momentanément le patient mais aggravent ensuite son état de santé par leurs redoutables effets secondaires. (Jean-Jacques Rosa)
  • L'État n'a jamais mieux aidé une personne à entreprendre quelque chose qu'en étant hors de son chemin. (Henry David Thoreau)
  • Moins l'action est efficace, et plus il faut agir. (anonyme, devise de l'interventionniste)
  • Il suffit d'appliquer directement le critère de Pareto à l'intervention de l’État pour constater qu'elle ne peut jamais se conformer au critère parétien. En effet, ce critère indique qu'un changement améliore l'utilité sociale si une personne au moins s'en trouve mieux, les autres ne s'en trouvant pas plus mal. Or, l'intervention de l’État implique toujours une agression (fiscale ou réglementaire), dont la victime au moins se trouvera plus mal. L'intervention de l’État est donc en toutes circonstances contraire à l'optimum de Pareto. (François Guillaumat)
  • Toutes les fois que vous donnez à un homme une vocation spéciale, il aime mieux faire plus que moins. Ceux qui sont chargés d’arrêter les vagabonds sur les grandes routes sont tentés de chercher querelle à tous les voyageurs. Quand les espions n’ont rien découvert, ils inventent. Il suffit de créer dans un pays un ministère qui surveille les conspirateurs, pour qu’on entende parler sans cesse de conspirations. (Benjamin Constant, "De l’esprit de conquête et de l’usurpation", 1814)
  • Il n’est de fariboles si aberrantes qu’une vigoureuse intervention étatique ne sache les imposer à la majorité. (Ber­trand Russell, De la fumis­te­rie intel­lec­tuelle, 1943)
  • Le problème que nous avons connu au fil des années a été un interventionnisme économique motivé par l’envie, ainsi qu’un interventionnisme social influencé par l’intolérance des habitudes et des modes de vie différents. Pour beaucoup de gens, l’idée erronée que la tolérance revient à approuver certaines activités les motive à demander à incorporer dans la législation des normes morales qui ne devraient être du ressort que des individus eux-mêmes, effectuant leurs propres choix. Les deux types d’interventionnismes ont tous deux recours à la force pour gérer ces émotions déplacées. Tous les deux sont autoritaristes et ne souscrivent pas au volontarisme. Ces deux points de vue doivent être rejetés. (Ron Paul, discours d'adieu au Congrès, 14/11/2012)
  • Devise de l'interventionniste : moins l'action est efficace, plus il faut agir ! (Anonyme)
  • L'interventionnisme est un mal qui se prend pour son remède. (Matthieu Laine)
  • Assailli de toutes parts, l'État se défend comme il peut. Mais, sous la pression unanime du public, il est bien obligé malgré lui de protéger et de réglementer. C'est de tous côtés qu'on lui demande d'intervenir, et toujours dans le même sens, c'est-à-dire dans celui de la restriction de l'initiative et de la liberté des citoyens. Les lois de ce genre qu'on lui propose chaque jour sont innombrables : lois pour décider le rachat des chemins de fer et les faire administrer par l'État, lois pour s'emparer du monopole de l'alcool, loi pour accaparer la gestion de la Banque de France, lois pour réglementer les heures de travail dans les manufactures, lois pour empêcher la concurrence des produits étrangers, lois pour donner une pension de retraite à tous les ouvriers âgés, lois pour obliger les adjudicataires de fournitures publiques à n'employer que certaines catégories d'ouvriers, lois pour réglementer le prix du pain, lois pour imposer les célibataires de façon à les obliger à se marier, lois pour accabler d'impôts les grands magasins au profit des petits, etc., etc. Tels sont les faits. (Gustave Le Bon, Psychologie du Socialisme, 1898)

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Dans l'album, contrairement à ce qui se passe dans la spéculation ordinaire, c'est l'État romain (en fait son représentant, Caius Saugrenus) qui décide complètement des prix et de la demande (du fait qu'il ne peut ni canaliser l'offre ni empêcher la concurrence, sa stratégie échoue : revanche classique de l'économie sur la politique).
  2. L'idée de corrompre les Gaulois revient à un "néarque", Caius Saugrenus, sorti de la « Nouvelle École d'Affranchis », caricature de l'ENA. Uderzo a d'ailleurs donné à Saugrenus les traits de Jacques Chirac, premier ministre de l'époque (1976).

Bibliographie

  • 1978, John Jewkes, "A Return to Free-Market Economics? Critical essays on Government Intervention", Londres, MacMillan
  • 1979, Charles Wolf, Jr., A Theory of Nonmarket Failure: Framework for Implementation Analysis, Journal of Law and Economics, Vol 22, April, pp107—139
  • 1999, Günter K. Chaloupek, Die Interventionismustheorie der Österreichischen Schule [La théorie interventionniste de l'école autrichienne], In: F. Helmedag et N. Reuter, dir., Der Wohlstand der Personen. Festschrift zum 60. Geburtstag von Karl Georg Zinn, Metropolis-Verlag, Marburg, pp101-118

Articles connexes

Liens externes

(fr)Les limites du nouvel interventionnisme, Frédéric Sautet, 18 septembre 2008


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