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Edward Walter

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Edward Walter
philosophe

Dates 1932 -
Tendance Conservateur libéral
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Edward Walter

Citation
Interwikis sur Edward Walter

Edward Walter, né en 1932, était un professeur américain de philosophie et directeur de département à l'Université du Missouri, à Kansas City.

Avec des hommes et des femmes libres, la fin de la croissance n'est pas pour demain

En 1981, Edward Walter écrit un livre "L'immoralité de la limitation de la croissance" qui fait suite aux positions anti-croissance des économistes du Club de Rome souhaitant une croissance limitée voire une croissance à taux zéro. Il s'insurge contre leur affirmation que soi-disant l'ère industrielle serait arrivée à sa fin. Et, que l'avenir doit nous mener vers un futur sans croissance. Les économistes qui soutiennent une telle thèse, nous dit Edward Walter prétendent que la finitude de la terre a été atteinte. Ses partisans n'imaginent pas que l'innovation technologique puisse sauver la société industrielle à cause de la pollution, de la surpopulation et de l'inflation. Ils appellent à une société transformée dans laquelle la productivité, la pollution et la croissance démographique sont strictement contrôlées. Edward Walter conteste catégoriquement ce point de vue sur des bases à la fois philosophiques et empiriques. Il démontre que les intérêts de ceux qui sont socialement défavorisés ne peuvent pas être satisfaits dans un état de croissance neutralisée.

Il analyse les bienfaits de la technologie. Et; contrairement aux partisans de la non-croissance qui assimilent la technologie à la pollution et à l'épuisement des ressources naturelles, Edward Walter la considère comme le rare moyen par lequel les pénuries de ressources peuvent être surmontées et le contrôle de la pollution peut être réalisé. Il recommande un développement économique dans un esprit de coopération internationale qui ne nécessite pas la transformation de la nature humaine et la révolution des institutions politiques.

La montée et la chute du radicalisme de gauche en Amérique

Dans son livre paru en 1992, "La montée et la chute du radicalisme de gauche en Amérique", Edward Walter analyse l'histoire des radicaux américains de gauche depuis leur émergence en tant que force influençant l'opinion pendant la Grande Dépression jusqu'à l'époque contemporaine. Il conclut que la gauche radicale fut une force destructrice dans l'histoire américaine car leurs actions furent fondamentalement négatived sur la société et la politique américaine.

Les radicaux américains de gauche (socialistes, communistes et libertaires radicaux) ont commencé à influencer l'opinion publique américaine pendant la Grande Dépression. Edward Walter soutient que les gauchistes radicaux ont émoussé une politique raisonnable pour sortir de la crise économique et ils ont empêché la réalisation d'objectifs sociaux souhaitables. La dissidence des dirigeants révolutionnaires alliée à une foi populaire naïve a provoqué un espoir irréaliste d'une justice sociale parfaite et ils ont enclenché une haine implacable contre la libre entreprise. Selon Edward Walter, les gauchistes radicaux, malgré des intentions souvent nobles, furent la cause des agitations ouvrières dans les années 1930 et 1940, du soutien de la gauche radicale à des pays non démocratiques comme l'Union soviétique, Cuba et la Chine. Ils ont exacerbé le mouvement du maccarthysme et occasionné des violences urbaines lors de leur opposition à la guerre au Vietnam. L'action politique des radicaux de gauche est encore vive et s'observe dans les manifestations contemporaines au sein de l'écologisme radicale.

Apprendre aux élèves défavorisés scolairement les valeurs du monde de l'entrepreneur

Dans un article écrit en 1990 dans la revue The Freeman, Edward Walter s'exprime sur la corrélation constante qu'il observe entre les niveaux scolaires et économiques de la population et leur réactivité face à une campagne publicitaire comportementale. Autrement dit, la prévention par des spots télévisés contre la consommation de drogues hallucinogènes, l'abus d'alcool et le tabagisme n'a pas considérablement réduit l'utilisation de ces substances dans une population déconnectée des buts et des valeurs dominantes d'une société car leur consommation devient l'expression de leur revendication de leur statut auto-proclamé de minorités. Par contre, ces campagnes ont affecté le comportement dans les communautés de la classe moyenne. Edward Walter précise que les mêmes constats se retrouvent en ce qui concerne l'éducation à la santé et à la nutrition. Il reproche aussi à l'État sa politique éducative qui est fondée sur une juxtaposition physique et contrainte d'élèves dans une salle de cours avec des niveaux scolaires hétérogènes sans que l'administration ne se préoccupe de l'intégration des valeurs qui, selon lui, serait plus pertinente et efficace.

Alors, face au constat d'échec de l'école public, Edward Walter vante les mérites d'un entrepreneur, Ewing M. Kauffman, qui a lancé le programme "Project Choice"[1]. Le programme vise à s'occuper des plus jeunes du centre-ville en les préparant à prendre leur place dans le milieu des affaires en adoptant les valeurs de l'entrepreneur, chose que l'éducation publique n'avait jamais tenté de faire jusqu'alors.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Ce programme a été lancé en 1988, à Kansas City, par le fondateur de Marion Laboratories, une société pharmaceutique. Ce chef d'entreprise était également le principal propriétaire de l'équipe de baseball Kansas City Royals. Son aventure entrepreneurial est une histoire moderne du mythe d'Horatio Alger. Il a commencé sa carrière commerciale en tant que vendeur pour une société pharmaceutique dans les années 1940. Plutôt doué pour comprendre les besoins de ses clients, ses commissions au bout de deux ans égalaient le salaire du président de l'entreprise qui, lui, ne voyait jamais ses clients. Erwing Kauffman, comme tout entrepreneur thymo-linguistique qui se respecte, a pris le temps de bien lire le marché avant de démarrer sa propre entreprise. Il s'est installé dans le sous-sol de son domicile avec un capital de 4 000 $. Dès la fin de la première année d'activité, son entreprise individuelle a rapporté 36 000 $ de ventes brutes et un bénéfice net de 1 000 $.

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