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Graham Wallas

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Graham Wallas
philosophe

Dates 1858 - 1932
Graham Wallas.jpg
Tendance libéral de gauche
Nationalité Royaume-Uni Royaume-Uni
Articles internes Autres articles sur Graham Wallas

Citation
Interwikis sur Graham Wallas

Graham Wallas , né le 31 mai 1858 à Monkwearmouth (Sunderland - Royaume-Uni) et mort le 9 août 1932, est un libéral de gauche britannique, professeur de science politique et de relations internationales. It était engagé dans la Fabian Society et, sans être toujours libérales, ses idées présentent des points communs avec ces idées, dans sa défense du libre-échange en particulier.

Présentation

Fils d'un pasteur, il reçoit une éducation stricte puis fréquente dans son jeune âge la Shrewsbury School et le Corpus Christi College (Université d'Oxford). En 1884 il obtient une nomination en tant que maître d'école au Highgate School (Londres) où il reste jusqu'à 1890. Il quitte son poste volontairement, quand on lui impose la communion dans le cadre de ses fonctions.

En 1886, Graham Wallas rejoint la Fabian Society (Cercle intellectuel socialiste-progressiste et réformiste fondé en 1884) où il fait connaissance de Sidney Webb et George Bernard Shaw et dont il devient membre exécutif. En 1889, il contribue aux Fabian Essays in Socialism; ces essais expriment la philosophie politique et économique de la doctrine Fabienne.

En 1895, Sidney et Beatrice Webb fondent la London School of Economics. Les Webb invitent Graham Wallas à devenir premier directeur mais refuse ce poste. Il acceptera finalement d'y être professeur en science politique de 1914 à 1923[1].

À partir de 1895 son engagement au sein de la Fabian Society s'affaiblit résultat d'un constant désaccord avec les points de vue des autres membres, en particulier, son désaccord avec le soutien des Fabian à la politique protectionniste et tarifaire de Joseph Chamberlain en 1903. En 1904, il démissionne définitivement de la Fabian Society en raison de ses différents avec les Webbs. Il déclara en particulier que « les Webbs avaient une conception inadaptée de la réalité »[2].

De 1908 à 1928, il fut un membre du Sénat de l'université de Londres. Il a également servi, entre 1912 et 1915, en tant que membre de la Commission d'enquête royale sur la fonction publique.

Pensée

Wallas développa une pensée riche, qui s'intéresse en particulier à la politique d'un point de vue psychologique. Dans Human Nature in Politics (1908), il montre que la politique est guidée par des forces irrationelles plus que par la raison et qu'il est vain d'espérer que l'autorité puisse être guidée par le calcul rationnel en faveur du plus grand nombre.

Dans The Great Society (1914), il souligne les risques que les sociétés modernes, industrielles et centralisées, font peser sur l'individu.

Il s'éloigna du socialisme fabien, incompatible avec ses idées qui étaient en profonde empathie avec les principes libéraux. Il était également en faveur du libre-échange et contre l’expansion coloniale anglaise. Il s'opposa pareillement à l'entrée du Royaume-Uni dans la 1ère guerre mondiale en 1914.

Influence

Les idées de Wallas ont peu percé au Royaume-Uni mais davantage aux États-Unis. Il a en particulier exercé une influence notable sur Walter Lippmann, qui allait devenir un artisan du renouveau du débat autour des idées libérales dans les années 1930. Lippmann, auteur de La Cité libre, organisa ainsi en 1938 le Colloque Walter Lippmann où de grands auteurs libéraux comme Friedrich Hayek, Ludwig von Mises ou Raymond Aron débatirent de l'avenir du libéralisme et du contenu d'un néo-libéralisme.

Wallas était également proche d'Élie Halévy.

Œuvres

  • 1889, Property Under Socialism
  • 1897, Life of Francis Place
  • 1908, Human Nature in Politics
  • 1914, The Great Society
  • 1921, Our Social Heritage
  • 1926, The Art of Thought
  • 1934, Social Judgement
  • 1940, Men and Ideas, recueil d’articles

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • 1971, Martin Wiener, Between two worlds : The political thought of Graham Wallas, Oxford: Clarendon Press.
  • 1979, Terence H.Qualter, Graham Wallas and the Great Society, St. Martin's Press.

Liens externes


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