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Néolibéralisme

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Walter Lippmann, un des premiers penseurs du néolibéralisme

Le néolibéralisme désigne le plus souvent de manière péjorative les idées libérales et a aussi désigné dans le passé quelques écoles philosophiques qui s'en sont réclamées, autour du colloque Walter Lippmann.

Définition du néolibéralisme

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le terme de néolibéralisme est apparu dès la fin du XIXe siècle et non pas récemment. Charles Gide, économiste français et idéologue central du mouvement coopératif, dans un article polémique contre l'économiste italien, Maffeo Pantaleoni, utilise ce terme en 1898[1]. Il définit le néolibéralisme comme un retour aux théories économiques classiques libérales d'Adam Smith : il rattache Pantaleoni, Pareto et Walras à la « nouvelle école libérale » (alors que Frédéric Le Play appartiendrait selon lui à « l'école libérale dissidente »).

Le terme de néolibéralisme est ensuite associé, au XXe siècle, au colloque Walter Lippmann, qui penche davantage vers l'interventionnisme étatique que vers le libéralisme. Pour cette raison, il est étrange de voir la gauche condamner sans cesse un "néolibéralisme" diabolisé, dont elle est en réalité très proche...

Le concept de néolibéralisme est devenu, au cours de ces vingt dernières années, une exhortation à de nombreux débats politiques et universitaires[2]. Cela a notamment été le cas chez les auteurs qui utilisent le concept de manière péjorative, décrivant ce qu'ils perçoivent comme la propagation d'un capitalisme lamentable et d'un consumérisme dévoyé, ainsi que de la démolition aussi déplorable de l'État-providence[3]. Le concept est devenu un terme générique pour certains auteurs décrivant la dépréciation de presque tout développement économique et politique. Et donc le néolibéralisme est jugé comme une utopie[4]. Il serait indésirable et malsain car prompt à l'exploitation du peuple[5] et associé à la mondialisation, il nous entraînerait dans une spirale inégalitaire infernale[6]. Pierre Bourdieu[7] utilise la rhétorique guerrière pour assimiler le néolibéralisme comme un envahisseur dont il serait un farouche résistant. Le néolibéralisme, selon toujours le sociologue français disposerait de deux bras armés, le FMI et l'OCDE.

Quand il n'est pas utilisé par des anti-libéraux[8], le terme néolibéralisme, associé à néolibéral, sert souvent d'étiquette par défaut pour les théoriciens en panne d'inspiration qui, bien souvent oublient d'en donner la définition ou prétendent qu'il est impossible d'en donner une précisément [9]. Autant dire que le terme n'a aucun sens pour un libéral, sinon l'utilité très pratique de pouvoir cerner par le simple indice de l'emploi de ce concept, la prévention idéologique de la personne qui s'en sert (révélateur de préjugés qui fonctionne aussi avec ultralibéral).

Historique du néo-libéralisme

Tout d'abord, dans les années 1930, le terme a servi à désigner un courant de réaffirmation des idées libérales, alors que les idées collectivistes dominaient les esprits, et dont Louis Rougier fut en son temps le fer de lance, en organisant le Colloque Walter Lippmann. Cependant, la majorité des participants au colloque remettent en cause le laissez-faire et sont favorables à un État-providence.

Milton Friedman emploie le terme en 1951[10]. Il définit le néolibéralisme par opposition au libéralisme hérité du XIXe siècle :

« Le néolibéralisme accepte, comme le libéralisme du XIXe siècle, de mettre l'accent sur l'importance fondamentale de l'individu, mais à l'objectif du laissez-faire du XIXe siècle il substitue l'ordre concurrentiel comme moyen d'atteindre cet objectif. Il cherche à utiliser la concurrence entre producteurs pour protéger les consommateurs de l'exploitation, la concurrence entre employeurs pour protéger les travailleurs et les propriétaires de biens, et la concurrence entre consommateurs pour protéger les entreprises elles-mêmes. L'État contrôle le système, crée des conditions favorables à la concurrence et empêche le monopole, fournit un cadre monétaire stable et soulage la misère et la détresse aiguë. Les citoyens sont protégés contre l'État par l'existence d'un marché privé libre ; et les uns contre les autres par le maintien de la concurrence. »

Ce n’est qu'à partir des années 1970 que le « néolibéralisme », constatant les excès de l'État-providence, cherche à limiter l’intervention de l’État, approche représentée par les Prix Nobel d'économie Friedrich Hayek (1974) et Milton Friedman (1976).

Ensuite, au début des années 1980, les compléments apportés à la « théorie néoclassique » (en économie) ayant fait leur apparition dans le débat public (coûts de transaction, théorie des choix publics, anticipations rationnelles, capital humain, etc.) et puisque le terme de « néo néo classicisme » paraissait peu souhaitable, on les a appelé « nouveaux économistes » ;, puis « néo-libéraux » en raison de leur anti-keynésianisme. L'un de ceux-ci, Henri Lepage, a d'ailleurs intitulé un chapitre de Demain le libéralisme (1980) : "Les nouveaux libéraux et l'idée de justice".

Usage péjoratif du terme néo-libéralisme

L'étiquette néo-libérale qualifie souvent les monétaristes de l'École de Chicago, alors que beaucoup de théories monétaristes passent par une intervention de l'État et des Banques Centrales, contrairement au point de vue libéral classique ; il y a donc un non-sens.

Certains détracteurs du libéralisme intègrent au « néo-libéralisme » le courant de pensée de l'économie de l'offre qui a notamment été animé par Arthur Laffer et George Gilder, tous deux membres de l’université de Californie du sud, cherchant à montrer que les difficultés économiques contemporaines proviennent d’une insuffisance de facteurs de production due à l'intervention de l'État.

Pour certains, le néolibéralisme rejoindrait le mondialisme : la volonté d'abolir les frontières nationales ou d'instaurer un gouvernement mondial.

Inversement, le terme de « néo-libéraux » est parfois accolé aux néoconservateurs, qui sont aussi libéraux que le ciel est vert.

Ce qui est en général sous-entendu par celui qui emploie le terme de néo-libéral comme une insulte (ce qui est le cas le plus fréquent), est que, contrairement aux "bons" libéraux des Lumières qui se préoccupaient de défendre les droits de l'homme, les néo-libéraux ne s'intéressent qu'à défendre un prétendu « pouvoir du marché ». Il semble implicite pour les critiques du "néolibéralisme" que participer à un marché, créer une entreprise, faire du profit, etc. ne font pas partie des droits de l'homme, qui ne concerneraient pas le champ économique. À ce sujet, Alain Laurent conteste que ce qu'on nomme "néolibéralisme" soit fondamentalement différent du libéralisme classique[11] :

« Le néolibéralisme (si l'on entend par là ce qui était professé par Hayek, Mises ou Milton Friedman) n'a jamais fait qu'actualiser, adapter aux circonstances contemporaines, le libéralisme classique. Quelqu'un comme Smith a défendu simultanément liberté économique et liberté politique. (...) Les soi-disant néolibéraux ne disent rien d'autre, ils ne font qu'adapter ce que Smith, Turgot, Say, Bastiat, Benjamin Constant et même Tocqueville ont déjà dit. (...) La liberté ne se divise pas. »
    — Alain Laurent

Le terme de néolibéralisme présentant une certaine ambiguïté idéologique et historique, la tendance chez les antilibéraux de droite comme de gauche est à l'emploi du terme tout aussi inadéquat, mais qui se veut davantage stigmatisant, d'ultralibéralisme.

La plupart des idéologies de gauche n'hésitent pas, en général, tant elles font peu dans la nuance, à accoler l'étiquette d' "extrême-droite" à celle de "néolibéralisme". L'emploi de motvirus permet ainsi de clore la discussion en diabolisant définitivement l'adversaire. Comme avec le temps, l'aspect péjoratif du mot néo-libéral tend à disparaître dans la population, certains auteurs marxistes, en manque d'arguments, surenchérissent en introduisant dans le champ thématique du néolibéralisme l'hyperbole d'extrême néo-libéralisme[12]. Il est alors simple de noter que chaque fois que le mot néo-libéralisme apparaît généralement dans une discussion ou dans un texte, il s'agit alors pour le lecteur averti de prendre conscience de la présence d'une alerte grossière et pour lui d'interprêter simplement que le propos est purement anti-libéral.

Citations

  • « C’est pour moi une imposture. Les problèmes de sémantique sont persistants. Le terme de néo-libéralisme a été forgé par des antilibéraux, il y a tout juste une trentaine d’années. En 1930, avant la Seconde guerre mondiale, des colloques d’intellectuels ont créé ce mot puis il a été oublié. Il n’a ressurgi qu’au cours des années 1980. Le libéralisme est revenu d’actualité à ce moment-là en France et en Italie, qui jusqu’ici avaient des partis communistes et une pensée marxiste très présents dans les mœurs. Dans tous les pays où il y avait de forts partis communistes, des idées libérales ont de nouveau suscité l’intérêt. En Angleterre et aux États-Unis, il y a eu Reagan et Thatcher qui ont mené des politiques plutôt libérales. Jusqu’aux années 1980, les politiques étaient particulièrement étatistes. Ce n’est qu’après cette période qu’on a commencé à parler de privatisation, de dérégulation et de mondialisation, qui se sont imposés dans les faits. C’est à partir de là qu’est revenu le terme de néo-libéralisme. » (Alain Laurent, L'Agefi, 27 septembre 2013[13])
  • « Le néolibéralisme ça n'existe pas ! Comme les moulins à vent de Don Quichotte, il n'est désigné que pour justifier et motiver une épopée. Mais la doctrine néolibérale n'existe que dans l'esprit de ses ennemis. (...) L'habileté diabolique des hommes de la « gauche moderne », de tous ceux qui s'étaient si constamment et tragiquement trompés, a consisté à faire croire à l'existence d'un ennemi imaginaire : le néolibéralisme. » (Pascal Salin, Le Figaro, 6 février 2002[14])
  • « Quiconque utilise le mot « néolibéral » se trahit lui-même comme « paléomarxiste ». » (Xavier Sala-i-Martin)

Notes et références

  1. * Charles Gide, 1898, "La coopération a-t-elle introduit un principe nouveau en économie ?"; The Economic Journal, 8, pp490-511
  2. * Alain Touraine, 2001, Beyond Neoliberalism. Cambridge: Polity Press
    • Roar Hagen, 2006, Nyliberalismen og samfunnsvitenskapene – refleksjonsteorier for det moderne samfunnet (Le néo-libéralisme et les sciences sociales - les théories de réflexion sur la société moderne), Oslo: Universitetsforlaget
  3. * Dieter Plehwe, Bernard Walpen et Gisela Neunhöffer, dir., 2006, Neoliberal Hegemony – A Global Critique. London: Routledge
  4. * Pierre Bourdieu, 1998, “L'essence du néolibéralisme. Cette utopie, en voie de réalisation, d'une exploitation sans limite”; Le Monde diplomatique, Mars
  5. * Noam Chomsky, 1999, "Profit over People – Neoliberalism and Global Order", New York: Seven Stories Press
  6. * John Rapley, 2004, Globalization and Inequality: Neoliberalism‘s Downward Spiral, Boulder, Colorado: Lynne Rienner
  7. * Pierre Bourdieu, 1998, Contre-feux: Propos pour servir à la résistance contre l'invasion néo-libérale, Paris: Éditions Liber
    • Pierre Bourdieu, 2001, "Contre-feux 2: Pour un mouvement social européen", Paris: Éditions Raisons d'agir
  8. C'est-à-dire des gens plus désireux de colporter des clichés en jouant leur rôle si confortable de gardiens héroïques d'un monde en péril
  9. * Alfredo Saad-Filho et Deborah Johnston, 2005, Neoliberalism – A Critical Reader, London: Pluto Press
  10. Acrobat-7 acidtux software.png [pdf]“Neo-Liberalism and its Prospects” by Milton Friedman, Farmand, 17 February 1951, pp. 89-93.
  11. "Quelle est la différence entre libéralisme et néo-libéralisme ?", Enquête & Débat]
  12. S. Harney, 2009, "Extreme neo-liberalism: An introduction", ephemera: theory and politics in organization, Vol 9, n°4, pp318-329
  13. Le modèle suisse presque parfait , AGEFI
  14. Article repris en ligne dans le Québécois Libre, [lire en ligne]

Bibliographie

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    • Ravi K. Roy, Manfred B. Steger, "Neoliberalism: A Very Short Introduction", Oxford University Press
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Liens externes

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