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Lisa Kamen-Hirsig

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Lisa Kamen-Hirsig
Essayiste

Dates 1974 -
Lisa Kamen-Hirsig en 2023
Tendance
Nationalité France France, Suisse Suisse
Articles internes Autres articles sur Lisa Kamen-Hirsig

Citation
Interwikis sur Lisa Kamen-Hirsig

Lisa Kamen-Hirsig, née en octobre 1974[1], est une enseignante et essayiste franco-suisse, connue pour sa critique et ses propositions de réforme du système éducatif français.

Biographie

Elle obtient une maîtrise en droit à Paris Assas et commence initialement sa carrière comme recruteuse et dans le conseil. Elle fait un changement radical de carrière en 2004, et devient enseignante en 2005. Elle est depuis enseignante en primaire (CM1 - CM2) dans l'académie de Paris.

Elle se fait connaître par des chroniques radio régulières sur la radio RTL, qui lui valent ensuite d'être invitée dans de nombreux médias comme Le Figaro, Le Point, Marianne ou Contrepoints pour des tribunes fréquentes.

En 2023, elle sort un livre La Grande garderie (Albin Michel), dans lequel elle présente une vision critique de la machinerie éducative française qu'elle connaît de l'intérieur, et la dérive idéologique de celle-ci pour imposer des objectifs politiques ou moraux au lieu de se concentrer sur les savoirs élémentaires.

Marquée par le fédéralisme suisse, elle défend en particulier une approche éducative inspirée du principe de subsidiarité. Elle se fait également l'avocate du chèque-éducation, pour permettre aux parents de choisir l'éducation qu'ils veulent pour leurs enfants, en contrepoids au dogmatisme et à l'idéologie qui prévaut largement dans l’Éducation nationale française. Défenseur d'une ouverture de l'éducation aux expérimentations, elle se réfère à Frédéric Bastiat pour critiquer les dangers du monopole éducatif :

« Le plus pressé, ce n'est pas que l'État enseigne, mais qu'il laisse enseigner. Tous les monopoles sont détestables, mais le pire de tous, c'est le monopole de l'enseignement.  »
    — Frédéric Bastiat

Citations

  • « L’Éducation nationale est gangrenée par l’égalitarisme »[2]
  • « Je n'ai rien contre la République [...] mais il me semble qu'avant d'enseigner que la République c'est l'alpha et l'oméga de la vie, on devrait leur enseigner le français, la grammaire, leur propre langue »[3]

Notes et références

Publications

Lien externe


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