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France

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La France est un pays dont le territoire métropolitain se situe en Europe de l'Ouest. Il a des frontières terrestres avec la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, l'Espagne et les deux principautés d'Andorre et de Monaco.

Du point de vue politique, la France est une république constitutionnelle unitaire ayant un régime semi-présidentiel. Sa capitale est Paris. En 2020 sa population s'élevait à 68.014.000 habitants.

Drapeau de la France

Le libéralisme en France

Avenue de l'Union Soviétique

Jacques Lesourne parlait de la France comme « d’une Union soviétique qui aurait réussi »[1]. On pourrait rectifier la comparaison, en parlant d’une Union soviétique « qui n'aurait pas encore disparu »... Certains parlent aussi du "dernier pays de l'Est encore en activité".

Bien que la France soit la patrie d'un grand nombre d'auteurs libéraux (Benjamin Constant, Tocqueville, Turgot, Condorcet, Montesquieu, Say, Bastiat, Molinari, et au XXe siècle Jacques Rueff et Raymond Aron), c'est également un pays où les idéologies antilibérales sont très présentes et majoritaires dans l'enseignement, la fonction publique, les syndicats, la représentation politique (les hommes politiques étant en majorité des fonctionnaires, et tous enclins au dirigisme technocratique).

Il n'y a jamais eu de politique libérale mise en œuvre de façon significative en France[2], même si on peut citer Turgot comme le premier homme d’État français entreprenant des réformes libérales, et même si l'influence libérale reste importante au XIXe siècle, pour devenir mineure au XXe siècle, avec les exceptions notables d'un Jacques Rueff œuvrant pour assainir les finances publiques sous Charles de Gaulle, ou d'un Alain Madelin plusieurs fois ministre, mais davantage "témoin" qu'acteur réellement efficace.

Le point de vue libéral en économie reste minoritaire, l'École autrichienne compte certes d'éminents représentants dans les facultés de Dauphine ou d'Aix-en-Provence, mais l'École de Paris reste seulement un souvenir du XIXe siècle, car ce qu'on appelle aujourd'hui l'École Economique de Paris est le parfait exemple de l'antilibéralisme français en économie, grassement subventionné par l'État.

En 2013, l'index de liberté économique de la fondation Heritage place la France en 70ème position sur 178 pays recensés (avec un score de 64,1 %), derrière la Turquie, le Rwanda, la Roumanie, l'Albanie, etc[3]. En 2016 la situation a empiré : la France est 73ème avec un score de 62,5 %.

Points de vue libéraux

Un modèle social envié

Pour Jacques Marseille, le "modèle social" français se caractérise historiquement par :

  • un protectionnisme qui remonte au XIXe siècle ;
  • une confiance illimitée en l'État - un État qui transcende les individus et reçoit d'eux comme une sorte d'onction laïque ;
  • une allergie au risque qu'incarne l'économie dite libérale ;
  • un système scolaire dont la vocation première est de donner à l'État les "serviteurs" dont il a besoin.

D’après Marseille, ce modèle, pimenté d’inflation et de protectionnisme, « ressemble étrangement à celui de l’Union soviétique – sans les horreurs du goulag ».

Pour Claude Reichman, la France est bel et bien devenue ce qu'il convient d'appeler une démocratie totalitaire, c'est-à-dire un pays où l'on peut encore voter, mais où n'existe plus aucune liberté. Le pouvoir a été confisqué par la technocratie et les énarques, qui ont investi non seulement la fonction publique, mais l'économie tout entière du pays :

Leur pouvoir ne repose sur aucun support historique, sur aucun soubassement économique ou culturel, sur aucun service rendu au pays par leurs ascendants au fil des siècles. C'est un pouvoir arbitraire et cupide, artificiellement plaqué sur le pays et qu'il conduit à sa perte. Sans aucun scrupule, il adopte pour seuls moyens de gouvernement ceux qui ne visent qu'à abaisser le peuple, à le priver de sa liberté et de sa dignité.

Dans le même ordre d'idées, Michel de Poncins parle de République Fromagère pour évoquer la France des privilèges, des passe-droits et de la spoliation qui est le fait de la haute fonction publique (les "Hifis"). De même, pour Jacques Garello, la France souffre de l'étouffement du secteur privé par l'État, de la démotivation des Français les plus dynamiques. La conséquence en est une anémie économique qui dure depuis des décennies, et qui est proportionnelle à l'emprise de l’État sur le pays :

Le mal vient de loin. Il est logé dans les structures de l’économie française, qui produit trop cher pour au moins deux raisons : elle supporte le financement d’une couverture sociale qui aujourd’hui l’écrase ; elle doit financer un secteur public trop lourd, trop gros, État, collectivités locales, multiples acteurs disséminés dans d’innombrables comités, agences, etc... (Jean-Michel Aphatie, 16/01/2012)

Pour Jean-François Revel, il y a en France, pays "sur-étatisé mais sous-gouverné", un manque d'éducation démocratique. Alors qu'un Américain considère qu'un dirigeant politique est toujours son employé, puisque c'est lui qui le paie, un Français ne se reconnaît pas dans les institutions, mais pense qu'à partir du moment où les dirigeants sont en place, ils deviennent presque des dictateurs d'un pays totalitaire. La mentalité française actuelle conduit à une société bloquée, où la logique de la subvention prévaut toujours, où les privilégiés restent cramponnés à leurs avantages acquis, les contribuables du secteur libre continuant à payer les déficits du secteur protégé. Comme en Union soviétique, les réformes n'interviendront qu'avec la faillite.

Pour le libertarien Bertrand Lemennicier, la France est l'une des régions parmi les plus taxées[4] et bureaucratisées en Europe, et l'un des pays au monde où les idées libérales sont le plus férocement combattues par une petite élite marxisante qui résiste encore et toujours à la soi-disant « dictature du marché », en jouant sur l'inculture absolue des Français en économie.

Pour François Guillaumat, la France est enfermée idéologiquement et institutionnellement dans le socialisme :

La folie française consiste à décrire comme "libéral" un État qui est au contraire tellement socialiste que désormais il ne peut plus ni voler ni promettre de voler davantage pour tenir à la fois toutes les promesses qu’il a faites à ses Parasites Institutionnels. Face à cette incapacité, la scène politique française voit défiler des “fous” qui dénoncent son "ultra-libéralisme" ; tout aussi follement, d’autres considèrent comme "normales" les institutions criminelles qui ont conduit à cette impasse, ne comprenant pas plus qu’ils sont socialistes que le poisson rouge ne sait qu’il est dans un bocal.[5]

La presse est également indirectement dans les mains de l’État, de ses oligarques et de ses protégés, et reflète l'idéologie étatiste : une étude récente de Benjamin Dormann estime qu'en France la presse est subventionnée à hauteur de 20 % (pour certains journaux c'est proche de 50 %), outre les avantages fiscaux accordés aux journalistes. Les journaux et les journalistes usent fréquemment du chantage pour réclamer des subsides au prétexte de "sauver la liberté d'expression". Les opinions politiques des journalistes ne sont absolument pas représentatives de celles des Français[6].

Pierre Rosanvallon considère que c'est le bonapartisme qui est "la quintessence de la culture politique française", "la clef de compréhension de l’illibéralisme français" qui marque durablement même la culture politique républicaine.

On peut donc distinguer trois causes qui expliquent la mentalité étatiste française :

  • une cause historique : l'État central (celui des rois, puis celui des Jacobins et des bonapartistes) fournit le seul lien entre des provinces françaises très différentes entre elles, rattachées au pouvoir central à différentes époques ; la nécessité de cet État central s'impose pour éviter un éclatement possible de la prétendue "République une et indivisible" (« une Nation libre groupée sous l’égide d’un État fort » selon les termes de Charles de Gaulle) ; il semble y avoir une consubstantialité de la nation et de l’État, alors que dans la plupart des autres pays la nation précède l’État ;
  • une cause psychologique : ce que Napoléon déjà appelait la "passion pour l'égalité", qui est une forme de jalousie sociale très développée ; l'État est vu comme le seul moyen de rétablir une égalité ou une "justice" économique entre les citoyens (le terme moderne est celui de "cohésion sociale" à droite, ou de "justice sociale" à gauche) ;
  • une cause idéologique liée à la précédente : la très forte influence politique du marxisme et des idéologies socialistes au cours du XXe siècle, y compris sur ce qu'il est convenu d'appeler la "droite", soumise à un terrorisme intellectuel gauchisant. En comparaison avec les autres pays occidentaux, le spectre politique en France est beaucoup plus "décalé" vers la gauche. Un libéral se trouve diabolisé au moins autant qu'un extrémiste nationaliste, avec lequel il n'a pourtant rien en commun.

Un État-providence financé par la dette

Fermé-cause-faillite.jpg

La dette publique, qui n'a fait que s'accroître depuis la fin des années 1970, est le moyen qu'emploient les politiciens en France pour financer, entre autres, l'État-providence. Les chiffres suivants montrent l'importance de l'endettement dans le budget de l’État (chiffres 2011) :

Ressources Charges Solde
Montants nets pour le budget général 197 827 286 405 −88 578
Totaux pour les budgets annexes 2 203 2 192 11
Solde pour les comptes spéciaux −3 426
Solde général −91 993

Le déficit public annuel de l’État est donc de l'ordre de 100 milliards d’euros. L’État vit donc à crédit pour quasiment la moitié de son budget, et ce malgré une pression fiscale parmi les plus élevées du monde.

La dette publique était évaluée fin 2009 à 1841,5 milliards d'euros selon les critères de la comptabilité publique française (1900 milliards en 2013), et 1489,0 milliards d'euros (78,1 % du PIB) selon les critères de Maastricht. La dette atteint officiellement 2000 milliards d'euros en 2014. Ces chiffres devraient en réalité être multipliés par 2 pour tenir compte de divers engagements (notamment les retraites futures des fonctionnaires, l'endettement des entreprises publiques, et d'autres passifs, comme les garanties financières). Par exemple le seul réseau ferré représente 44 milliards d'euro de dettes (chiffres 2016).

La dette de la seule Sécurité sociale dépassait 130 milliards d’euros en 2011, pour un déficit annuel variant entre 10 et 20 milliards (chiffres 2010, 2011) alors que le budget total est d'environ 450 milliards d'euros (2011).

La dépense publique représente 56 % du PIB, c'est-à-dire 10 % de plus que dans la plupart des pays européens.

Dans le classement (Index of Economic Freedom) établi en 2016 par la Heritage Foundation sur 180 pays du monde, la France est en 73e position (score de 62.5 %) derrière l'Albanie, l'Afrique du sud, le Rwanda, la Turquie, etc. En 2018, elle passe à la 71e position (score de 63.9 %) et reste dans les pays "modérément libres".

Indicateurs

  • Indice du Legatum Prosperity index : 22e place en 2021[7]
  • Indice de corruption : 22e place en 2021[8]

Voir aussi

Articles sur l'histoire de la France

Citations

  • « Les Français veulent l'égalité, et quand ils ne le trouvent pas dans la liberté, ils la souhaitent dans l'esclavage. » (Alexis de Tocqueville, L'Ancien Régime et la Révolution)
  • « Le Français est un être de convention, il n’existe pas... Une nation si grande ne tient qu’à l’aide de la force. L’armée permanente sert surtout à cela. Ôtez cet appui à l’administration et à la police centrales, la France tombe dans le fédéralisme. Les attractions locales l’emportent. » (Proudhon)
  • « Ce que les Français détestent, ce ne sont pas les inégalités, ce sont les inégalités autres que celles qui sont octroyées par l'État. » (Jean-François Revel)
  • « Il y a un paradoxe : un pays peut être énormément étatisé sans être gouverné. La France est un pays sur-étatisé mais sous-gouverné. Comme l'était l'Union soviétique, où l'État était partout, mais où aucune décision n'était jamais appliquée. Au contraire, les pays qui fonctionnent sont des pays où l'État est mince, et où le gouvernement est efficace. » (Jean-François Revel)
  • « Une société dans laquelle les dépenses publiques représentent plus de 50% du P.I.B. et où aucun domaine de la vie n'échappe à une règlementation dirigiste n'est pas un modèle de capitalisme. Les problèmes de la société française ne peuvent donc pas lui être automatiquement imputés. Les politiques libérales n'ont pas échoué en France. Elles n'ont pas été essayées. » (Cécile Philippe, Institut économique Molinari[9])
  • « La France est un pays soumis à une étrange religion qui s'appelle l'étatisme, et dont les grands prêtres sont les fonctionnaires. La fonction publique y est la première famille du pays, avec ses 5,2 millions d'actifs et ses 3,6 millions de retraités. Tout le monde en est, de près ou de loin. Et c'est peut-être pour cela que le terme de fonctionnaire, injurieux de l'autre côté de l'Atlantique, n'a pas une connotation péjorative en français. » (Ted Stanger, Sacrés Français)
  • « (...) un pays comme la France, où le pouvoir exécutif dispose d'une armée de fonctionnaires de plus d'un demi-million de personnes et tient, par conséquent, constamment sous sa dépendance la plus absolue une quantité énorme d'intérêts et d'existences, où l'État enserre, contrôle, règlemente, surveille et tient en tutelle la société civile, depuis ses manifestations d'existence les plus vastes jusqu'à ses mouvements les plus infimes, de ses modes d'existence les plus généraux jusqu'à la vie privée des individus, où ce corps parasite, grâce à la centralisation la plus extraordinaire, acquiert une omniprésence, une omniscience, une capacité de mouvement et un ressort accru, qui n'a d'analogue que l'état de dépendance absolue, la difformité incohérente du corps social... » (Karl Marx, Le 18 Brumaire de L. Bonaparte[10])
  • « Il me semble qu'à la suite d'une rotation des cadres à tous les échelons du pouvoir, sensiblement plus rapide qu'en Russie ou en URSS, il existe aujourd'hui sur les rives de la Seine une société bureaucratique qui emploie presque un Français sur quatre. Comme Soviétique, je m'étonne en permanence de voir à quel point toute la société française est contaminée de haut en bas par l'esprit bureaucratique. » ("Un soviet au pays de Tonton" [et si l'URSS nous avait transmis son mal bureaucratique?], Kirill Privalov, éd. Robert Laffont, 1991)
  • « Depuis toujours, la France s’identifie à son État et la remise en cause de cet État - en dehors de ses fonctions régaliennes que personne ne discute chez les libéraux, bien au contraire - est vécue comme une sorte de mutilation de l’identité française. Si vous évoquez l’Allemagne, vous pensez à un peuple, les États-Unis à la liberté, l’Angleterre à une démocratie..., la France à un État. Toute réforme de l’État est vécue comme une atteinte à notre identité nationale et, bien sûr, la secte des adorateurs de l’État ne manque pas de s’appuyer sur ce sentiment populaire. » (Alain Madelin, Psychanalyse de l’antilibéralisme, "La démocratie redevient libérale")
  • « Je crois bien qu’il n’y a pas de libéraux en France. On croit qu’il y a plusieurs partis en France ; c’est une erreur. Il n’y en a qu’un : c’est l’Étatisme. Tous les Français sont étatistes. A ce compte là, la fameuse unité morale devrait exister ; seulement, si tous les Français sont étatistes, chacun veut l’État pour lui et au service de ses intérêts et de ses passions ; et cela ne fait qu’un seul parti en théorie, mais en fait beaucoup en pratique. » (Émile Faguet, Le libéralisme)
  • « La France est sans doute parmi les pays développés le pays le plus éloigné du libéralisme, dans son fonctionnement institutionnel comme dans sa conception de l'économie. Tout est fait pour étendre le pouvoir et les champs de compétence de l'État alors que la Constitution a précisément pour objectif l'inverse : limiter et délimiter de manière précise les prérogatives de l'État pour protéger la sphère privée. » (Jean-Louis Caccomo[11])
  • « Les" principes" de la République Fromagère ou R.F. sont immuables et ne souffrent pas d’exception depuis au moins 60 ans. Rappelons que la R.F. est l’exploitation du peuple (les "moujiks") par une caste réduite (Les "Hifis"), toute la vie publique étant orientée non vers le bien commun mais vers l’enrichissement personnel des Hifis. Les économistes depuis longtemps désignent généralement l’opération par d’autres noms comme "socialisme" ou "constructivisme" ou "dirigisme". Le terme de R.F. est plus pertinent car il désigne le cœur du phénomène, le moteur infernal qui commande tout son fonctionnement intime. » (Michel de Poncins)
  • « (En France) la simple expression des idées de liberté vaut à ceux qui tentent de les faire valoir des qualificatifs infamants, dont les plus aimables sont "ultralibéral" ou "libéral sauvage", tandis que "fasciste" n'est jamais très loin. » (Claude Reichman)
  • « Nous ne proposons pas de substituer le libéralisme au socialisme ». (Jacques Toubon, Le Monde, 1/12/84)
  • «- Ils ne disent rien ? - Que voulez-vous qu'ils disent ! Ils ont l'essence, ils sont nourris, ils sont contents ! » (Raymond Devos)
  • « Personne n'ose le dire, mais "le mal français" c'est un socialisme rampant depuis un demi-siècle, avec trop d'impôts, trop de lois, trop de fonctionnaires, l'assistanat généralisé et un État collectiviste et ventripotent. » (Thierry Desjardins)
  • « La France est en train de devenir une Ineptocratie. » (Charles Gave[12])
  • « Le problème des Français est qu'ils n'ont pas de mot dans leur langue pour "laissez-faire". » (Graham Watson)(humour)
  • « Ce pays est profondément anti-capitaliste. De l’extrême-gauche à l’extrême-droite, de la gauche à la droite, aucun leader politique ne défend le capitalisme ou le libéralisme, et tous le pourfendent. » (Philippe Simonnot)
  • « En France on n'a ni hiver, ni été, ni principes ; mais exception faite de ces trois inconvénients, c'est un beau pays. » (Mark Twain)
  • « La nation française actuelle se compose d’au moins vingt nations distinctes, et dont le caractère observé dans le peuple et chez les paysans, est encore fortement tranché… Le Français est un être de convention, il n’existe pas… Une nation si grande ne tient qu’à l’aide de la force. L’armée permanente sert surtout à cela. Ôtez cet appui à l’administration et à la police centrales, la France tombe dans le fédéralisme. Les attractions locales l’emportent. » (Pierre-Joseph Proudhon)
  • « La presse française qualifie régulièrement le système actuel d’ultralibéralisme, mais ce n’est absolument pas le cas. Dans un pays où 58 % du PIB est contrôlé par l’État, il s’agit d’un capitalisme de connivence. » (Simone Wapler)
  • « La France est une nation qui a été capturée par un État et l'État met en coupe réglée la France depuis bien longtemps. Les gens qui sont à l'intérieur de l'État sont, sans s'en rendre compte, des criminels exploiteurs. » (Charles Gave, 09/11/2016)
  • « En France, nous sommes dans le dernier grand État soviétique de la planète. » (Philippe Chalmin, 24/11/2016, BFM)
  • « La preuve que notre justice est indépendante, c’est qu’elle a condamné à mort le général de Gaulle et le maréchal Pétain. » (Basile de Koch, Causeur, avril 2017)(humour)
  • « En France, plus que dans tout autre pays au monde, les pouvoirs publics imposent leurs décisions à tous les citoyens dans tous les domaines et c’est bien cela qui provoque des crises politiques (mais aussi économiques !).» (Pascal Salin, Le collectivisme à l’extrême provoque la crise, JDD du 10/03/2019)

Notes et références

  1. Jacques Marseille, professeur d’histoire économique à l’université de Paris I, reprend ce qualificatif dans un entretien qu’il accorde au Monde de l’économie en 2004 : « Il y a urgence à mener à bien des réformes. » (…) «  La nécessité du changement n’est pas moindre aujourd’hui. Nous étions habitué, en France, à la drogue douce de l’inflation, au contrôle des prix, à une bourse minimaliste, à des exportations plafonnant à 18% du produit intérieur brut. Nous étions une sorte d’Union Soviétique qui aurait réussi. Tout a changé depuis vingt ans. La France profite à plein de la mondialisation (…). Nous avons gagné trois mois par an d’espérance de vie, mais nous continuons à réagir comme si elle était de 59,5 ans, comme en 1945 ».
  2. Les prix, le crédit ou le marché du travail resteront très longtemps étroitement encadrés. A titre d'exemple, le prix du pain ne sera totalement libéré qu'en 1978 par le gouvernement de Raymond Barre (pour la première fois depuis 1791). Les loyers des habitations sont toujours contrôlés par l'État (décret de blocage des loyers de renouvellement des baux).
  3. Country Rankings
  4. http://images.forbes.com/media/2009/04/02/AsiaMisery.gif
  5. [La Folie française sur Lumière 101
  6. Voir Denis Hubert, 94 % des journalistes de gauche, Libres ! 100 idées, 100 auteurs.
  7. Score : 76,34 en 2021
  8. Classement de l'Indice de perception de la corruption par l'organisme : Transparence internationale
  9. Note de l'IEM
  10. Karl Marx, Le 18 Brumaire de L. Bonaparte, 1869, 4e partie
  11. « Le libéralisme n'est pas un économisme », Jean-Louis Caccomo in Le Québécois Libre, [lire en ligne]
  12. De l’ineptocracie comme systéme de gouvernement

Liens externes


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