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Marsile de Padoue

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Marsile de Padoue
Philosophe, Théologien

Dates V. 1275- V. 1342
Tendance précurseur
Nationalité Italie Italie
France France
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Citation
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Marsile de Padoue (v. 1275 – v. 1342) fut un médecin, philosophe et recteur de l’Université de Paris, surtout connu pour son Defensor pacis (1324). Engagé aux côtés de l’empereur Louis de Bavière contre le pape Jean XXII, il défendit l’idée que la souveraineté appartient au peuple et que l’Église doit se limiter à sa mission spirituelle. Précurseur du laïcisme et critique des pouvoirs monopolistiques, il est considéré comme l’un des penseurs médiévaux ayant ouvert la voie aux théories modernes de la liberté politique.

Contexte : un penseur face aux monopoles du pouvoir

Au début du XIVᵉ siècle, l’Europe est traversée par une rivalité tenace entre deux pouvoirs prétendant chacun à la suprématie : la papauté et l’Empire. Le pape Jean XXII (1316-1334) défendait la doctrine de la plenitudo potestatis, c’est-à-dire la plénitude du pouvoir spirituel et temporel du Saint-Siège. En face, l’empereur Louis de Bavière, élu en 1314 et couronné en 1328, revendiquait l’indépendance de l’Empire face à Rome. Ce conflit, qui culmina avec l’excommunication de Louis de Bavière en 1324, illustre la lutte de deux centres de coercition cherchant à imposer leur monopole sur les affaires civiles et religieuses[1].

C’est dans ce contexte troublé qu’émerge Marsile de Padoue (v. 1275-1342), médecin formé à Padoue et recteur de l’Université de Paris en 1312. Intellectuel engagé, il observe directement les excès des institutions centralisées : l’Église, qui prétend gouverner les consciences et contrôler le temporel, et l’Empire, qui cherche à affirmer son autorité universelle. Son expérience diplomatique, ses liens avec Jean de Jandun, autre penseur critique de la théocratie, et son rapprochement avec Louis de Bavière l’amènent à formuler une pensée politique radicale pour son époque[2].

En 1324, il rédige avec Jean de Jandun, Defensor pacis (Défenseur de la paix), un ouvrage destiné à Louis de Bavière. Divisé en trois parties, ce traité constitue un véritable manifeste contre les ingérences pontificales dans les affaires politiques. Marsile y défend l’idée que la paix civile, condition du bonheur terrestre, ne peut être obtenue que par la limitation des pouvoirs et par une stricte séparation entre le spirituel et le temporel. Selon l’historienne Jeannine Quillet, le Defensor pacis marque « une rupture décisive avec la théologie politique médiévale » en plaçant la souveraineté non plus dans l’autorité religieuse, mais dans la communauté des citoyens[3].

La critique du monopole religieux

L’un des axes centraux de la pensée de Marsile de Padoue réside dans son rejet radical de la plenitudo potestatis pontificale, cette doctrine selon laquelle le pape détiendrait une plénitude de pouvoir, à la fois spirituelle et temporelle. Dans Defensor pacis (1324), Marsile soutient que le pouvoir coercitif ne saurait appartenir à l’Église, mais uniquement à la communauté politique. Le pape, loin d’être le souverain universel, ne doit exercer qu’une autorité spirituelle, sans prétendre au commandement séculier.

Cette thèse s’oppose à toute conception théocratique et place Marsile en rupture avec une tradition qui, de saint Augustin à Innocent III, voyait dans le pouvoir pontifical une autorité supérieure, ordonnant et légitimant les pouvoirs terrestres. Comme le note Leo Strauss, Marsile « refuse à l’Église la prétention d’être une société parfaite disposant de moyens coercitifs » et lui assigne un rôle limité : annoncer l’Évangile, instruire les fidèles, administrer les sacrements[4].

En définissant ainsi les bornes de l’autorité ecclésiastique, Marsile réduit l’Église à sa mission proprement spirituelle. Les prêtres ne peuvent ni gouverner les affaires temporelles, ni contraindre les consciences par la force. Cette subordination de l’institution ecclésiastique à la communauté civile annonce, selon Jeannine Quillet, « la première formulation cohérente d’un principe de laïcité » dans la pensée politique occidentale[5].

Cette distinction ouvre la voie à une conception nouvelle de la liberté de conscience. Si l’Église ne dispose pas du glaive, elle ne peut contraindre les individus à croire ou à se conformer par la force. Le rapport entre la foi et le salut devient un choix personnel, libéré de l’intervention des pouvoirs temporels. Comme le souligne Francesco Maiolo, cette position fait de Marsile un jalon essentiel dans l’histoire de la souveraineté moderne : il affirme que « nul ne doit être contraint par la religion » et que la coercition, lorsqu’elle s’exerce, relève exclusivement du domaine civil[6].

Ainsi, en s’attaquant au monopole religieux de Rome, Marsile de Padoue ne se contente pas de limiter les abus de la papauté : il propose une réorganisation des sphères d’autorité qui préfigure les grands principes modernes de la séparation entre Église et État et la reconnaissance de la liberté individuelle dans le domaine spirituel.

La souveraineté du peuple comme origine du droit

Cette réflexion sur la souveraineté collective s’enracine aussi dans une conception plus fondamentale de la liberté individuelle. Comme le rappelle Piero Vernaglione, Marsile de Padoue définissait le dominium sui comme « le contrôle de soi, caractérisé par la volonté humaine ou la liberté en elle-même, avec le pouvoir qui lui est lié d’agir sans entrave »[7].

Une autre rupture fondamentale introduite par Marsile de Padoue réside dans sa théorie de la loi et de la souveraineté. Dans Defensor pacis, il affirme que la loi n’émane pas d’une autorité transcendante, ni du pape, ni d’un droit naturel conçu comme supérieur et immuable, mais qu’elle provient directement du legislator humanus, c’est-à-dire de la communauté des citoyens ou de sa partie prépondérante. Autrement dit, la source immédiate du droit est le peuple souverain.

Cette position s’inscrit dans une ligne aristotélicienne : l’homme est un animal politique qui ne peut atteindre le bonheur terrestre qu’au sein d’une communauté réglée par des lois communes. Mais, contrairement à Thomas d’Aquin, qui rattachait la loi humaine à la loi naturelle et à la loi divine, Marsile de Padoue refuse toute dépendance verticale. La loi humaine est une création collective, adaptée aux nécessités pratiques, et ne dérive pas mécaniquement d’un ordre supérieur[8].

Le rôle du prince ou de l’empereur est alors profondément redéfini. Il n’est pas le législateur en titre, mais seulement le délégué chargé d’exécuter les décisions de la communauté. Dans cette perspective, l’autorité politique n’est légitime que parce qu’elle procède d’un transfert de pouvoir opéré par les citoyens. Georges de Lagarde souligne à ce propos que « Marsile inaugure une théorie de la souveraineté populaire qui, en rompant avec la théocratie, ouvre la voie aux doctrines modernes du contrat social »【Lagarde, 1970】.

Ce déplacement radical de la source de la loi prépare une lecture libertarienne avant l’heure. En faisant du peuple l’origine du droit, Marsile rejette l’arbitraire d’un pouvoir absolu et fonde l’autorité sur le consentement. Même si la conception médiévale de la « multitude » reste plus organique que notre conception individualiste moderne, on peut voir ici une anticipation du principe selon lequel la légitimité politique doit découler d’un accord volontaire et non d’une imposition hiérarchique.

Comme le note Leo Strauss, l’importance de cette thèse tient au fait qu’elle sape les justifications religieuses du pouvoir : « en plaçant la loi dans la communauté et non dans l’Église, Marsile bouleverse l’architecture médiévale de l’autorité »【Strauss, 2003】. Cette souveraineté du peuple, même comprise de manière collective, préfigure la souveraineté des individus libres et responsables qui, plusieurs siècles plus tard, deviendra un pilier des doctrines libérales et libertariennes.

Séparation des sphères religieuse et politique

L’un des aspects les plus novateurs de la pensée de Marsile de Padoue réside dans la séparation qu’il établit entre la sphère religieuse et la sphère politique. Cette distinction est perceptible dans Defensor pacis, où il affirme que l’homme poursuit deux finalités : d’une part, le salut éternel, qui relève de la foi et de la religion ; d’autre part, le bonheur terrestre, qui dépend de la paix civile et de l’organisation de la communauté.

La finalité céleste concerne chaque individu à titre personnel, tandis que la finalité terrestre engage l’ensemble des citoyens. Marsile de Padoue souligne que ces deux ordres doivent rester séparés : la morale religieuse, fondée sur l’Évangile, n’a pas vocation à régir la cité ; inversement, la morale politique, inspirée d’Aristote, vise l’autosuffisance et la coexistence pacifique. Comme le souligne Felice Battaglia, Marsile de Padoue s’oppose à la tradition augustinienne et thomiste, qui subordonnait la cité terrestre à la recherche du salut éternel, et affirme au contraire l’autonomie de la communauté politique【Battaglia, 1928】.

Cette séparation des sphères entraîne une conséquence décisive : l’autonomie de la raison dans le domaine politique. La loi humaine, fruit du legislator humanus, ne découle pas mécaniquement de la loi divine ou naturelle, mais des délibérations rationnelles des citoyens. En d’autres termes, la cité peut organiser son ordre indépendamment de l’Église. Georges de Lagarde y voit « l’émergence d’un esprit laïque », où la raison politique se libère des tutelles théologiques【Lagarde, 1970】.

Pour les libertariens, ce principe préfigure l’idée moderne de la liberté individuelle. En limitant l’autorité religieuse à la seule sphère spirituelle, Marsile de Padoue consacre implicitement la liberté de conscience et la faculté de chacun de choisir sa croyance sans coercition. De même, en affirmant l’autonomie de la loi politique, il ouvre la voie à une conception séculière de l’État, qui ne prétend pas régenter les choix personnels mais seulement garantir la paix civile.

Leo Strauss souligne que, chez Marsile de Padoue, la séparation entre foi et raison, entre salut spirituel et bonheur terrestre, permet à la communauté politique de revendiquer une légitimité propre, indépendante de l’autorité ecclésiastique 【Strauss, 2003】. Ce geste intellectuel, audacieux au XIVᵉ siècle, constitue une étape majeure dans l’histoire de la liberté moderne : il fonde l’idée que la contrainte n’a pas sa place dans les choix spirituels et que l’organisation politique doit se limiter à son domaine propre.

La paix par la limitation des pouvoirs

Le cœur du projet politique de Marsile de Padoue est contenu dans l’idée que la paix civile, condition du bonheur terrestre, ne peut être assurée que par la limitation et la clarification des pouvoirs. Dans Defensor pacis, la guerre et les divisions proviennent avant tout des empiètements de l’autorité pontificale dans le domaine temporel. Pour Marsile de Padoue, le pape, en s’arrogeant des prérogatives politiques, introduit le désordre dans la cité et alimente les conflits entre les fidèles et entre les princes.

La solution qu’il propose est double : réserver à l’autorité politique le monopole de la contrainte et réduire l’Église à sa fonction spirituelle. L’État n’a pas pour finalité le salut éternel, mais le maintien de la paix et de l’autarcie matérielle ; il n’est pas une institution sacrée, mais un outil rationnel au service de la coexistence pacifique. Comme le résume Francesco Maiolo[9], l’apport de Marsile de Padoue réside dans le fait d’avoir conçu l’État comme une communauté de citoyens organisée autour de la loi humaine, dont l’autorité est autonome par rapport aux prétentions religieuses à gouverner.

Le prince, dans ce cadre, occupe une position singulière. Il peut, en tant que représentant du legislator humanus, adapter la loi aux circonstances, mais il ne peut s’en affranchir lorsqu’il l’applique. Cette tension, être à la fois au-dessus de la loi dans sa fonction de législateur délégué, et en dessous d’elle dans son obéissance, vise à éviter l’arbitraire personnel. Comme le souligne Jeannine Quillet, Marsile conçoit la loi comme un cadre stable qui s’impose même au souverain, garantissant ainsi la prévisibilité et la paix【Quillet, 1970】.

Dans une perspective libertarienne, cette conception peut être rapprochée du principe de non-agression : la stabilité sociale repose sur des règles claires, acceptées par la communauté, qui empêchent aussi bien les empiètements du pouvoir religieux que les abus du pouvoir séculier. La coercition est tolérable uniquement pour préserver la paix commune, jamais pour imposer une croyance ou une domination.

Ainsi, la paix, chez Marsile de Padoue, n’est pas l’absence de conflit par soumission à une autorité absolue, mais le résultat d’une architecture juridique où chaque pouvoir est contenu dans ses limites. Georges de Lagarde, en analysant cette doctrine, insiste sur le fait que Marsile anticipe les fondements de la pensée moderne en montrant que la sécurité et l’ordre ne viennent pas d’un pouvoir total, mais d’un équilibre qui empêche les institutions de sortir de leur domaine légitime【Lagarde, 1970】.

Postérité et influence

La pensée de Marsile de Padoue, exprimée principalement dans Defensor pacis (1324), a eu une influence durable, bien que souvent indirecte. Dès le Moyen Âge tardif, ses thèses furent perçues comme radicales : en niant à l’Église toute autorité coercitive et en plaçant la source de la loi dans la communauté politique, Marsile de Padoue brisait avec la tradition théocratique dominante. C’est ce qui explique son excommunication rapide en 1327 et la diffusion prudente de son œuvre【Valois, 1906】.

Aux XIVᵉ et XVᵉ siècles, ses idées circulèrent dans les milieux impériaux et universitaires, mais elles restèrent marginales par rapport aux doctrines plus modérées de Guillaume d'Occam. Selon Georges de Lagarde, Marsile de Padoue apparaît surtout comme une étape décisive vers « l’esprit laïque » : il donne au politique une autonomie par rapport au religieux, ouvrant un champ de réflexion nouveau qui préparera la modernité【Lagarde, 1970】.

Son influence se fit sentir plus clairement à la Renaissance et au début de l’époque moderne. En Angleterre, Thomas Cromwell[10] s’appuya sur une traduction anglaise du Defensor pacis réalisée en 1535 par William Marshall pour soutenir la Réforme et l’assujettissement de l’Église à l’autorité royale. Dans ce contexte, Marsile de Padoue devint une référence pour justifier la souveraineté séculière contre les prétentions pontificales【Prévité-Orton, 1928 ; De Moreau, 1929】.

Les historiens contemporains, comme Jeannine Quillet et Francesco Maiolo, insistent sur deux aspects majeurs de cet héritage. D’une part, Marsile peut être vu comme un précurseur du protestantisme, dans la mesure où il réduit le rôle du clergé à la prédication et aux sacrements, tout en soumettant l’Église au pouvoir civil. D’autre part, il anticipe certains éléments du constitutionnalisme moderne, en affirmant que la légitimité politique provient de la communauté des citoyens et non d’une autorité extérieure【Quillet, 1970 ; Maiolo, 2007】.

Enfin, sa place dans l’histoire des idées a été discutée par des philosophes comme Leo Strauss, qui le situe parmi les penseurs médiévaux ayant introduit une césure radicale entre foi et politique, préparant ainsi la tradition laïque et séculière des siècles suivants【Strauss, 1963/2003】.

La postérité de Marsile de Padoue s’inscrit dans une double lignée : d’une part, celle des réformateurs religieux et politiques qui ont contesté la suprématie pontificale ; d’autre part, celle des penseurs modernes de la souveraineté populaire et de la séparation des sphères politique et religieuse. À ce titre, son œuvre marque une étape essentielle dans la transition du monde médiéval à la modernité politique.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. source : Jeannine Quillet, 1967, "Marsile de Padoue. Le Défenseur de la paix", Paris: Vrin
  2. source : Leo Strauss, 2003, « Marsile de Padoue », In: "Histoire de la philosophie politique", Paris: PUF
  3. source : Jeannine Quillet, 1970, "La philosophie politique de Marsile de Padoue", Paris: Vrin
  4. Strauss, 2003
  5. Quillet, 1970
  6. Maiolo, 2007
  7. "Libertarianism", manuscrit de Piero Vernaglione, déposé sur son site Rothbardiana, daté du 31 mai 2024, p10
  8. Battaglia, 1928
  9. Francesco Maiolo, 2007, "Medieval Sovereignty: Marsilius of Padua and Bartolus of Saxoferrato"
  10. Thomas Cromwell (v. 1485 – 1540) fut un homme politique anglais, principal conseiller d’Henri VIII durant les années 1530. Issu d’un milieu modeste, il devint juriste, puis secrétaire du roi et joua un rôle décisif dans la Réforme anglaise. Thomas Cromwell fut en particulier l’artisan de la rupture avec Rome : il organisa la soumission du clergé anglais à la couronne, la dissolution des monastères et l’affirmation d’Henri VIII comme chef suprême de l’Église d’Angleterre. Pour légitimer cette politique, il fit traduire et diffuser des textes critiques de la papauté. En 1535, il chargea William Marshall de publier la première traduction anglaise du Defensor pacis de Marsile de Padoue, dont les arguments contre le pouvoir temporel du pape servaient à justifier la suprématie royale dans les affaires ecclésiastiques【Valois, 1906 ; Prévité-Orton, 1928 ; Quillet, 1970】.

Publications

  • 1324, "Defensor pacis"
    • Traduction en anglais en 1535 par William Marshall

Littérature secondaire

  • 1928,
    • Felice Battaglia, "Marsilio da Padova e la filosofia politica del Medio Evo", Firenze: Felice Le Monnier
    • C. W. Prévité-Orton, dir., "Marsilius of Padua. The Defensor Pacis", Cambridge: The university press
  • 1929, S. J. E. De Moreau, commentaire du livre dirigé par C. W. Prévité-Orton, "Marsilius of Padua. The Defensor Pacis", Revue belge de Philologie et d'Histoire, Vol 8, n°1, pp256-258
  • 1934, Georges de Lagarde, "Marsile de Padoue", Éditions Béatrice
  • 1963, Leo Strauss, "Marsile de Padoue", In: Leo Strauss, Joseph Cropsey, dir., "History of Political Philosophy", Chicago
    • Traduit en français en 2003, In: Leo Strauss, Joseph Cropsey, dir., "Histoire de la philosophie politique", Paris: P.U.F. (3e édition)
  • 1967, Jeannine Quillet, "Le défenseur de la paix. traduction, Introduction et commentaire", Paris: Vrin
    • Nouvelle édition en 1968, Paris: Vrin
  • 1969, Fernand Van Steenberghen, commentaire du livre de Jeannine Quillet, "Marsile de Padoue. Le défenseur de la paix. Traduction, introduction et commentaire", Revue Philosophique de Louvain,‎ p652
  • 1970, Georges de Lagarde, "La naissance de l'esprit laïque au déclin du Moyen âge, volume III. « Le Defensor Pacis »", Éditions Nauwelaerts
  • 2007, Francesco Maiolo, "Medieval Sovereignty: Marsilius of Padua and Bartolus of Saxoferrato", Amsterdam: Eburon Academic Publishers


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