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Stefan Blankertz
| Stefan Blankertz | |||||
| Psychologue, Sociologue, Romancier | |||||
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| Dates | 1956- | ||||
| Tendance | Anarcho-capitaliste | ||||
| Nationalité | |||||
| Articles internes | Autres articles sur Stefan Blankertz | ||||
| Citation | |||||
| Interwikis sur Stefan Blankertz | |||||
Stefan Blankertz (né le 23 juin 1956 à Bünde, en Allemagne de l’Ouest) est un thérapeute geltaltiste de nationalité allemande qui vit à Berlin. Il est titulaire d'un doctorat en sociologie et d'un postdoctorat en sciences de l'éducation.
Il a traduit des textes du père fondateur de la Gestalt Thérapie, Paul Goodman et rédigé de nombreux livres sur ce sujet, ce qui fait de lui une référence de la gestalt-thérapie. Dans les années 1970, il était copropriétaire de la maison d'édition underground « Pandora's Box ». Il est l'auteur de livres et articles libertariens (anarcho-capitaliste). Ses publications littéraires comprennent de nombreux ouvrages de non-fiction, de romans historiques, de romans policiers, de la poésie et des romans de science-fiction.
Chercheur, traducteur et écrivain au service de la Gestalt-thérapie
L’itinéraire intellectuel et littéraire de Stefan Blankertz s’enracine d’abord dans deux influences majeures. La lecture de Schule der Atheisten d’Arno Schmidt, en 1972, fut pour lui une révélation, au point qu’il publia dès 1974 une première livre reflet de l’écrivain. Mais c’est surtout Paul Goodman qui devint le fil conducteur de son travail. Depuis 1973, Blankertz n’a cessé d’explorer son œuvre sous ses multiples dimensions, philosophiques, thérapeutiques et littéraires, au point de faire de Goodman la figure centrale aussi bien de ses recherches universitaires que de ses ouvrages de vulgarisation.
Cette fidélité s’est traduite par des travaux académiques de grande ampleur. Blankertz commença par traduire Compulsory Mis-education (1964), publié en 1975 sous le titre "Le destin de l'école". Sa thèse de doctorat (1983) comme son habilitation (1986) furent consacrées à Goodman. Il poursuivit avec plusieurs ouvrages de référence sur la Gestalt-thérapie : Gestalt begreifen : Ein Arbeitsbuch zur Theorie der Gestalttherapie (paru en 1996 et révisé en 2018), Defending Aggression: Gestalt Therapy as a Practice of Liberation (2010), ainsi que Gestalt Therapy Essentials (2012), une traduction annotée de passages essentiels du texte fondateur de la Gestalt Therapy (1951).
Souhaitant rendre la pensée de Goodman accessible, Blankertz a également contribué à une large diffusion pédagogique. En collaboration avec Erhard Doubrawa, il publia Invitation à la Gestalt-thérapie : une introduction illustrée d’exemples (2000), qui dépassa les 40 000 exemplaires vendus, ainsi que le Lexique de la Gestalt-thérapie (2005/2017). À l’occasion du centenaire de Goodman, il rassembla en 2011 le recueil Einmischung et publia la même année Die Literatte, un roman semi-autobiographique qui rendait hommage au penseur et écrivain.
Son activité de traducteur témoigne aussi de cette fidélité. Outre des textes fondateurs de la Gestalt-thérapie, il traduisit avec Marie T. Martin un choix de poèmes de Paul Goodman réunis dans kleine gebete (2013). En parallèle, Blankertz poursuivit son propre cheminement littéraire, publiant des romans historiques, fantastiques et poétiques, ainsi que des œuvres semi-autobiographiques où la réflexion intellectuelle se mêle à la création artistique.
Miriamslied : une allégorie littéraire aux résonances libertariennes
Miriamslied se lit comme une allégorie littéraire qui, consciemment ou en filigrane, porte l’empreinte de la pensée libertarienne de Stefan Blankertz. L’auteur, sociologue et philosophe marqué par les travaux de Paul Goodman et de Murray Rothbard, transpose dans son univers romanesque des préoccupations centrales du libertarianisme : l’autonomie de l’individu, la critique de l’autorité et la recherche d’alternatives aux structures de domination.
À travers l’histoire de Miriam, de sa fille Kordula et du culte qui naît autour de leurs personnages, le roman montre comment les mythes et les récits collectifs deviennent des instruments de cohésion, mais aussi des outils de pouvoir. La naissance d’une religion issue de l’union improbable d’une ratte parlante et d’un ordinateur pensant n’est pas qu’un motif fantastique : elle illustre le caractère contingent, artificiel et parfois absurde des institutions qui prétendent s’imposer aux individus.
Blankertz use du registre du fantastique, de l’humour noir et d’une ligne sombre pour souligner la fragilité des récits fondateurs et la façon dont ils façonnent des communautés soumises. Cette mise en scène suggère une critique radicale des mécanismes de légitimation de l’autorité, qu’elle soit religieuse ou politique. En arrière-plan, on retrouve l’idée libertarienne que les formes de pouvoir institué sont toujours suspectes, car elles tendent à aliéner l’individu en l’inscrivant dans un ordre imposé plutôt que choisi.
En contrepoint, le roman valorise des figures d’insoumission et d’invention : Miriam et Kordula résistent à la massification et incarnent une mémoire individuelle face aux mythes collectifs ; l’alliance entre animalité et technologie ouvre une voie créative, échappant aux cadres traditionnels. Ces images traduisent une conviction centrale chez Blankertz : l’individu, même plongé dans des structures oppressives, conserve la capacité de réinventer ses propres formes de liberté et de communauté, sur la base d’initiatives et d’accords volontaires.
Ainsi, au-delà de son intrigue fantastique, Miriamslied dialogue avec les grandes lignes du libertarianisme. Il en transpose les intuitions dans un univers imaginaire où les mythes, l’humour et la transgression servent de prisme critique, pour rappeler que la liberté ne se conquiert pas par des institutions, mais par l’inventivité des individus.
Quand la fiction devient un manifeste : le contenu libertarien du Lamo-Kodex
Dans Der Lamo-Kodex, le contenu libertarien ne se présente pas sous la forme d’un manifeste, mais comme un fil rouge qui traverse l’univers romanesque. Stefan Blankertz y transpose ses convictions à travers des personnages, des situations et des choix narratifs qui valorisent l’autonomie, la responsabilité individuelle et la tolérance face à la différence[1].
La critique de la centralisation occupe une place essentielle : les sociétés décrites oscillent entre ouverture et repli, entre structures sans domination et tentatives de régulation totale. Blankertz met en lumière la dérive d’un monde où tout tend à être administré, où la diversité des choix individuels s’efface derrière des règles imposées. En contrepoint, ses héros incarnent le courage d’agir par eux-mêmes, de s’exposer à l’inconnu et d’assumer leurs erreurs. Cette exaltation de l’initiative personnelle traduit directement une sensibilité libertarienne.
Le roman insiste aussi sur la valeur de la propriété comme condition de liberté. Là où les idéologies collectivistes ont échoué en niant ce besoin fondamental, les sociétés tribales imaginées par Blankertz montrent que l’absence de domination n’exclut pas la reconnaissance de l’espace propre de chacun. Cette articulation entre autonomie privée et coopération volontaire résonne avec la philosophie de Rothbard et de l’école libertarienne.
Enfin, Der Lamo-Kodex exprime une méfiance envers les utopies closes et planifiées. L’auteur rappelle, à travers le hasard, l’imprévu et la complexité des interactions sociales, que la vie échappe aux modèles rigides. Plutôt que d’imposer un ordre unique, il met en scène des mondes où la tolérance et la pluralité permettent aux individus de coexister.
Ainsi, sous les traits d’une fiction de science-fiction et de sociologie, Der Lamo-Kodex déploie une véritable réflexion libertarienne : montrer que la liberté naît du choix, de la diversité et de la responsabilité personnelle, bien plus que de l’organisation centralisée des sociétés.
2068 : Une dystopie orwellienne à la sauce libertarienne
2068 est un roman d’anticipation qui s’inscrit dans la grande tradition orwellienne tout en portant l’empreinte libertarienne de Stefan Blankertz. L’action se déroule dans une Europe unifiée, alliée à la Chine contre l’Amérique, où le pouvoir ne se limite plus aux questions politiques ou économiques : il s’étend jusque dans l’intimité des individus. Un Ministère de la Santé omniprésent dicte les comportements et contrôle les plaisirs les plus ordinaires. Le beurre, les cigarettes ou le Viagra, symboles dérisoires de la liberté personnelle, sont désormais interdits et ne circulent plus qu’au marché noir.
Au cœur de ce système oppressant apparaît la figure de Graue Edgar, un vieil homme réfractaire, marginal et rebelle. Sa mort mystérieuse lors d’une opération déclenche une chaîne d’événements : sa jeune amante, bouleversée, se lance à la recherche de la vérité. Malgré elle, elle devient le visage d’un mouvement de résistance, mais son enquête la place rapidement entre deux fronts : la clandestinité rebelle et l’appareil étatique.
À travers ce récit, Blankertz déploie une vision profondément libertarienne. Le roman illustre la critique d’un État qui, sous couvert de protection sanitaire, confisque aux individus leur autonomie et leur capacité de choix. Il montre comment la criminalisation des plaisirs quotidiens produit une économie parallèle, reflet de la persistance du désir de liberté, propre à la contre-économie de l'agoriste George Smith. L’accent est mis sur l’initiative personnelle et la responsabilité individuelle, valeurs centrales du libertarianisme : c’est par la décision de l’héroïne d’enquêter, et non par l’action d’un collectif organisé, que la résistance prend forme.
Si 1984 de George Orwell dénonçait la dictature de la surveillance et de la propagande, 2068 déplace la critique vers un autre terrain : celui du paternalisme sanitaire. Là où Orwell mettait en scène le contrôle idéologique par la manipulation du langage et de la mémoire, Blankertz insiste sur l’intrusion de l’État dans le corps et dans les désirs les plus intimes. Le beurre, les cigarettes ou le Viagra remplacent le « doublethink » et la novlangue comme symboles de liberté confisquée. Cette différence de focalisation traduit l’arrière-plan libertarien de Blankertz : il ne s’agit pas seulement de dénoncer un totalitarisme politique, mais de montrer comment la régulation, même sous prétexte bienveillant, peut devenir une forme de tyrannie. Ainsi, 2068 prolonge la tradition orwellienne tout en lui donnant une coloration libertarienne, en rappelant que la liberté véritable réside dans la responsabilité individuelle et dans la capacité de chacun à choisir son propre mode de vie. Avec 2068, Blankertz ne se contente pas de peindre une dystopie sombre. Il interroge la logique même du pouvoir centralisé, qu’il soit européen, chinois ou américain, et rappelle que toute tentative de réguler entièrement la vie humaine conduit à l’étouffement de la diversité et de la tolérance. Ce roman offre ainsi une mise en garde : la liberté ne disparaît pas d’un coup, elle s’érode à mesure que les individus acceptent que d’autres décident à leur place ce qui est « bon » pour eux.
De l’État sanitaire à l’État émotionnel : continuité libertarienne entre 2068 et 2077
Dans 2068, Stefan Blankertz montrait comment l’État, sous prétexte de santé publique, interdisait le beurre, les cigarettes ou le Viagra. Dans 2077, l’oppression se fait encore plus subtile : il ne s’agit plus seulement de contrôler ce que les individus consomment, mais de réguler leurs émotions elles-mêmes. Désir, passion et spontanéité sont désormais nivelés par des pilules, transformant les citoyens en êtres standardisés. Cette évolution souligne une inquiétude libertarienne majeure : la pente glissante d’un État qui, sous couvert de bienveillance, s’immisce toujours plus profondément dans la sphère privée, jusqu’à étouffer l’âme humaine.
Penelope, jeune étudiante révoltée, reprend le flambeau de la contestation ouvert par les résistants de 2068. Elle incarne l’idéal libertarien de l’initiative personnelle et du refus de la normalisation. Avec quelques alliés, elle tente de s’opposer à l’ordre établi. Mais son combat prend un tournant brutal lorsqu’un handicapé meurt dans un établissement médicalisé. En imputant la responsabilité au directeur et en prenant les armes, Penelope franchit le pas de l’action directe : son individualité refuse de se soumettre aux structures étatiques qui prétendent gérer la vie et la mort.
Le roman pose une question cruciale : comment résister dans un monde où chaque geste, chaque émotion est surveillé et régulé ? Penelope découvre qu’au sein d’un tel système, la révolte individuelle est vite récupérée. Elle devient un « Spielball fremder Interessen », un instrument entre les mains de forces qui l’utilisent à leurs propres fins. Ce thème met en garde contre une dérive où même la résistance, si elle n’est pas fondée sur une autonomie réelle, risque d’être absorbée et manipulée par les logiques de pouvoir.
Le destin de Penelope reflète une vérité amère : la liberté ne se conquiert pas uniquement par la révolte, mais par la capacité à garder son indépendance face aux manipulations. Blankertz prolonge ici sa réflexion libertarienne en montrant que le paternalisme sanitaire est une tyrannie masquée, que la surveillance totale détruit la possibilité d’un choix authentique et que la véritable résistance passe par la défense de l’autonomie individuelle, fondée sur la responsabilité et l’initiative.
Ce roman se présente comme la suite logique de 2068, certes, mais en allant plus loin dans la logique dystopique. Là où 2068 montrait le contrôle des corps à travers la consommation, ce nouvel opus illustre le contrôle des esprits et des émotions. L'auteur pousse ainsi son analyse libertarienne jusqu’à son point le plus sombre : dans une société où l’État s’arroge le droit de réguler la santé, les plaisirs et les passions, la liberté ne disparaît pas d’un coup, mais se dissout inexorablement dans une normalisation totale et insignifiante.
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ "Interview mit Stefan Blankertz. Redakteur: Ralf Steinberg, entretien de Ralf Steinberg avec Stefan Blankertz sur le site de science fiction, Fantasy guide
Publications
- 1983, "Kritischer Pragmatismus : zur Soziologie Paul Goodmans" [Pragmatisme critique: la sociologie de Paul Goodman], Wetzlar: Büchse der Pandora, ISBN 3-88178-054-8
- 1998, "Die Therapie der Gesellschaft: Perspektiven zur Jahrtausendwende: Perspektiven zur Jahrtausendwende" (« La thérapie de la société : Perspectives au tournant du millénaire »), Peter Hammer Verlag GmbH, ISBN 3-87294-781-8
- 2000, "Einladung zur Gestalttherapie" [Invitation à la Gestalt], Peter Hammer Verlag GmbH, ISBN 3-87294-847-4
- 2001, "Das libertäre Manifest. Über den Widerspruch zwischen Staat und Wohlstand" [Le manifeste libertarien. A propos de la contradiction entre l'État et la prospérité}, Grevenbroich, ISBN 3831118698.
- 2003, "Gestalt Basics - Zwei Einführungen in die Gestalttherapie" (« Les bases de la Gestalt – Deux introductions à la Gestalt-thérapie »), Peter Hammer Verlag GmbH
- 2005,
- a. "Kritische Einführung in die Ökonomie des Sozialstaates" [Introduction critique à l'économie de l'État providence]
- b. "Lexikon der Gestalttherapie" (« Lexique de la Gestalt-thérapie »), Peter Hammer Verlag GmbH
- 2010, "Der Lamo Kodex" (« Le Code Lamo »), Edition Phantasia
- 2012, "Miriamslied", Norderstedt: Books on Demand (BoD)
- 2014,
- a. "Mit Marx, gegen Marx" ("Avec Marx, contre Marx"), Norderstedt: Books on Demand (BoD)
- b. "Rambo II", In: Sven Klöpping, dir., "Bullet und andere Storys aus dem MegaFusion-Universum", ("Bullet et autres histoires de l'univers MegaFusion"), p.machinery
- c. "2068", epub
- 2015, "Marx, der Anarchokapitalist" (Marx, l'anarcho-capitaliste), In: Michael von Prollius, Helmut Krebs Dip, dir., "Mythos Anarchokapitalismus" (« Le mythe de l'anarcho-capitalisme »), Norderstedt: Books on Demand (BoD)
- 2016,
- a. "Widerstand", Berlin
- b. "2077", epub
- 2017,
- a. "Kontrolle statt Verantwortung: Wie staatliche Risikovermeidung die Leistungsbereitschaft zerstört" ("Contrôle plutôt que responsabilité : comment l'évitement des risques par l'État détruit la motivation"), Zurich: Liberales Institut
- b. "Politik Macht Ohnmacht. Politik zwischen RECHTS populismus und LINKS konservatismus" ("La politique crée l’impuissance. La politique entre populisme de droite et conservatisme de gauche"), Norderstedt: Books on Demand (BoD)
- 2019, "Gestalt begreifen – Ein Arbeitsbuch zur Theorie der Gestalttherapie" (« Comprendre la Gestalt – Manuel sur la théorie de la Gestalt-thérapie »), Norderstedt: Books on Demand (BoD)
- 2011, "Die Literatte" ("Le Rat de la littérature"), Holzinger, H W
- 2020, "Einladung zur Freiheit" ("Invitation à la liberté"), Berlin
- 2022, avec Michael von Prollius, "Bakunin und Mises in eine Front?! Die Vincent-Sessions", Norderstedt: Books on Demand (BoD)
- 2023, "Nur ein altmodisches Liebeslied? Glanz und Elend des klassischen Anarchismus" ("Just an Old-Fashioned Love Song? The Glory and Misery of Classical Anarchism"), Norderstedt: Books on Demand (BoD)
Liens externes
- "Employment And Vocational Training. The Case Against Intervention", texte de Stefan Blankertz déposé sur le feu site Liberlia.com (pas de date : avant le 24 juillet 2001 basé sur la conférence donnée à l'European Libertarian Seminar, à Londres, 1994)
- "Has the State Always Been There? How Tribal Anarchy Works", texte de Stefan Blankertz déposé sur le feu site Liberlia.com (pas de date)
- "Courts, Judges, And The Law In The Free City", texte de Stefan Blankertz, déposé sur le feu site Liberlia.com (European Libertarian Convention, Amsterdam, 1996)
- "Libertärer Autoritarismus: Das Schreckgespenst, das keines ist" ("L'autoritarisme libertarien : le fantôme qui n'en est pas un"), texte de Stefan Blankertz déposé sur le site de Liberales Institut
- "Wie organisiert sich eine herrschaftsfreie Gesellschaft?" (« Comment s’organise une société libre de domination ? »), texte de Stefan Blankertz déposé sur le site de Liberales Institut
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