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Théodore de Bèze
Théodore de Bèze | |||||
Théologien | |||||
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Dates | 1519 - 1605 | ||||
Tendance | Réformateur protestant | ||||
Nationalité | France | ||||
Articles internes | Autres articles sur Théodore de Bèze | ||||
Citation | |||||
Interwikis sur Théodore de Bèze | |||||
Théodore de Bèze, né le 24 juin 1519 à Vézelay, en France, et décédé le 13 octobre 1605 à Genève, en Suisse, est un théologien, érudit et réformateur religieux du XVIe siècle. Il est surtout connu pour son rôle majeur dans le développement du calvinisme, une branche de la Réforme protestante.
Biographie de Théodore de Bèze
Il étudie le droit à l'Université d'Orléans et l'Université de Paris. Pendant cette période, il découvre les idées de la Réforme protestante, dont il se rapproche. Il se convertit aux idées protestantes après avoir rencontré de célèbres réformateurs, tels que Nicolas Cop et le suisse Jean Calvin.
Il devient un ami proche et un collaborateur de ce dernier. Il rejoint la communauté protestante à Genève, où il travaille avec Calvin pour développer et promouvoir les idées de la Réforme. Il y devient un théologien majeur du mouvement réformé. Il écrit de nombreux ouvrages théologiques, dont La Doctrine de la prédestination des saints et La Confession de foi du chrétien. Ses écrits théologiques ont contribué à établir et à défendre les principes doctrinaux du calvinisme.
Bèze était également un poète et un écrivain renommé. Il a écrit des poèmes, des tragédies et des poèmes religieux, dont Les Psaumes mis en vers français, dans la lignée de Clément Marot et de Calvin[1]. Ces psautiers restent aujourd'hui encore la base du chant protestant d'assemblée.
Érudit, il joua aussi un rôle important dans la création de l'Académie de Genève (plus tard Université de Genève), qui est devenue un centre d'éducation réformée influent.
Il prend la suite de Calvin à son décès, et tente de faciliter la réconciliation entre les différentes branches du protestantisme, en particulier entre les calvinistes et les luthériens. Ses efforts ont contribué à atténuer certaines des divisions religieuses de l'époque.
Opposé à l'absolutisme royal, on peut le ranger parmi les monarchomaques.
Notes et références
Voir aussi
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