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Crise

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La notion de crise s'applique à deux domaines différents quoique très souvent intimement liés :

Voir aussi

Citations

  • Les gouvernements raffolent des crises – d'ailleurs, ils les provoquent ou contribuent souvent à les aggraver. Elles leur permettent en effet d'accroître leur pouvoir. (Hans-Hermann Hoppe, 7/12/2002)
  • L’histoire nous démontre que les crises alimentent la croissance de l’État. Ce fait devient particulièrement manifeste avec les guerres ou les attaques terroristes. Les gouvernements exploitent ces crises, dans le but de se faire passer pour des sauveurs. Il en va de même pour la crise financière. Cela a fourni aux gouvernements et aux banques centrales une excellente occasion d’intervenir de façon encore plus massive dans l’économie. (Hans-Hermann Hoppe, 4/1/2014)
  • Une crise prend bien plus de temps à venir que ce que vous pensez, et lorsqu’elle arrive, cela se produit bien plus vite que vous ne l’auriez pensé. (Rudiger Dornbush)
  • Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes. (Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe)
  • La crise exprime, reflète la généralisation des fausses valeurs, l’écart entre les valeurs financières, monétaires, boursières et le monde réel, le monde de l’économie.et de la production de richesses. Toutes les valeurs ont été inflatées, perverties par le crédit, la création monétaire et l’inflation de la masse des promesses, alors que le progrès des sciences, des technologies et des procédés de fabrication provoque une tendance continue à la baisse des prix. (Bruno Bertez, 04/08/2015)
  • C’est cela la modernité. La gestion par la formation/destruction de bulles successives. La gestion de crise en crise ; nous pensons d’ailleurs que leur caractère récurrent impliquerait que l’on trouve de nouveaux mots. Nous vivons une période de banalisation des crises. (Bruno Bertez, 01/02/2016)
  • La crise sera attribuée à l‘échec du système capitaliste plutôt qu‘à l‘échec d‘un système monétaire contrôlé par l‘État. (Thorsten Polleit, avril 2006)
  • S'il était possible d'empêcher absolument les crises, serait-il utile de le faire ? On serait tenté de répondre affirmativement, mais un examen un peu plus approfondi de la question fait surgir de nombreux doutes. Il n'est pas du tout sûr que le mouvement rythmique ne soit pas une des conditions du progrès économique. Au contraire, il paraît fort probable que ce mouvement n'est qu'une manifestation de la vitalité de l'organisme économique. Les alternatives de repos et d'excitation paraissent nécessaires à tous les organismes vivants supérieurs. (Vilfredo Pareto, Cours d'économie politique)
  • Une crise est une rupture dans la linéarité, dans la continuité extrapolable, c’est une cassure qui remet en question un modèle, un ordre, une manière de fonctionner. Une crise s’attaque aux invariants d’un système, ce qu’il ne faut pas confondre avec le mouvement des cycles qui lui ne touche que les paramètres, les variables, les inputs. Les cycles répètent, c’est l’Éternel Retour. Les crises disent que l’on ne peut pas répéter, que l’on ne peut reproduire. (Bruno Bertez, L'AGEFI, 27/06/2016)
  • Les crises ne sont pas des accidents – il faut en finir avec cette manière de voir caractéristique de l'économie néo-classique contemporaine — mais le produit d'un processus endogène qui fait qu'arrive un moment où le système lui-même ne fait pas une pause, mais éprouve la nécessité de procéder à un nettoyage, un lessivage de ses artères pour éliminer les corps parasites qui s'y accumulent, et remettre en quelque sorte les compteurs à zéro pour assurer un nouveau départ sur des bases assainies. (...) Dès qu’il y a boom il y a nécessairement promesse de crise, et rien ne pourra jamais absolument l’empêcher. Imaginer que l’on puisse ‘absolument’ éviter les crises est un incongruité absolue. La crise n’est pas un mal absolu, mais l’équivalent d’une cure médicale imposée à un corps malade, une ‘nuisance’ malheureusement nécessaire pour remettre le patient en état de fonctionner. (Henri Lepage)
  • Il est paradoxal et même tragique que, d'une part, l’on attribue la crise financière et économique au fonctionnement libre des marchés – alors qu’elle a été provoquée par une mauvaise politique monétaire – et que, d'autre part, l’on attende maintenant des solutions de la politique économique, alors qu’il conviendrait de faire confiance aux marchés ! Compte tenu du matraquage idéologique auquel est soumise l’opinion, on comprend que les hommes politiques soient tentés de se précipiter dans la brèche ainsi ouverte, ce qui leur permet d’apparaître comme des sauveurs. Mais les victimes en seront les citoyens eux-mêmes. (Pascal Salin, La crise financière : causes, conséquences, solutions)
  • Les États aiment les crises parce que la peur rend les gens plus disposés à renoncer à leurs libertés en contrepartie d’une promesse de sécurité affirmée par le gouvernement. (Ron Paul, The Coronavirus Hoax, 16/03/2020)

Publications

  • 2010, Gerhard Jandl, "Bedürfnisse, der Markt und die Krise – Betrachtungen aus 'österreichischer' Sicht" (Les besoins du marché et la crise - Réflexions d'un point de vue 'autrichien'", préface au livre de B. Begovic et al., dir., "Von Armut zu Wohlstand" ("De la pauvreté à la prospérité"), The International Library of Austrian Economics, Vol 13, Vienna: Hayek Institut, pp7-ss

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