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Michel Kelly-Gagnon

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Michel Kelly-Gagnon est un juriste et homme d'affaires canadien né en 1971 qui défend les idées de liberté au niveau national comme au niveau international. C'est un engagement qu'il a pris en devenant membre de la Société du Mont-Pèlerin. Il est actuellement président-directeur général de l'Institut économique de Montréal.

De grandes compétences pour gérer financièrement un think tank

Il est diplômé en droit de l'Université de Montréal et a été admis au Barreau des avocats du Québec en 1994. Il a tout d'abord commencé sa carrière en étant juriste au sein de la société Colas & Associés. Ensuite, son esprit entrepreneurial dynamique et la fraicheur de sa jeunesse l'ont mené à se lancer dans les affaires en tant qu'associé de Formatrad, une entreprise de formation des employés. En 1998, il prend la direction de l'Institut économique de Montréal (IEDM), le plus important think tank libéral du Canada. Son talent pour récolter des fonds auprès des particuliers et des entreprises privées a été immédiatement manifeste et impressionnant[1]. À partir de 2000, il s'emploie à comparer les établissements scolaires publics et privés de telle sorte à faire bonifier le tout car ce qui compte, indique-t-il, ce sont les connaissances et les compétences acquises par l’élève tout au long de sa scolarité.

En 2006, il quitte l'IEM pour rejoindre la présidence du Conseil du patronat du Québec[2] En 2009, il revient à l'IEDM à titre de président de façon urgente pour parer au déficit financier de l'organisation[3] avec la prouesse une nouvelle fois de trouver de nouvelles ressources financières privées. En reprenant les rênes de l'IEM, il accroît sa présence dans les dossiers qui lui sont chers comme ceux, par exemple, des politiques publiques pertinentes avec des enjeux qui sous-tendent la croissance économique du Québec et du Canada. Cependant, il a toujours considéré qu'il appartient prioritairement aux provinces de développer des stratégies pour contrer la tendance structurelle de la centralisation du pouvoir afin qu'elles puissent, si elles le souhaitent, opposer leur propre pouvoir au pouvoir fédéral. Par exemple, il fait la promotion d'un front uni des provinces afin de contester les lois fédérales qui envahissent la compétence provinciale.

Un combat intellectuel acharné pour la baisse des impôts

Homme engagé et actif sur la scène locale et fédérale, Michel Kelly-Gagnon ne cesse d'apporter ses compétences aux organisations dans lesquelles il s'intègre[4]. Depuis plus de 25 ans, il défend l'industrie énergétique développée par des entreprises et des finances privées. Dans les médias, il fait également la promotion de la baisse des impôts et de l'esprit d'entreprise avec sa vision infatigable d'un monde épris de liberté.

Attaché à l'offre de santé que chaque personne doit obtenir en fonction de ses besoins actuels et anticipés, Michel Kelly-Gagnon s'oppose à de nombreux commentateurs qui prétendent que les défaillances du système de santé sont la conséquence d'un sous-financement public chronique. En effet, le contraire s'est produit au Canada, pourtant les délais d'attente aux urgences ne cessent de croître. En 2021, le budget de la santé était de 47 milliards de dollars, soit plus du double de ce qu'il était en 2000. Les dépenses de santé ont progressé plus rapidement que la croissance de la population, ceci malgré des résultats médiocres sur plusieurs indicateurs clés. Michel Kelly-Gagnon insiste[5] pour signaler, qu'à l'opposé, une baisse des impôts peut s'associer avec une amélioration du système de santé puisque dans les classements comparant l'efficacité des systèmes de santé des pays industrialisés, le fardeau fiscal est inférieur dans d'autres pays comparé à celui du Québec. Il cite les modèles de la Suède, du Danemark et de l'Allemagne. Par conséquent, il préconise de véritables réformes fondées sur les quatre grands piliers suivants : la concurrence entre les prestataires de soins, le libre choix du patient, l'introduction de l'entrepreneuriat innovant et un financement hospitalier qui doit suivre le nombre de patients.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Sa présence au sein de l'organisation n'est pas étrangère au fait que le budget annuel soit passé de 15 000 dollars canadiens en 1998 à 1 400 393 $ en 2005.
  2. Là, les talents de manager financier de Michel Kelly-Gagnon éclatent encore au grand jour. Grâce à son équipe restreinte, il transforme un déficit opérationnel de 110 196 $ en un surplus de 205 804 $ après sa première année.
  3. Il fait passer le déficit de 269 342 $ à un surplus de 153 188 $ en décembre 2009, alors que l'économie canadienne, tout comme l'économie mondiale se trouve dans un contexte de grave récession.
  4. De 2006 à 2009, il a également siégé au conseil d'administration de la Commission des accidents du travail du Québec (CSST). Il est également président du comité consultatif de Global Ressources Humaines, et membre du conseil d'administration de la Fondation universitaire Pierre Arbour, de la Fondation John W. Dobson et de la Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs ( FCJE).
  5. Michel Kelly-Gagnon, "No need to choose between lower taxes, health care(, Montreal Gazette, 22 septembre 2022, pA8

Publications

  • 2004, "Chroniques économiques, Des idées pour démystifier les politiques publiques", Montréal, Varia, Collection « Essais et Polémiques»,
  • 2022, "Base Type Null: Les Aventures de Michelangelo", Les Editions Futur Libre

Textes externes

Vidéos externes

  • "The Role of Think Tanks", interview de Michel Kelly-Gagnon par Bob Scully dans "The Free Markets Series" publié le 12 mars 2013. Dans cette entrevue captivante, Michel Kelly-Gagnon soutient que les individus ont besoin de la liberté pour s'épanouir. De plus, associé avec l'innovation, l'entrepreneuriat mène à une prospérité généralisée. Durée: 26'45