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Terreur

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Un comité révolutionnaire

La Terreur correspond à un gouvernement de fait reposant sur la force et la coercition et non à un pouvoir légal, de droit. En ce sens, la Terreur désigne moins une période de la Révolution qu'une forme de la politique révolutionnaire. C'est un des épisodes les plus controversés de la Révolution française. On distingue deux époques de Terreur. La première s'étend du 10 août 1792, de la chute de la royauté au 21 septembre, à la réunion de la Convention et à la proclamation de la République. La seconde Terreur, la plus connue, débute avec la chute des Girondins le 2 juin 1793 et s'achève avec la chute de Robespierre le 9 Thermidor (27 juillet 1794). Mais on peut dire aussi qu'elle existe depuis 1789, liée à l'idée que la Révolution est menacée par un complot aristocratique, dont seules des mesures expéditives peuvent venir à bout.

Pour l'historien Patrice Gueniffey,« la Terreur n’est ni le produit de l’idéologie, ni une réaction, motivée par les circonstances. Elle n’est imputable ni aux droits de l’homme, ni aux complots des émigrés de Coblence, ni même à l’utopie jacobine de la vertu : elle est le produit de la dynamique révolutionnaire et, peut-être, de toute dynamique révolutionnaire ».

Il souligne l'existence du Comité des recherches créée par la Commune de Paris dès le 21 octobre 1789 qui n'observe aucune loi ni aucune règle de procédure. Il s'agit d'endiguer la montée de la violence et de l'anarchie en faisant assumer par une autorité légitime les représailles exigées par la rue. Le Comité est amené à fabriquer des complots, faute de complots réels. En fait, l'institutionnalisation des moyens de lutte contre les adversaires de la Révolution ne fait que multiplier leur nombre en fabriquant des ennemis imaginaires qui justifie la perpétuation du système au-delà des circonstances qui l'ont fait naître.

De surcroit, dans une situation de révolution, la légitimité appartient à celui « qui se maintient à la pointe extrême du combat contre les ennemis et les traîtres » (P. Gueniffey).

On peut donner comme point de départ à la Terreur la loi du 9 juillet 1791 prise par la Constituante qui ordonne aux émigrés de rentrer dans le délai d'un mois sous peine d'être accusés de trahison en cas d'invasion étrangère. Il ne s'agit pas d'un délit défini et la loi vise une catégorie de population. Le 9 novembre 1791, la législative substitue aux peines pécuniaires la peine de mort et la confiscation des biens. Le 26 août 1792, les prêtres non assermentés se voient ordonnés de quitter le territoire national avant quinze jours. Ces lois contre les émigrés et les réfractaires ne répriment pas des complots existants mais transforment en complot des comportements et des actes simplement hostiles à la Révolution.

La première Terreur

Après la chute de la monarchie, deux pouvoirs se partagent la direction du pays : un conseil exécutif de six membres, tous girondins à l'exception de Danton et la Commune de Paris, victorieuse après l'insurrection. Dès le 10 août, l'Assemblée envoie des représentants en mission auprès des armées, investis des droits les plus étendus, notamment celui de suspendre les généraux, La Fayette étant particulièrement visé. Sous la pression de la Commune, l'Assemblée législative vote le 17 août la constitution d'un tribunal extraordinaire pour juger les « crimes du 10 août », c'est-à-dire les vaincus. De son côté, la Commune autorise les visites domiciliaires chez les suspects. 3000 arrestations sont opérées en quelques jours.

Les mauvaises nouvelles de la guerre poussent les révolutionnaires à commettre les massacres de Septembre : un complot organisé à partir des prisons préparerait le massacre des « patriotes ». Entre le 2 et le 6 septembre, plus de 1000 détenus sont tués dont près des trois quarts sont de droit commun. Il n'y a aucune instruction, aucun ordre venu d'en haut mais Danton s'est abstenu de toute intervention et Roland écrit le 3 : « Hier fut un jour sur les événements duquel il faut probablement jeter un voile. » La situation se calme avec la réunion de la Convention et la victoire de Valmy.

La seconde Terreur

La Terreur à l'ordre du jour

Le 5 septembre 1793, la Convention met « la Terreur » à l'ordre du jour : il s'agit d'organiser, systématiser et accélérer la répression des adversaires intérieurs de la République, entreprendre la punition punitive de « tous les traîtres ». Ce jour-là, les sans-culottes ont envahi l'Assemblée réclamant du pain et la guillotine, « l'instrument fatal qui tranche d'un seul coup et les complots et les jours de leurs auteurs ». C'est donc une revendication, un trait de mentalité caractéristique de l'activisme révolutionnaire. Le complot s'alimente à l'idée de la toute-puissance de l'ennemi. La guerre efface la ligne qui sépare opposition et trahison.

La seconde Terreur va se mettre peu à peu en place comme un système répressif organisé d'en haut et institutionnalisé au fur et à mesure que les Montagnards prennent appui sur les activistes des sections parisiennes pour s'assurer le contrôle de la Révolution. Depuis septembre 1792, les Girondins misent sur le relâchement de la répression, les Montagnards jouent l'alliance avec les militants des sections et la mise en œuvre d'une politique terroriste.

Les instruments de la Terreur

Dès le 11 mars 1793, la Convention institue un Tribunal révolutionnaire ; le 21 c'est la création des comités de surveillance, chargés de s'occuper au niveau local des « suspects » ; le 28 les lois contre les émigrés sont aggravées, ils sont susceptibles de la peine de mort et privés de leurs biens. Danton résume ainsi cette politique : « soyons terribles pour dispenser le peuple de l'être. » La chute des Girondins (2 juin) accélère l'évolution terroriste. La situation intérieure et extérieure du début de l'été justifie une dictature des comités, l'envoi de représentants munis de pouvoirs extraordinaires dans les provinces en révolte et aux armées, des mesures hors du droit commun.

La Terreur est désormais une part essentielle du gouvernement. Elle comporte au sommet les deux comités, le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale, qui a vocation de surveillance et de police ; à la base un vaste réseau de comités révolutionnaires locaux qui doivent repérer et arrêter les « suspects » et délivrer les certificats de civisme. Le « suspect » est par définition celui qui ne peut fournir un certificat : l'ennemi ou son adversaire potentiel. La loi du 17 septembre en donne une définition vague et large.

Les « suspects » sont jugés par des cours extraordinaires dont le Tribunal révolutionnaire de Paris, créé en mars 1793, réorganisé en septembre. Il est constitué par 16 juges chargés de l'instruction, 60 jurés, un accusateur public entouré de ses substituts, tous nommés par la Convention sur proposition des comités. L'instruction est rapide et sans indépendance, les débats hâtifs et un décret d'octobre les limite à trois jours. Les jugements très vite vont se limiter à l'acquittement ou à la mort.

La Terreur s'exerce aussi à travers l'« armée révolutionnaire » créée en septembre, réservoir d'activistes sous l'autorité du sans-culotte Ronsin, gendarmerie politique à travers villes et campagnes de la République. Les sociétés populaires, émanation du Club des Jacobins contrôlent les comités révolutionnaires locaux. Le représentant en mission est le levier de la Terreur en province : il a pleins pouvoirs pour instituer sur place tribunaux ou cours martiales extraordinaires chargés d'accélérer la répression, sans parler d'exécutions collectives comme à Lyon (Fouché) ou à Nantes (Carrier). Des tribunaux spéciaux sur le modèle parisien ont été institués à Arras, Cambrai, Brest, Rochefort et Toulouse dans l'hiver 1793-1794 ; mais la plupart des organes de répression ont été des « commissions extraordinaires » civiles ou militaires jugeant sans appel dans les zones de guerre civile. Les lois du 27 germinal (16 avril) et du 19 floréal (8 mai) vont donner au printemps 1794 la juridiction exclusive au Tribunal de Paris.

Les noyades de Nantes

La loi du 29 prairial et ses conséquences

C'est le moment de l'institutionnalisation administrative de la Terreur par la loi du 22 prairial (10 juin 1794) qui renouvelle le personnel du Tribunal révolutionnaire. L'article 4 indique qu'il « est institué pour punir les ennemis du peuple », l'article 9 fonde l'acte d'accusation sur les simples dénonciations, l'article 12 supprime l'instruction, l'article 16 enlève à l'accusé les secours d'un avocat et l'article 13 rend l'audition de témoins superflue. Robespierre soutient le projet de Couthon à la barre de la Convention : « Cette sévérité n'est redoutable que pour les conspirateurs, que pour les ennemis de la liberté. »

La Terreur politique s'est accompagnée d'une Terreur économique et d'une Terreur religieuse. Tous les prêtres, jureurs ou insermentés, sont suspects, le calendrier républicain est imposé. Les riches sont pressurés, les prix et les salaires bloqués, les stocks de denrées alimentaires saisis.

Les victimes de la Terreur

L'activité du Tribunal révolutionnaire a d'abord été réduite entre mars et septembre 1793 avec un grand nombre d'acquittements. Le nombre des affaires évoqués décolle en octobre : le nombre des juges est passé de 5 à 16 et celui des jurés de 12 à 60. Ne reste en place que l'accusateur public, Fouquier-Tinville et ses deux lieutenants. 193 personnes sont guillotinées entre novembre et début janvier 1794 : Marie-Antoinette, Philippe-Égalité, les Girondins (Brissot, Vergniaud) et les Feuillants (Bailly, Barnave). Le Tribunal juge déjà plus d'une centaine par mois, tout en acquittant à peu près la moitié.

A compter de mars 1794, les peines de morts augmentant mais surtout le nombre des procès : la mort est devenue la sanction généralisée des conflits politiques (hébertistes, dantonistes). Le décret du 27 germinal en centralisant la justice révolutionnaire emballe le mécanisme de la Terreur judiciaire que couronne la loi du 22 prairial : près de 700 jugements en prairial et près de 1000 en messidor (21 juin-21 juillet 1794) dont près de 800 exécutions. Les prisons parisiennes abritent plus de 8000 « suspects » au début de Thermidor. C'est la « Grande Terreur. »

Un historien américain, Donald Greer, a établi, en 1935, une statistique des victimes à l'échelon national : 16 600 victimes exécutées à la suite d'une condamnation à mort, dont 2 625 à Paris. Le nombre de personnes arrêtées est sans doute proche de 500 000 entre mars 1793 et fin juillet 1794. Beaucoup de « suspects » ont croupi en prison sans être jugés jusqu'à la chute de Robespierre. Proportionnellement à leur nombre relativement petit, les classes supérieures et le clergé sont frappés davantage mais néanmoins, 28 % des exécutés étaient des paysans et 31 % des artisans et compagnons.

En province, comme à Paris, les exécutions sont peu nombreuses pendant le printemps et l'été 1793 mais le maximum de condamnations à mort se situe en décembre 1793 et janvier 1794, avec plus de 7000 exécutés au total puis la courbe redescend jusqu'en mai au dessous de 1000 pour regrimper en juin et juillet. Plus de la moitié des exécutions ont eu lieu dans 13 départements de l'ouest et 20 % dans la vallée du Rhône.

La répression est postérieure à la victoire

Il est intéressant de noter que la période la moins sanglante de la Terreur correspond à la période la plus critique de la République au printemps et été 1793 : péril extérieur avec les Prussiens et les Autrichiens, péril intérieur avec la révolte fédéraliste et la Vendée victorieuse. L'envol des exécutions correspond au contraire au moment des victoires républicaines sur la frontière nord, à la chute de Lyon et la défaite vendéenne à Cholet. Elle reprend de plus belle sous la dictature personnelle de Robespierre alors que plus rien ne menace la Révolution à l'intérieur et que les armées de la République prennent l'offensive. Partout la répression est postérieure à la victoire.

En Vendée, on assiste à une répression de masse organisée d'en haut dans l'intention de détruire tout ce qui a constitué le berceau des « brigands ». C'est en janvier 1794 que se mettent en place les colonnes infernales de Turreau visant à « détruire la Vendée ». Le territoire de la « Vendée militaire » (Loire-Inférieure, Maine-et-Loire, Vendée et Deux-Sèvres) perd 20 % de son habitat et un pourcentage important de sa population.

Les pertes humaines sont objets de polémiques. Faute de sources spécifiques, il faut recourir à des comparaisons entre recensements antérieurs et postérieurs qui restent hypothétiques. Il faudrait pouvoir distinguer : les tués à la guerre, les morts de la répression et les déficits de natalité et la surmortalité qui ont suivi les années de guerre. Les dizaines de milliers de morts de Vendée, chiffre le plus lourd à mettre au compte de la Terreur, sont méconnus par la statistique de Greer, qui prend surtout en compte les condamnations capitales.

Comment interpréter la Terreur ?

Le règne de l'arbitraire

Par la Terreur, disait Tallien en 1794, la société est divisée en deux classes : « celle qui fait peur, et celle qui a peur ». Mais la Terreur n’est pas la violence : elle se distingue radicalement de la « violence sauvage et collective » comme les massacres de septembre dont on fait souvent la « Première Terreur » qui relèvent d’une archaïque tradition du massacre. La Terreur procède d’une intention délibérée et donc rationnelle : produire certains effets en vue d’une fin déterminée. C’est un instrument au service de la politique même si les effets vont à l’encontre du but recherché.

La Terreur est le règne universel et indéfinie de l'arbitraire : l'insécurité est la condition de son efficacité. Elle vise non pas les actes mais les personnes. Elle ne se confond pas avec des lois de rigueur ou d'exception qui ont toujours un caractère limité et punissent des actes spécifiés selon des formes connues. Ainsi la loi du 19 mars 1793, abrogée de fait dès le 10 mai, condamne à mort « les prêtres, les ci-devant nobles, les ci-devant seigneurs, les agents et domestiques de toutes ces personnes, les étrangers, ceux qui ont eu des emplois ou exercé des fonctions publiques dans l’ancien gouvernement ou depuis la révolution » non pour leurs actes mais en raison de leur état ou de leur naissance.

L'extermination systématique des ennemis du peuple

La république montagnarde de 1793 était un régime autocratique, fondé par la force et condamné à ne pouvoir durer que par l'usage constant et sans mesure de la force. La terreur est toujours l'arme des minorités. En 1794, la Terreur se transforme en politique d'extermination systématique des « ennemis du peuple ».

Si la terreur apparait dès les débuts de la Révolution, la Constituante formait un pôle de résistance à sa contamination du pouvoir révolutionnaire. Alors même qu'elle se trouvait investie d'une puissance illimitée, l'assemblée a su limiter sa propre puissance. Loin d'être composés d'hommes médiocres selon les affirmations de Burke et de Taine, les Etats généraux de 1789 étaient une assemblée très majoritairement urbaine et largement parisienne dont les membres restaient issus des anciens ordres. L'opposition à la Révolution se trouvait à l'intérieur même de l'Assemblée. La noblesse exerçait une grande influence par l'importance numérique de ses membres, la participation aux débats, le ton et les manières : les principes étaient révolutionnaires mais les moyens modérés.

Mais l'année 1791 marque un tournant : quasiment tous les parlementaires qui en étaient membres quittent le club des Jacobins, séparant légitimité révolutionnaire et légalité révolutionnaire. Désormais le club n'est plus un auxiliaire de l'assemblée mais une contre-assemblée visant à censurer la représentation nationale. La non-rééligibilité des constituants entraîne le renouvellement complet des dirigeants et la liquidation politique de l'aristocratie qui jouait un rôle modérateur. La fuite de Varennes constitue le dernier élément, tuant l'idée de royauté.

L'assemblée législative, sans prêtres et sans nobles, entièrement « patriote » n'avait aucune inclination pour la nuance ou le compromis à la différence de la Constituante.

Terreur et circonstances

La fable des circonstances, la terreur serait une réaction de défense devant les dangers menaçant la Révolution, a été démontée dès 1865 par Edgar Quinet : la terreur « s'est montrée presque partout après les victoires. »Ainsi la guerre occupe une place marginale dans les débats qui précèdent l'instauration de la terreur puis de la « Grande Terreur. » Au moment du vote sur la création du Tribunal révolutionnaire, la situation militaire est grave mais Danton, le 10 mars 1793, voit surtout le tribunal comme concession aux revendications de la rue : « soyons terribles pour dispenser le peuple de l'être. »

En revanche, la terreur a bien été une œuvre de circonstance, non un plan soigneusement construit. La guerre a été déclenchée par les révolutionnaires mais elle est le résultat des calculs et intérêts des différents partis. Brissot, chef des Girondins porte une lourde responsabilité. Il lance une campagne belliciste, ne songeant nullement à lancer le pays dans une guerre mais à renverser la royauté, pensant à tort que jamais Louis XVI n'accepterait de faire la guerre contre sa famille et l'Autriche et qu'il se démasquerait comme ennemi de la Révolution. Brissot déclare le 30 décembre 1791 aux Jacobins : « Je l'avouerai, Messieurs, je n'ai qu'une crainte, c'est que nous ne soyons pas trahis. Nous avons besoin de grandes trahisons. »

La guerre a une grande vertu : elle transforme toute manifestation d'opposition en trahison. L'opposant devient un ennemi.

L'héritage de la Terreur

Le Directoire va s'inscrire dans l'héritage terroriste lors du coup d’État du 18 fructidor (5 septembre 1797) avec des mesures de « salut public » : la déportation en Guyane (la « guillotine sèche ») a remplacé l'échafaud et les prêtres réfractaires paient un lourd tribut. Le putsch bonapartiste du 18 Brumaire instaure un régime « qui accomplit la Terreur en remplaçant la révolution permanente par la guerre permanente » (Karl Marx, La Sainte Famille).

L'épisode français de la Terreur servira ensuite de référence et inspirera les révolutionnaires socialistes et communistes (Terreur rouge russe lors de la guerre civile russe, de 1918 à 1922 ; Terreur rouge hongroise en 1919 ; Terreur rouge espagnole lors de la guerre civile espagnole de 1936 à 1939).

Surtout la Terreur souligne que toute souveraineté est absolue et qu'elle engendre, quelles que soient les précautions constitutionnelles, « un pouvoir absolu qui pourra faire le mal impunément » disait Joseph de Maistre.

Enfin les mots « terroriser » et « terrifier » entrent dans la langue française, triste héritage de la Révolution, le terrorisme désignant à l'origine la doctrine des partisans de la Terreur (première mention du mot en 1794).

Citations

  • « La terreur a préparé le peuple à subir un long joug quelconque ; mais elle l’a rendu indifférent, peut-être impropre à la liberté. Elle a courbé les têtes, mais elle a dégradé les esprits et flétri les cœurs. La terreur, pendant son règne, a servi les amis de l’anarchie, et le souvenir de la terreur sert aujourd’hui les amis du despotisme. » (Benjamin Constant, Des effets de la Terreur)

Sources

  • Patrice Gueniffey, La politique de la Terreur. Essai sur la violence révolutionnaire 1789-1794 1ère éd. : Fayard 2000), Tel Gallimard 2012, 376 p.
  • François Furet « Terreur » in François Furet, Mona Ozouf (dir.), Dictionnaire critique de la Révolution française volume Événements, Champs Flammarion 1992, p. 293-313
  • article « Terreur » in Jean Tulard, Jean-François Fayard, Alfred Fierro, Histoire et Dictionnaire de la Révolution française 1789-1799, Robert Laffont Bouquins, 1987

Voir aussi


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