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Henri Lepage
| Henri Lepage | |||||
| Économiste, essayiste | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Dates | Né en 1941 | ||||
| Tendance | Minarchiste, Nouveaux économistes | ||||
| Nationalité | |||||
| Articles internes | Autres articles sur Henri Lepage | ||||
| Citation | « Dans l'optique du droit libéral, le droit de propriété est un tout qui entraîne non seulement la liberté de produire et de commercer, mais également la liberté de parole, la liberté d'expression, la liberté de la presse, ou encore la liberté d'utiliser ses ressources pour contribuer à la constitution d'associations contractuelles aux objectifs les plus divers — pour autant seulement que ces objectifs ne sont pas en contradiction avec la protection même de ce droit de propriété qui est le fondement de la société. » | ||||
| Interwikis sur Henri Lepage | |||||
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Henri Lepage, né le 21 avril 1941, est un économiste français. De tendance minarchiste, avec une réelle ouverture à l'égard de l'anarcho-capitalisme qu'il relaie régulièrement, il est connu pour ses ouvrages Demain le capitalisme et Demain la propriété. Il a été président de l'Institut Turgot de 2008 jusqu'à la dissolution de celui-ci.
Biographie
Diplômé de l'Institut d'Études politiques de Paris, il poursuit des études d'économie à la London School of Economics et à l'université du Colorado. À partir de 1965, il collabore à la revue Entreprise. Au milieu des années 70, il décide d'enquêter sur la nouvelle pensée économique en essor aux États-Unis. De ce travail d'enquête approfondi sortira Demain le capitalisme (1978), dans lequel il évoque autant les travaux de Milton Friedman ou Gary Becker que, brièvement, l'anarcho-capitalisme. Son essai connaît un retentissement qui ne sera pas sans effet sur le regain d'intérêt pour le libéralisme que connaîtra la France au tournant des années 80.
Fort de ce succès, il va rédiger un deuxième essai, plus important encore: Demain le libéralisme (1980), dans lequel il proposera une vulgarisation des nouvelles théories de la concurrence et de la règlementation. Surtout, ce livre va contribuer à faire enfin connaître aux lecteurs francophones Friedrich Hayek. Mais son maître-ouvrage reste sans aucun doute Pourquoi la propriété (1985), traitant cette question tant d'un point de vue historique que philosophique, juridique que, bien sûr, économique. Lepage y parle aussi bien des risques liés à la participation dans l'entreprise que des vertus du capitalisme pour résoudre les problèmes de pollution ou encore des aspects éthiques du droit de propriété. En 1990, il poursuit sa production intellectuelle dans La Nouvelle Économie industrielle. Henri Lepage analyse les limites et les défauts scientifiques des arguments généralement utilisés pour justifier l'intervention des pouvoirs publics.
Au début des années 1990, il lance avec Alain Madelin l'institut Euro 92, qui constitue une réserve inestimable d'articles portant sur des sujets aussi variés que la monnaie, l'environnement, la santé, ou encore l'histoire des idées libérales. Il collabore aussi à la revue Politique internationale. Certaines des interviews qu'il réalise pour ce support seront reprises dans Vingt économistes face à la crise.
Depuis le début des années 2000, Henri Lepage participe à une nouvelle aventure libérale, celle de l'Institut Turgot. Il en prend la présidence en 2008, remplaçant Guy Millière, et l'occupe jusqu'à la dissolution cet organisme dans les années 2010.
La théorie des « faisceaux de droits » chez Henri Lepage
Henri Lepage aborde la propriété (1985) non comme une sociologie des « propriétaires », mais comme un principe juridique qui organise la vie sociale : des droits individuels, exclusifs et librement transférables soutiennent l’ordre du marché. Son projet articule efficacité économique et légitimité morale, dans la lignée de la recherche anglo-saxonne en droits de propriété.
- . De la « chose » au réseau de relations juridiques. Dans le cadre du droit français (art. 544), la propriété confère l’autorité de jouir et de disposer d’une chose « de la manière la plus absolue », sous réserve de la loi. Henri Lepage insiste sur l’exclusivité du pouvoir de décision, le caractère subjectif du droit (attribut de la personne), son héritabilité et sa perpétuité. La propriété définit d’abord des rapports entre les personnes à propos des choses (droit d’exclure, devoir corrélatif pour autrui).
- . Le « faisceau de droits » : un outillage d’analyse. Plutôt qu’un bloc indivisible, la propriété se comprend comme un faisceau (un bundle) de prérogatives que l’on peut combiner, séparer, déléguer ou échanger : Usus (usage), fructus (fruits/revenus), abusus (disposition/aliénation) ; droit d’exclure ; droit de transmettre (vente, don, héritage) ; droit d’agir en justice pour faire respecter l’ensemble. Dans l’entreprise, un titre (l’action) concentre un « panier de droits » (participation aux bénéfices futurs, droit de vote, droit de céder) dont la valeur reflète les flux de dividendes anticipés et la transférabilité sur un marché. L'idée directrice est que chaque élément du faisceau peut circuler par contrat (usufruit, bail, licence), ce qui rend la propriété plastique et adaptable aux contextes productifs.
- . Pourquoi découper et attribuer finement les droits ? (Rareté, incitations, coordination). L’attribution claire des droits affecte qui supporte les coûts et qui recueille les bénéfices, donc les incitations à entretenir, investir, innover. Une ressource ouverte sans exclusion attire la surexploitation : c’est la tragédie de la vaine pâture (Tragedy of the Commons) décrite par Garret Hardin, qu'Henri Lepage mobilise pour éclairer les défaillances de l'accès libre. Le faisceau bien défini (exclusion, contrôle, aliénation) internalise les effets d’usage et aligne intérêt individuel et résultat collectif. Dans l’histoire agraire européenne, la coexistence de droits individuels et d’usages collectifs (communaux, vaine pâture, assolements) illustre la variété des agencements possibles ; l’enjeu, pour Henri Lepage, tient aux conditions de mutation et de circulation de ces droits, non à une opposition binaire privé versus commun.
- . L’entreprise comme arrangement contractuel de faisceaux de droits. Henri Lepage reprend Ronald Coase, Armen Alchian, Harold Demsetz, Steven Cheung : la firme existe parce que certains processus exigent une coordination et un contrôle que le marché pur réalise mal dès qu’apparaissent des indivisibilités et du travail en équipe. L’entreprise capitaliste s’explique alors par un design où :
- . l’agencement interne des droits (contrôle, surveillance, évaluation) traite au mieux les problèmes d’organisation ;
- . le pouvoir de décision repose sur un actif fongible et cessible (le capital), ce qui permet discipline et réallocation rapide via le marché des titres ;
- . l’appropriation du résidu (profit) mobilise l’énergie créative des individus.
- Concrètement, l’actionnaire détient un droit résiduel et un droit de gouvernance (direct ou délégué), le manager reçoit des droits délégués et rémunérés sous contraintes, le salarié un droit contractuel sur une rémunération définie. L’efficacité provient de la mobilité et de la mesurabilité des droits, qui permettent sanction et sélection par le marché.
La thèse de Henri Lepage ne se limite pas à l’efficacité. Il souligne la dimension morale du libéralisme ; respecter des droits individuels exclusifs et transférables, c’est garantir autonomie et responsabilité. Son livre vise un cadre conceptuel plutôt qu’un programme : comprendre comment dessiner les droits pour révéler information, encourager coopération et protéger la liberté.
Chez Henri Lepage, la propriété prend sens comme architecture de droits, non comme un « bloc étanche ». Le concept de faisceau permet de décomposer, contractualiser et faire circuler les prérogatives essentielles (usage, fruits, exclusion, disposition), afin de résoudre des problèmes de coordination et d’incitations dans un monde de rareté. L’entreprise capitaliste apparaît alors comme une ingénierie de faisceaux disciplinée par des marchés où ces droits se mesurent et se transfèrent. Sur ce socle, l’argument économique rejoint l’argument moral : une société qui sécurise et rend mobiles ces droits favorise la liberté, la responsabilité et la découverte institutionnelle.
« L’ère des managers » relue par la théorie des faisceaux de droits
- . Ce qui se passe quand l’actionnariat se dilue. Dans la grande société par actions, la propriété n’est plus un bloc tenu par une personne : ses prérogatives sont éclatées entre plusieurs titulaires. Les actionnaires conservent surtout des droits résiduels (aux flux futurs, au surplus de liquidation), le droit d’aliénation (vendre librement leurs titres) et des droits de vote; les dirigeants reçoivent des droits décisionnels délégués au quotidien; l’organe de gouvernance (le conseil) concentre des droits de ratification et des droits de monitoring; les créanciers détiennent des droits de priorité sur les flux financiers et les actifs, avec des droits de contrôle contingents via des covenants[1] en cas de tension financière. Cette recomposition est précisément ce que Henri Lepage décrit : le capitalisme moderne passe des « propriétaires-entrepreneurs » aux entreprises à actionnariat dispersé, sans « abolir » la propriété — il re-module son faisceau.
- . Découper la décision : qui tient quels « bâtons » du faisceau ?. Les économistes Eugene Fama & Michael Jensen montrent que les organisations performantes séparent les fonctions de décision (initier/exécuter) des fonctions de contrôle (ratifier/surveiller). Traduit dans la théorie des « faisceaux de droits », cela donne :
- Dirigeants : droits d’initiation et d’implémentation (au quotidien), des droits délégués, révocables.
- Conseil d’administration (ou de surveillance) : droits de ratification et de surveillance; droit de nommer/révoquer les dirigeants; droit d’approuver les décisions majeures.
- Actionnaires : droits résiduels + vote + aliénation (vendre, regrouper, transférer).
- Créanciers : droits prioritaires et négatifs (covenants) qui bornent certaines actions managériales; droits de prise de contrôle contingents (faillite, saisie, step-in).
- Cette architecture contrôle les problèmes d’agence sans exiger la coïncidence parfaite entre propriété économique et contrôle opérationnel.
- . La « discipline de marché » est un mécanisme de re-bundling. Quand des décisions détruisent de la valeur, le prix des actions chute ; cela rend rentable pour des acteurs externes de racheter les droits (OPA/OPE), remoduler le faisceau (changer le conseil/la direction, modifier la structure financière) et capturer le gain. C’est le marché du contrôle de Henry Manne : un dispositif qui transfère les droits de contrôle vers ceux qui promettent une meilleure allocation, autrement dit, un re-bundling disciplinant. Henri Lepage s’appuie explicitement sur cette idée pour réfuter la thèse d’un « pouvoir managérial incontrôlé ».
- . Le levier dette/capitaux propres : une partition des droits qui règle les incitations. Jensen & Meckling analysent la structure financière comme une ingénierie de droits : plus de dette, c’est plus de droits priorisés aux créanciers, plus de covenants, moins de « cash libre » à discrétion des managers ; donc une discipline supplémentaire (au prix d’autres risques). À l’inverse, plus d’actions dispersées, c’est plus d’aliénabilité et de contestabilité via le marché du contrôle. La combinaison dette/équité dessine finement qui tient quoi, quand, et sous quelles conditions (états normaux vs détresse), ce qui module les comportements.
- . Pourquoi la séparation propriété/gestion n’est pas un « défaut fatal ». Relue sous l'angle des « faisceaux », la séparation est un choix de design :
- . Elle économise des coûts de décision internes (spécialisation des rôles) tout en exportant une partie de la surveillance vers des marchés (titres, contrôle, crédit).
- . Elle élargit la base du risque (actionnariat diffus) et rend les droits hautement cessibles, ce qui facilite la réallocation vers de meilleurs exploitants des droits de contrôle quand la performance décroche.
Henri Lepage cite Henry Manne, Armen Alchian et d’autres pour montrer que si cette forme a survécu et dominé, c’est que ses gains (échelle, risque, flexibilité contractuelle) dépassent ses coûts d’agence, à condition de laisser fonctionner ces marchés (sinon, la discipline s’émousse).
C’est exactement l’argument de Lepage : la supériorité institutionnelle de la propriété tient à la précision et à la mobilité de ses droits, pas à une fiction d’unité indivisible du droit de propriété.
Informations complémentaires
Notes et références
- ↑ En finance, un covenant (terme anglais) est une clause contractuelle insérée dans un contrat de prêt ou d’émission obligataire, qui fixe certaines obligations ou restrictions au débiteur (l’entreprise qui emprunte).
Publications
De 1978 à 1979
- 1978,
- a. Demain le capitalisme, Livre de Poche, coll. "Pluriel", 1978
- Traduit en italien en 1978, Domani il capitalismo, Roma, Edizioni L’Opinione
- Traduit en espagnol en 1979, Mañana el capitalismo, Ed. Alianza, Madrid
- Traduit en portugais en 1980, Amanhã , o Capitalismo, Mem Martins, Publicações Europa-América
- Traduit en suèdois en 1980, I morgon kapitalism. Stockholm: Ratio
- Traduit en anglais en 1982 par Sheilagh Ogilvie, Tomorrow, Capitalism: The Economics of Economic Freedom, LaSalle, Ill.: Open Court
- Traduit en chinois en 1988 à partir de la trduction anglaise, 自由經濟的魅力 明日資本主義 李甫基
- b. Autogestion et Capitalisme, Paris: Masson
- Traduction en espagnol en 1978, Autogestión y capitalismo. Respuesta a la anti-economía, Editorial: Asociación para el Progreso de la Dirección
- a. Demain le capitalisme, Livre de Poche, coll. "Pluriel", 1978
- 1979, Au-delà des idées reçues..., In: Michel Drancourt et Georges Roques, dir., Pour une nouvelle approche de l'emploi, Entreprise Moderne d'Edition, Paris
De 1980 à 1989
- 1980,
- a. Demain le libéralisme, Hachette, coll. "Pluriel"
- Traduction en portugais en 1988, Amanhã o Liberalismo, Mem Martins, Publicações Europa-América
- b. “¿Cómo Canalizar el Crecimiento del Estado?” ("Comment Canaliser la croissance de l'État ?"), In: "Jornadas Hispano-Francesas sobre la Nueva Economía”. Ed. Forum Universidad. España. Madrid
- c. "Another French Revolution?", Policy Review, Spring, pp70-78
- d. "The State Observed. Why is the State Expanding?", Survey, Autumn, pp63-68
- Extraits :
- Hayek ou l'économie politique de la liberté, Ch 6, pp406-428
- "L’Économiste et le marché politique"
- "Pourquoi l'État croît trop"
- "L’Économie politique des transferts sociaux"
- "Pourquoi Keynes ne marche plus, 1re partie"
- "Pourquoi Keynes... 2e partie"
- "Pourquoi Keynes... 3e partie"
- "Ententes et cartels, ou la chasse aux fantômes"
- "La légende du laissez-faire et des lois anti-trust: l'affaire de la Standard Oil"
- La Grande Synthèse, exposé de la pensée hayekienne issu de la 6ème partie
- a. Demain le libéralisme, Hachette, coll. "Pluriel"
- 1981, L'Autogestion est malthusienne, In: André Dumas : Un système économique : L'Autogestion, Bordas-Dunod
- 1982, Vive le Commerce, Dunod, Paris
- 1983, Le marché est-il rationnel Smith Hayek ?, Commentaire, 22
- 1984, avec Christian Atias et François Guillaumat, Les vraies clés de la location (critique de la loi Quilliot), Institut Économique de Paris
- 1985, Pourquoi la propriété, Hachette, également en pdf : Pourquoi la propriété en PDF
- 1986,
- a. avec Georges Berthu, La Propriété, c'est l'envol... vers la prospérité,
- Extraits :
- (fr)
[pdf]"Pourquoi la Propriété" - (fr)
[pdf]"L'Entreprise et la propriété" - (fr)
[pdf]"La Propriété et les libertés"
- (fr)
- Extraits :
- b. Le marché est-il rationnel? D'Adam Smith à F. A. Hayek, Les Cahiers Francais, n°228, pp14-21
- c. Le Temps des autrichiens, Analyses de la S.E.D.E.I.S., n°51, mai
- a. avec Georges Berthu, La Propriété, c'est l'envol... vers la prospérité,
- 1987,
- a. "Le marché et la complexité", In: Henri Lepage et Serge Schweitzer, dir., De l'ancienne économie à la nouvelle économie, Librairie de l'Université, Aix-en-Provence, pp173-194
- b. "Comment on Gray's Text" (John N. Gray: "The Idea of a Spontaneous Order and the Unity of the Sciences"), In: Gerard Radnitzky, dir., Centripetal Forces in the Sciences, Vol I, New York: Paragon House, ISBN: 0892260475
- 1988, EDF et la Tarification au coût marginal, Rapport à Monsieur Alain MADELIN, Ministre de l'Industrie, des P & T et du Tourisme, février, La Documentation Française, Paris
- 1989, La Nouvelle Économie industrielle, Hachette, coll. "Pluriel"
- Extraits :
De 1990 à 1999
- 1990,
- a. avec Jacques Garello et Bertrand Lemennicier, Cinq Questions sur les syndicats, PUF, coll. "Libre-Echange",
- b. Les Brevets dans la stratégie des entreprises : le cas français, Journal des économistes et des études humaines, Vol 1, n°2, pp153-178
- 1991,
- a. “The Practice and Politics of Marginal Cost Pricing: The Case of the French Electric Monopoly”, In: Richard E. Wagner, dir., Charging for Government, London: Routledge, pp90-109
- b. Pollution et environnement, Demain la propriété, Journal des économistes et des études humaines, vol 2 n°4, décembre
- 1992, Pollution : l'approche économique, In: Max Falque et Guy Millière, dir., Écologie et liberté - une approche de l'environnement, Paris, Litec, pp161-200
- 1993, Retour du cycle classique, In: François Busnel, dir., Sortir de la crise : vers quels nouveaux équilibres ?, Vinci
- 1996,
- a. « Crises et cycles de l'offre », In: Frédéric Sautet et Philippe Lacoude, dir., Action ou taxation - Le défi fiscal français, Éditions Slatkine, Paris et Genève
- b. La loi Evin est-elle un symbole du recul des libertés ?, In: Yves Rousset-Rouard, dir., Sponsoring, Mécénat et Loi Evin, Albin Michel
- c. avec Jean-Pierre Chamoux, Contracts and Antitrust Law: a Critique of the Neoclassical View, Journal des économistes et des études humaines, Vol 7, n°4, décembre
- 1997,
- a. avec Christian Stoffaës, "Les dynamiques libérales de l'histoire économique de la France", In: Alain Madelin, dir., "Aux sources du modèle libéral français", Paris: Perrin, ppix-xxxiv
- b. « Redécouvrir les libéraux de la Restauration: Comte et Dunoyer », In: Alain Madelin, dir., "Aux sources du modèle libéral français", Paris, Perrin, pp139-154
- b. avec Patrick Wajsman, dir., "20 économistes face à la crise", Paris: Odile Jacob, collection Opus
- 2001, Préface, In: Giorgio Bianco, "Elefanti al guinzaglio. Una soluzione di mercato per evitare l’estinzione", (« Des éléphants en laisse. Une solution du marché pour éviter l'extinction »), Leonardo Facco Editore, Treviglio (Bergamo)
Littérature secondaire
- 1979,
- Roland Jouandet-Bernadat, commentaire sur le livre de Henri Lepage, Autogestion et capitalisme. Réponses à l’anti-économique, L'Actualité économique, vol. 55, n° 1, pp111-112
- Branko Horvat, Autogestion : efficacité et théorie néoclassique (traduit de l'anglais par J. Lautman), Revue économique, Vol 30, n°2, pp361-369
- 1982, Israel Kirzner, "Enter the new economists", commentaire du livre de Henri Lepage traduit en anglais Par Sheila Ogilvie, "Tomorrow Capitalism. The Economics of Economic Freedom", Inquiry, September, pp34-35
- 1983, Mark Blaug, commentaire du lvre de Henri Lepage, traduit en anglais par Sheilagh C. Ogilvie, Tomorrow, Capitalism: The Economics of Economic Freedom, Journal of Economic Literature, Vol 21, n°1, Mar., pp82-83
Rapports pour l'Institut de l'entreprise
- Livre blanc sur les distorsions de concurrence public/privé (rédigé avec François Guiraud) (fr)
- Quel libéralisme pour les années qui viennent ? (fr)
- Les nouveaux économistes et le marché politique (fr)
- Les nouveaux économistes : leur apport scientifique et politique (fr)
- Qu'est-ce que les nouveaux économistes ? (fr)
- (fr)
[pdf]L'Autogestion - (fr)
[pdf]Puissance publique et état de Droit (avec Raymond Bloch)
Liens externes
- (fr)Blog d'Henri Lepage
- (fr)Jean-Luc Migué H. Lepage, économiste non conventionnel2003
- (fr)Marc Grunert Entretien avec H. Lepage, 1re partie
- (fr)Entretien avec H. Lepage, 2e partie
- (fr)Critique par Revel de Demain le capitalisme
Articles de H. Lepage
- (fr)H. Lepage Le Choc des paradigmes: capitalismes lockien et hobbesien
- (fr)
[pdf]"Vrais" ou "faux" droits de l'homme - (fr)
[pdf]Droits de l'homme: approches française et américaine - (fr)
[pdf]Crise électrique californienne: non, le coupable n'est pas le marché - (fr)
[pdf]Vache folle et principe de précaution: la fin du règne du Droit - (fr)
[pdf]Les Fondements économiques d'une approche libérale de l'écologie - (fr)Echange avec Drieu Godefridi sur la "Critique de l'Utopie libertarienne""
- (fr)Deuxième échange avec D. Godefridi
- (fr)Faut-il repenser les droits intellectuels dans une société du savoir ?
- (fr)
[pdf]L'Erreur mercantiliste - (fr)Conférence sur le "marché politique"
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