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François Guillaumat

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François Guillaumat
Économiste

Dates Né le 18 juin 1954
Francois Guillaumat.jpg
Tendance École autrichienne
Nationalité France France
Articles internes Autres articles sur François Guillaumat

Citation
Interwikis sur François Guillaumat

François Guillaumat, né le 18 juin 1954, est un économiste français se réclamant de l'école autrichienne. Il est diplômé de l'Essec, de Sciences Po (1980), et docteur en sciences économiques de l'Université de Paris-IX Dauphine.

Biographie

Après une thèse, L'étude des structures industrielles peut-elle être scientifique ? à l'université de Paris-IX Dauphine sous la direction de Pascal Salin, il a enseigné l'économie à la Sorbonne (Paris-V), à l'université de Lille-II et l'université de Paris-IX Dauphine.

Il a écrit de nombreux textes principalement théoriques en économie et en philosophie politique et réalisé des traductions depuis de nombreuses langues (anglais, allemand, espagnol, italien, suédois, serbo-croate et macédonien), parmi lesquelles celles de textes de Murray Rothbard et Hans-Hermann Hoppe.

François Guillaumat est aussi directeur de la collection "Laissez-Faire" aux Éditions des Belles Lettres et directeur éditorial de l'Institut Turgot.

Il est influencé principalement par Ludwig von Mises et Murray Rothbard, et se réclame d'un réalisme aristotélicien proche de celui d'Ayn Rand (dont il réprouve cependant l'athéisme, car lui-même se réclame d'un essentialisme chrétien).

Points de vue

François Guillaumat est un anarcho-capitaliste qui juge que l’État ne peut jamais être justifié, cependant il estime qu'on ne pourra jamais prouver définitivement que l'anarcho-capitalisme est viable à un instant donné (les précédents historiques faisant défaut[1]). L'anarcho-capitalisme est donc moralement justifié (mais peut-être pas viable), alors que l'État est viable à tout instant (même si jamais justifié). Il y a donc pour lui un dualisme difficilement dépassable entre ce qui est (la loi du plus fort qui est le fait de l'État), et ce qui devrait être (le règne du Droit).

Il analyse l'étatisme d'un point de vue à la fois logique (dénonciation de sophismes, vols de concept et motvirus) et économique (pseudo-investissement, contre-investissement, théorie de bitur-camember, illusion fiscale).

Depuis quelques années, il est fortement influencé par le courant néoconservateur américain, et il critique les analyses anti-guerre de la plupart des libertariens. Étant donné que « la politique internationale traite par définition de relations complexes entre bandes de criminels », il est impossible selon lui de ne pas prendre parti, car l'inaction, comme l'action, a des conséquences : l'isolationnisme ne peut constituer « la » politique étrangère libérale. Il soutient plusieurs autres points de vue davantage conservateurs que libéraux : refus de l'immigration, nécessité logique pour un libéral de croire en Dieu, invalidité des serments prêtés par les athées, etc.

Notes et références

  1. Cette affirmation est discutable. L'histoire montre plusieurs exemples de sociétés où la justice n'était pas gérée par un État (Islande, Irlande celtique, Far West, île Smith, Israël — au temps des Juges —, etc.). Voir Anarcho-capitalisme et utopie.

Publications originales en ligne



Traductions économiques et politiques en ligne

Anglais

"The Austrian Critique", The Economist, 11 juin 1983.

Allemand

Hans-Hermann Hoppe, "Die österreichische Schule und ihre Bedeutung für die moderne Wirtschaftswissenschaft", in: Karl-Dieter Grueske, ed., Ludwig von Mises' 'Die Gemeinwirtschaft", Düsseldorf: Verlag Wirtschaft und Finanzen, 1996.

Voir aussi


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