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Claudia R. Williamson

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Claudia R. Williamson
Économiste

Dates
Claudia-williamson.jpg
Tendance Austro-Public Choice
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Claudia R. Williamson

Citation
Interwikis sur Claudia Williamson

Claudia R. Williamson est chercheuse post-doctorale au DRI (Development research Institute : Institut de recherche sur le développement) de l'université de New York et membre de la SDAE (Society for the Development of Austrian Economics) depuis 2010. Elle est également membre du réseau de la faculté "FEE" (Foundation for Economic Education).

Elle a obtenu son premier diplôme universitaire, avec les honneurs de l'université, en 2004 (B.B.A, Marshall University). Elle a poursuivi ses études avec un master en 2006 et elle a achevé son doctorat en économie à l'Université de West Virginia en mai 2008, avec une thèse qui examinait l'importance des institutions informelles, comme la culture, sur le développement économique. Elle a passé les années 2007 et 2008 à l'Université George Mason en élargissant ses recherches sur l'économie politique des institutions des droits de propriété. Avant de rejoindre le DRI, elle a passé l'année 2008 et l'année 2009 en tant que professeur assistante d'économie à l'Appalachian State University.

Les recherches de Claudia R. Williamson portent sur la microéconomie appliquée, l'économie politique du développement, sur l'anarchisme analytique et l'inefficacité des politiques publiques d'aide au développement. Dans un article publié en 2009, elle analyse l'importance relative des institutions privées face aux institutions publiques pour jauger du développement économique dans un ordre social.

Critique de l'approche de Hernando de Soto

En partant de l'analyse de Hernando de Soto sur l'économie informelle et des Droits de propriété manquant dans ce secteur, Claudia R. Williamson a examiné empiriquement, en 2006, avec sa collègue Carrie B. Kerekes, l'importance des droits de propriété formels (de jure) par rapport aux droits de propriété informels (de facto). Elles en concluent que la codification des institutions informelles n'est pas strictement nécessaire pour stimuler le développement économique. Car les institutions informelles précédent les institutions formelles. Historiquement, les institutions informelles ont tendance à devenir formalisées au fil du temps. Mais, les institutions informelles peuvent conserver leur contenu tacites et sont capables de produire du Droit et de sécuriser les Droits de propriété comme les normes sociales, les valeurs, les traditions locales et la culture qui influent sur les droits de propriété.

Toujours avec Carrie B. Kerekes, en 2010, leur article examine la performance et le processus de délivrance de titres fonciers par l'Etat dans les régions rurales du Pérou. Leurs résultats suggèrent que des titres fonciers, ne réalisent pas d'avantages liés à la propriété sécurisée, comme par exemple, un meilleur accès au crédit financier. Elles constatent également que les individus préfèrent les méthodes privées d'application pour garantir et sécuriser la propriété privée plutôt que des moyens publics. Elles suggèrent donc que les titres fonciers garantis par l'Etat ne sont pas toujours un canal par lequel les pays peuvent atteindre une sécurité de leurs droits de propriété.

Publications

  • 2006, avec Carrie B. Kerekes, “Is Codification of Informal Property Institutions Necessary for Economic Development?”, Journal for the New Europe, 3(2), pp27-57
  • 2008, avec Carrie B. Kerekes, "Unveiling de Soto’s Mystery: Property Rights, Capital Formation, and Economic Development", Journal of Institutional Economics, Vol 4, n°3
  • 2011,
    • a. avec R. Mathers, "Cultural Context: Explaining the Productivity of Capitalism", Kyklos, 64(2), pp231-252
    • b. avec Carrie B. Kerekes, "Securing Private Property: Formal versus Informal Institutions", Journal of Law and Economics, 54(3), pp537-572
    • c. avec R. Mathers, "Economic Freedom, Culture and Growth", Public Choice, 148(3-4), pp313-335
    • d. "Civilizing Society", Journal of Private Enterprise, Vol 27, n°1, Fall, pp99–120
  • 2012,
    • a. avec Christopher J. Coyne, "Trade openness and cultural creative destruction", Journal of Entrepreneurship and Public Policy, Vol 1, n°1, pp22-49
    • b. avec Matt E. Ryan, Peter Leeson, "Think Tanks", Journal of Comparative Economics, 40(1), pp62-77
  • 2018, avec Lauren R. Heller, Ryan Murphy, Robert Lawson, "Is Human Trafficking the Dark Side of Economic Freedom?", Defence and Peace Economics, Vol 29, n°4, pp355-382
  • 2019, avec Nabamita Dutta, dir., "Lessons on Foreign Aid and Economic Development", New York: Palgrave Macmillan