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Hugo Chávez

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Hugo Chávez
Homme politique

Dates Né le 28 juillet 1954
Chavez World Social Forum 2005.jpg
Tendance Antilibéral populiste
Nationalité Venezuela Vénézuela
Articles internes Autres articles sur Hugo Chávez

Citation « Nous sommes à un moment existentiel de la vie vénézuélienne. Nous avançons vers le socialisme, et rien ni personne ne pourra l'empêcher. » (2007)
Interwikis sur Hugo Chávez

Hugo Chávez, de son nom complet Hugo Rafael Chávez Frías, né le 28 juillet 1954 à Sabaneta (Venezuela), mort le 5 mars 2013 à Caracas, est un ancien officier putschiste et le président du Venezuela du 2 février 1999 jusqu'à sa mort. Chantre d'un « socialisme du XXIe siècle », il a mené des politiques socialisantes ayant affaibli l'économie du pays, et pris de très nombreuses mesures mettant gravement en cause les libertés les plus essentielles des citoyens : liberté de la presse bafouée, interdiction arbitraire de participer aux élections, exil des opposants, etc.

S'appuyant sur les revenus du pétrole, il mène une diplomatie très agressive, fondée sur l'alliance avec la Russie, l'Iran ou la Bolivie, et dont le trait caractéristique est un anti-américanisme permanent. Les États-Unis, érigés par Chavez en ennemi à abattre, sont accusés de tous les complots possibles et inimaginables.

Carrière politique

Avant la présidence

Après un séjour à l'Académie militaire du Venezuela qu'il quitte avec le diplôme de Sciences et Arts militaires, il étudie également la science politique à Caracas en 1989-1990, où il obtient sa maîtrise. En 1983, il crée avec notamment Raúl Isaías Baduel, au sein de l'armée, le Movimiento Bolivariano Revolucionario 200 (Mouvement révolutionnaire bolivarien 200, MBR-200) d'orientation socialiste. Ce mouvement, dont il est à la tête, tentera deux coups d'État dont le premier lui vaudra d'être incarcéré jusqu'en 1994[1], libéré par Rafael Caldera, qui en avait fait une de ses promesses politiques.

Première élection à la tête du Venezuela (1998)

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Une fois libéré, Chávez crée un parti politique, le « Movimiento Quinta República, MVR » (Mouvement cinquième république), version civile du MBR-200. En 1998, celui que le slogan de campagne proclame « fléau de l'oligarchie et héros des pauvres », emmène la coalition de partis de gauche à 34 % des sièges du Congrès national lors des élections législatives. Quelque temps après, Chávez sort victorieux de l’élection présidentielle de 1998 avec 56 % des voix.

Le 2 février 1999, Chávez prête serment sur la constitution de 1961 qu'il qualifie de moribonde, et qu'un référendum dont il est à l'initiative (80 % des 40 % de votants pour le oui) achève deux mois plus tard : une nouvelle Assemblée constituante est chargée de rédiger la nouvelle, assortie d'une promesse d'élection générale (intégrant le poste de président). Le 7 août 1999, cette Assemblée constituée de 131 membres - la plupart sans aucune expérience politique -, voit le jour, et a trois mois pour rédiger cette constitution. Soumise à référendum en fin d'année, elle est approuvée à 71,4 % des voix (taux de participation de 55 %), et entérine, entre autres, les changements suivants : changement de nom du pays en « République bolivarienne du Venezuela », établissement d'un système monocaméral, mandat du président passant de 5 ans à 6 ans, avec possibilité d'une réélection. Première tentative pour faciliter sa réélection : la constitution antérieure permettait la réélection du président, mais seulement après une période d'au moins 10 ans.

Première réélection (2000)

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Les élections générales promises par Chávez ont lieu le 30 juillet 2000 : Chávez est réélu président avec 59,5 % des voix, et le MVR remporte 76 des 165 sièges de l'Assemblée nationale, ainsi que les gouvernements de 12 des 23 États (régions administratives) du pays.

À la suite des attentats du 11 septembre 2001, le cours du pétrole brut s'effondre, ce qui provoque une crise économique au Venezuela, troisième exportateur mondial. Faute de moyens financiers, le gouvernement est aux prises avec une grève générale en protestation des mesures économiques et sociales d'Hugo Chávez. Cette grève paralyse le pays pendant plus de 12 heures tandis que des milliers de partisans du gouvernement se réunissent à Caracas, afin de soutenir le président. La polarisation du pays atteint son paroxysme.

Durant l'année 2002, malgré un appel à sa démission formulé par trois officiers, des soulèvements réprimés par les armes, et un coup d'État dirigé par Pedro Carmona, président de la chambre de commerce du Venezuela, Hugo Chávez reste en place. Le coup d'État avorté n'aura aucune influence immédiate mais servira de prétexte au durcissement du régime, de plus en plus autoritaire.

En 2004, dans un climat très tendu où le Conseil National Electoral (CNE) essaye de faire avorter une procédure de révocation prévue par la nouvelle constitution, un nouveau vote à la régularité douteuse confirme Chávez au pouvoir, le renforçant et l'incitant à outrepasser la constitution pour envisager un mandat à vie.

Seconde réélection (2006), réforme institutionnelle et élections régionales

Le 3 décembre 2006, Chávez gagne l'élection présidentielle avec près de 63 % des voix. Après huit années de règne, la dictature se met en place : suppression du nombre limite de mandats, inscription du socialisme dans la Constitution qui remet en cause le pluralisme politique[2]. Lorsque l'état d'urgence est proclamé, la liberté de la presse est suspendue, ainsi que les normes de la justice[2], mesures d'exception pour la liberté de la presse ou la liberté d'expression en général, et état d'urgence qui rendent effectifs les pleins pouvoirs d'un dictateur ne gouvernant plus que par décrets.

Les manifestations étudiantes demandant le report du référendum populaire prévu le 2 décembre sont dispersées de « façon musclée » le 2 novembre[3][4]. L'ancien chef des armées du pays, le général Raul Baduel, héros chaviste pour avoir permis le retour au pouvoir de Chávez, a qualifié la réforme de « coup d'État » en novembre 2007. Il avait déjà dénoncé en juillet 2007 à propos de cette réforme : « l'orthodoxie marxiste, qui considère la démocratie [..] comme un simple instrument de la domination bourgeoise »[5].

La population conteste ces mesures qui donneraient tous les pouvoirs à Chavez et, en particulier, un important mouvement étudiant prend forme. Yon Goicoechea en prend la tête et organise des manifestations qui rassembleront pacifiquement des centaines de milliers de personnes. Finalement, les opposants à Chavez gagnent leur combat pour la défense des libertés, quand le référendum devant avaliser ces réformes est rejeté par la population. Sous la pression de l'armée, Chavez doit accepter le résultat des urnes et reconnaître sa défaite. Cependant, il a fait passer par la suite une partie importante de ces mesures en profitant des pleins pouvoirs dont il disposait.

Les élections régionales qui suivent confirment les réticences de plus en plus grandes de la population à confier ses prérogatives à un leader populiste. La capitale du pays a été gagnée par l'opposition, de même que les trois principaux États en termes de population, Zulia, Miranda and Carabobo. L'avance du parti chaviste s'est fortement réduite, malgré les interdictions de participer faites à 300 candidats d'opposition et la campagne des médias publics en faveur des candidats chavistes[6]. L'achat de votes a également été monnaie courante selon des témoignages convergents. Dans la seule municipalité de Sucre, 10 millions de dollars en cash ont été distribués aux électeurs par les autorités chavistes, dans d'autres communes il s'agissait de matelas, de téléphones portables, de réservoirs d'eau, etc. Pour le politologue Alfredo Keller, c'est un tiers de l'électorat chaviste qui a ainsi été acheté[7].

Malgré le rejet de la Constitution et le recul marqué de ses partisans, Chavez a de nouveau évoqué la possibilité d'une réélection sans limite de mandats. Refusant d'en prendre l'initiative, il a cependant déclaré que si on lui proposait « spontanément », il accepterait probablement[6]. « Spontanément », le parti de Chavez a donc lancé la réforme à l'Assemblée.

Politique intérieure

La politique intérieure d'Hugo Chavez a été guidée par la volonté de mettre en place un « socialisme du XXIe siècle ». Ces expérimentations socialistes ont débouché sur la crise économique et la détérioration de la situation des plus pauvres. Ainsi, a été lancée une nationalisation des terres, avant leur redistribution à des coopératives paysannes, alors que la terre n'était plus un problème depuis les années 1960. Les résultats n'ont pas du tout été concluants et les importations alimentaires du pays ont très fortement augmenté, fragilisant les plus démunis dans un contexte de prix des denrées alimentaires en forte hausse[8].

La nationalisation de pans entiers de l'économie du pays s'est accélérée à partir de 2006 : la nationalisation de la troisième banque en juillet 2008 a suivi celle des télécoms, de l'électricité, du pétrole, de la production de lait ou de ciment ainsi que, entre autres, des aciéries. Sur les 6,5 millions d'habitants ayant un emploi déclaré, 2 millions sont salariés de l'État[9].

Conséquence de ces mesures, la période 1998-2002 a été marquée par la récession, le PIB décroissant sur la période d'1,9 %[10]. Cependant, le régime a été sauvé par l'envolée des cours du baril de pétrole, qui a fourni une manne inespérée : la croissance économique a été tirée par la hausse des cours du pétrole[11] et la croissance a atteint 9 % en 2006. Le pétrole représente en 2007 90 % des exportations du pays[12] et 50 % des recettes du gouvernement[13].

En 2007, l'inflation a atteint 22,5 %, soit le double de l'objectif gouvernemental, contre une estimation de 5 % par le Fonds monétaire international pour les économies émergentes[11]. En 2008, il dépasse les 30 %[9], ce qui en fait le taux le plus haut de toute l'Amérique latine. Le taux de chômage était estimé pour 2006 à 8,9 %[12].

Le système de rationnement mis en place via le programme MERCAL a débouché sur la pénurie de certains produits aux prix imposés par l'État en dessous de ceux du marché[14],[15]. Fédécameras, l'organisation patronale vénézuélienne, y voit « le signe avant-coureur des pénuries d'une économie planifiée à la soviétique »[14]. Cela a débouché en 2007 sur une grave situation de pénurie de produits de base. En réponse, le gouvernement Chávez a mis en place un programme d'échange « Pétrole contre nourriture » avec ses voisins sud-américains. Cherchant un bouc émissaire, Chavez a, comme les Soviétiques à propos des koulaks, accusé Nestlé ou Parmalat d'être responsables des conséquences de ses mesures...

La criminalité sous les présidences Chavez a également très fortement augmenté, faisant du pays le deuxième pays le plus violent au monde avec 48 assassinats pour 100 000 habitants. À Caracas, on atteint le chiffre de 130 assassinats pour 100 000 habitants. La Colombie voisine, malgré le trafic de drogue et le terrorisme des FARCs, a un taux inférieur de 40. Le taux a triplé depuis l'arrivée au pouvoir d'Hugo Chavez[16].

Alors que la situation économique mondiale se dégrade, le gaspillage des ressources orchestré par le népotisme et la corruption de Chavez laisse le pays dans une situation délicate. Comme le résume le journaliste de centre gauche Teodoro Petkoff, « les conséquences de dix ans de gaspillage, de conflits permanents et de corruption sont en train de se matérialiser »[6].

Politique étrangère

Antiaméricanisme

Soutien au terrorisme

Soutien au terrorisme communiste

Hugo Chavez a entretenu des liens durables avec le groupe terroriste colombien des FARC. Ce dernier lui a donné 100 millions d'euros alors qu'il était emprisonné après son coup d'État raté. Selon les documents présents dans un ordinateur saisi en mars 2008 par les forces colombiennes, et authentifiés par Interpol, Chavez a versé 197 millions d'euros aux FARC, soutenant directement le terrorisme. Ces documents ont également confirmé la présence d'instructeurs militaires vénézuéliens parmi les terroristes.

Relations avec l'Iran, la Russie ou la Corée du Nord

Tout à sa lutte contre l'ennemi juré américain, Hugo Chavez s'est allié aux pires dictatures, comme la Corée du Nord ou l'Iran. Il s'est affiché avec Mahmoud Ahmadinejad, le président de la République Islamique d'Iran et a soutenu le droit du pays à accéder au nucléaire militaire, à rebours de la position de toutes les grandes démocraties. De même, prêt à soutenir la Russie tant qu'elle s'oppose aux États-Unis, il a approuvé l'invasion russe en Géorgie et invité les forces navales russes à manœuvrer dans les eaux vénézuéliennes. En contrepartie, la vénézuélienne María Gabriela Isler a été nommée Miss Univers à Moscou en 2013.[1], et a déclaré, à propos des Miss vénézuéliennes, qu'elles sont des soldates en talon aiguille [2].

Un dictateur puissant

Droits de l'Homme

La politique menée par Chavez a favorisé l'affaiblissement systématique des institutions garantissant les droits de l'Homme. C'est par exemple ce qu'a souligné le rapport de l'ONG Human Rights Watch, une organisation respectée pour son sérieux et son impartialité. Les auteurs écrivent en particulier que le président vénézuelien a « affaibli les institutions démocratiques et les droits de l'Homme ». Ainsi, l'indépendance de la justice est sévèrement mise à mal, au profit d'une mise sous tutelle de l'exécutif, tandis que la Cour suprême est passée elle aussi sous le contrôle direct du président. Parmi les autres nombreuses atteintes aux libertés individuelles, José Miguel Vivanco et son adjoint Daniel Wilkinson dénoncent les « politiques discriminatoires qui ont limité l'exercice de la liberté d'expression ou le droit à la liberté syndicale ».

Les auteurs de ce rapport qui s'étaient rendus au Venezuela pour en faire la présentation ont été arrêtés quelques heures après par la police, empêchés de prendre contact avec leur ambassade et expulsés sans le moindre motif valable...[17] Comme HRW l'a souligné ultérieurement, aucun régime sud-américain n'avait jamais été jusque là.

La liberté de la presse

Corruption et népotisme

Avec l'arrivée de Hugo Chavez au pouvoir, les statistiques officielles et les comptes publics sont dans le brouillard, tandis que les indicateurs de corruption explosent. « Le Venezuela se trouvait parmi les pays les plus corrompus d'Amérique latine, au même titre que le Paraguay, le Nicaragua ou le Panama, rappelle Mercedes de Freitas, directrice de l'organisation non gouvernementale Transparencia Venezuela. Désormais, le baromètre de la corruption de Transparency International le situe au sommet du classement régional, juste après Haïti.» « La corruption atteint des niveaux sans précédent », renchérit l'ancien parlementaire Felipe Mujica.[3]

Antisémitisme et théorie du complot

Notes et références

  1. C'est pendant son séjour carcéral que Chávez fait la connaissance de l'idéologue argentin négationniste Norberto Ceresole, qui fera partie de son entourage jusqu'en 1999 et sera finalement contraint de quitter le Venezuela au terme d'une importante polémique. Cf. Alberto Barrera Tyszka & Cristina Marcano, « Chávez, el regreso de los caudillos », Letras libres, mars 2005 et Alberto Garrido, « Ceresole, la periodista y los Carapintadas » in Chávez Con Uniforme,
  2. 2,0 et 2,1 Gerardo Reyes, « Le socialisme érigé en doctrine d'État », dans Nuevo Herald, article repris dans Courrier international n°887, 31-10 au 07-11-2007, p.21
  3. Dispersion musclée d'une manifestation anti-Chavez à Caracas, Edicom, 2 novembre 2007
  4. Vidéo des événements sur le site du journal Le Monde
  5. L'ex-chef des armées vénézuéliennes critique Hugo Chavez, Le Monde, 7 novembre 2007
  6. 6,0 6,1 et 6,2 "Checked, but not halted", The Economist, 27 novembre 2008, [lire en ligne]
  7. "Chavez accused of paying for votes", Kansascity.com
  8. (en)"Violently, Venezuela redistributes its land", International Herald Tribune, 18 mai 2007
  9. 9,0 et 9,1 "The autocrat of Caracas", The Economist, 9 août 2008, p.47, [lire en ligne]
  10. (en)Fact Sheet de The Economist sur le Venezuela, 2003
  11. 11,0 et 11,1 (en)Chavez slows to a trot, The Economist, [lire en ligne]
  12. 12,0 et 12,1 (en)Fact-sheet de The Economist sur le Venezuela, 2008
  13. (en)CIA World Factbook Venezuela
  14. 14,0 et 14,1 L'économie dirigée rend le prix du lait plus cher à Caracas, La Croix, 21 novembre 2007
  15. "Slum Lord", Alvaro Vargas Llosa, The New Republic, 22 janvier 2008, [lire en ligne]
  16. "Death in Venezuela: Deadly massage", The Economist, [lire en ligne]
  17. « M. Chavez expulse les délégués de Human Rights Watch », Le Monde, 21 septembre 2008, [lire en ligne]

Littérature secondaire

  • 2008, Hugo J. Faria, "Hugo Chavez Against the Backdrop of Venezuelan Economic and Political History", The Independent Review, Vol 12, n°4, pp519–535

Articles connexes

Citations

  • Hugo Chavez a ruiné son pays, ce qui, pour un pays producteur de pétrole n’est pas une mince prouesse. Il a acheté des millions d’électeurs pour une bouchée de pain, et ce sont ces mêmes électeurs qui le pleurent aujourd’hui : un chien servile et soumis craint toujours de voir le maître qui remplit son écuelle disparaître. Il a muselé les médias, déformant ainsi l'information transmise aux Vénézueliens. Il a confisqué au profit de l’État, et à son profit (la fortune qu’il laisse est colossale) des centaines d’entreprises, ce qui a fait fuir tous les investisseurs éventuels et conduit ceux qui ont pu sauver un peu d’argent à le placer à Miami. Sur le modèle cubain de son ami Fidel Castro, il a installé des sortes de Comité de défense de la révolution, chargés de la délation dans tous les quartiers et dans tous les immeubles. (Guy Millière, Chavez : une crapule criminelle crève, 07/03/2013)
  • Dès 2001, Hugo Chavez a émis un décret d’expropriation des propriétaires privés, puis dès 2005 il a décidé de nationaliser des centaines d’entreprises, des magasins comme des sous-traitants agricoles. Les nationalisations et les contrôles de prix n’ont pas été employés au service d’une politique économique précise, mais, symbole de ce « socialisme du XXIe siècle », pour « punir le secteur privé ». Un socialisme revanchard. Aujourd’hui, le PIB par habitant n’est plus que la moitié de celui de 2012 et l’hyperinflation produit un désastre inimaginable. (Emmanuel Garessus, 04/03/2019)

Liens externes

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