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Fritz Machlup

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Fritz Machlup
Économiste

Dates 1902 - 1983
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Tendance École autrichienne
Nationalité Autriche Autriche
Articles internes Autres articles sur Fritz Machlup

Citation
Interwikis sur Fritz Machulp

Fritz Machlup (15 décembre 1902 - 20 janvier 1983) est un économiste autrichien (dans les deux sens du terme), très influent dans le développement des sciences économiques en contribuant à presque tous ses domaines et en apportant d'importantes clarifications en méthodologie, théorie, et politique. Le comité d'attribution des Prix Nobel a cité plusieurs fois son nom bien qu'il ne l'ait jamais reçu.

Biographie

Fritz Machlup entra à l'université de Vienne en 1920, où il reçut l'enseignement de Friedrich von Wieser et de Ludwig von Mises, qui fut son directeur de thèse, validée en 1923 et publiée en 1925 sous le titre: Die Goldkernwahrung. (The Gold Exchange Standard)

Machlup s'investit dans l'association autrichienne des producteurs de carton (Austrian cardboard-manufacturing firm) (son père était entrepreneur dans ce secteur) en 1922, et aida à la création d'un équivalent en Hongrie en 1923. En 1927, il devint membre du cartel du carton autrichien (Austrian cardboard cartel). Machlup fut aussi trésorier puis secrétaire du séminaire interdisciplinaire de la société d'économie autrichienne (Austrian Economic Society), tout en participant, comme Friedrich Hayek, Oskar Morgenstern et d'autres, aux séminaires informels de Ludwig von Mises.

En tant qu'universitaire basé en Autriche, Machlup publia un ouvrage en 1927 sur l'adoption du Gold Exchange Standard en Europe, deux importants articles sur les effets de la réparation de guerre allemande, et un important livre sur la Bourse (stock market) et la formation de capital, en 1931. En tant qu'autrichien témoin du glissement mondial dans la dépression, Machlup a écrit quelques 150 articles de journaux défendant les politiques économiques libérales.

En 1933, Machlup accepta une bourse Rockefeller qui le mena à Columbia, Harvard, Chicago, et l'université de Stanford, le mettant en contact avec les plus importants économistes américains. Il fut professeur à l'université de Buffalo (1935-1947) et enseigna en tant que visiting professor à l'université de Cornell (1937-8), à la Northwestern University (1939), à Berkeley, Californie (1939), à l'université du Michigan (1941), ainsi que pour deux sessions à Harvard (1936 et 1938-39) et deux autres à Stanford (1940 et 1947). Durant la guerre (son « effort de guerre » personnel), Machlup tint le poste de consultant spécial au département américain du Travail (1942-43), puis au Bureau de la propriété étrangère (Office of Alien Property) alors qu'il était à l'American University (1943-46). C'est pendant cette période qu'il écrivit sur de nombreux sujets, dont des articles majeurs sur l'offre et la demande et le commerce international, ainsi qu'un livre influent qui expose les limites des approches keynésiennes du commerce international et du revenu national. En 1946, Machlup s'attaqua, entre autres questions méthodologiques, au problème de l'utilisation de questionnaires dans les recherches empiriques.

En 1947, Machlup devint professeur d'économie politique à la la Johns Hopkins University. The basing-point system[1] (1949), qui fut publié à la suite de la décision de la Court Suprême en défaveur de ce principe, fut un tour-de-force qui renforça le crédit du véto du président Truman, empêchant toute future tentative de légaliser la pratique. Son travail dans l'organisation industrielle continua avec deux livres publiés en 1952, année où il établit la primauté de la théorie sur les données factuelles et démontra que l'approche économique soi-disant « purement factuelle » contient en fait une théorie sous-jacente non explicitée, impensée (undisclosed theory). Il fut encore visiting professor à l'université de Columbia (1948), à Los Angeles (1949), Kyoto et Doshisha Universities au Japon (1955), ainsi qu'à la Ford Foundation Research. (1957-58).

Il entama ses investigations en théorie de la connaissance (knowledge) en 1950, dirigeant la publication de The Economic Review of the Patent System (1958), d'importants articles dans le domaine en 1958 et 1960, The Production and Distribution of Knowledge in the United States (1962), puis Education and Economic Growth (1970). Il publia les trois volumes de Information through the Printed Word: The Dissemination of Scholarly, Scientific, and Intellectual Knowledge (1978) et les trois premiers volumes (1980, 1982, 1983) d'un projet de dix volumes, nommé Knowledge: Its Creation, Distribution, and Economic Significance.

Fritz Machlup fut directeur du département (section) de finance internationale à l'université de Princeton de 1960 à 1971. Il fut visiting professor à la City University de New York (1963-64), l'université de New York (1969-71), université d'Osaka (1970), université de Melbourne (1970), et fut consultant du Trésor américain (1965-77). Ayant travaillé sur l'économie monétaire internationale tout au long des années 50, il fournit une évaluation exhaustive (comprehensive asssessment) pour expliquer l'apparition de problèmes monétaires internationaux au début des années 60. En 1963, il constitua une organisation d'universitaires, le Bellagio Group, ayant pour tâche d'étudier ce problème, de développer un consensus academique, et de proposer des solutions pratiques. Son succès dans cette entreprise attira l'attention des gouvernements et des dirigeants des banques centrales (central bankers) qui aboutit à la publication de nombreux ouvrages et articles sur la crise internationale des devises et ses solutions. Robert Triffin le surnomma « l'intellectuel incontesté, leader et mentor de nos vains efforts pour réformer un système monétaire international en déperdition ». Ironiquement, son abandon du principe traditionnel de l'étalon-or, l'éloigna temporairement de son mentor, Ludwig von Mises, alors que, au temps où Mises cherchait un éditeur pour son Action humaine (1949), Machlup était intervenu en sa faveur à la Yale University Press et avait été décisif pour la mise au monde de ce sommet de l'école autrichienne.

En 1971, Machlup vint très régulièrement à l'université de New York. Il publia Optimum Social Welfare and Productivity avec Jan Tinbergen, Abram Bergson, et Oskar Morgenstern en 1972. Pendant qu'il continuait son immense projet d'étude du système monétaire international et sur l'économie du savoir (The economics of knowledge), il publia A History of Thought on Economic Integration (1977) et Methodology of Economics and Other Social Sciences (1978). Il s'éteint à Princeton, New Jersey juste après avoir terminé le troisième volume de Knowledge.

En plus de ses fonctions à la société d'économie autrichienne (Austrian Economic Society), Machlup fut président de la Southern Economic Association (1960), vice-président (1956) puis président (1966) de l'American Economic Association, et enfin président de l'International Economic Association (1971-74). Il fut aussi un membre actif de l'American Association of University Professors, dont il fut le président de 1962 à 1964.

Pensée

Théorie de la connaissance

L'interrogation de Machlup porte sur le rôle et l'influence économique de la connaissance.

Il fournit une classification de cinq types majeurs de connaissance :

  • 1) La connaissance pratique : centre d'intérêt professionnel, connaissance centrale et instrumentale car elle nous permet de nous débrouiller dans le cadre de notre travail.
  • 2) La connaissance intellectuelle répond à notre curiosité épistémique.
  • 3) La connaissance de petit bavardage et de passe-temps : curiosité non-intellectuelle, pour nos loisirs et notre stimulation émotionnelle et de notre besoin de distraction.
  • 4) La connaissance spirituelle, reliée à nos croyances religieuses.
  • 5) La connaissance non désirée, apprise en dehors de notre champ d'intérêt habituel, généralement par accident et que l'on retient sans trop faire d'effort. Par exemple, le concept de sérendipité en fait partie.

Chaque type de connaissance a un effet sur chacun d'entre-nous en fonction de l'utilisation que nous comptons en faire. Certains d'entre-nous préfèrent certaines connaissances à d'autres parce qu'ils les estiment plus importantes dans leurs vies privées et professionnelles. Cependant, pour l'économiste qui analyse les actions des individus dans une société, il n'y a pas de hiérarchie entre ces connaissances. Les individus accumulent un ensemble de connaissances dans les différentes catégories. Ils les utilisent en fonction de la perception qu'ils en ont de l'adéquation de ces connaissances avec l'action qu'ils doivent entreprendre.

Le débat Machlup-Lester

Au sortir de la guerre de 1945, un certain nombre d'économistes sont venus critiquer la théorie marginaliste de la firme sur le principe du réalisme, et, en premier lieu, en critiquant l'hypothèse de la maximisation du profit par les dirigeants. Parmi ces économistes, Richard A. Lester fut le plus actif[2]. Plus qu'une attaque contre le marginalisme, il s'agissait d'une remise en question méthodologique de l'instrumentalisme utilisé par l'école néoclassique qui souhaitait contrer la règlementation publique du salaire minimum[3]. Richard Lester s'appuie sur des études empiriques pour montrer que les hypothèses comportementales marginalistes sont contraires à celles de la théorie béhavioriste[4] naissante. Par conséquent, étayé, par la théorie managériale [5] de la firme, il ébranle la théorie libérale néoclassique du marché et des prix. Ces théories font apparaître, soi-disant, un fort degré d'irrationalité dans la structure du salaire et dans les politiques salariales des entreprises qui dépendent de la générosité des dirigeants ou de l'histoire des relations syndicales au sein de l'entreprise, dans une région ou au sein d'une industrie.

Richard Lester (1946) fut intrigué par les conséquences d'un changement dans l'écart de salaire entre les régions du Nord et du Sud aux États-Unis. L'emploi dans certaines industries avait augmenté davantage dans le Sud que dans le Nord alors qu'un salaire minimum avait été établi dans la région du sud vers 1940. Cette décision politique aurait due modifier défavorablement les coûts relatifs de la main-d'œuvre. Le paradoxe était inexplicable.

À l'aide d'un enquête par questionnaire, Richard Lester a constaté que les réactions les plus fréquentes des entreprises à des coûts relatifs accrus étaient, dans cet ordre, de

(1) accroître l'efficacité de la production,
(2) mettre en œuvre des dispositifs économisant du travail,
(3) faire des efforts de vente accrus
(4) Modifier le prix ou la qualité des produits,
(5) réduire la production et l'emploi.

Richard Lester fut frappé par le fait que l'ajustement (5), qui est l'ajustement concurrentiel par excellence, soit lister en dernier. Les ajustements (3) et (4), prévus par les modèles de concurrence imparfaite ou monopolistiques font guère mieux. Richard Lester conclut qu'il existait des opportunités de profit inexploités avant le changement de coût relatif. Mais que, malgré tout la théorie marginaliste était ébranlée par sa découverte.

Principalement, Richard Lester critique la théorie néoclassique en lui reprochant d'évaluer, de façon inexacte, la structure des coûts dans les entreprises. De ce fait, elle néglige les cas où les coûts moyens de la production ne baissent pas alors que la production augmente. Cette importante erreur est aggravée lorsque les théoriciens néo-classiques insistent sur une conception erronée de la structure et de la dynamique du marché du travail. Les facteurs de production et les facteurs du travail ne sont pas aussi mobiles que ne laisse penser la théorie néo-classique. De plus, il n'existe pas une égalité approximative du pouvoir de négociation sur les salaires entre l'offre et la demande.

Richard lester reproche à la théorie néoclassique des salaires et à la théorie des changements de salaires comme étant très mécanistes, puisque les concepts utilisés pour le marché du travail sont similaires à ceux des marchandises. La théorie des salaires néoclassique est considérée simplement comme une partie de la théorie des prix. Aucune place n'est accordée pour analyser la différence des salaires accordés par les différents employeurs et son implication sur le niveau de l'emploi. L'absence d'une théorie du comportement humain dans les entreprises et sur le marché du travail aboutit à négliger l'importance des travailleurs et de leurs réactions face au paiements des salaires, ainsi que la réponse des managers suite à un changement des salaires et de la présence syndicale.

Concluant que le modèle « marginaliste » est erroné, les théoriciens libéraux qui défendent la liberté du marché du travail, sur ces principes, entrent dans une logique fallacieuse. Leurs hypothèses irréalistes ne peuvent pas éviter de contrarier les arguments d'une règlementation du marché du travail. Ils ne peuvent plus prétendre qu'une augmentation du salaire minimum conduit à l'augmentation du chômage, notamment pour les travailleurs qui ont un niveau faible de salaire.

Fritz Machlup vint à la rescousse du marginalisme, utilisant des arguments, repris plus tard par Milton Friedman dans ses positions méthodologiques positivistes[6]. La première réponse de Fritz Machlup fut de jeter des doutes sur les données de l'enquête par questionnaire en général au motif que les questionnaires conduisent à des échantillons non représentatifs, à une manipulation des réponses pas toujours évidentes et à des conclusions sur l'interprétation qui sont sémantiquement ambiguës. Ensuite, il a soutenu que les données montrent que le modèle de la maximisation des profits à court terme sous une concurrence parfaite était insuffisant selon la référence théorique, mais que pratiquement tout autre modèle dans la trousse à outils marginaliste peut être réconcilié avec les données trouvées. Autrement dit, Fritz Machlup propose que l'économiste accepte l'idée, qu'en matière de gestion, les entrepreneurs, les salariés et les autres acteurs économiques ne connaissent pas les coûts marginaux ou le profit économique avec précision. Et, s'ils ne peuvent pas maximiser en permanence ces variables, donc le profit, l'économiste doit admettre que ces acteurs adoptent malgré tout des comportements qui s'apparentent à la maximisation du profit, comme l'entendent les manuels scolaires.

La force de Fritz Machlup fut d'arrêter ainsi la controverse. Sur le plan epistémologique, tous les économistes savent que les hypothèses de comportement dans la théorie marginaliste de la firme ne sont pas conformes à la réalité. Mais, pour une grande partie, des économistes, des données empiriques ne peuvent contredire la théorie dans la mesure où celles-ci peuvent se satisfaire soit de comprendre la réalité, soit d'effectuer des prévisions. L'entreprise dans la théorie marginaliste est un instrument d'étude de la réalité sans en être une description de cette dernière. par conséquent, elle a un contenu irréductible qui transcende la référence au seul système capitaliste.

Notes et références

  1. Pricing method under which prices are quoted to include transportation from one (or more) given point(s) [= single or multiple basing point system] regardless of the location from which actual shipment is made. Pricing based on distances between designated basing points and customers regardless of where the actual origin of the product might be.
  2. Parmi les articles en référence :
    • Richard A. Lester, 1946, "Shortcomings of Marginal Analysis for Wage-Employment Problems", American Economic Review, Vol 36, mars, pp62-82
    • Richard A. Lester, 1947, "Marginalism, Minimum Wages, and Labor Markets, American Economic Review", Vol 37, mars, pp135-148
    • Fred H. Blum, 1947, "Marginalism and Economic Policy: A Comment", American Economic Review, Vol 37, n°4, septembre, pp645-652
    • Fritz Machlup, 1946, "Marginal Analysis and Empirical Research", American Economic Review, Vol 36, n°4, septembre, pp519-554
    • Fritz Machlup, 1947, "Rejoinder to an Antimarginalist", American Economic Review, Vol 37, n°1, mars, pp148-154
    • Henry M. Oliver, 1947, "Marginal Theory and Business Behavior", American Economic Review, Vol 37, n°3, juin, pp375-383
    • George Stigler, 1947, "Professor Lester and the Marginalists", American Economic Review, Vol 37, mars, pp154-157
  3. Robert E. Prasch, 2007, Professor Lester and the Neoclassicals: The 'Marginalist Controversy' and the Postwar Academic Debate Over Minimum Wage Legislation: 1945-1950, Journal of Economic Issues, Sept
  4. La théorie béhavioriste de la firme conteste l'hypothèse de la rationalité des agents économiques tels que l'homo-oeconomicus la présente
  5. La théorie managériale de la firme rejette l'hypothèse que le seul objectif de l'enrteprise soit centrée sur la maximisation du profit. Ses premiers représentants furent Adolph Berle et Gardiner C. Means, 1932, The Modern Corporation and Private Property, New York: Harcourt, Brace & World
  6. Milton Friedman, 1953, The Methodology of Positive Economics, In: Essays in Positive Economics. Chicago, IL: University of Chicago Press

Publications

Pour une liste détaillée des œuvres de Fritz Machlup, voir Fritz Machlup (bibliographie)

Littérature secondaire

  • 1946, Paul Haensel, commentaire du livre de Paul T. Homan et Fritz machlup, dir., "Financing American Prosperity", New York: The Twentieth Century Fund, The ANNALS of the American Academy of Political and Social Science, January, vol 243, n°1, pp151-152
  • 1949, Henry William Spiegel, commentaire du livre de Fritz Machlup, "The basic-Point System, Annals of the American Academy of Political and Social Science, Juillet, p171
  • 1956, Terence W. Hutchison, Professor Machlup on Verification in Economics, Southern Economic Journal, Vol 22, avril, pp476-483
  • 1964,
    • Don Gordon, Commentaire du livre de Fritz Machlup, Essays on Economics Semantics, Journal of Political Economy, 72, pp103-104
    • Terence W. Hutchison, Commentaire du livre de Fritz Machlup, Essays on Economics Semantics, American Economic Review, 53, p1104
  • 1965, Jacques Melitz, "Friedman and Machlup on the Significance of Testing Economic Assumptions", Journal of Political Economy, LXXIII, pp37-60
  • 1979, John S. Chipman, "Machlup, Fritz", In: David L. Sills, dir., "International Encyclopedia of the Social Sciences: Bilgraphical Supplement", Vol 18, New York: Free Press, pp486-491 (en)
  • 1983,
    • William J. Baumol, "In Memoriam, Fritz Machlup 1902-1983", Academe, Bulletin of the AAUP, Vol 69, n°3, mai-juin, pp69-70
    • Richard Ebeling, "Fritz Machlup 1902-83", Market Process, 1(2), summer, p7
      • Repris en 1990, "Fritz Machlup 1902-83", In: Stephen Littlechild, dir., "Austrian economics. History and methodology", Vol I, Aldershot: Edward Elgar, p112
  • 1984, Lewis A. Coser, "Ludwig von Mises (1881-1973), Oskar Morgenstern (1902-1977), Fritz Machlup (1902-1983), and Gottfried von Haberler (1900- ): the Austrian School of Economics in America", In: Refugee Scholars in America: Their Impact and Their Experiences, New Haven: Yale University Press, pp139-150
  • 1987, J. S. Chipman, "Machlup, Fritz (1902-1983)", In: J. Eatwell, M. Milgate, P. Newman, dir., "The New Palgrave: A Dictionary of Economics", London: Macmillan, Vol 4, pp267-268
  • 1991,
    • Richard N. Langlois et Roger Koppl, “Fritz Machlup and Marginalism”, Methodus, 3, pp86–102
    • Mark Perlman, Introduction, dans la seconde édition du livre de Fritz Machlup, Essays in Economic Semantics, New Brunswick, Transaction Publishers
    • Gabriel Zanotti, "Machlup: un puente entre Mises y Lakatos" ("Machlup : un pont entre Mises et Lakatos"), Libertas (Instituto Universitario ESEADE, Buenos Aires), n°15
  • 1993, Jeremy Shearmur, Schütz, Machlup and Rational Economic Man: Some Problems for Economic Imperialism?”, Review of Political Economy, 5(4): 491–507
  • 1999, Führer in die Sackgasse. Fritz Machlup, Führer durch die Krisenpolitik, In: Wirtschaft und Gesellschaft, Vol 25, pp248-250
  • 2004, H. Klausinger, Two Minutes of Austrian Economics. Fritz Machlup's Journalistic Writings, 1932-1934. In: Research in the History of Economic Thought and Methodology, 22B: Documents on and from the History of Economic Thought, Elsevier: Oxford 97-130
  • 2009, John Hart, Machlup's misrepresentation of Hutchison's methodology, Journal of Economic Methodology, Vol 16, n°3, pp325–340
  • 2010, Kepa M. Ormazabal, "Machlup on the Transfert Problem", Journal of the History of Economic Though Vol 32, n°4, pp471-493
  • 2014, George Bragues, "Has Fritz Machlup Stood the Test of Time? Revisiting his Monetary Analysis of the Stock Market", In: Steven Horwitz, Roger Koppl, dir., "Entangled Political Economy (Advances in Austrian Economics", Vol 18, Emerald Group Publishing Limited, pp139-160
  • 2016, Janek Wasserman, "'Un-Austrian' Austrians? Haberler, Machlup, and Morgenstern, and the Post-Emigration Elaboration of Austrian Economics", In: Luca Fiorito, Scott Scheall, Carlos Eduardo Suprinyak, dir., "Including a Symposium on Austrian Economics in the Postwar Era" (Research in the History of Economic Thought and Methodology), Vol 34A, Emerald Group Publishing Limited, pp93-124

Voir aussi

Archives Audio

Liens externes


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