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Anne Coffinier

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Anne Coffinier
Militante associative

Dates 1974
Anne coffinier.jpg
Tendance Liberté d'enseignement
Nationalité France France
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Citation
Interwikis sur Anne Coffinier

Anne Coffinier, née en 1974 est la présidente et fondatrice de l'association française Créer son école.

Présentation

Elle est normalienne et énarque. A l'issue de ses études, elle rejoint le Quai d'Orsay comme diplomate. Mère de trois enfants, elle constate l'absence de liberté réelle de l'enseignement, marqué par la carte scolaire ou le collège unique. Anne Coffinier note ainsi : « il n’y a pas de véritable choix éducatif en France, le privé n’étant que le délégataire du service public »[1]. Elle rejoint en cela l'analyse du philosophe Philippe Nemo dans Les Deux Républiques françaises : l'éducation nationale est devenue l'église qui reproduit des mythes identiques d'une génération à l'autre et empêche toute émergence d'un véritable débat[2].

En réaction, elle décide de lancer en février 2004 l'association Créer son école, dont le but est d'encourager la création d'écoles libres en offrant un soutien juridique et logistique à ceux qui souhaitent en créer. Elle revendique l'existence d'environ 500 écoles indépendantes en France.

Créer son école a rejoint en 2008 la Fondation pour l'école, dont elle est désormais l'une des constituantes.

Elle a également fondé l'Institut libre de formation des maîtres.

Un combat éminemment libéral

Sans être exclusivement libéral, ce combat rejoint très largement les idées libérales, qui ont toujours condamné la tentative par le pouvoir d'avoir un monopole sur l'éducation. Ce sont ainsi historiquement les libéraux qui ont réduit le monopole public de l'éducation, par les lois Guizot de 1832, la loi Falloux de 1850 ou la loi Dupanloup de 1875. Les libéraux soulignent qu'une éducation libre pourra mieux répondre aux besoins de chaque enfant, tout en donnant une incitation à l'amélioration dans l'éducation nationale.

Le philosophe libéral britannique John Stuart Mill notait pour sa part[3] :

« Une éducation générale et étatisée n'est qu'un appareil à façonner les gens pour qu'ils soient exactement semblables entre eux ; et le moule utilisé est celui qui plaît aux pouvoirs prépondérants dans le gouvernement, que ce soit un monarque, un clergé, une aristocratie, ou la majorité de la génération en cours, et dans la mesure où l'appareil est efficace et où il est réussi, il établit un despotisme sur les esprits qui, par une pente naturelle, conduit à un despotisme sur les corps. »
    — John Stuart Mill, De la liberté

A l'inverse, ce sont les théoriciens de l'absolutisme royal qui cherchèrent à imposer le monopole public de l'éducation, suivis plus tard par les communistes; Cardin Le Bret au XVIIe siècle, Henri Wallon ou Claude Langevin au XXe siècle.

Notes et références

  1. « L’enseignement français est une monstruosité totalitaire », entretien avec Le Cri du contribuable, 23 février 2008, [lire en ligne]
  2. Philippe Nemo, Les deux républiques françaises, PUF, 2008, ISBN 2130558887
  3. John Stuart Mill, On Liberty, édition 1863, p.205

Voir aussi

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