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Le Progrès et ses ennemis

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Le Progrès et ses ennemis
Le progres et ses ennemis.jpg
Auteur : Guy Sorman
Genre
Année de parution
2001
Un plaidoyer pour le progrès et la liberté scientifique, face aux obscurantismes modernes
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Le Progrès et ses ennemis est un essai de l'auteur libéral Guy Sorman, paru en 2001 chez Fayard.

Présentation

Dans ce livre, Guy Sorman s'attaque aux ennemis du progrès scientifique, aux tenants contemporains de l'antiscience que sont les anti-OGM, les adversaires du nucléaire, etc. La France est à la pointe de ce climat de scepticisme vis-à-vis de la science en général. Face à ce déferlement d'obscurantisme anti-scientifique, Sorman dénonce le manque de courage des politiques qui vont dans le sens de la foule en flattant ses craintes les plus basses et en rejetant le débat scientifique au profit de considérations de politique immédiate.

Sorman étudie par exemple le DDT, qu'on a supprimé pour des risques plus ou moins prouvés et négligeables au vu des contagions de malaria qu'il permettait d'éviter. Les politiques ont cédé au lobby d'ONGs irresponsables et de l'industrie qui avait des produits plus chers à vendre. Conséquence, des millions de morts que l'on aurait pu éviter.

À rebours de la pensée dominante, Sorman a choisi son camp, celui des défenseurs pragmatiques de la science face aux « nouveaux millénaristes » que sont les écologistes et aux antimondialisation version José Bové. Ce nouveau combat rejoint ses convictions libérales car l'« écologisme » extrême peut servir de cache-sexe aux étatistes de droite ou de gauche et remplacer les idéologies discréditées du socialisme et du communisme.

Il s'interroge sur l'idéologie du principe de précaution, qui entend éradiquer tout risque, pour éviter toute erreur. Vacuité d'un tel raisonnement qui oublie le rôle pédagogique de l'erreur.

Sorman souligne en particulier l'exemple de ces adeptes de l'« écologie profonde » qui souhaiteraient faire revenir l'humanité à un état de nature fantasmé par des citadins et des néo-ruraux. Et Sorman de rappeler que, n'importe qui ayant une culture rurale sait que la nature peut être terrible et que c'est l'objet de l'industrie humaine que de la maîtriser. On ne parle que de « malbouffe » en oubliant que la nourriture « naturelle » de nos ancêtres étaient bien souvent infestée de produits naturels néfastes ou de champignons plus ou moins dangereux.

Citations

  • « La folle campagne contre les OGM, mélange d'anti-américanisme primaire, de calculs protectionnistes à courte vue et de nostalgie des terroirs disparus, conduit nos chercheurs à l'exil et déplace hors de France les entreprises et les capitaux. Qui serait tenté d'investir en France où de faux paysans grimés en Astérix détruisent des laboratoires d'expérimentation de plants transgéniques, une innovation majeure qui pourrait assurer la sécurité alimentaire des générations à venir?... Claude Bernard, réveille-toi, ils sont devenus fous! »[1])

Notes et références

  1. Guy Sorman, Le Progrès et ses ennemis, Fayard, 2001, p.13

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe


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