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Paternalisme

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Le paternalisme désigne une intrusion ou ingérence de l'autorité d'une ou plusieurs personnes à l'égard d'autres, se manifestant par une certaine relation de prévenance ou bienveillance protectrice, motivée par une recherche de protection ou sécurité dans les cas ou situations considérées comme sensibles ou de risque. Le comportement paternaliste s'affirme le plus souvent dans certains milieux, comme par exemple au sein du pouvoir politique, d'une organisation collective, communauté ou groupe d'intérêt etc., où, selon certains motifs, raisons, impératifs, craintes ou nécessités, la figure paternaliste se positionne généralement comme excessivement bienveillante, protectrice, tutélaire ou influente tout en se montrant déterminante. L'image de la figure d'un bon père de famille sachant guider ses enfants vers le bon chemin inculquant des sains comportements est le stéréotype le plus juste lié au paternalisme.

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Le paternalisme dans tous ses états, ou presque

Le paternalisme est une tendance qui se retrouve autant dans la pratique du patronage au XIXe siècle (Antoine Cherbuliez, Frédéric Le Play), que dans le domaine politique contemporain et son implication dans le développement de l'Etat-providence, de la solidarité et la création d'ambitions pour l'assistanat de masse. La doctrine politique paternaliste est une attrayante forme de pouvoir étatique, elle s'affirme avec force dans son dirigisme de solutions, monopolisant de fait toute prise de décision, tendant à imposer ses propres valeurs ou considérations politiques, dans l'optique d'un soit disant intérêt général des populations.

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Ainsi va des politiques sécuritaires et hygiénistes de tout genre, persuadant les principaux acteurs concernés que la place du politique est de s'y substituer, voire encore, que le politique doit s'occuper de tout et dispose d'une position légitime pour encadrer toute décision. L'action politique paternaliste ne vise pas à se dissimuler mais à se dévoiler en Bon Samaritain, à engager l'action sous l'angle d'une justification à visage humain où les motifs, raisons ou préoccupations ne sont pas jamais présentées comme des mauvais prétextes pour les acteurs concernés. Il ne s'agit pas d'affirmer uniquement qu'une certaine catégorie de personnes nécessite une mise sous tutelle ou une attention soutenue et renforcée, il s'agit notamment de toujours essayer de donner les bonnes raisons d'une telle nécessité ou besoin.

Certains auteurs, tel Ruwen Ogien, tout en examinant son caractère politique élargissent le constat en matière d'instrumentalisation morale, définissant le paternalisme comme l'attitude qui consiste à vouloir protéger les gens d'eux-mêmes ou à essayer de faire leur bien sans tenir compte de leur opinion. Concernant l’intervention de l’État dans le domaine des mœurs, Ruwen Ogien remarque que la supposée neutralité étatique n'est pas toujours respectée, qu'il existe une certaine conception de la morale laïque qui exclut d'autres conceptions morales. Par conséquent, dans le débat public sur certaines questions controversées c'est le langage paternaliste de l'État qui prévaut.

Le moralisme d'État, au vu du pluralisme et différentes conceptions de vie dans la société, vise à adopter des mesures imposant des comportements particuliers, les individus sont traités comme s'ils étaient incapables de savoir par eux-mêmes ce qui est bon pour eux.[1] Le paternalisme d'État tend à promouvoir une vision réductrice de l'éthique dans le sens où les mesures sont justifiées par certains jugements ou préjugés sociaux, comme par exemple l'interdiction de la vente d'organes, de l'euthanasie, ou de la prostitution.

Nous pouvons distinguer deux aspects du paternalisme :

  • Un paternalisme « fort », qui recherche à protéger les personnes d'elles-mêmes sans leur accord ou l'appui de leur consentement, au nom de considérations et devoirs de protection de la « dignité humaine ».
  • Un paternalisme « faible », qui ne s'exerce que dans les cas où les personnes sont dans l'incapacité temporaire ou permanente de délibérer par elles-mêmes.

Selon la forme d'expression :

  • Le paternalisme organisé se manifeste notamment par le biais des associations, commissions consultatives, doctrines de gouvernance, ministères, législation etc.;
  • Le paternalisme diffus et informel dans le cadre privé : propension excessive et persistante à donner des conseils en matière d'alimentation, santé, éducation etc. Harcèlement contraignant visant à obtenir une action précise, comportements extrêmement protecteurs créant des liens de dépendance etc.

Un certain nombre de décisions étatiques ou de dispositions légales sont motivées par un paternalisme qui prétend protéger les individus (y compris contre eux-mêmes !) tout en niant d'une certaine façon leur autonomie : campagnes prophylactiques (depuis « lavez-vous les mains » jusqu'à la prévention du sida), limitation de la liberté d'expression, répression de la prostitution ou de la pornographie, interdiction de la vente et du port d'armes, de la vente d'organes, pénalisation de l'usage des drogues, de l'euthanasie ou du suicide médicalement assisté, etc.

Friedrich Hayek souligne l'autoritarisme de l'État-providence paternaliste et redistributeur, autoritarisme identique à celui d'un État socialiste :

«  L'État-providence devient un foyer où un pouvoir paternaliste contrôle la plupart du revenu de la communauté et l'alloue aux individus dans la forme et les quantités qu'il juge appropriées. »
    — La Constitution de la liberté

Le philosophe allemand Peter Sloterdijk parle d'État « maternaliste », résultant de l'alliance entre socialistes et chrétiens conservateurs :

«  Ceux-ci étaient partisans du vieil État absolutiste « paternaliste », ceux-là de l'État-providence « maternaliste », mais les deux figures, désormais, se confondent : L'État paternaliste de jadis et l'État maternaliste actuels s'accordent parfaitement et se complètent pour former une irrésistible machine de tutelle et d'assistance. »
    — Repenser l'impôt

Paternalisme libéral

Le concept de paternalisme libéral (libertarian paternalism) a été forgé en 2003 par l'économiste comportemental Richard Thaler et le philosophe et juriste Cass Sunstein. La caractéristique principale de ce concept ou théorie (théorie du Nudge) c'est que les institutions publiques ou privées peuvent influencer ou aider les personnes à faire des meilleurs choix tout en respectant leur liberté d'action. Dans le cadre de ce paternalisme, les institutions peuvent inciter les individus à faire certains choix ou aider à adopter certains comportements :

Thaler et Sunstein préconisent une position de paternalisme libertarien, où l'État et d'autres institutions sont autorisés à donner un coup de coude (to nudge) afin qu'ils prennent des décisions servant leurs intérêts à long terme. Il est difficile de prétendre que cela compromet la liberté de qui que ce soit. (...) L'option par défaut est naturellement vue comme le choix normal. Dévier du choix normal est un acte délibéré, qui nécessite davantage de réflexion, de prise de responsabilité, et est plus susceptible d'entraîner des regrets que le statu quo. Des forces puissantes peuvent contribuer à guider la décision de quelqu'un qui, sinon, ne saurait que faire. (...) Un des éléments remarquables du paternalisme libertarien est qu'il séduit des représentants de tout le spectre politique. (Daniel Kahneman, Système 1 / Système 2 - Les deux vitesses de la pensée, Flammarion, 2012)

Cette approche découle d'une mise en cause du concept de l'homo œconomicus de la théorie néo-classique où l'acteur est parfaitement rationnel en entreprenant les meilleures décisions. L'approche comportementale conteste l'idée que l'acteur maîtrise parfaitement et en toute circonstance ses choix rationnels. À partir de la faillibilité humaine elle accorde alors le privilège au rôle que peut jouer un paternalisme non intrusif dans un environnement de décision. Inciter ou orienter les choix tout en considérant que les individus restent libres dans leur action constitue le point central du mécanisme servant de levier comportemental.

Exemples pratiques :

  • Dans les lieux publics, messages poussant les usagers à adopter un certain raisonnement de bon sens, messages à caractère préventif ou dissuasif.
  • Promotion et encouragement de certains comportements ou activités considérées comme bénéfiques ou contribuant à un meilleur état de santé.
  • En matière d’économies d’énergie certaines incitations aux gestes dits responsables sont encouragés par certaines campagnes de sensibilisation.

Le terme de "paternalisme libéral" peut être problématique, car en cherchant à guider les comportements dans les meilleures intentions, ces pratiques peuvent représenter un risque d'accroissement des réglementations sur les comportements et se révéler finalement coercitives. Présentée comme une troisième voie entre le laissez-faire et le paternalisme strict et envahissant, l'approche paternaliste libérale ouvre une voie au raisonnement utilitariste dans l'intervention publique.

Le libéralisme comme source de paternalisme

Un des reproches parfois fait au libéralisme est qu'il peut imposer des modes de vie particuliers, en contradiction avec ses principes, faisant émerger un paternalisme non souhaité [2]. Selon l'argumentaire de cette critique, l'éthique minimale que promeut le libéralisme ("tout est permis tant qu'on ne nuit pas à autrui") aboutit à une société qui impose à chaque individu un mode de vie particulier (productivisme, consumérisme, emprise technologique, culte du chiffre, etc.). Il y aurait donc une sorte de paternalisme, dans le sens où le comportement de l'individu est conditionné d'une façon qui échappe à son pouvoir.

L'auteur de cette critique, Mark Hunyadi, vise également le principe d'indifférence morale de Ruwen Ogien et son nominalisme normatif de règles minimales. Hunyadi accuse le minimalisme éthique d'Ogien de réduire les questions éthiques à un principe de non-nuisance qui se soucie peu ou pas du tout du cours des choses et du monde, ce qui conduit à un problème majeur, qualifié par l'auteur d'épuration éthique. Ainsi, la démarche minimaliste serait contradictoire et nuirait à ses propres objectifs, à savoir, faire barrage au paternalisme. Le libéralisme, particulièrement l'individualisme, conduit donc à un paternalisme des modes de vie sous couvert d'un antipaternalisme affiché.

A la critique qui concerne le point aveugle des théories libérales générant un paternalisme de système, on peut répondre que le terme de "paternalisme" est probablement inadéquat. Il est effet tentant de voir dans le libéralisme un système (ou mode de vie) de domination sociale, comme conséquence imprévisible plutôt qu'en tant qu'objectif affiché. Bien que le paternalisme en question ne soit pas de l'ordre d'une coercition véritable, ni d'une protection des individus à la façon d'un État-nounou, il est plutôt décrit comme une forme de suprématie systémique qui s'auto-détruit sous le poids de ses propres contradictions. Il est à remarquer que l'auteur s'approprie astucieusement la critique marxiste du capitalisme pour la reprendre contre le minimalisme éthique et l'individualisme.

Il ne s'agit là que de contraintes liées à toute vie en société, contraintes qui existent quel que soit le type de société dans laquelle on vit, car on ne peut forcer autrui, et encore moins "la société", à se comporter d'une façon qui nous convienne ou nous favorise toujours. Ces contraintes sont bien plus pesantes dans une société socialiste ou communiste. Une société complètement libérale serait contraignante dans la mesure où elle refuserait l'assistanat, les privilèges, le protectionnisme, le monopole, l'égalitarisme, etc., car elle considère que ce ne sont là que des injustices ou de faux droits. Ce "paternalisme libéral" oblige par exemple à travailler pour vivre, à épargner plutôt qu'à dilapider, à compter davantage sur soi-même que sur la société, etc.

Citations

  • «  La Règle du Paternalisme : fais aux autres ce que toi, de par ta sagesse suprême, tu sais devoir leur faire pour leur plus grand bien. »
        — Thomas Szasz

  • «  Paternalisme : principe moral ; enseigne que l'on peut tout accorder à l'autre, à l'exception du respect. Doctrine selon laquelle personne n'est prêt à assumer sa liberté et à s'auto-déterminer, sauf naturellement celui qui parle et le groupe dont il fait partie. »
        — Thomas Szasz

  • «  Il est dangereux de penser que nous ayons besoin d'un gouvernement pour nous protéger contre nous-mêmes. »
        — Ron Paul

  • «  Il est assez étrange qu’à moins d’avoir un esprit criminel et aucun respect pour les autres et leur propriété, personne ne prétende qu’il soit permis d’aller chez son voisin et de lui dire comment se comporter, ce qu’il peut manger, fumer et boire ou comment dépenser son argent. Pourtant, on se demande rarement pourquoi il serait moralement acceptable qu’un étranger avec un badge et une arme puisse faire la même chose au nom de la loi et de l’ordre. »
        — Ron Paul

  • «  Tous les choix ne doivent pas être respectés, mais ceux qui concernent l’utilisation de sa propre personne et qui sont suffisamment bien informés, réfléchis, et libres doivent l’être — même s’ils sont erronés. Le respect de la volonté autonome actuelle d’un agent est moralement antérieur à la protection de sa capacité pour l’autonomie. »
        — Peter Vallentyne

  • «  Ne dites jamais que le désir de « faire le bien » par la force est une bonne intention. Ni la soif de pouvoir ni la stupidité ne sont de bonnes intentions. »
        — Ayn Rand

  • «  L'humanité gagnera davantage à laisser chaque homme vivre comme bon lui semble qu'à le contraindre à vivre comme bon semble aux autres. »
        — John Stuart Mill, De la liberté

  • «  La seule raison légitime que puisse avoir une communauté civilisée d'user de la force contre un de ses membres, contre sa propre volonté, est d'empêcher que du mal ne soit fait à autrui. Le contraindre pour son propre bien, physique ou moral, ne fournit pas une justification suffisante. »
        — John Stuart Mill, De la liberté

  • «  Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu'ils pourraient faire eux-mêmes. »
        — Abraham Lincoln, Déclaration au Congrès, 1860

  • «  Un gouvernement qui serait fondé sur le principe de la bienveillance envers le peuple, tel celui du père envers ses enfants, c'est-à-dire un gouvernement paternel, où par conséquent les sujets sont tels des enfants mineurs incapables de décider de ce qui leur est vraiment utile ou nuisible… un tel gouvernement, dis-je, est le plus grand despotisme qui se puisse concevoir. »
        — Emmanuel Kant

  • «  Un État qui se projette en mère toute puissante est un état fascisant. Le citoyen d'une dictature revient au stade du bébé : langé, nourri et tenu au berceau par une force omniprésente, qui sait tout, qui peut tout, a tous les droits sur lui, pour son propre bien. L'individu est débarrassé de son autonomie, de sa faculté de se tromper, de se mettre en danger. C'est ce vers quoi notre société tend. »
        — Virginie Despentes, King Kong théorie

  • «  Plus j‘y réfléchis, plus je trouve que la chose est commode, et il me tarde d‘avoir, moi aussi, à ma portée, cette source intarissable de richesses et de lumières, ce médecin universel, ce trésor sans fond, ce conseiller infaillible que vous nommez l‘État. »
        — Frédéric Bastiat

  • «  Le gouvernement excelle dans une chose : vous casser les jambes et vous tendre une béquille en vous disant : « vous voyez, sans le gouvernement vous ne pourriez pas marcher ». »
        — Harry Browne

  • «  Une des plus tristes caractéristiques de notre temps est que nous avons diabolisé ceux qui produisent, subventionné ceux qui refusent de produire et canonisé ceux qui se plaignent. »
        — Thomas Sowell

  • «  Nos plus grands problèmes trouvent leur source dans quelque chose d’aussi admirable et sensé que dangereux : dans notre impatience à améliorer le sort de nos semblables. »
        — Karl Popper

  • «  Il passe une corde au cou de l'humanité et s'écrie : « Allons, tais-toi, tout cela est pour ton bien. » »
        — Johann Gottlieb Fichte

  • «  Par rejet de la démocratie directe, surenchère démagogique, refus de la transparence, le politicien professionnel se voit en sauveur, infantilisant les individus, limitant leurs choix, multipliant les interdits au nom de la sécurité ou de la volonté générale dont il se croit l’interprète. »
        — Alain Toullec, Des Élus, pour Quoi Faire ?, Libres ! 100 idées, 100 auteurs

  • «  Je crois maintenant avoir suffisamment démontré pour mon dessein combien est dangereux tout effort de l'État tendant à combattre ou seulement à prévenir la corruption des mœurs, pourvu qu'elle ne porte pas directement atteinte au droit d'autrui ; combien peu on doit en attendre de conséquences salutaires sur la moralité, et combien une pareille action, exercée sur le caractère du peuple, est peu nécessaire, même pour le seul maintien de la sécurité. »
        — Wilhelm von Humboldt, Essai sur les limites de l'action de l'État

  • «  Pourvu que le législateur se charge lui-même d’enlever aux hommes leur indépendance, ils sont à peu près contents. »
        — Alexis de Tocqueville

  • «  La justice ne commandant rien que de négatif, on peut l'imposer : tous en effet peuvent également pratiquer le « neminem læde ». La puissance coercitive, ici, c'est l'État, dont l'unique fin est de protéger les individus les uns contre les autres, et tous contre l'ennemi extérieur. Quelques philosophailleurs allemands, tant notre époque est vénale ! ont tâché de le transformer en une entreprise d'éducation et d'édification morales : on sent là-dessous le jésuite aux aguets, prêt à supprimer la liberté des personnes, à entraver l'individu dans son développement propre, pour le réduire à l'état de rouage dans une machine politique et religieuse à la chinoise. C'est par cette route qu'on aboutit jadis aux inquisitions, aux autodafés, aux guerres de religion. »
        — Arthur Schopenhauer, Le fondement de la morale

  • « Les étiquettes politiques (...) ne sont pas pertinentes. Le genre humain se divise politiquement entre ceux qui veulent contrôler la vie des autres, et ceux qui n'éprouvent pas ce besoin. » (Robert Heinlein)
  • « L'humilité est la vertu de celui qui croit en la liberté ; l'arrogance est le propre du paternaliste. » (Milton Friedman)

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Par exemple, la sodomie a été pénalisée dans plusieurs États des Etats-Unis, et n'est tolérée que depuis un arrêt de la Cour suprême du 26 juin 2003.
  2. Voir par exemple Revue Etudes, mai 2019 : Comment le libéralisme produit le paternalisme, par Mark Hunyadi. Mark Hunyadi est professeur de philosophie sociale, morale et politique à l’Université catholique de Louvain (Belgique).

Bibliographie

  • 2003, Cass R. Sunstein, Richard H. Thaler, "Libertarian Paternalism", American Economic Review, vol 93, n°2, may, pp175–179
  • 2006, Edward Glaeser, "Paternalism and Psychology", University of Chicago Law Review, vol 76, winter, pp133–156
  • 2009,
    • S. Boutillier, C. Fournier, "La responsabilité sociale des entreprises artisanales, innovation sociale ou néopaternalisme", In: C. Merlin-Brogniart, M.-H. Depret, dir., "P. Le Masne, Développement durable et responsabilité sociale des acteurs, Marché et Organisations", pp43-64
    • H. Jorda, "Du paternalisme au managérialisme : les entreprises en quête de responsabilité sociale", Innovations. Cahiers d’Economie de l’Innovation, n°29, pp149-168
  • 2014, M. Cuono, R. Sau, "Ripensare il paternalismo in epoca neoliberale", ("Repenser le paternalisme à l'ère néolibérale"), Meridiana. Rivista di storia e scienzesociali, n°79, pp29-46
  • 2019, Samuel Ferey, "Libertarian Paternalism", In: Alain Marciano, Giovanni Battista Ramello, dir., "Encyclopedia of Law and Economics", New York: Springer, pp1308-1311

Voir aussi

Liens externes


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