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Anticapitalisme

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L'anti-capitalisme désigne l'ensemble des idéologies qui rejettent le capitalisme et plus particulièrement le capitalisme libéral. Plus spécifiquement, elles peuvent rejeter le profit, le salariat, la spéculation, la concurrence, etc.

Il regroupe donc des courants divers comme le marxisme ou l'anarchisme, certains courants fascistes ou national-socialistes, une partie de l'extrême droite et une frange du christianisme. Sa cohérence se retrouve dans l'apologie du constructivisme, si l'on excepte le mouvement anarchiste.

Les idées anticapitalistes se sont développées de pair avec l'essor du système capitaliste. Il est donc difficile de donner une date de naissance précise au mouvement.

L'échec du socialisme et l'aveuglement des intellectuels, par Thomas Sowell

Courants anticapitalistes

Marxisme

Karl Marx consacre plusieurs décennies à étudier et expliquer le fonctionnement, l'histoire et le développement du capitalisme. Son plus célèbre ouvrage sur ce sujet est Le Capital. Il rejette viscéralement le système capitaliste, le jugeant inégalitaire et dénonçant ce qu'il nomme aliénation, qui ne peut être abolie que par le communisme. Ces idées ont débouché systématiquement sur la dictature et l'appauvrissement généralisé.

La théorie marxiste considère que le capitalisme va inexorablement vers sa perte et disparaitra inexorablement. Cette question et les erreurs de cette théorie sont abordées en détails dans des articles dédiés : marxisme, matérialisme historique, lutte des classes, plus-value, valeur-travail, exploitation, baisse tendancielle du taux de profit, etc.

Anarchisme

Les courants anarchistes s'opposent au capitalisme pour des raisons proches de celles des marxistes, même s'ils divergent sur la façon de parvenir au paradis des travailleurs que serait la société socialiste. Ils prônent une suppression immédiate de la propriété et refusent le recours à un État socialiste de même que toute autorité.

En supprimant la propriété et le droit, la société anarchiste ne peut être régie que par la loi du plus fort, conduisant à la réinstauration de l'État sous une autre forme (comme un "collectif" oppressif). Un tel anarchisme ignore le lien éthique fort entre liberté et propriété.

Chrétiens

Les liens entre christianisme et libéralisme sont complexes, de même que les liens avec le capitalisme. Si les mouvements chrétiens sont généralement réfractaires à l'idée de révolution, certaines traditions chrétiennes s'opposent au capitalisme.

En Amérique latine s'est développé à partir des années 1950 un courant chrétien communiste, qui défend une « théologie de la libération ». Née en particulier parmi les dominicains, cette théologie de la libération a de nombreux points communs avec le marxisme. L’action politique est présentée comme une exigence de l'engagement religieux dans la lutte contre la pauvreté, de même que l'engagement en faveur de la « libération des peuples ». La figure du Christ est embrigadée au service de combats politiques révolutionnaires.

Ce courant a été condamné par le Vatican sous le pontificat Jean-Paul II considérant qu'elle est incompatible avec le dogme de l'Église catholique romaine et déclarera ainsi : « cette conception du Christ comme une figure politique, un révolutionnaire [..] est incompatible avec les enseignements de l'Église ».

Dans la première moitié du XIXe siècle, Étienne Cabet est un autre représentant de l'anticapitalisme chrétien, qui rejoint le communisme sur de nombreux points, mais pas sur ses prémisses. Pour Cabet, supprimer la propriété et instaurer une société qui revienne à un supposé communisme primitif, c'est revenir au seul vrai christianisme, corrompu par l'Église catholique. Il propose un système fondé sur la propriété collective, la suppression de la monnaie et le principe « À chacun suivant ses besoins. De chacun suivant ses forces ». L'individualisme est combattu, comme la recherche de la liberté : « la passion aveugle pour la liberté est une erreur, un vice, un mal grave ». Ainsi, pour des raisons en apparence différentes des marxistes (revenir à la vraie foi), Cabet entend défendre le communisme : « Le communisme, c’est le Christianisme [...] c’est le Christianisme dans sa pureté, avant qu’il ait été dénaturé par le Catholicisme » (in Le vrai christianisme)[1]

Les premières communautés chrétiennes ont été en outre souvent interprétées comme les premières communautés communistes.

Fascisme et nazisme

Les mouvements fascistes et nazis montrent une forte aversion pour le capitalisme et le système de la grande entreprise[2],[3]. Selon Stanley Payne, spécialiste du fascisme et du franquisme, l'opposition au capitalisme fait partie de l'essence du mouvement fasciste. Les grandes entreprises doivent ainsi passer sous le contrôle du pays où disparaitre complètement au profit d'un modèle corporatiste[4]. Le fascisme italien avec le manifeste de Vérone adopte ainsi une politique de « socialisation ».

Les nazis étaient quant à eux particulièrement critiques du « capitalisme financier », en particulier en raison de leur antisémitisme et de l'opposition à la « finance juive »[5] et plus généralement à la « finance internationale  » :

La lutte contre la finance internationale est devenue le point le plus important de la lutte de la nation pour son indépendance et sa liberté économique. (Adolf Hitler, Mein Kampf)

Nazisme et fascisme ont tous deux prétendu être une troisième voie entre capitalisme et communisme[6], défendant souvent un modèle corporatiste.

Le caractère anticapitaliste des régimes fascistes et nazis a également été démontré par l'économiste autrichien Ludwig von Mises, qui écrivait en 1947 dans Le Chaos du planisme : « Il est important de comprendre que le fascisme et le nazisme étaient des dictatures socialistes ». L'historien Gaetano Salvemini analysa également le fascisme comme un socialisme dès les années 1930[7].

Dans le cas français, les Ligues des années 1930 sont clairement anticapitalistes, en particulier sous l'influence de Georges Valois[8].

Conservatisme

Searchtool-80%.png Article connexe : conservatisme.

Une société fondée sur le capitalisme libéral est l'inverse d'une société figée et les hiérarchies sont perpétuellement remises en question. Certains conservateurs s'opposent à ce titre au capitalisme.

Notamment sous l'influence des traditions religieuses, certains conservateurs peuvent voir l'argent comme malsain, sale, corrupteur des vraies valeurs (travail, famille, patrie, ...). Pour Édouard Drumont, cette rhétorique s'accompagnait également d'un discours antisémite[9].

Dans une logique nationaliste, certains rejettent l'idée que des étrangers puissent avoir une influence, ou que des citoyens fassent passer leur intérêt financier avant les intérêts nationaux en faisant des affaires avec des étrangers ; par conséquent certains réclament un contrôle fort sur les financiers et les acteurs du commerce international, collectivement flétris comme « apatride », et sur les sociétés de capitaux caractéristiques du capitalisme, a fortiori lorsqu'il s'agit de multinationales. Leur idéal est plutôt la société de personnes, ou mieux encore le petit entrepreneur individuel tels que l'artisan, l'agriculteur ou le professionnel libéral (médecin, avocat...).

Analyses libérales

Le penseur ordolibéral allemand Wilhelm Röpke s'est intéressé à l'anticapitalisme lors de son étude de l'impérialisme. Il souligna dans Impérialisme et capitalisme (1934) que l'impérialisme était un phénomène lié à l'État et que pour le limiter, il fallait un État réduit. Demander un État fort comme le font la majorité des anticapitalistes a comme conséquence les conflits guerriers.

« Dans un capitalisme pur, qui se caractérise par la liberté économique, les frontières étatiques ont une importance quelconque. Mais comme la liberté économique se voit limitée par l’intervention étatique, le rôle économique des frontières et la possibilité d’un conflit entre États augmentent. »
    — Wilhelm Röpke, Impérialisme et capitalisme

En s'opposant au capitalisme libéral, les anticapitalistes créent un climat de bellicisme, opposant les individus les uns aux autres, prélude de l'opposition des nations les unes aux autres. selon les mots de Röpke :

« une politique impérialiste, guerrière, ne correspond pas aux intérêts du capitalisme ; au contraire. Un système économique qui repose sur la division du travail et l’échange a besoin de la paix s’il souhaite prospérer. L’intérêt objectif et raisonnable des parties prenantes à l’échange est d’exiger la paix. [..]Les porteurs de l’esprit guerrier sont toujours les catégories qui, sociologiquement, sont les plus éloignées du capitalisme. L’anticapitalisme, au sein de l’Europe actuelle, en tant que socialement non constructif, est en même temps le principal vecteur du bellicisme »
    — Wilhelm Röpke, Impérialisme et capitalisme

Les masques de l'anticapitalisme contemporain

Searchtool-80%.png Article connexe : Altermondialisme.

L'anticapitalisme n'est guère plus revendiqué ouvertement depuis que les différentes expérimentations anticapitalistes se sont effondrées les unes après les autres. L'idéologie se retrouve malgré tout dans certains courants. Ainsi, l'économiste Jagdish Bhagwati, professeur à l'université Columbia, de souligner la dimension anticapitaliste des mouvements antimondialisation. Si les anticapitalistes se retrouvent dans les mouvements altermondialistes, c'est parce que la mondialisation est perçue comme l'extension internationale du capitalisme[10]. Ce lien n'est pas nouveau, il avait été abordé par Lénine (Impérialisme, stade suprême du capitalisme) ou Immanuel Wallerstein plus récemment[11]. Suzanne Berger, s'intéressant au cas français reconnaît l'importance de l'anticapitalisme mais tend à la minorer. Selon elle, il y aussi une crainte de voir les spécificités de la démocratie française diluées, avec en particulier une diminution du rôle du politique. Mais pourrait-on répondre à Suzanne Berger, affirmer ainsi la primauté du politique, n'est-ce pas justement de l'anticapitalisme (au sens de capitalisme libéral)[12].

Au delà de cette analyse, l'opposition à la mondialisation vient aussi combler le manque de rêves d'un paradis socialiste : pour Bhagwati, « les communistes et les marxistes sont prisonniers d'une nostalgie pour leur rêves perdus », manque auquel l'opposition à la mondialisation permet de répondre[13].

D'autres penseurs voient une composante anticapitaliste dans l'écologisme actuel, nouveau paravent de ceux qui voudraient voir l'État disposer de toujours plus de pouvoirs. En témoignent les appels du pied de Nicolas Hulot en direction d'Olivier Besancenot. C'est par exemple ce que dénonce le cofondateur de Greenpeace Patrick Moore dans The Great Global Warming Swindle[14].

Les intellectuels et l'anticapitalisme

Pour Joseph Schumpeter, prenant le contre-pied de Marx, le capitalisme disparaîtra bien un jour mais pas en raison de lois historiques ou de la révolte des prolétaires. Dans Capitalisme, socialisme et démocratie (1942), livre dans lequel il fait l'éloge du capitalisme comme moyen d'apporter la prospérité aux masses, il développe l'idée que le capitalisme permet l'existence d'une large classe d'intellectuels, qui s'estime pourtant insuffisamment récompensée et abat progressivement le capitalisme.

Friedrich Hayek pense également que les intellectuels défendront plus facilement les idées anticapitalistes[15]. Selon le philosophe libertarien Robert Nozick, l'aversion des intellectuels pour le capitalisme s'explique par le sentiment que leurs années d'études ne sont pas récompensées à leur « juste » valeur. Le système capitaliste valorisant toutes les formes de réussite, y compris par exemple dans les affaires, le prestige des intellectuels en est relativement diminué. Selon l'auteur, il y a dès lors un comportement « quasi schizophrène » des intellectuels, qui préfèrent des systèmes dans lesquels ils seraient moins bien traités, mais dans lesquels ils jouiraient d'un prestige plus grand[16].

Le libéralisme est-il l'ennemi du capitalisme ?

Searchtool-80%.png Articles connexes : libéralisme, capitalisme et capitalisme libéral.

Alors que le discours ambiant assimile faussement libéralisme et capitalisme, les liens entre ces deux notions sont complexes. Certains auteurs vont jusqu'à considérer le capitalisme, dans certaines de ses formes, comme l'ennemi du libéralisme. Cela découle principalement de la polysémie du terme capitalisme. Pour désigner le système économique découlant du libéralisme, on parlera plutôt de capitalisme libéral. D'autres formes de capitalisme peuvent être à l'opposé du libéralisme, par exemple quand il repose sur la collusion entre grandes entreprises et État ou que l'État omniprésent fausse complètement les conséquences des actions des individus et nourrit le clientélisme.

Sheldon Richman est un de ceux qui ont analysé la question, dans un texte intitulé « What is the enemy ? »[17]. Il y écrit ainsi que « la principale menace qui pèse sur la liberté est celle du corporate state, connu autrement comme corporatisme, capitalisme d'État ou capitalisme politique ». Il entend par là un système fondé non sur la liberté mais sur la collusion entre grandes entreprises et dirigeants politiques, avec une influence de l'État dans le champ économique, au bénéfice de quelques privilégiés et au détriment de la majorité.

Si les libéraux s'opposent aux formes étatistes du capitalisme, cela n'en fait pas des anticapitalistes, qui rejette les fondements essentiels de ce système économique; les libéraux veulent revenir aux sources du capitalisme et non détruire le capitalisme comme le souhaite par exemple l'anarchisme. En cela, la démarche menée par Valérie Charolles dans Le libéralisme contre le capitalisme est clairement excessive et participe plutôt d'une tentative d'appropriation du terme de libéralisme pour le restreindre à sa signification politique.

Erreurs courantes

L'anticapitalisme est une doctrine uniquement de gauche

Searchtool-80%.png Articles connexes : constructivisme, droite et gauche.

Les concepts de droite et de gauche étant mouvants, il est impossible de classer une théorie politique relativement définie dans l'un ou l'autre des camps. Cependant, comme la présentation des différents courants anticapitalistes ci-dessus l'a montré, à une époque donnée, aucun camp n'a l'hégémonie de l'anticapitalisme ou de l'antilibéralisme.

Certaines raisons peuvent différer mais le rejet de l'ordre spontané du libéralisme est commun.

Le capitalisme libéral, c'est la défense des privilégiés

Searchtool-80%.png Articles connexes : privilège et ploutocratie.

Le libéralisme ne défend pas d'intérêts particuliers ou de privilèges pour qui que ce soit. Les médias associent libéralisme et grande entreprise à tort : comme l'écrit Sheldon Richman, « in terms of educating people about the virtues of the free market, nothing has been more damaging than the identification of free markets with particular business interests, particularly Big Business. »

On pourrait revenir sur l'exemple de la crise financière de 2007-2008 : le renflouage des banques à travers le monde constitue selon les anticapitalistes une illustration du vrai visage du libéralisme qui serait un socialisme pour les riches : « privatisation des gains et nationalisation des pertes ». La seconde partie de l'analyse est juste mais est l'exact opposé du libéralisme. C'est la conséquence d'un capitalisme étatique, un capitalisme de connivence, dans lequel l'État dépasse très largement le rôle qui serait le sien dans un système libéral.

Ainsi, le plan de 700 milliards prévu par Henry Paulson pour sauver le système bancaire a été critiqué par les libéraux et les libertariens et au contraire soutenu par les démocrates les plus interventionnistes. Les quelques libéraux qui l'ont soutenu comme le journal The Economist l'ont fait dans une logique utilitariste : laisser les banques faire faillite aurait été pire pour les plus faibles. Et le journal d'insister sur la dimension exceptionnelle de la mesure et le fait qu'il ne s'agit pas d'une mesure libérale[18] :

« The notion of any bail-out is deeply troubling to any self-respecting capitalist. Against that stand two overriding arguments. First this is a plan that could work. And, second, the potential costs of producing nothing, or too little too slowly, include a financial collapse and a deep recession spilling across the world: those far outweigh any plausible estimate of the bail-out’s cost. »

Il est important en outre de noter que les mesures défendues par les anticapitalistes auraient eu pour conséquence d'amplifier la crise : ainsi, le contrôle « démocratique » des banques centrales aurait, pareillement au Community Reinvestment Act, renforcé la création monétaire et nourri l'expansion du crédit qui a causé la crise.

Enfin, ceux qui accusent le libéralisme de défendre les privilégiés oublient que renforcer l'intervention de l'État, c'est justement renforcer l'arbitraire et les privilèges, qui ne peuvent être garantis ou établis que par l'État.

Citations

  • The great threat to liberty is the corporate state, otherwise known as corporatism, state capitalism, and political capitalism. [..] In terms of educating people about the virtues of the free market, nothing has been more damaging than the identification of free markets with particular business interests, particularly Big Business. (Sheldon Richman, What is the enemy ?[19])
  • On notera que l'anti-communisme est toujours primaire, tandis que l'anticapitalisme est une exclusivité des esprits supérieurs. (Jacques Gagliardi dans Combat en 1974[20])
  • Nous ne combattons pas le capitalisme juif ou le capitalisme chrétien, nous combattons le capitalisme en tant que tel. (Adolf Hitler, discours du 12 avril 1922 à Munich)
  • Le capitalisme doit soutenir son procès devant des juges qui ont déjà en poche la sentence de mort. Ces juges se préparent à la prononcer, quels que soient les arguments invoqués par les avocats, le seul succès que puisse enregistrer une défense irréfutable consistant à faire modifier l'acte d'accusation. (Joseph Schumpeter)
  • Les jeunes générations, ayant oublié le désastre soviétique et maoïste, ne voient plus désormais que le capitalisme comme source du mal. Dès lors, elles applaudissent de vieux staliniens juchés sur une montagne de cadavres et retrouvent de la séduction aux utopies marxisantes. Les Faurisson rouges peuvent dormir tranquilles : aucune loi Gayssot ne viendra les sanctionner. (Pascal Bruckner, Le Point, 09/05/2019)

Notes et références

  1. Étienne Cabet, Le vrai Christianisme suivant Jésus-Christ, 1846, Chap. XVIII: Le communisme, c’est le Christianisme, p.618-630
  2. Zeev Sternhell, La droite révolutionnaire: 1885-1914 : les origines françaises du fascisme, Éditions du Seuil, 1978
  3. Michel Winock, Nationalisme, antisémitisme et fascisme en France, Seuil, 1990
  4. Payne, Stanley (1996). A History of Fascism. Routledge. ISBN 1857285956, p.10
  5. Frank Bealey & others, Elements of Political Science, Edinburgh University Press, 1999, p. 202
  6. Peter Davies and Dereck Lynch. Routledge Companion to Fascism and the Far Right. Routledge 2003, p. 101
  7. Gaetano Salvemini, Under the Axe of Fascism, 1936
  8. La droite française: de la chambre bleu horizon au fascisme, AESPRI, Genève
  9. Édouard Drumont stigmatisait les « marchands juifs ambulants » (cf. Zeev Sternhell, La droite révolutionnaire: 1885-1914 : les origines françaises du fascisme, Éditions du Seuil, 1978, p.235
  10. Jagdish Bhagwati, In defense of Globalization, chapitre 1 : Coping With Antiglobalization: A Trilogy of Discontents, 2002, p.4
  11. Jagdish Bhagwati, op. cit., p.19
  12. Suzanne Berger, French democracy without borders, MIT Working paper, avril 2001
  13. Bhagwati, op. cit., p.12
  14. The Great Global Warming Swindle
  15. Friedrich Hayek, Les intellectuels et le socialisme, [lire en ligne]
  16. Why do Intellectuals oppose capitalism ?, Robert Nozick
  17. Sheldon Richman, « What is the enemy ? », [lire en ligne]
  18. "I want your money", The Economist, 25 septembre 2008, [lire en ligne]
  19. Richman, op. cit.
  20. Cité dans Les Quatre Vérités, N°3, page 8, avril 1974

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes


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