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Armen Alchian

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Armen Alchian
Économiste

Dates 1914 - 2013
Armen Alchian
Tendance Libéral classique
Nationalité États-Unis États-Unis
Articles internes Autres articles sur Armen Alchian

Citation
Interwikis sur Armen Alchian

Armen Alchian, né le 12 avril 1914 à Fresno, en Californie et décédé le 19 février 2013, est un économiste américain. Bien qu'affilié à l'école néo-classique, Armen Alchian, comme d'autres économistes, James M. Buchanan, Gary Becker, Ronald Coase, Harold Demsetz, Thomas Sowell ou Leland Yeager, a des sujets d'interrogations qui voisinent ceux de l'école autrichienne. En 1953a, il montre que les comparaisons des utilités interpersonnelles sont impossibles. Murray Rothbard en arrive aux mêmes conclusions.

Armen Alchian a fait progresser la connaissance en sciences économiques (recherche d'emploi, inflation, institutions) et particulièrement en sciences du management avec ses apports sur la théorie évolutionniste de l'entreprise et la théorie de l'intégration verticale.

Biographie

Après le collège de Fresno, Armen[1] Alchian est envoyé à Stanford en 1934. Il obtient son baccalauréat en 1936. Il continue ses études supérieures à Standford jusqu’à son doctorat. Il soutient sa thèse en 1943 : "les effets des changements sur la structure générale du salaire (The Effects of Changes in the General Wage Structure).

Il travaille pour le NBER et à Havard de 1940 à 1941 puis pour l'aviation militaire de 1942 à 1946 où il effectue des statistiques.

Après la guerre, il travaille à la fois pour l'institut RAND et pour l'université UCLA (Los Angeles). Il n'a pas écrit beaucoup d'articles ou de livres, mais ceux qu'il a publiés sont tous très importants pour la science économique. Son étudiant le plus réputé, aujourd'hui, William F. Sharpe, en était conscient, puisqu'il fut récompensé en devenant récipiendaire du Prix Nobel d'économie en 1990 pour ses travaux sur la Finance. Son professeur attend encore.

Théorie de l'évolution et de l'apprentissage

A la différence des autres économistes néo-classiques qui posent l'hypothèse que l'être humain est rationnel, Armen Alchian présente la rationalité de l'individu comme une conséquence de l'évolution et de l'apprentissage et non comme un placage artificiel sur l'homo oeconomicus. Pour Armen Alchian, le comportement de chaque individu est égoïste et rationnel, ce qui peut mener à des conséquences non anticipées. Selon lui, la rationalité est le résultat de l'évolution et de l'apprentissage. Dans son article (Armen Alchian : 1950), il fait redécouvrir à l'économie (après Herbert Spencer), les concepts biologiques de Charles Darwin. Cependant, il n'y fait guère allusion, reprend le chercheur Alain Marciano (2004) pour certaines raisons (Armen Alchian : 1953b). D'une part, Armen Alchian considère que les idées de Charles Darwin sont suffisamment connues pour y ajouter ses références et d'autre part il ne veut pas assimiler son concept au darwinisme social. Il signale tout de même que, quelles que soient les motivations sous-jacentes, les entreprises efficaces survivent et les entreprises inefficaces disparaissent.

Théorie biologique de l'entreprise

Comme le souligne son ami Kenneth J. Arrow, Prix Nobel d'économie en 1972, toutes les revues économiques sérieuses font référence à Armen Alchian lorsque les articles traitent de l'évolution par la théorie des jeux, même si ce dernier n'utilise pas cette approche. C'est ainsi que l'analyse d'Armen Alchian est considérée comme une théorie biologique de l'entreprise (1953b). Les chefs d'entreprises ne maximisent pas les profits mais ils adoptent des stratégies qui leur donnent des bénéfices supérieurs à d'autres. Ceux qui ne veulent pas suivre, sont peu à peu évincés du marché. Donc, la maximisation n'est pas un postulat ex ante à la décision, c'est le résultat d'un processus inéluctable du marché (1950). Armen Alchian se différencie méthodologiquement avec la théorie néo-classique en limitant l'analyse du comportement rationnel des acteurs individuels. A la manière de la théorie néo-institutionnelle, il renforce la logique du processus de sélection s'exerçant dans le cadre institutionnel car ce sont les propriétés du système économique qui définissent l'environnement de sélection.

Théorie de l'entrepreneur : la sérendipité

Searchtool-80%.png Article connexe : sérendipité.

Selon Armen Alchian (1950), le succès entrepreneurial est en grande partie aléatoire. Car, les entrepreneurs qui réussissent bénéficient d'une chance persistante plutôt que d'un bon jugement. Même si Armen Alchian n'a pas traité directement de la théorie de l'entrepreneur, Daniel B. Klein, complète en 1997 son analyse de la liberté d'entreprendre dans une société de marché en tirant de l'article de 1950, une théorie de l'entrepreneur qu'il dénomme la sérendipité entrepreneuriale. La notion d'incertitude est très importante dans l'action de l'individu car elle le freine à la fois dans ses capacités de décision et sur sa possibilité de se coordonner avec les autres individus. Les individus tendent à s'adapter de façon adéquate aux opportunités et les survivants sur le marché "peuvent apparaître comme ceux qui se sont adaptés à l'environnement, alors que la vérité peut bien être que ce soit l'environnement qui les ait adoptés" Armen Alchian, 1950.

Armen Alchian ne veut pas limiter le comportement des individus à un processus néo-classique d'optimisation rendant le modèle d'équilibre général acceptable. Il utilise une métaphore balistique en expliquant que le succès ne s'explique pas par une théorie de convergence de la balle vers le centre de la cible mais par une couverture de l'ensemble de la cible où certains tirs se rapprochent plus que d'autres du centre. Les individus dans la société ont des comportements d'imitation, de risque aventureux, d'innovation, de curiosité épistémique, de créativité et d'aptitude d'essais et d'erreurs. C'est pourquoi, cette approche est qualifiée de rationalité évolutionniste car elle permet aux entrepreneurs de créer à l'aide de la sérendipité. Comme Israel Kirzner, Armen Alchian analyse l'erreur comme bénéfique, car un grand nombre de pionniers et de leaders ont fait des découvertes en se trompant dans leur imitation.

Théorie des Droits de propriété

Pour Armen Alchian, tous les systèmes économiques reposent sur les droits de propriété. Des droits économiques sur la propriété existent avant les Droits légaux, car les véritables Droits de propriété sont ceux d'utiliser les ressources économiques. Ils reposent sur la coutume, sur la réciprocité et sur des limitations volontaires beaucoup plus que leur reconnaissance par un État.

Les comportements des travailleurs varient en fonction des entreprises qui sont sous le contrôle de règlementations ou non, donc en fonction des règles institutionnelles de Droits de propriété. Les administrations ne peuvent pas révéler leur profit aussi elles survivent avec des coûts plus élevés (1959b). L'ensemble des règles et la répartition des Droits de propriété déterminent le niveau de production de l'entreprise car il influence les motivations de chaque salarié.

Sans les Droits de propriété, il ne peut pas exister de règles de concurrence. Aussi, toutes les modifications sur les droits de propriété ont des conséquences sur les comportements des agents économiques, particulièrement sur la concurrence, ce qui modifie la distribution des revenus et l'allocation des ressources. Le prix émerge à partir des droits de propriété et de la concurrence qui en résulte. En 1989, il renforce cette idée en indiquant que la propriété privée est indispensable à la coordination des unités de productions décentralisées. Ainsi, il rejoint l'analyse de Ludwig von Mises. L'économiste n'a pas vraiment à s'intéresser sur les déterminants du prix mais sur celui qui permet à une entreprise d'imposer sa compétitivité.

L'apport de la connaissance

Théorie des coûts de production

Selon Armen Alchian (1959a), les coûts ne dépendent pas seulement de la production courante, c'est-à-dire les coûts qu'une entreprise supporte au moment où elle les produit (flux de production). Mais, ces coûts dépendent aussi du volume total de la production. Les coûts d'un produit ou d'un service à un moment T sont indissociables des coûts engagés dès la production de la première unité de ce produit au moment t-n (coût d'amorçage). Ces coûts existent durant tout l'intervalle où la production est disponible aux consommateurs jusqu'à la période t+n (coût d'arrêt de la production). Chaque entreprise dispose de structures de production différentes en fonction de sa stratégie de production et de l'instant T où elle modifie sa capacité de production. Certains coûts s'avèrent irrécupérables et leur niveau est différent pour chaque entreprise, même si elles exercent dans la même activité; ce qui explique les différences de décisions stratégiques des entreprises et leur politique de prix. A la différence de la courbe néo-classique qui présente une pente forte du coût moyen rencontrant la courbe de coût marginal, ce qui fixe le prix de marché, Armen Alchian raisonne autrement. La tendance pour un produit que son coût moyen rencontre le coût marginal, si cela arrive un jour, est beaucoup plus longue que ne le prévoit la théorie néo-classique.

En 1963, ses travaux empiriques, qui datent de l'époque où il travaillait dans l'armée de l'air mettent en valeur la courbe d'apprentissage. Ce concept, adapté de l'observation d'un ingénieur aéronautique Théodore Wright et reconnu en théorie du management, montre comment le production de fuselages d'avions s'accroît au cours du temps avec la même quantité de facteurs de production. D'une manière générale, grâce à l'effet de l'apprentissage et des rendements décroissants de la production, une entreprise parvient à faire baisser le coût unitaire d'un produit.

Théorie de la recherche d'emploi (job search)

Armen Alchian et George Stigler ont mené des recherches séparées mais aux résultats similaires. Les individus sont dans une situation d'incertitude et d'information imparfaite (Armen Alchian : 1969). Le chômeur utilise son temps à rechercher du travail. Mais, au fur et à mesure du temps, l'efficacité de sa recherche diminue. D'une part, l'information marginale décroit. En effet, au début, il dispose d'un ensemble d'informations importantes sur les choix possibles de son futur travail, puis peu à peu les informations se font plus rares. D'autre part, il écarte les propositions de rémunération qui ne le satisfont pas sans être certain réellement de trouver une rémunération qui lui convienne dans le futur.

Cependant, l'apprentissage de la recherche d'emploi se spécialise dans la connaissance du marché. Le chercheur d'emploi peut éventuellement enrichir son capital humain et adapter sa formation aux conditions du marché. Armen Alchian s'intéresse d'ailleurs sur l'impact du prix de l'éducation comme facteur d'accroissement du capital humain.

Aussi, même dans une économie de plein emploi, il peut y avoir pénurie au niveau macro-économique et chômage. Des chercheurs d'emploi adoptent des stratégies en fonction de leur capacité financière, de leur prévision du marché, de leur capacité et de leur volonté à se former. Ils reculent leur entrée sur le marché du travail en prévision d'amélioration plus lointaine (meilleure rémunération, adéquation avec les aspirations du chercheur d'emploi). Ceci empêche des ajustements automatiques du marché. Il n'existe pas d'économie avec un chômage de 0 %.

Théorie des organisations

Armen Alchian (1969)[2] reconnait que la séparation entre la propriété et le contrôle dans les grandes entreprises favorise les dirigeants de ces firmes. Il suggère que les profits de ces derniers sont d'autant plus grands que le contrôle des propriétaires est réduit. Cependant, contrairement à ce qui était attendu par la relation principal-agent (mandant-mandataire), ce résultat découle de la capacité administrative de ceux qui contrôlent l'entreprise. Comme le marché est prêt à payer plus pour les meilleurs managers, leurs salaires sont positivement liés à la rentabilité de l'entreprise sous leur direction. Par conséquent, dans cette perspective, les dirigeants des grandes entreprises se comporteront comme le prédit la théorie de l'entreprise dans un modèle concurrentiel, en maximisant le profit de l'entreprise. Armen Alchian admet aussi que les salaires des administrateurs reflètent leur réputation, indiquant des attentes quant aux résultats qu'ils peuvent obtenir à la tête de l'entreprise.

Armen Alchian et Harold Demsetz analysent en 1972(a) la production en équipe, en se basant sur les travaux préalables de Ronald Coase. Le succès d'une entreprise dépend de sa capacité à gérer une équipe et de faire face au problème d'évaluation de la contribution de chacun de ses membres. Il est coûteux de mesurer la productivité marginale des facteurs de production en coopération afin de les récompenser. Mais, le tire-au-flanc (problème du risque moral) est dépisté en analysant son comportement. Car, il faut mettre en place un contrôleur qui soit motivé, à la condition qu'il soit le réceptionnaire du revenu résiduel de l'activité. Pour Armen Alchian et Harold Demsetz, l'entreprise est une entité qui rassemble une équipe qui est plus efficace ensemble plutôt que tenue à distance sur le marché. Les problèmes informationnels sont réglés par le contrôle des efforts de chacun par un serveillant (exemple du chef d'orchestre avec ses musiciens). Armen Alchian et Harold Demsetz résolvent ainsi le problème de l'agent principal (théorie de l'agence de Jensen et William Meckling)[3] avec une information asymétrique à l'intérieur de l'entreprise.

Les reproches que l'on pourrait formuler vis à vis de cette présentation est de dessiner un cadre pathologique de l'entreprise. En donnant cette impression d'un jeu du chat et de la souris, avec un côté morbide, les auteurs en oublient une grande partie de la motivation positive des acteurs au sein de l'entreprise. Par contre, cette approche met bien en valeur les contextes d'autorité, de hiérarchie et de subordination qui sont explicites et tacites au sein des organisations.

Théorie des actifs spécifiques

Très proche de la théorie du capital de l'école autrichienne, Armen Alchian développe à deux reprises (1978, 1984), la théorie des actifs spécifiques. La spécificité dépend du degré de complémentarité entre actifs. Les actifs spécifiques sont conçus pour être associés à un actif particulier. Cette complémentarité est recherchée pour accroître la productivité globale. Mais, une forte spécialisation de l’actif correspond à une faible redéployabilité, c'est à dire qu'il est difficilement sinon impossible de l'utiliser dans un autre contexte. Lorsque les propriétaires des actifs complémentaires et spécifiques sont distincts, ils courent le risque d’une rupture de coopération de la part du partenaire avec des conséquences économiques[4] importantes.

Analyse monétaire

Armen Alchian a porté une attention toute particulière aux questions monétaires : l'inflation et le taux d'intérêt. Cette préoccupation le rapproche des économistes de l'école autrichienne, notamment son article en 1977 '"Why Money" ?).

Analyse de l'inflation

Armen Alchian (1962)b se préoccupe des conséquences de l'inflation. Par exemple, il présente (1959)c la preuve que la valeur financière d'une entreprise tend à baisser sur le marché boursier lors des périodes inflationnistes, du point de vue des détenteurs de ces actifs. L'économiste doit mettre en valeur les effets de l'inflation et les facteurs de l'origine de l'inflation. Armen Alchian et Benjamin Klein (1973)c sont assez critiques sur l'utilisation de l'indice des prix pour convenir d'une politique anti-inflationniste. Ils considèrent que l'on doit tenir compte du prix des actifs (financiers, réels, etc.). L'indice des prix ne doit pas reposer sur le prix des actifs existants (le stock d'actifs) mais sur les flux.

L'inflation est considérée comme l'impôt le plus cruel. Elle l'est effectivement mais pas pour les revenus, petits ou grands, qui sont indexés (avec un décalage) sur l'inflation comme le découvrent Armen Alchian et Reuben A. Kessel (1959c) dans une étude sur le Chili dans les années 50. Ceux qui paient le plus cruel des impôts sont ceux qui n'ont plus de revenus.

Analyse du taux d'intérêt

Armen Alchian se préoccupe de l'impact d'un changement du taux d'intérêt sur les prix des actifs financiers. En 1955, il réfute l'affirmation de John Maynard Keynes que son taux d'intérêt soit similaire à celui de Irving Fisher. En effet la valeur actualisée nette des investissements est dépendante de la méthode de calcul du taux d'intérêt et de la prise en compte du temps dans la période d'investissement.

Informations complémentaires

Notes et références

  1. Il doit son prénom à l'origine arménienne de ses parents
  2. Armen Alchian, 1969, "Corporate Management and Property Rights", In: Henry Manne, dir., "Economic Policy and the Regulation of Corporate Securities", American Enterprise Institute for Public Policy Research, Washington, D-C., pp337-360
  3. Michael Jensen, William Meckling, 1976, "Theory of the Firm: Managerial Behavior, Agency costs and Ownership Structure", Journal of Financial Economics, Vol 3, pp305-60, Théorie de l'agence
  4. Dans le vocabulaire d'Oliver Williamson, le risque de comportement opportuniste est grand quand les actifs sont spécifiques. Ronald Coase exprimerait la même idée lorsque les coûts de transaction sont élevés

Publications

Pour une liste détaillée des œuvres d'Armen Alchian, voir Armen Alchian (bibliographie)

Littérature secondaire

  • 1953, S. Enke, Biological analogies in the theory of the firm : comment, The American Economic Review, vol. 43, n°4, p603
  • 1955, Edith Penrose, "Rejoinder to Armen A. Alchian", The American Economic Review, Vol 43, pp603-609
  • 1996,
    • A. De Vany, Information, Chance, and Evolution: Alchian and the Economics of Self-Organization, Economic Inquiry, 34(3), juillet, pp427-443
    • Jerry L. Jordan et William T. Gavin, Armen Alchian's Contribution to Macroeconomics, Economic Inquiry, Vol. 34
    • John R. Lott Jr., Armen A. Alchian's Influence on Economics, Economic Inquiry, Vol. 34, n°3, juillet, pp412-426
      • Repris en 1997, In: John R. Lott, Jr., dir., Uncertainty and Economic Evolution: Essays in Honor of Armen Alchian, Routledge Press: New York, pp1-3.
  • 1997, Daniel B. Klein, Discovery and Economic Freedom, The Freeman, septembre, pp532-537.
  • 1997, Daniel B. Klein, Discovery Factors of Economic Freedom: Respondence, Epiphany, and Serendipity, In: Uncertainty and Economic Evolution: Essays in Honour of Armen A. Alchian, John R. Lott, Jr. Dir., London: Routledge
  • 1999, Daniel B. Klein, Discovery and the Deepself, Review of Austrian Economics, 11, 47-76.
  • 2006,
    • Daniel Benjamin, dir., "The Collected Works of Armen A. Alchian", Volume 1: Choice and cost under uncertainty, Indianapolis, IN: Liberty Fund
    • Daniel Benjamin, dir., "The Collected Works of Armen A. Alchian", Volume 2: Property Rights and Economic Behavior, Indianapolis, IN: Liberty Fund
  • 2009, Bruno Jossa, "Alchian and Demsetz’s Critique of the Cooperative Firm Thirty-Seven Years After", Metroeconomica, 60(4), November, pp686-714
  • 2010, Daniel Benjamin, "Armen Alchian on evolution, information, and cost: the surprising implications of scarcity", In: Ross B. Emmett, dir., "The Elgar companion to the Chicago school of economics", Edward Elgar Publishing, pp207-232
  • 2014, Peter Boettke, Rosolino Candela, "Alchian, Buchanan, and Coase: A Neglected Branch of Chicago Price Theory", Man and the Economy: The Journal of The Coase Society, Vol 1, n°2, pp189–208
  • 2017,
    • William O. Brown Jr., "Alchian on tenure: Some long awaited empirical evidence", Journal of Corporate Finance, Vol 44, June, pp487-505
    • Michael T. Maloney, "Alchian remembrances", Journal of Corporate Finance, Vol 44, June, pp561-582
    • J. Harold Mulherin, "Armen Alchian: Some organizational thoughts", Journal of Corporate Finance, Vol 44, June, pp375-384
    • Susan E. Woodward, "Memories of Armen", Journal of Corporate Finance, Vol 44, June, pp385-387

Liens externes

Textes

Archives audio


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